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4.08/5 (sur 59 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Benoît Marchisio est diplômé de l'Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence (2005-2010) et titulaire d'un Master D2A Droit, économie et gestion de l'audiovisuel de l'Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne (2010-2011).

Twitter : https://twitter.com/bmprstckr

Source : fr.linkedin.com
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Depuis la fin des températures estivales, pédaler est devenu moins pénible. Mais l’effort reste intense. La nouvelle tarification continue d’allonger les trajets. Malgré son corps affûté, la douleur physique est omniprésente. Les cicatrices sur ses doigts, stigmates de sa crise contre un feu rouge, lui rappellent chaque jour le prix à payer pour bosser.
À cela s’ajoute le malaise de se savoir clandestin. Travailleur clandestin. Fils clandestin. Étudiant clandestin.
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Entre temps, Fusion Films, la société de Beth Broday où évoluent Gold, Sena et Hogan, fait faillite. Les trois camarades et leur productrice passent alors sous le giron de N. Lee Lacy, une société de production spécialisée dans la publicité. Selon les souvenirs de Greg Gold, « cette boîte était assez énorme dans le domaine de la pub. Nous, on travaillait pour la branche qui s’occupait de la production de clips. Avec l’émergence de MTV, les clips ont commencé à devenir vraiment importants. Les labels voulaient de bons réalisateurs. Mais cette société a toujours été un peu trop chic pour nous ». Sena confirme : « Quand on est arrivés chez N. Lee Lacy, tout était blanc. Les rideaux, les sofas, les murs… On nous a mis dans un vieux bureau, loin de tout. Rien ne nous plaisait : le look de la boîte, les gens, ce qu’ils portaient, les bureaux grandiloquents… Alors, quand Beth a quitté la société, on a sérieusement reconsidéré notre place en son sein. »
C’est le coup de théâtre qui préfigure la naissance de Propaganda Films. Avant son départ de N. Lee Lacy, Broday a pris le soin d’y faire venir Fincher. Bien que la productrice se retrouve avec entre les mains probablement le plus beau line-up de réalisateurs de Hollywood, celle-ci n’en peut plus ; tout va trop vite, sonne trop fort et devient trop intense. Elle jette l’éponge. Fincher, Sena, Gold et Hogan doivent alors envisager la suite sans cette personnalité particulièrement à l’écoute, qui les guidait judicieusement dans un monde de plus en plus compétitif. Néanmoins, ils savent une chose : ce sont eux la matière première de la « révolution MTV ». C’est Greg Gold qui le résume le mieux : « Les boîtes de production veulent vous garder parce que les réalisateurs sont ceux qui obtiennent les clips. » En bref, ils sont les faiseurs d’images cultes, les artisans d’une sidération esthétique qui captive non seulement la jeunesse collée devant son écran, mais aussi les cadres qui distribuent les bons points. Mais ça ne les pousse pas pour autant à renier leur ambition finale : faire des films.
Les quatre hommes rêvent alors d’une structure au sein de laquelle les réalisateurs, centre névralgique de cette nouvelle industrie, auraient les pleins pouvoirs. Habités par une volonté artistique forte, il ne leur reste plus qu’à trouver les producteurs à même de les aider à concrétiser leur vision.
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Avec cette soirée, la dernière avant de revenir à des célébrations plus modestes au cours desquelles seules les personnes les plus haut placées dans la société se réunissent, Golin, Sightvasson, Fincher, Gold, Dick et Sena s’approprient un rituel vieux comme l’industrie et impriment dans la tête de tous qu’ils sont arrivés au sommet sans dévier de leur ligne directrice : proposer des contenus rentables, neufs, audacieux et portés par des metteurs en scène aux idées inédites. Depuis ses débuts, Propaganda bouleverse l’esthétique audiovisuelle et innove sans cesse. Et ça marche : tout le monde s’arrache les services de la société. HBO, Fox, The Rolling Stones, Pepsi, David Lynch : autant de noms qui s’associent au talent de ces jeunes pousses qui offrent une cure de jouvence sauce MTV à l’Amérique. Tout le monde veut être de la partie : à son pic, Propaganda emploie plus de cinquante metteurs en scène, un chiffre astronomique, quand la plupart des sociétés de production de clips ou de publicités plafonnent à huit ou dix. Parmi ceux-là, en plus de David Fincher et de Dominic Sena, on retrouve Michael Bay, Spike Jonze, Mark Romanek, Alex Proyas ou encore Antoine Fuqua ; des réalisateurs qui marqueront le cinéma américain des années 1990 et 2000.
Le souvenir de cette ascension fulgurante laissera un goût amer le jour où viendra la chute. Trop ambitieuse, trop brillante, trop irréfléchie, trop brouillonne. Et peut-être finalement trop sage ? C’est en voulant suivre les règles que cette société maverick signera son arrêt de mort dans une indifférence polie, à peine marquée par un entrefilet dans quelques parutions professionnelles. Pourtant, en quinze années de vie, de 1986 à 2001, Propaganda Films aura eu le temps de laisser une empreinte indélébile dans l’histoire de la télévision et du cinéma américains. École pour stylistes audacieux et laboratoire d’idées pour des labels et des marques en manque de fraîcheur, la société de production a imposé son style et ses metteurs en scène au sein du jeu hollywoodien, avant de se faire phagocyter par ce dernier. Ce qu’elle laisse en héritage n’en est pas moins précieux et essentiel pour projeter une nouvelle lumière sur le cinéma américain contemporain.
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C’est au Los Angeles Theater, bâtiment mythique planté au beau milieu du centre ville de la Cité des anges, que cette fête d’exception aura lieu en décembre 1989. A l’époque, Downtown L.A. n’est pas une destination évidente pour ceux qui cherchent un bar tendance ou une boîte en vogue – Sunset Boulevard, avec son Whisky a Gogo et sa Viper Room, est alors un point de chute plus classique. Organiser dans ce quartier de Los Angeles une soirée aussi monumentale, où les invités se comptent en plusieurs centaines, manifeste déjà une volonté de ne pas faire comme tout le monde ; une impression validée par le choix des véhicules qui emmènent les guests jusqu’au Diamond District, la zone particulièrement mal famée où se trouve le théâtre. « Ils avaient affrété des bus scolaires gigantesques qu’ils avaient customisés », se souvient une participante. « Chaque véhicule avait sur le toit une énorme sculpture. Je me souviens d’un sphinx. Moi, je roulais avec le gorille. » Une fois à l’intérieur, l’invitée s’émerveille du bruit et de la fureur : trois scènes ont été montées, chacune à un niveau différent. Nigel Dick, musicien à ses heures perdues en plus d’être réalisateur et l’un des fondateurs de Propaganda, a fait venir son groupe, qui se dispute la vedette avec une formation menée par Joni Sighvatsson. Sur les murs, on projette Metropolis et Nosferatu et, sur un écran géant, les clips produits par la société depuis ses débuts. Les invités – comédiens, techniciens, patrons de labels, producteurs – pénètrent dans un lieu où la fête semble ne jamais devoir s’arrêter. « C’était une de ces fêtes qu’on nous décrit, mais auxquelles on ne croit pas, jusqu’à ce qu’on s’y rende. Je crois bien que cela a duré plusieurs jours », résume, hilare, Aristides McGarry, producteur pour la société de 1987 à 2001. Au menu : « De la nourriture, de l’alcool et pas mal d’autres choses aussi… À l’époque, on s’amusait autant qu’on travaillait. C’est-à-dire énormément », rapporte l’invité. Mais c’est probablement Greg Gold, réalisateur et cofondateur de « PF », qui parle le mieux de cette soirée : « Si tu t’en souviens, c’est que tu n’étais pas là. »
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L’APPLI - Chers coursiers- partenaires ! Dans deux jours, nous mettons en place une nouvelle tarification. Le tarif minimum est supprimé mais votre rémunération augmentera pour les courses au delà de 10 mn- nous supprimons ainsi la règle des 30 mn. Les strikes sanctionneront des commandes non livrées dans un délai raisonnable ( à la discrétion des clients et/ou de l’Appli )
Il est temps de dépasser vos limites ! Bon ride et surtout soyez prudents !
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D’abord elle les a isolés. Elle leur a fait miroiter un individualisme triomphant, une liberté factice, loin des institutions classiques.
Puis, une fois qu’ils étaient seuls, elle les a pressés. En changeant les conditions de rémunération, en revenant sur les contrats topés, en décidant seule qui avait encore le droit de travailler, en fermant les yeux sur le phénomène des locations de compte.
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- Si on fait pas pression sur les politiques, on...
- Mais mon gars, tes politiques, ça fait 40 ans qu'ils foutent rien pour moi, tes politiques ! Quand ils disent pas que je suis une racaille, ils disent que je suis un terro. Et parce qu'ils ne viennent jamais chez nous, ils disent qu'on habite dans les quartiers perdus de la République ! (p83)
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Lorsqu'il s'agit d'attribuer des commandes, l'Appli ne fait pas la différence entre les cyclistes et les scootéristes. Ainsi, s'il veut survivre, Abel doit se mettre à leur niveau et rouler plus vite, plus loin et plus longtemps, avec ses muscles pour seul moteur. (p 126)
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La toute puissance de Paul Parsene, protégé par des audiences explosives, ne cesse d’augmenter, jusqu’à prendre des proportions hors normes. Il fustige les commentaires, déchire les éditoriaux, a l’oreille du big boss, dont il ignore les injonctions à clamer le jeu. Il fonce tête baissée dans les bas-fonds de la polémique […] Pourfendeur du « politiquement correct » , défenseur des « esprits libres et anticonformistes », il convoque les tribuns les plus obscurs dans le seul et unique but de grimper au sommet de le TT et d’alimenter une sphère vocale et active, en ligne et en dehors. Il leur jette des sujets chauds et les regarde s’écharper.
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Sa ligne est simple : le débat, ad nauseam. Aucune position gagnante. Jamais. C’est comme ça qu’on forge l’opinion. En la laissant choisir dans l’indicible magma qu’il leur cuisine chaque soir.
Il ne s’est pas emmerdé à faire sortir du bois un député poussiéreux, une patronne foldingue et un expert qui n’en a que le nom, aux idées arrêtées et aux formules grasses, pour laisser la place à la raison. Il faut remettre une pièce dans la,machine. Renouveler les cartouches. Ce soir, c’est chaos. On tire à vue !
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