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Critiques de Benoît-Marie Lecoin (41)
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Ringo

Avertissement de rigueur : Âmes sensibles, s'abstenir absolument !



Roman noir, roman ultra-violent, roman cash, roman trash... et pourtant roman coup de coeur. Non pas que je sois particulièrement portée vers la violence, ce serait même tout le contraire, mais quand on croise le talent il faut savoir le reconnaître, même quand il s'exprime dans un domaine totalement opposé à ses propres repères.



J'ai énormément pensé au Bison et à Hugo pendant ma lecture, sans doute parce que la prose sans fard et crue de Benoît-Marie Lecoin impacte autant qu'elle dérange le lecteur.



Pour commencer, Ringo est un être qui n'aurait jamais dû naître, une anomalie de la nature. Déjà, il a deux sexes, un féminin et un masculin, ensuite il est né par erreur, sa mère, prostituée et alcoolique, l'a toujours traité moins bien que son chien, lui aussi dénommé Ringo, enfin, Ringo n'a ni passé, ni présent, ni futur. Ringo, personnage à la fois touchant et haïssable, c'est en quelque sorte une allégorie de notre si précieuse humanité sous ses rapports humains, animaux, instinctifs et prédateurs.



***ALERTE SPOILER***

Ringo est un tueur. Par le meurtre se déploie le large éventail de toutes ses frustrations et de ses besoins d'affection. Adolescent, il s'évade du mobil-home de Maman pour se lancer dans la vie avec la grâce d'une grenouille qui sauterait d'un nid. Tiens, en parlant de grenouille, il y a un peu de Patrick Süskind dans "Ringo", et aussi un peu de Virginie Despentes, ou encore de Boris Vian. "Ringo", c'est un peu le schéma fascinant de "J'irai cracher sur vos tombes" : violence, crime, sexe, pornographie, alcoolisme. Ajoutons drogue et mafia et le tableau est complet. Ringo va donc de fil en aiguille goûter de près à tous les vices de notre société.



Tout dérange dans "Ringo" mais l'écriture plutôt géniale de l'auteur nous enchaîne à cette étrange destinée qui n'en ai pas une. Une alchimie se crée entre cet anti-héros absolu et le lecteur, comme si ce dernier était amené à s'étonner (ou pas) de la violence de notre monde car, au final, tous les crimes commis par Ringo peuvent bien faire froncer le sourcil, heurter les codes moraux ou donner la nausée, il n'en reste pas moins que tous ces crimes et tous ces vices existent bel et bien dans la réalité. Alors, qu'est-ce qui est la plus dérangeant entre la fiction dans laquelle nous plonge "Ringo" et le sentiment de cruel réalisme qui demeure quand on tourne la dernière page de ce roman coup-de-poing ?



A découvrir si vous aimez le genre noir.





Challenge Petit Bac 2017 / 2018
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Ringo

《 Il se dit que le monde lui appartient, qu'il est invincible. Il ne craint ni la vie, ni la mort. Il est le seul dieu, unique déité de sa cosmogonie, brillant au panthéon du ciel, au-dessus de tous, sans avoir aucun rival. 》





Résumé :



"Elevé par sa mère alcoolique et violente dans une caravane échouée au bord de la frontière mexicaine, Ringo se libère en la quittant, direction Los Angeles...



Ringo est une saleté de gosse à la vie piétinée, élevé comme un clébard dans un road trip délirant où la démence prend le pas sur toute autre raison.



Ringo, pas de péché, pas de morale !

Pas d'agissement méthodique des serials killers Tupperware que l'on voit partout non plus !

C'est bileux, violent, désaxé...

C'est la fuite en avant."





Mon avis...



"(...) bileux, violent, désaxé..." : tout est dit.

Ces 3 adjectifs à eux seuls expriment mieux que n'importe quelle chronique l'essence même de ce roman.



Que l'on aime ou non la singularité dont l'auteur use dans son texte, on ne peut nier la profonde noirceur qui en découle. Le scénario est réellement intéressant et on ne peut plus vivant.

Il est vrai que Benoît-Marie Lecoin possède une plume particulière, qui ne plaira peut-être pas à tout le monde. Le style est haché, saccadé, et si cette originalité m'a d'emblée séduite, elle m'a malheureusement tout aussi rapidement lassée... Le récit conjugué au présent y aura certainement contribué ; ceci ajouté à cela m'a déstabilisée, et j'ai finalement eu du mal à terminer ce livre, je l'avoue.



De plus, j'y ai trouvé nombre de flagrantes incohérences (comme par exemple, une strangulation durant quelques secondes à peine, alors qu'on sait bien qu'il faut plusieurs longues minutes pour parvenir à étrangler qqn...) et de vicieux pléonasmes, dont j'ignore s'ils étaient ou non voués à un but stylistique.



En fait, j'ai lâché prise à partir du moment où notre anti-héros commence lui-même à stagner dans l'histoire, brisant de fait la rythmique inhérente au "road-trip" - Car j'aimais vraiment l'idée de parcourir l'Amérique des seventies avec ce 'Dog-boy' sans scrupules ni remords ; c'était grisant.

Mais dès lors que ce dernier a semblé s'installer, je n'y voyais plus d'intérêt. Peu à peu, je me suis détachée de l'histoire et lorsqu'enfin, Ringo finit par reprendre la route, il était trop tard... (pour moi du moins).





Ceci dit, le bouquin en tant qu'objet, est assez joli en soi avec sa couverture mate finement cartonnée et ses rabats ornés d'esquisses dans des tons rouges et noir : un plaisir pour les yeux.

Dommage pour moi ; le contenu ne fût guère à la hauteur :(





Enfin, vous connaissez tous la fameuse chanson sur les goûts et les couleurs... n'est-ce pas ?





***



Lu dans le cadre de l'Opération Masse Critique de septembre 2017.

Mes remerciements aux éditions le murmure et à toute l'équipe de Babelio - ainsi que mes excuses pour le retard.

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Ikiro

Ikiro, un jeune orphelin, rejoint Tokyo pour commence des études d'architecture. Il vit alors chez son oncle et sa tante et se redécouvre une vie de famille. Mais à l'université, il tombe éperdument amoureux de Midori. Il va alors voyager à travers le temps et l'espace, avec l'aide du chat de la famille, pour conquérir le cœur de la jeune femme.

Benoît-Marie Lecoin nous offre un roman qui nous dépeint la culture japonaise, tant la vie moderne, que les traditions. Mais surtout, quand le récit sombre dans le fantastique, il nous raconte les légendes japonaises, faites de petits êtres magiques, d'animaux qui parlent et de fantômes. L'histoire se divise en deux parties : une première qui parle de la vie d'Ikiro, de sa famille, de la perte de ses parents, et une seconde qui entraine son héros dans un voyage ans le temps, où il recroise sans cesse celle qu'il aime. L'auteur mène alors avec talent son récit d'une époque à une autre et d'un lieu à un autre. Si la fin n'est pas une énorme surprise (le texte étant entrecoupé de dialogues entre Midori et Ikiro), le principal est ailleurs. Ici en effet, le voyage compte plus que la destination.

Un joli roman, frais et léger sur une histoire d'amour à travers le temps et l'espace.
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Ikiro

J'ai découvert ce titre grâce à #NetGalleyFrance et aux Éditions Aux forges de Vulcain.



Lorsque les parents d'Ikiro sont morts, sa grand-mère l'a recueilli. Il va à présent s'installer à Tokyo, chez sa tante, pour y étudier l'architecture. Il y trouvera l'amour...



Malgré une présentation alléchante et un travail d'écriture de qualité, je n'ai pas réussi à m'impliquer dans la lecture de ce roman. J'ai trouvé le démarrage vraiment long, ce qui est très dommage pour un roman si court... Ma curiosité s'est réveillée vers la page 40 (sur 175 pages, c'est tard...) puis elle s'est éteinte juste après la rencontre entre Ikiro et Midori (relation qui semble être au centre de l'histoire) dans un Club d'université... J'ai un peu insisté jusqu'à la page 65, mais l'ennui a eu raison de ma persévérance... D'autant que le style, qui pourtant semble travaillé, m'a souvent semblé un peu forcé, presque pompeux. J'ai eu l'impression que l'auteur s'obligeait à une certaine poésie pour rendre hommage à l'univers poétique du Japon... Ce qui m'a donné un certain arrière-goût de cliché et n'a pas du tout fonctionné pour moi.
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Ikiro

Un étudiant japonais, orphelin, tombe follement amoureux et voyage dans des genres de mondes parallèles pour se rapprocher d’elle grâce à des esprits japonais.



Sur le papier, beaucoup d’ingrédients pour me plaire. On est dans un fantastique à la japonaise façon « Your Name » ou « Suzume » de Makoto Shinkai, l’auteur place plein de références entre ses pages et on sent son amour du Japon… Mais au delà de ça, j’ai détesté ma lecture malheureusement. Déjà, l’histoire d’amour m’a laissé un gros goût de malaise. Ikiro tombe follement amoureux, comme ça pouf, en voyant la belle Midori, parce que justement elle est belle. Globalement on ne sait que ça d’elle, et il n’y a que ça qui motive l’amour du héros : elle est belle. Ils n’interagissent jamais, elle n’a aucune voix. Sauf que si en fait, elle parle, une fois, plutôt au début, pour mettre un râteau au héros, qui se met à la stalker… J’ai donc trouvé toute l’histoire extrêmement malaisante. Ajoutons à cela qu’en plus ça se termine comme un cheveu sur la soupe et j’ai poussé des gros soupirs.



Mais pour ne rien arranger, c’est mal écrit ! Le style se veut poétique, onirique, doux… mais c’est bourré de soucis de concordance des temps : c’est écrit au présent et allez que je te fourre du passé simple, du passé composé, de l’imparfait n’importe comment. Ajoutons des coquilles grammaticales partout dans le texte : les virgules sont placées n’importe comment, et je n’ai jamais vu un livre avec autant de fautes d’accord singulier/pluriel, et féminin/masculin ! Je ne comprends pas ce qui s’est passé chez l’éditeur, qui pourtant est irréprochable sur la saga de la Tour de Garde et Un long voyage (seuls autres textes que j’ai lu chez eux, mais qui sont très très bien écrits et qui n’ont pas de coquilles toutes les deux pages…). J’en suis arrivée à me demander si ils ne se sont pas trompés à l’impression et ont envoyé un texte pas fini, sans les corrections. C’est d’autant plus agaçant que le texte a des velléités stylistiques : quand on veut bien écrire, on commence par maîtriser les bases de la grammaire.



Bref, vraiment une grosse déception que ce livre.



Merci tout de même à Babelio et aux éditeurs pour cet envoi reçu dans le cadre d'une masse critique. J'espère qu'il plaira à d'autres.
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Ikiro

C'est un livre étrange, presque trop étrange. Je peux comprendre que beaucoup aient abandonné la lecture. Que ce soit pour l'histoire ou pour l'écriture.

Mais je suis tombé sous le charme, j'ai bien aimé le style d'écriture, c'est doux et agréable à lire.

La première partie jusqu'à son arrivée à Tokyo est vraiment sympa, on en voudrait presque à l'auteur de partir dans le magique.

Mais ça se lit, on a même du mal à interrompre la lecture de ce petit livre.



Un des reproches à faire c'est la relation malsaine de Ikiro avec Midori, il tombe éperdument amoureux de Midori après une seule rencontre. Bon pourquoi pas mais au moins Ikiro (l'auteur) reste dans le "raisonnable" et se contente de la regarder dormir à un moment de l'histoire. On sent que ce n'est pas normal et ça mets mal à l'aise, à noter qu'Ikiro sait que ce qu'il fait pose problème.



Pour ce livre, il faut pouvoir apprécier une lecture étrange qui n'est pas adaptée à tout le monde.
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Ringo

Quand on a vu le jour dans une caravane pourrie, entre les bras d'une prostituée alcoolique, on peut considérer qu'on démarre dans la vie avec un sacré handicap...

Quand on est, en plus, elevé comme un clébart, au sens le plus tristement premier du terme (coups de triques et nuits seul dehors), on ne s'en relève pas. A moins, peut-être, de cramer nos derniers fusibles mentaux, de renoncer à toute humanité et de se changer en bête féroce.

C'est ce qui arrive ici au jeune Ringo, et c'est ce processus d'implosion psychologique, cette résilience du survivant que j'espérais toucher du doigt dans ce roman, en m'inscrivant à la dernière Masse Critique.



Hélas, trois fois hélas, j'ai vite réalisé que mes attentes risquaient d'être déçues... Nous n'assistons là qu'aux errements d'un désaxé, utltra-violent et sans moralité aucune, qui tue sans raison et multiplie les atrocités au grès de ses pulsions. Aucune "autopsie" de notre tueur-né, recul et profondeur quasi-nuls, personnages inconsistants et sexe gratuit à outrance : cette fuite en avant malsaine, sans finalité, tourne vite à la farce morbide, très péniblement débitée.

Car pour ne rien arranger, le style télégraphique de Benoit-Marie Lecoin (qui, je l'espère, ne me lit pas) est d'une platitude inouïe, et certains passages sont dignes des pires rédactions que ma classe de 6eme B imposa naguère à la regrettée Mme Delarue... Ce qui se voulait trash se révèle ici complètement insipide, et c'est gênant pour un roman prétendument subversif et dérangeant, qui s'adresse à un public averti (question "avertissement", j'espère vous avoir suffisamment mis en garde ! ;-))



Bien sûr, si vous n'avez rien contre les mauvais films de série Z ni sur les pléonasmes indigents du type "il sortit dehors", ou si vous n'avez rien de plus urgent à lire (un vieux Boule et Bill peut-être ?), vous pouvez tenter le coup.



De mon côté, j'espère oublier rapidement cette mauvaise pioche et avoir plus de chance lors de la prochaine Masse Critique.

Je suis un garçon poli et je remercie quand même Babelio et les éditions "le Murmur" (qui par ailleurs m'ont permis de découvrir une jolie collection : papier de qualité, format, typographie et mise en page très agréables !).

Ciao Ringo, et sans rancune !
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Ikiro

Coup de cœur !

On passe par plusieurs stades pendant notre lecture, un peu comme le personnage principal « Ikiro ». On se croirait vraiment au Japon entre ce mélange de tradition et de modernité. J’ai eu comme des échos de mes lectures récentes Aki Shimazaki et Ito Ogawa ( La Papeterie Tsubaki). Cela se passe à notre époque mais il y a une grand-mère qui elle est garante des traditions. la famille en général est très importante.



J’étais bien avec Ikito pour la fête des sakuras. Benoît Marie Lecoin dans ce roman à la troisième personne, nous dépeint ce jeune homme sans histoire qui va quitter son village, sa grand-mère et ses amis pour aller faire ses études. Tout en insérant des petits dialogues en italique avec Midori l’amour de sa vie qu’il va rencontrer à l’université. Ces petits intermèdes titillent la curiosité du lecteur.



Ikiro essai de lire « La danseuse d’Izu » de Kawabata mais de nombreuses interruptions l’empêchent de terminer la lecture, c’était drôle de voir se livre tomber, être lu par Soke etc. Tout lecteur qui traine son livre un peu partout se reconnaîtra. J’ai eu ma période Kawabata alors cela à ajouter une petite touche affective à ma lecture. J’ai cru au tout début que les petites phrases en italiques pouvaient être des extraits de ce roman, mais on comprendra après le point de bascule de quoi il s’agit…



Dès le début on sent que le monde onirique à une grande importance pour Ikiro alors on n’est pas étonné de la tournure surprenante que l’histoire va prendre. Le personnage presque trop lisse qu’on nous dépeint au début va devenir plus complexe. Il va découvrir une part de lui même qu’il ne connaissait pas. Son obsession va lui faire franchir des barrières, mais heureusement il a encore la notion du bien et du mal qui ne le font pas totalement basculer. J’ai apprécié que les questions éthiques de ce que fait Ikiro soient abordées.



J’ai aimé la touche fantastique qui fait références à des « mythes » japonais ainsi que tout ce qui se rapporte à la « magie » et à l’onirisme. Le petit « tamago » m’a fait penser à une créature sortie des dessins animés des studios Ghibli.



Nous ressentons les différentes émotions d’Aïkido, de la plus tendre à la plus violente… mais l’humour est là aussi pour contre balancer l’aspect dramatique de cette passion dévorante.



Certains aspects de ce roman m’ont fait penser aux « embrouillaminis » de Pierre Raufast avec toutes ces vies possibles… je n’en dit pas plus…
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Ikiro

#Ikiroforgesdevulcainjapon #NetGalleyFrance

Avant tout merci à NetGalley France et Aux Forges de Vulcain de m'avoir permis de lire ce livre.

Pour débuter ma chronique, je dois avertir que je ne suis pas fan de lecture fantastique ou Fantasy, mais pour contrebalancer, j'aime beaucoup la culture et la littérature japonaise ou celle qui s'en inspire.

L'auteur réussi parfaitement à nous immerger dans cette culture, et son style est très fluide, le rythme est bon, et le personnage de Ikiro est sublime. On entre totalement en empathie avec ce petit orphelin, élevé par sa grand-mère, puis accueilli par son oncle et sa tante à Tokyo pour suivre son cursus universitaire.

Et c'est là que débute ses histoires fantastiques, les mondes imaginaires où il tente de vivre avec sa chère Midori.

Une histoire d'amour, sublimée. Un livre qui devient poésie, rêve, onirisme, on ne sait plus où est la réalité et jusqu'où va la fiction.
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Ikiro

J'avais vraiment, vraiment hâte de découvrir Ikiro.

Cette couverture superbe, le résumé qui me promettait une belle histoire digne d'un animé dans ce Japon que j'aime tant. Mais c'est malheureusement un abandon...



J'ai essayé plusieurs fois d'y revenir mais ma lecture était trop laborieuse. C'est comme ça, parfois on n'adhère pas à la plume d'un auteur, et là, vraiment, je n'ai pas pu me résoudre à continuer.

J'ai trouvé la plume un poil trop pompeuse, comme un besoin de coller toutes ses connaissances sur le Japon en un minimum de mots et plus rien ne me paraissait naturel.



Je ne doute pas que l'intrigue soit intéressante et peut-être que le tout devient plus digeste par la suite mais la plume m'a totalement rebutée.

Dommage...
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Ikiro

Une envolée de branches de cerisiers en fleur en guise de couverture, un nom aux consonnances nippones, "Ikiroo", en guise de titre… Sans rien connaître du sujet abordé dans le dernier roman de Benoît Marie Lecoin, j’ai imaginé un voyage au Japon. Je ne m’étais pas trompée. Et quel voyage !



Nous accompagnons Ikiro, jeune homme de dix-sept ans, élevé par sa grand-mère depuis le décès de ses parents, jusqu’à Tokyo où il va faire des études d’architecture. Il sera hébergé chez les Matsuura, son oncle et sa tante. A peine a-t-il franchi les portes de la faculté qu’il tombe amoureux de Midori… "Il entend une voix derrière lui, elle est cristalline comme le murmure de la neige…Midori, la main sur son épaule…Le contact doux, bref et délicat lui donne l’impression que tout son corps est noyé d’une eau pétillante fraîche et acidulée." Une histoire d’amour ? Banal, dites-vous ? Que nenni ! Cette histoire là est au contraire d’une grande originalité.



Et, si ce roman a pour intérêt de nous emmener au Japon, s’il nous fait visiter le pays, découvrir ses coutumes, sa culture à travers les âges, ses légendes, il nous transporte aussi dans une autre dimension. Et moi qui ne suis pas particulièrement lectrice de littérature fantastique, je me suis laissée aller au plaisir de suivre le chat Pumpkin, guide suprême entre deux mondes parallèles. Une histoire d’amour, non pas par monts et par vaux, mais par-delà le temps et l’espace. Et pour accompagner les amoureux, des animaux doués de paroles apportent tout le merveilleux à ce roman pas comme les autres.



Bien sûr, il ne serait pas aussi savoureux sans la belle écriture de l’auteur au phrasé simple et lent qui contribue à la contemplation et à la nostalgie. Les petits chapitres, tous dotés d’un titre, participent à une lecture tranquille.



"Ikiro" est vraiment un joli roman aussi délicat et tendre que les fleurs de cerisier de la couverture. Une lecture apaisante et plaisante.



Je remercie chaleureusement les Editions Aux Forges de Vulcain pour cette lecture éloignée de MES sentiers battus.


Lien : https://memo-emoi.fr
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Ikiro

Ikiro vient d’emménager à Tokyo chez son oncle et sa tante. Il va commencer auprès d’eux sa vie d’étudiant. Suite à la mort de ses parents, il a en effet vécu très longtemps chez sa grand-mère. C’est une nouvelle vie qui s’offre à lui au sein d’un foyer chaleureux, d’une vraie famille. Sa petite cousine lui demande de lui raconter des histoires le soir. Tout irait pour le mieux s’il n’était pas tombé amoureux de Midori, une jeune étudiante passionnée de journalisme, et qui semble assez indifférente. Ikiro vit très mal cette histoire d’amour malheureuse, il est effondré. Heureusement, le chat de la famille, Pumpkin, est de ces êtres magiques qui permettent les voyages dans d’autres espaces temps. Ikori expérimente donc ailleurs, dans d’autres mondes parallèles, une vie amoureuse où Midori serait près de lui… J’ai vraiment beaucoup aimé plonger ainsi dans un univers très proche des animés japonais que j’ai pu voir. C’est assez amusant (et assez rare) de retranscrire dans sa tête, tout en lisant, des images sous forme de dessins. Le fantastique arrive pour autant de manière assez inopinée dans ce récit qui a, au départ, des allures plus réalistes. Il m’a fallu raccrocher les wagons. Mais j’ai déjà vu un animé dans lequel les chats avaient ce pouvoir magique là. Je n’ai donc pas été si étonnée par les pouvoirs de Pumpkin et de ses amis. Et ce roman rend hommage, vraiment, à cette culture japonaise là, à cet imaginaire qui transcende le temps et l’espace et donne du pouvoir aux animaux. J’aurais vraiment aimé que les images apparues dans mon esprit prennent matière. C’était beau. Peut-être un jour existera-t-il une adaptation BD de cette histoire ?




Lien : https://leslecturesdantigone..
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Ikiro

J'ai bien aimé ce livre assez court en soit, l'écriture Japonisante est bien utilisée. L'effet de magie et fantastique apporte une touche féerique au livre et à l'histoire d'amour assez forte ressentis par le jeune Ikiro, tellement forte qu'il en perd la tête...
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Ikiro

J'ai été assez surprise par cette histoire. J'ai voulu la lire car elle met en scène un jeune japonais à Tokyo. Comme souvent, un personnage de chat, Pumpkin, prend part au récit et est humanisé. Il délivre d'ailleurs de nombreux conseils à Ikiro. Ikiro se lance dans une quête amoureuse qui est à la limite du fantastique, elle part dans tous les sens, telle une compilation de rêves. J'ai eu un peu de mal à trouver une cohérence dans le récit et n'ai malheureusement pas réussi à tisser des liens avec le personnage malgré la beauté du texte. Une découverte surnaturelle.
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Ikiro

Dans la plus pure tradition des anime japonais, IKIRO de Benoît Marie Lecoin aux @auxforgesdevulcain est une histoire d'amour poétique et délicate qui vous transportera dans un Japon moderne où les chats parlent et les cerisiers sont en fleur.

IKIRO, un jeune orphelin élevé par sa grand-mère, Sobo, quitte son village pour étudier l'architecture à Tokyo, chez son oncle et sa tante et auprès de sa petite cousine. Il va alors tomber amoureux fou de Midori, une autre étudiante du club de journalisme.

Quand la magie se charge des destins, le chat de la maison va faire un vœu pour aider IKIRO.

Tout est magique, lyrique dans la narration subtile de l'auteur. Chaque scène se découpe dans un scénario orchestré d'une main de maître, oú se content la beauté et l'éphémèrité des moments.

Les panoramas typiques. La découverte de Tokyo, du célèbre quartier de Shibuya, les bains publics les peintures des bouches d'égouts, les fluffy pancakes, les salles de jeux,  les kombini. Tout est présent dans une ode véritable au Japon romantique.

Dans les pérégrinations du Héros, l'histoire scintille sous la lueur de la lune et on s'éprend du fougueux IKIRO dans le merveilleux de sa quête.  Maladroit, timide, amoureux  transi de Midori, inaccessible, et c'est toute la fragilité de sa situation qui offre une belle émotion.

IKIRO est un roman frais, léger qui se lit d'une traite et, pour qui est amoureux du Japon, vous penserez inévitablement au Royaume des Chats ou même, pour parler de créateur plus moderne, à  Makoto Shinkai et Your Name, son chef d'œuvre de 2016.

IKIRO de Benoît Marie Lecoin est un roman tendre  et délicat qui vous fera aimer davantage ce beau Japon  aux allures merveilleuses dont nous rêvons tous. Merci pour cet enchantement
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Ikiro

Au début... les fleurs de cerisier et ce temps apprécié par les japonais dans la contemplation. On visite le Japon, on découvre sa culture, ses coutumes, son folklore et ces moments sont enchanteurs.

Ikiro doit aller à Tokyo pour ses études. Il y rencontre Midori, dont il tombe instantanément amoureux, la même Midori qui dialogue avec lui en aparté depuis le début du livre. Grâce à cette conversation, nous ne sommes pas surpris quand le récit devient fantastique, s'affiliant aux mangas et animé tels que "Your name" ou la "traversée du temps".

Mais, je reste sur ma faim, et je ne comprends pas forcément le héros dans sa passion dévorante, voire dangereuse.
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Ikiro

Ikiro, Benoît Marie Lecoin, Aux forges de Vulcain

Ikiro quitte sa grand-mère Sobo qui l’a élevé, pour rejoindre Tokyo et l’Université. Il y rencontre Midori dont il tombe amoureux. L’inverse n’est pas acquis, Ikoro va tout faire pour que Midori le remarque et l’aime.

Que voici un livre doux et beau ! Il faut se laisser porter par la langue poétique et imagée de l’auteur. Ici, les animaux peuvent parler, le rêve devenir réalité ou vice-versa. C’est lent. Les descriptions des paysages, de la ville, des lieux en général, des personnes qui croisent Ikiro sont précises, belles et sensibles. Comment -et pourquoi- résister à cette phrase, par exemple : "Une rafale s’éprend de ses vêtements, chahutant son blouson." (p.21)

Le tout est nimbé d’une ouate délicate. Lorsque l’on ouvre ce livre, l’on est dans une bulle, un cocon qu’il est difficile de quitter. Et même lorsqu’il explore des espaces oniriques, qu’il s’éloigne de la vie tranquille d’Ikiro, qu’il explore des terrains où les deux héros sont moins protégés, il garde cette ambiance qui fait de cette lecture un moment à part, un moment pour soi.
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Ikiro

Un roman japonais écrit par un Français, et franchement, je n’y ai vu que du feu. J’ai retrouvé dans l’écriture de Benoît Marie Lecoin, ce qui caractérise le genre : l’onirisme, la lenteur, avec la pointe de fantastique.



J’ai aimé les débuts où l’on découvre Ikiro, qui prépare son départ pour l’université d’architecture de Tokyo. Le jeune homme qui vit avec sa grand-mère depuis le décès de ses parents, part s’installer chez son oncle et sa tante. À l’université, il fait la connaissance de Midori, dont il tombe immédiatement fou amoureux. Un amour non réciproque, que j’ai fini par trouver obsessionnel. Et c’est là, que commence mes bémols. S’ensuit toute une partie fantastique et mystique guidée par Pumpkin le chat de la famille. Un tournant dans l’histoire que j’ai, en soit, bien aimé. Je n’ai pas de problème avec le mélange des genres. Ce n’est pas cela qui m’a dérangée mais l’attitude d’Ikiro. Je peux comprendre que certaines aient vu en lui un stalker.



Alors dans quel sens faut-il prendre ce roman ? Est-ce que les différents voyages à travers le temps et l’espace, de Paris à New-York et bien d’autres contrées, expliquent cet amour fulgurant ? Ou est-ce qu’Ikiro s’est tout imaginé ? La fin vous donnera la solution !



Ikiro est certes le récit d’une histoire d’amour singulière, mais c’est aussi celui d’un pays avec sa culture et ses croyances. Un roman original que j’ai, malgré ces petits bémols, pris plaisir à lire.

 
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Ikiro

Voici une lecture dans laquelle il me tardait particulièrement de plonger, la maison d’édition m’ayant laissé un merveilleux souvenir avec Un Funambule sur le Sable de Gilles Marchand. Et que dire de l’illustration, virginale et délicate !



Hélas, je n’ai pas dû embarquer à bord du bon wagon, Ikiro n’a pas su rassasier, ne serait-ce qu’émoustiller mon appétit gargantuesque pour l’onirisme, le fantasque et la belle prose. Je sors de ma lecture le cœur à plat et l’esprit tout embrouillé, je suis presque interdite. Comment l’auteur, avec toute la richesse lexicale dont il peut faire preuve, surtout dans la deuxième partie, et la palette créative qu’il tente de dérouler à nos pieds, n’est-il pas parvenu à faire mouche ?



Il donne l’impression de s’être éloigné du sujet de base, de ses intentions premières, pour peu que ces dernières aient été claires pour lui dès les premiers travaux d’écriture. La première partie du récit souffre d’une concordance des temps malmenée qui à la fâcheuse tendance à nous stopper sans cesse dans notre progression et discréditer l’intrigue. Le présent tire la bourre à l’imparfait dans une course chaotique et désordonnée. L’histoire ne décolle pas, elle est statique sans pour autant être contemplative, on a le sentiment d’enfoncer des portes ouvertes donnant vue sur un simulacre de poésie. Dans ces conditions, difficile de s’attacher ni même de s’intéresser au héros Ikiro, un jeune homme dont la caractéristique majeure est celle d’avoir succomber aux charmes de la belle Midori, ni plus ni moins.



Malgré cela, je n’ai rien lâché, bien déterminée à entamer la seconde partie, point de bascule pour une virée dans des méandres plus fantaisistes et à me délecter de son miel d’absurdités poétiques. Là encore, chou blanc ! Ô rage, ô désespoir ! Le lecteur se trouve parachuté dans un ballet de projections incessant dont la beauté et l’originalité se font trop vite détrôner à chaque fois par un enchainement trop hâtif et sans liaison aucune. J’ai tellement haï Ikiro et la pesanteur de son ambition amoureuse de ne pas me laisser le temps de me glisser dans ces tableaux merveilleux, de m’en bloquer toutes les voies, de me priver du plaisir de converser avec les êtres qui les peuplaient, ô combien plus captivants !



Loin de moi l’idée de dénigrer l’auteur et les efforts sans doute importants qu’il aura mis en oeuvre, mais je suis tellement frustrée d’assister à ce sabotage : tous les ingrédients étaient pourtant réunis mais ce matraquage d’informations ne m’a pas paru servir et nourrir l’intrigue, simplement me transbahuter en tous sens. Cela manquait d’âme, de vie, de vérité.



Je tenais à remercier sincèrement les Editions Aux Forges de Vulcain et NetGalley pour cette opportunité, regrette qu’elle n’ait pas été transformée et espère que le livre trouvera son public.

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Ikiro

Ikiro, Benoît-Marie Lecoin @auxforgesdevulcain



Ikiro, jeune étudiant en architecture à l'université de Tokyo s'éprend follement de Midori. Un amour à la lisière de deux mondes, entre réel et irréel.



Ikiro est un joli roman ou le réel côtoie le fantastique. L'auteur prend son temps pour poser les jalons de son histoire.



La première partie du récit est, selon moi, la plus aboutie. Elle relate le quotidien d'Ikiro à la campagne puis sa découverte de Tokyo. Ensuite, le récit se perd dans les méandres du fantastique avec un chat qui parle, des tamagos, des légendes japonaises, des voyages à travers l'espace et le temps afin qu'Ikiro soit toujours au plus près de sa belle.



Cette césure entre réel et fantastique apparaît trop soudainement et m'a quelque peu perdue. J'ai trouvé qu'il manquait un vrai fil conducteur et une certaine linéarité dans les voyages à travers le temps.



Toutefois, ce fut un très joli moment de lecture avec une très jolie fin.



Et cette couverture est tellement jolie. J'étais obligée de craquer.
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