AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.78/5 (sur 2329 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 20/02/1888
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 05/07/1948
Biographie :

Écrivain français. Il passe sa jeunesse en Artois, où il situe la plupart de ses romans.

Après des études de droit et de lettres, il milite chez "Les Camelots du roi" ligue d'extrême-droite et collabore à divers journaux monarchistes, avant d'en diriger un à Rouen.

Il participe à la Première Guerre mondiale dans les tranchées (brigadier à la fin de la guerre) et y est plusieurs fois blessé. Décoré après la Première Guerre mondiale, il se marie et devient inspecteur des assurances à La Nationale. C'est au cours de ses tournées qu"il rédige Sous le soleil de Satan dont le succès est éclatant, et lui permet, au seuil de la quarantaine, de se consacrer entièrement à la littérature.

Il obtient le Prix Femina en 1929 pour La Joie. puis connaît sa plus grande fécondité littéraire lors de son séjour à Majorque entre 1934 et 1937.

Il s'installe aux Baléares en 1934, en partie pour des raisons financières. Il y écrit Le Journal d'un curé de campagne. Publié en 1936, il est couronné par le Grand prix du roman de l'Académie française.
Surpris par la guerre d'Espagne, il revient en France puis s'embarque pour le Paraguay et le Brésil, où il achève en 1940 Monsieur Ouine.

Lorsque la guerre éclate en Europe, il multiplie les articles dans la presse brésilienne et devient l'un des plus grands animateurs spirituels de la Résistance française.

Le général de Gaulle, qui l'a invité à revenir en France (« Votre place est parmi nous », lui a-t-il fait savoir dans un câble daté du 16 février 1945), veut lui donner une place au gouvernement. En dépit d'une profonde admiration pour le dirigeant, le romancier décline l'offre. (De Gaulle confiera plus tard, à propos de Bernanos : « Celui-là, je ne suis jamais parvenu à l'attacher à mon char .)
En juin 1945, il vient poursuivre ce combat dans la France libérée, et écrit pour la presse de la Libération. Il passe ses dernières années en Tunisie où il compose son chef-d'œuvre Dialogues de Carmélites, pièce jouée sur toutes les scènes du monde.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Georges Bernanos   (60)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (44) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

« Rien ne me réconcilie, je suis vivant dans votre nuit abominable, je lève mes mains dans le désespoir, je lève les mains dans la transe et le transport de l'espérance sauvage et sourde ! » (Paul Claudel, Cinq Grandes Odes) « Singulière figure que celle de Georges Bernanos (1888-1948) […]. Sorte de Protée des haines et de l'amour, il semble ne jamais offrir deux fois le même visage. Il y aurait plusieurs Bernanos : un Bernanos de droite, à cause des Camelots du Roi, un Bernanos de gauche à cause des Grands Cimetières sous la lune ; un Bernanos romancier des abîmes de la condition humaine, ou un Bernanos pamphlétaire névropathe ; un Bernanos anticlérical, un Bernanos pieux catholique ; un Bernanos antisémite, un Bernanos réactionnaire, un Bernanos prophète, un Bernanos énergumène, un Bernanos enthousiaste... L'inventaire est sans fin […]. Romancier, essayiste, journaliste, Bernanos est l'homme d'une oeuvre vaste mais unifiée, tout entière contenue dans cette tâche qu'il découvrit être la sienne : rendre témoignage à la vérité, en manifestant de toutes les manières possibles ce qui est pour lui la finalité de toute condition humaine. […] Bernanos ne se faisait aucune illusion quant à l'efficace immédiate de ses écrits sur la marche du monde. C'est, toujours et seulement, de la révolte de l'esprit, la seule qui vaille, qu'il est question chez lui. […] » (Romain Debluë) « […] C'est sans doute ma vocation d'écrire, ce n'est ni mon goût ni mon plaisir, je ne puis m'empêcher d'en courir le risque, voilà tout. Et ce risque me paraît chaque fois plus grand, parce que l'expérience de la vie nous décourage de plaire, et qu'il est moins facile encore de convaincre. J'ai commencé d'écrire trop tard, beaucoup trop tard, à un âge où on ne peut plus être fier des quelques vérités qu'on possède, parce qu'on ne s'imagine plus les avoir conquises, on sait parfaitement qu'elles sont venues à vous, au moment favorable, alors que nous ne les attendions pas, que parfois même nous leur tournions le dos. Comment espérer imposer aux autres ce qui vous a été donné par hasard, ou par grâce ? […] Il faut vraiment n'avoir pas dépassé la quarantaine, pour croire que dix pages, cent pages, mille pages d'affirmations massives sont capables de forcer une conscience : c'est vouloir ouvrir la délicate serrure d'un coffre-fort avec une clef de porte cochère. L'âge aidant, il me paraît maintenant presque aussi ridicule et aussi vain de dire au public : « Crois-moi ! » qu'à une femme : « Aime-moi ! » et le résultat est le même, soit qu'on ordonne ou qu'on supplie. Rien n'est plus facile que de prêcher la vérité. le miracle, c'est de la faire aimer. […] » (Georges Bernanos, Comprendre, c'est aimer, paru dans La Prensa, à Buenos Aires, le 19 janvier 1941.) 0:04 - Réponse à une enquête 11:30 - Générique Référence bibliographique : Georges Bernanos, Scandale de la vérité, essais, pamphlets, articles et témoignages, Éditions Robert Laffont, 2019 Image d'illustration : https://www.france-libre.net/bernanos-appel/ Bande sonore originale : Carlos Viola - The Four Witnesses (Piano Version) Site : https://thegamekitchen.bandcamp.com/track/the-four-witnesses #GeorgesBernanos #scandaledelavérité #LittératureFrançaise

+ Lire la suite
Podcasts (9) Voir tous


Citations et extraits (989) Voir plus Ajouter une citation
Georges Bernanos
"L'espérance est un risque à courir."
Commenter  J’apprécie          1484
Je crois, je suis sûr que beaucoup d'hommes n'engagent jamais leur être, leur sincérité profonde. Ils vivent à la surface d'eux-mêmes, et le sol humain est si riche que cette mince couche superficielle suffit pour une maigre moisson qui donne l'illusion d'une véritable destinée.
Commenter  J’apprécie          1302
Georges Bernanos
Etre capable de trouver sa joie dans la joie de l'autre ; voilà le secret du bonheur.
Commenter  J’apprécie          1030
Georges Bernanos
Je pense depuis longtemps déjà que si un jour les methodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu,l'indignation qu'éveille la cruauté, ni même les représailles de la vengeance qu'elle s'attire...mais la docilité, l'absence de responsabilité de l'homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public. Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister ne signalent pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde, mais plutôt qu'il y a de plus en plus d'hommes obéissants et dociles.
Commenter  J’apprécie          923
Georges Bernanos
L'avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne suit pas l'avenir, on le fait.
Commenter  J’apprécie          860
Georges Bernanos
Les civilisations meurent comme les hommes, et cependant elles ne meurent pas à la manière des hommes. La décomposition, chez elles, précède leur mort, au lieu qu'elle suit la nôtre.
Commenter  J’apprécie          740
Georges Bernanos
Les imbéciles ne prêtent attention qu'à ce qui leur fait peur.
Commenter  J’apprécie          721
“Les petites choses n’ont l’air de rien, mais elles donnent la paix.”
Commenter  J’apprécie          690
Georges Bernanos
Si je devais recommencer ma vie, je tâcherais de faire mes rêves encore plus grands, parce que la vie est infiniment plus belle et plus grande que je ne l'aurais jamais cru.
Commenter  J’apprécie          670
Le plus malin n'est pas exempt de faire des bêtises pour une femme
Commenter  J’apprécie          591

CONVERSATIONS et QUESTIONS sur Georges Bernanos Voir plus
Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Georges Bernanos Voir plus

Quiz Voir plus

Le journal d'un curé de campagne de Georges Bernanos

En quelle année ce roman a-t-il été publié ?

1930
1933
1934
1936

12 questions
17 lecteurs ont répondu
Thème : Georges BernanosCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..