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Critiques de Bernard Afflatet (32)
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P(e)acemaker

Catalina, une jeune femme infirmière, n'a pas entendu sonner son réveil. Catalina n'est vraiment pas du genre à arriver en retard au travail. La cafetière ne fonctionne pas non plus. Journée de m.... on dirait. Pas d'électricité non plus. Et la voiture qui ne démarre pas. Catalina enfourche le vélo de son compagnon Thiago pour se rendre au village et essayer de comprendre ce qu'il se passe. Les rues sont désertes. Même pas un chat ou un oiseau. Et plus inquiétant pas un seul bruit. Quand enfin, la jeune femme voit un enfant, celui ci se volatilise sous ses yeux. Catalina après avoir perdu conscience se retrouve dans un abri avec un vieux monsieur, un certain Albin. Tous deux vont essayer de comprendre ce qu'il se passe.



J'ai bien aimé la fin qui est glaçante à souhait. Le reste du roman est un peu lent pour moi. Beaucoup de discussions entre les deux personnages, d'hypothèses. La note fantastique est intéressante. L'écriture est agréable. mais J'aime quand il y a un peu plus de rythme et d'actions.



Merci à Babelio et aux éditions du 38 pour cette découverte originale.
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Caverne : Les disparus du Val

S’il est vrai que ce titre est catégorisé Thriller Fantastique, ce double effet est souvent difficile à mettre en place, un, prenant forcément le pas, sur l’autre….



« L’Endroit est là; je l’avais sous les yeux et ne le voyais pas! Ce monde n’est qu’un parmi tant d’autres…Ils sont légion, aussi nombreux que les étoiles dans le ciel, et les vérités que peut loger ton cœur. »



De mon point de vue, j’ai adoré le côté Fantastique. L’auteur fait une jolie proposition avec cette Caverne bien spéciale et d’ailleurs ce qui reste agréable, c’est qu’elle garde tout son mystère même à la fin de cette lecture. J’ai adoré ce que j’y ai rencontré entre passé, légendes, Platon et possibilités infinies. C’est à mon avis ce qui fait tout le charme de cette lecture, il y fait très noir, mais quand la lumière surgit, elle apporte son lot de réflexions et d’espérances. Ce voyage entre obscurité et philosophie était bien agréable à découvrir.



« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux. » (Pythagore).



Le style et la culture de l’auteur est aussi à saluer. On sent une véritable envie de nous embarquer dans un courant ou règne expérience de pensées contre folie pure, et il nous fait voir que ça ne tient souvent qu’à un fil. Son histoire se déroule comme une pelote de laine, et le tricotage est en point de croix osé et farfelu, mais finalement le résultat est digne de ses Nouveaux Créateurs à suivre!



Le spectacle est toujours aussi grandiose. Une porte de lumière, qui se déploie comme un pétale de magnésium en fusion, s’ouvrant sur le monde avec majesté et féérie.



Pour ce qui est, du thriller en particulier, il m’a manqué un peu de construction et la fin est un peu trop « facile » à mon goût, sans compter que j’aurai aimé un psychopathe plus convaincant. Ce ne sont que de faibles bémols, puisque l’intrigue ne manque d’actions et de rebondissements, mais je suis une lectrice exigeante sur tout ce qui touche aux tueurs en série, à force d’en lire des tas….



En bref, une lecture bien sympathique, un lieu de perdition à couper le souffle, et une histoire qui tient la route: un thriller fantastique plutôt réussi en somme!!!!A découvrir!



« -Je navigue sur une mer d’asphalte, s’était-il écrié. Cap sur de nouvelles aventures! «


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Caverne : Les disparus du Val

Un roman policier audacieux qui sort de l'ordinaire et adapte le fameux mythe de la caverne de Platon et restitue fidèlement l'histoire et les paysages aux environs du Pont du Gard ! L'enquêteur itinérant en camping-car est assez atypique en soi mais l'enquête est surprenante à bien des égards !
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Caverne : Les disparus du Val

Siméon Brocciante a décapité son père, sa mère, sa femme et ses deux enfants après avoir transformé ceux-ci en punching-ball et celles-ci en poupées gonflables. Trois gendarmes, le maréchal des logis chef Michel Crouzet, la suédoise de Strasbourg Marion Terboven et le « bleu bite » Josselin Cortignac ont mission de le convoyer de la prison de Nîmes à celle de Privas. Mais à la sortie d'un virage négocié trop vite, le fourgon cellulaire fait une embardée, quitte la chaussée et percute un arbre. Brocciante profite d'un moment d'inattention de ses gardiens pour disparaître à leur vue. Les battues pour le retrouver ne donnent rien. Vingt ans plus tard, l'évadé est toujours dans la nature et l'affaire enterrée. Mais elle obsède encore Josselin Cortignac devenu entre temps détective privé itinérant...

« Caverne » ou « Les disparus du val relève du thriller fantastique. Vaguement inspirée de la fameuse caverne de Platon, l'intrigue, avec ses mondes parallèles, ses disparitions incompréhensibles et ses failles dans l'espace-temps donne à fond dans le fantastique le plus échevelé ce qui ne pourra qu'irriter cartésiens et rationalistes et ravir tous les autres. Le volet « thriller » de l'affaire est nettement moins étoffé et c'est un peu dommage. Les « exploits » du monstre Brocciante, émule d'Hannibal Lecter, auraient mérité un large développement plutôt qu'une simple évocation. Les nombreux rebondissements et la fin assez surprenante font de la lecture de cet ouvrage un agréable moment si on fait abstraction d'un certain nombre de développements et de redîtes inutiles et de quelques petites lourdeurs narratives ou stylistiques. Il faut se montrer indulgent avec ce second roman d'un auteur dont l'originalité, l'imagination et la fantaisie méritent absolument le détour.
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P(e)acemaker

Pacemaker est un roman “local”, ancré dans son terroir (le Gard), qui laisse entrer un fantastique déconcertant.

Hélas, je ne vais pas pouvoir lever le voile sans divulgâcher.

À ceux qui pourrait craindre un ancrage local voir régional je répondrais avec une citation très approximative :

“C’est en étant ancré dans le local que l’on peut toucher à l’universel”

Je ne me souviens plus qui a dit cela, je me souviens que c’était à propos de peinture et c’est tout à fait applicable à “Pacemaker”.



Bernard s’y connait en glissements du réel au fantastique et vice-versa. On part du réel pour glisser dans l’ombre, revenir les pieds sur terre pour mieux se faire happer par l’indescriptible.

Je conseille d’ailleurs un de ses autres romans dans cette thématique : “Caverne - les disparus du val”.



Ce qui m’a plu dans le roman ?



Ce côté fantastique qui est une très judicieuse métaphore de notre société.

Je rends cet avis bien énigmatique en disant que Bernard arrive à matérialiser des forces et tensions qui s’exercent dans notre société.

La culture actuelle exploite nos faiblesses et travers. Bonne trouvaille d’en faire un élément fantastique.

Je citerais “La grande faucheuse” de James Morrow qui s’appliquerait bien :



Les mythes et les épopées mélangent toujours le rêve et le réel. De telles histoires ont le détail réaliste faux mais la métaphore juste.



Vous voilà bien avancé ! Je ne suis pas écrivain et bien incapable de raconter sans dire, de préciser en éludant en même temps.

Je pourrais vous donner des indices en vous disant que cela s’approche de certains épisodes de “Twilight zone” et de “Stranger things” (mais sans la bande d’adolescents et le côté années “80”).



En bémol ?



Le roman démarre doucement et certains dialogues sont un peu artificiels et longs au début (mais il n’est pas facile d’écrire certains moments d’attente et d’enfermement)
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Mitania : Au coeur de la légende

Mitania s'analyse en une une odyssée d'anticipation parfaitement réussie.



Le premier roman de Bernard AFFLATET mêle anticipation et science-fiction et il a pour atout d'être fortement documenté ... ce qui nous met en appétit dés le début et en même temps fait froid dans le dos ... Une très belle narration pour une odyssée futuriste et post apocalyptique où bien des interrogations actuelles sont mises en avant (intelligence artificielle, conquête spatiale, avenir de l'humain, notamment).
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Caverne : Les disparus du Val

J'avais lu un autre roman de Bernard : Mitania. C'est un roman qui commence hard-sf et qui bascule ensuite vers un planet-opera tenant à la fois du chemin initiatique et de l'utopie.



Dans "Caverne", on retrouve la marque de fabrique de Bernard, le roman qui mélange bien plusieurs styles de récit. (Note comment je base scientifiquement la généralisation "marque de fabrique" sur une population statistique de ... deux éléments).



On a

* le polar qui nous entraine à la poursuite d'un crime odieux

* le fantastique qui surgit d'un seul coup (je ne peux pas spoiler)

* la quête de l'homme brisé qui permet de mélanger intrigue et fantastique dans la suite du roman

* l'utopie, la rédemption à portée de main ou pas



On retrouve aussi

* un personnage central solitaire qui réfléchit beaucoup. Cela sera mon bémol. le personnage principal intellectualise un peu trop parfois.

* Un terreau. Comme Mitania, qui prenait appui sur le terreau riche de la Norvège, ici aussi on ressent la nécessité de l'auteur d'ancrer le récit dans une région bien réelle (celle du Gard chez lui en fait). Je vais aller lui proposer de déménager en Asie pour son prochain roman.

* Un personnage secondaire féminin que j'aurais aimé voir prendre plus de place.



On ne retrouve pas :

* de hard-sf pour ceux que ça rebuterais



On a en plus :

* davantage de personnages secondaires

* une intrigue qui se passe aujourd'hui



J'ai aimé l'idée centrale du récit qui rend tangible un concept qui nous est parvenu depuis l'antiquité sous la forme d'une idée philosophique.



Note : Cet avis est bridé, car je ne veux pas divulgâcher (comme dise les Canadiens et quel mot approprié non ?) le concept central de l'intrigue. le roman est donc meilleur que ce que cette chronique peut en dire !



Comme Mitania, je recommande chaudement cette lecture aux multiples tiroirs. le roman est riche et je pense que l'auteur aurait pu exploiter les éléments du récit sur plusieurs tomes (j'aime les lectures qui durent quand il y a la bonne matière).



Techniquement l'eBook est très bien fait. Il y a des notes pour expliquer des termes du patois local sous forme de popups (enfin c'est comme ça qu'ils apparaissent sur ma Kobo et c'est bien mieux que les renvois en fin de chapitre).
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Caverne : Les disparus du Val

Je tiens à remercier les Editions du 38 pour l’envoi de ce livre numérique qui me détendait après mes matinées de vacances que je passais à travailler pour l’école. J’ai trouvé ce livre assez intéressant et vais tenter de vous expliquer et de vous donner mon avis dans les lignes qui suivent.



Tout d’abord, j’ai vraiment trouvé le style d’écriture de l’auteur très intéressant. Quand on regardait bien, qu’on faisait bien attention, on pouvait voir deux style différent. Le premier étant un genre destiné à l’action, pour que cela donne un sentiment que tout se déroule vite, que l’action est rapide. Le deuxième était un style plus destiné à la réflexion des personnages et du lecteur. Selon les passages du livre, nous pouvons lire l’un ou l’autre des deux styles employés par l’auteur durant son roman. J’ai trouvé que ce procédé littéraire était très bien employé dans ce livre. Cela permet au lecteur, vu que c’est un polar, de réfléchir à la suite logique des événements. Cela permet donc de faire une « pause » dans l’action, de laisser le personnage et les lecteurs se reposer un peu et réfléchir. Ensuite, cela complète par moments la folie de certains personnages que je vous invite à découvrir. Cela n’a donc pas été choisi par hasard par l’auteur et si tel est le cas, cela tombe à merveille. Je trouve, personnellement, que c’est très dur d’écrire un livre en ne gardant que deux styles définis. Nous avons toujours tendance, en tant qu’humains, d’exagérer et de mélanger les styles dans nos écrits, que ce soit pour une histoire, une dissertation ou un rapport de stage. Tout cela est dû à notre humeur, le temps de dehors … Dans un livre, cela est quelque chose d’important de garder le même ton car plus notre histoire va comporter de tons, plus elle sera nulle ou justement, elle sera plus ciblée. Ici nous avions deux tons qui s’accordaient bien avec le genre polar, avec la folie des personnages … Belle plume de l’auteur !

Ensuite, j’ai adoré le mélange du genre fantastique avec celui du thriller policier. J’ai déjà lu du fantastique, j’ai également lu du thriller policier mais jamais je n’avais vu une fusion aussi réaliste entre les deux genres. Evidemment, un mix comme celui-là pourrait faire penser à un fantastique assez important mais non, cette part irréelle est proportionnée, restreinte pour garder la caractéristique assez réaliste de l’enquête … du moins, jusqu’à la découverte du monde fantastique. Je trouve que c’était un pari risqué de la part de l’auteur mais il a su le relever. Risqué car nous avons un genre fantastique qui est un genre destinés, aux rêves ou aux frissons, mêlant une part de surnaturelle tandis que le genre des enquêtes est un genre justement qui essayent d’employer des stratégies d’authentification pour ancrer le récit dans le réel. C’est un peu comme la cuisine sucré-salé. On se dit que c’est immangeable jusqu’au moment où on se trouve dans un restaurant adoptant cette cuisine et que l’on goûte à un des plats. Nous avons une explosion de saveurs dans la bouche et nous voulons en manger plus comme nous voulons lire plus de pages. J’ai vraiment trouvé ce mélange littéraire très goûteux et j’en ai apprécié bien évidemment le goût. Imaginez-vous les deux genres littéraires se mélanger dans votre tête, de se livrer un combat avant de s’unir et ne former qu’un. Je trouve cela juste magnifique.

Pour terminer, dernier élément que j’ai fortement apprécié dans ce roman est la folie de certains des personnages du récit. Vous allez justement me prendre pour un fou mais je refuse de telles paroles venant d’aliénés. Trêve de plaisanteries et laissez-moi m’expliquer. Nous avons dans le livre, plusieurs personnages assez fous. J’ai toujours aimé analysé la folie dans les livres car c’est un élément qui enrichit fortement un personnage et de plus, cela fait directement la distinction entre les bons et les auteurs en difficulté. On croit que c’est facile d’intégrer un personnage souffrant d’un esprit différent du nôtre dans un livre mais que nenni ! Si un auteur veut qu’un fou soit présent dans son livre, il doit tout revoir. Il faut savoir qu’une telle personne change le style d’écriture de l’auteur qui doit le faire s’intégrer dans l’histoire. Il doit montrer au lecteur que ce personnage est un aliéné. C’est tout un art et une difficulté supplémentaire de faite intégrer la folie dans un roman que ce soit un roman irréaliste ou non. J’admire les auteurs qui prennent des risques dans l’écriture de leurs romans et qui réussissent à braver toutes les difficultés, tous les obstacles devant leur chemin. Mettre un grain de folie dans une histoire, ça peut soir l’améliorer, soit la détruire. C’est une arme à deux tranchants et il faut savoir la manier.
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Mitania : Au coeur de la légende

Attention cet avis pourrait contenir des spoilers. Je vous encourage à ne pas lire ce qui suit "Avis avec indices".



Je vous recommande chaudement ce roman aux multiples facettes mélange à la fois exploration spatiale, d'introspection, de destin, de rêve.



C'est assurément un coup de cœur.

Je suis encore sous le charme de ce roman aux aspects multiples et bien dosés.



Le roman est décomposé en deux parties.

La première : le voyage de Chris Nolan a un côté Hard SF (de la SF portée sur la science) que certains pourraient ne pas aimer, mais je vous incite vivement à continuer la lecture. C'est un moment nécessaire et tellement constitutif de la suite de l'épopée.



Il me parait nécessaire de dire que le roman ne tourne pas autour d'un seul personnage. Mais voyons la suite de mon avis qui révèle un peu l'intrigue.



Avis avec indices



Les indices seront les influences multiples inconscientes ou pas de ce roman.



Ce roman rassemble des thématiques que j'ai rencontrées dans quelques œuvres qui font partie de mes romans et films cultes. C'est vous dire si le roman m'a plu.



2001 l'odyssée de l'espace. Il y a quelque de chose de Dave Bowman dans Chris Nolan seul dans son vaisseau. Mais Juliet n'est pas HAL.

Tau Zéro de Poul Anderson : pour le voyage spatial et le temps relatif qui s'écoule.

"La machine à explorer le temps" d'H.G. Wells : Chris Nolan voyage 12 ans alors que 700 ans se sont écoulés sur Terre...Que va-t-il découvrir en rentrant de son voyage temporel ? Que peut-il faire ?

Que reconstruire? Dans le roman d' H.G. Wells, le voyageur apporte le savoir contemporain pour reconstruire une autre société. Ici, sans spoiler, c'est une autre solution plus radicale qui est apportée ici

Le fils de L'Homme : par son côté extinction de l'humanité, mais aussi ses instants d'émotion.

Ravage de Barjavel : Une épopée humaine incarnée par Chris Nolan. Un amour qui traverse tout.

Une humanité qui se reconstruit sur d'autres valeurs.

La Belle Verte de Coline Serreau : car un autre chemin est clairement possible pour l'humanité.

Le Petit Prince : Chris Nolan fait une rencontre magnifique à son retour. Un peu comme le renard... quoique la rencontre soit largement non verbale (mais qui en dit beaucoup)

et dans un sens, Chris a aussi sa propre rose...

Jules Vernes : un petit côté descriptif qui m'a rappelé 20'000 lieux sous les mers

Twilight Zone : je ne saurais dire quel épisode en particulier, mais il y a assurément un air de famille.



J'ignore si ces influences sont chez l'auteur conscientes ou pas, mais qu'il ait réussi à me les inspirer et à les doser aussi bien est, je pense, le signe d'un grand roman.



À ma grande surprise, il n'est pas si long en nombre de pages (environ 270 pages), mais son écriture dense, ses moments si différents vous donneraient presque l'impression d'avoir lu plusieurs tomes d'une épopée. J'ai connu des romans bien plus longs qui vous font transportent beaucoup moins (dans le temps, l'espace, les atmosphères) !

N'en concluez pas que le rythme est effréné. Au contraire, on ressent le temps qui passe, on prend le temps d'admirer le paysage, la nature....



Ce roman m'a transporté bien plus loin ce que à quoi je m'attendais.



Et il ouvre certaines réflexions...



Ayant juste fini un livre de SF qui parle de la "Culture" société idéale apaisée, mais technique et expansionniste, j'ai fait quelques rapprochements.



Ici, l'humanité se rapproche de la nature et se comporte avec une économie et une modestie extrême.

Mais peut-on rester sur son îlot sans chercher à explorer, voyager ?

La paix intérieure et communautaire est-elle compatible avec l'expansion, le progrès technique ?

Peut-on redistribuer les cartes des valeurs humaines sans changer complètement le jeu ?



En ayant déjà trop dit, je vous invite à lire ce roman pour y découvrir quelques réponses...



Qualité technique



Comme chaque fois c'est un eBook très bien formaté, sans DRM, avec des notes qui possèdent des liens qui marchent (ce n'est vraiment pas le cas chez certains autres éditeurs bien plus "importants").

Bonus



Moi qui ai voyagé, il y a hélas trop longtemps, en Norvège j'ai aimé redécouvrir ce beau pays.

Chris passe aussi par la Suisse. Il y a même un clin d'oeil au SwissMetro le coquin.
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Chroniques amasiennes, tome 1

Une bonne idée : celle du "meilleur des mondes" appliquée à la colonisation spatiale. Les "colons" suivant les différentes phases sont conditionnés à des rôles précis sans aucune échappatoire. Mais une "ouverture" va se faire et devenir une brèche béante au milieu d'un système total.



Des défauts sur la forme :



* extrêmement descriptif (exemple après un chapitre d'action une centaine de pages de description interrompt le récit). Il n'est point besoin de tout décrire.



* Les personnages sont tellement conditionnés qu'ils n'utilisent jamais le "je", mais constamment le "on"

C'est un bon moyen d'indiquer qu'ils sont encore sous l'emprise de leur culture, mais cela rend les dialogues tellement impersonnels

Exemple:

— On ne doit pas s’inquiéter, Moe Phä. On a préparé, ensemble, un message à l’attention de Pö-Henn, n’est-ce pas ? On le diffusera sitôt arrivés sur l’Olympus Mons.

— On remercie la professeure et Gotty Zë-Henn de rester prudents, surtout si l’on doit aller le retrouver dans Sol-Phasis.



J'aurais aimé que les personnages parlent plus librement de suite surtout qu'ils fomentent un soulèvement. Peut-on être "révolutionnaire" et ne pas savoir dire "je" ?



Je ne suis pas arrivé à croire en cette société humaine si avancée et documentée, mais en même temps si aveugle à sa propre condition.
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Chroniques amasiennes, tome 2

Consultez ma critique du tome 1 : "Chroniques amasiennes, tome 1"



Hélas le tome 2 n'est pas moins descriptif (la mise en place d'une nouvelle société constitue un grand nombre de pages listant les rôles de chacun)



Les personnages ne se sont pas libérés du "on" qui rend les dialogues si froids

La fin est prévisible.

J'ai dû sauter des passages entiers pour "en finir"
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Folies

On se retrouve aujourd’hui pour la chronique d’un recueil de nouvelles paru l’an dernier aux éditions du 38 sous le titre Folies. Il regroupe les textes d’un panel d’auteurs souvent méconnus autour de la folie. Vaste sujet, qui recouvre tout aussi bien la perte de raison que la marginalité, et que les auteurs du Collectif des éditions du 38 ont traité chacun à leur manière. Cela donne un ensemble de textes hétéroclites qui recèle quelques petites pépites, et c’est plus précisément de deux de ces dernières que j’ai envie de vous parler maintenant.



L'ENCHANTEMENT DE L'E-BOOK, de Bernard Afflatet

Mon premier coup de cœur de ce recueil. L’histoire d’un homme qui lit au format électronique sur liseuse, et qui devient complètement obsédé par sa lecture le jour où il découvre que l’appareil lui propose un ouvrage qui raconte peu ou prou sa propre vie. Son passé, son présent... Alors, douce folie d’un looser qui finit par ne plus sortir de chez lui ? Ou appareil possédé par quelque entité fantastique aux intentions pour le moins malveillantes ? Je suis tombée sous le charme de cette belle idée tout autant que de la manière dont l’intrigue est menée, avec dynamisme et un certain cynisme dont le ton convenait parfaitement. Un auteur que j’ai désormais envie de découvrir plus avant.



MOREAU, de Xian Moriarty

Ou l'histoire tragique d'une jeune étudiante aux prises avec un psychopathe bien décidé à la transformer en hybride mi-humaine mi-lynx. J'ai été littéralement fascinée par l'horreur qui se dégage de cette nouvelle, les mutilations physiques ayant tendance à me révulser, comme ça avait déjà été le cas à la lecture de Mais c'est à toi que je pense, de Gary A. Braunbeck. Mon seul regret finalement, c'est que l'auteur n'ait pas choisi de développer plus avant l'aspect psychologique des choses, en particulier la Folie avec un grand F qui devrait s'emparer de son héroïne, consciente tout du long de ce que l'on fait subir à son corps. Une nouvelle qui eut pu s'avérer grandiose, mais qui s'avère juste monstrueusement sympathique !



Ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant dans ce recueil, c’est son thème. Toutes les nouvelles recensées ici proposent une approche très différente de la folie. Alors après, on aime ou on n’aime pas. En dehors des deux suscitées, les autres ne me laisseront sûrement pas un souvenir impérissable, mais toutes étaient agréables à lire, et ce n’est pas tant le style qui a pêché que le contenu sur lequel je n’ai pas accroché, l’histoire qui ne m’a pas intéressée, tout bonnement. Je précise que c’est quelque chose de très subjectif qui a simplement trait à mes goûts personnels, et que cela ne remet nullement en cause la qualité de ces textes, tous autant qu’ils soient. Je vous engage à vous faire votre propre opinion.



Le mois de l’imaginaire, aux éditions du 38, c’est jusqu’au 31 janvier alors profitez vite des promos !
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Mitania : Au coeur de la légende

C'est une belle claque que ce roman post-apocalyptique!



D'abord parce qu'il fait partie des romans de SF très bien documentés. Cela lui donne un côté parfois complexe (surtout au début) mais il ne faut pas s'arrêter à ces descriptions. Elles permettent de mettre en place un socle solide pour la suite.

Ensuite car la construction narrative est excellente. On commence la lecture avec le point de vue unique du héros. Le récit est ensuite enrichi par des apartés issus des souvenirs de Chris ou des connaissances de Juliet. Enfin, le lecteur adopte un point de vue omniscient qui nous permet d'appréhender le récit dans son ensemble. Tout cela parfaitement dosé, et cela force l'admiration.

Enfin car il engage une vrai réflexion sur l'avenir possible de l'espèce humaine avec une prise de parti écologique mais sans apologie ni jugement. Juste une constatation, et les conséquences possibles que cela peut engendrer. (...)
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P(e)acemaker

Le commentaire de Martine :

Comme à son habitude, Bernard Afflatet nous présente un thriller issu de son imaginaire et de sa plume, une histoire originale et déjantée comme lui seul, sait bien le faire.

Le récit commence doucement, c’est un leurre, je tourne la page et vlan ! Nous entrons dans le suspense, l’action dévale, l’histoire est tellement captivante, que je n’ai pu laisser le livre de côté, qu’après l’avoir lu au complet. Bernard Afflatet a cet effet dès que nous entrons dans son roman, on est agrippé et propulsé à l’intérieur de ce village où se déroule plein de phénomènes étranges. La tension monte, les personnages sont attachants, le suspense nous garde en apnée jusqu’à la fin.



Bernard Afflatet est un auteur à découvrir, il a un esprit assez mystérieux. C'est un auteur qui aime amener son lecteur à s’intégrer dans l’intrigue et qu’il s'investisse dans le dénouement de son histoire. Il a une plume magique, facile à lire et addictive, que ce soit avec des romans de science-fiction, des thrillers, de la fantasy, du fantastique, je ressors toujours de mes lectures avec un immense sourire aux lèvres, merci Bernard.
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Hémisphère

J'ai lu « Hémisphère » par Sara Greem et Bernard Afflatet – Collection du Fou



XXIIe siècle… Une épidémie ravage les États-Unis. Tous les continents se confinent pour éviter sa propagation. L'armée européenne érige un mur d'ondes létales empêchant quiconque de franchir les frontières. Le destin de « l'Hémisphère » est scellé. Il commence à l'instant zéro…



Ce roman post-apocalyptique débute avec une épidémie qui semble faire écho à la crise sanitaire actuelle du coronavirus et se poursuit par le passage à un monde nouveau.



Nommés dans un premier temps « les Confinés », les hommes du vieux continent deviennent « les Désignés ». Face à eux, à l'extérieur, d'autres êtres humains tentent de survivre dans des conditions extrêmes : « les Exilés » qui puisent leur subsistance en prélevant les ressources de la nature.



Dans leur roman, Sara Greem et Bernard Afflatet confrontent deux mondes opposés : L'univers aseptisé des Confinés que le lecteur suit avec Devor-83, un Genevois qui possède un appartement sur le Lac Léman. Comme tous les habitants de l'Hémisphère, sa vie n'est qu'oisiveté et plaisirs. Désoeuvré la plupart du temps, protégé par des androïdes à son service et aussi dépendant d'eux, il s'ennuie et se pose de plus en plus de questions. De l'autre côté du dôme protecteur des Confinés vit Osnour le chasseur, un être intrépide qui ne se résout pas à vivre une existence précaire et incertaine d'Exilé.



L'intrigue qui débute par le risque d'une pandémie fait éclore deux mondes qui s'affrontent. L'un a développé des technologies futuristes et d'asservissements, et l'autre se retrouve plongé dans les affres de la survie, soit deux scénarios qui pourraient menacer l'humanité après une catastrophe mondiale.



Dans leur oeuvre, les auteurs mêlent avec subtilité science-fiction, fantasy et univers post-apocalyptique. En y ajoutant certains rites de la mythologie égyptienne, ils étoffent l'intrigue et les personnages et créent le fil rouge de l'histoire.



Une coécriture réussie, attrayante, pleine de rebondissements et du suspense jusqu'au bout.



Je remercie Simplement Pro, Sara Greem et Bernard Afflatet pour la lecture de ce roman.






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P(e)acemaker

J'avais lu "Chroniques amasiennes" du même auteur et j'avais été enthousiasmé par la qualité d'écriture et l'imagination maîtrisée de Bernard Afflatet. Je m'étais donc dit qu'il me faudrait une confirmation de ce talent. Eh bien, c'est fait.

Au début, j'ai pensé que je partais dans un scénario post- apocalyptique. Et puis non... Alors, j'ai pensé à un délire dans deux esprits perturbés. Et puis non...Alors, j'ai arrêté de chercher à deviner quoi que ce soit et d'ailleurs, l'écriture s'en est chargée. L'écriture vous saisit, elle vous tient et vous passez de ligne en ligne, de chapitre en chapitre, comme par magie, entraînés dans le courant, elle vous tient l'esprit, il n'est plus question de vouloir anticiper. Les deux personnages principaux sont là, devant vous, vous les écoutez, vous les accompagnez dans leurs épreuves... Voilà, c'est ça un très bon roman. On vit avec les personnages. On ne se contente pas de lire leurs aventures. On vit l'aventure. Et celle là est particulièrement troublante, déstabilisante, étrange, insaisissable et captivante à la fois.

Elle est remplie de symbolisme également et là aussi, j'ai retrouvé Bernard Afflatet. Il ne raconte pas seulement une histoire, il donne à réfléchir. Il nous renvoie à nous-mêmes, à nos comportements, à nos existences. Il donne à voir le monde à travers le regard qu'il lui porte. Et sa lucidité me plaît.

Attention, ça n'est pas forcément agréable à entendre. D'ailleurs, est-ce que la littérature doit être agréable à entendre ? Non, elle doit être agréable à lire mais elle a le devoir de déranger ou de réveiller.

Celle de Bernard Afflatet réveille.

Et le réveil final ne s'oublie pas...

Donc, voilà, j'ai ma confirmation. Un auteur de très grande qualité et il me faudra lire ses autres ouvrages.
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Chroniques amasiennes, tome 1

Deux cents millions d'années après… Fascinant, addictif, hâte de m'y replonger !



Voilà une chronique très frustrante à faire car je ne peux pratiquement rien dire de l'histoire si je ne veux pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Quand j'ai vu le nom de Brad Bury, cela a fait immédiatement tilt dans mon esprit et pourtant je n'ai pas lu « Les Chroniques Martiennes ». Mais j'ai lu « Fahrenheit 451 » qui a profondément marqué l'amoureuse des livres que je suis. Je n'ai jamais pu l'oublier. De plus, même si généralement j'évite les livres de science-fiction, « Chroniques Amasiennes » étaient écrites par Bernard Afflatet, un auteur que j'ai eu la chance de rencontrer dans un Salon du Livre à Toulouse. C'est quelqu'un d'adorable et j'avais énormément aimé un autre de ses livres : « Mitania Au cœur de la légende ». Je remercie Anita Berchenko ainsi que Les Éditions du 38 pour m'avoir fait confiance et envoyé ce service presse que j'ai drôlement bien fait de demander. J'ai trouvé l'histoire géniale et j'attends la suite avec impatience. Bon, je l'avoue les explications scientifiques me sont passées un peu au-dessus de la tête mais j'ai vraiment adoré l'intrigue et les personnages.



Après plusieurs millénaires - 200 millions d'années - Brad Bury reprend conscience et possession de son corps. Dans le même temps, la révolte gronde à Sol-Phasis. Le peuple souffre de la faim et manque de tout. De plus, la population est victime d'une épidémie due à un mystérieux virus, la Deimonite.



L'humanité a bien changé, normal me direz-vous, il s'est quand même écoulé 200 millions d'années. Le monde tel qu'il est devenu a certes fait un incroyable bond en avant côté scientifique et est sans commune mesure avec le nôtre. Mais Bernard Afflatet nous le décrit de telle sorte qu'il est très facile de se le représenter et de s'y plonger. De plus cette Société avec ses croyances est fascinante. L'auteur a un véritable don pour créer un univers futuriste incroyable. Les personnages principaux tels que Brad Bury, en hommage au grand-maître de la Science-fiction Ray Bradbury, Qae Wï-Lorf et Gotty Zë-Henn sont attachants et j'ai hâte de découvrir la suite de leurs aventures. Ce qui ne va guère tarder car le second tome est sorti. L'auteur aborde les thèmes de l'amour et du sentiment amoureux, de la liberté. Malgré le temps écoulé et toute leur évolution, les citoyens de Sol-Phasis nous ressemblent par leurs aspirations.



J'ai adoré ce premier tome et je vous recommande la lecture de « Chroniques Amasiennes » même si comme moi vous n'êtes pas spécialistes de Science-fiction. L'auteur a une écriture fluide et agréable, j'ai envie de dire très visuelle. Je verrais bien un film et (à part les explications scientifiques) je me représentais très bien les scènes. Brad Bury est un personnage plein d'humour que je me réjouis de retrouver ainsi que Qae Wï-Lorf et Gotty Zë-Henn.
Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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Chroniques amasiennes, tome 1

J’ai lu « Chroniques amasiennes » par Bernard Afflatet – Collection du Fou



Dans son livre, Bernard Afflatet fait un clin d’œil aux « Chroniques Martiennes » de l'auteur américain, Ray Bradbury, dont il emprunte une partie du nom pour identifier son personnage principal.



… Les supercontinents se forment par cycles. L’Amasie a succédé à la Pangée. Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans un futur très lointain, à Sol-Phasis. Lorsque le héros, Brad Bury, émerge d’un long sommeil de deux cents millions d’années, il distingue une étrange créature près de lui…



L'auteur nous embarque dans un univers de SF et d’anticipation dans lequel la téléportation, le clonage ou l’holographie sont des technologies abouties. Grâce à la maîtrise des champs magnétiques, les systèmes « d’induction » se sont développés. Qu’ils soient corporels, muraux ou utilisés pour construire des routes à sustentations, ils révolutionnent l’existence de toute la population.



Le gouvernement impose sa loi et le langage que les Phasiens doivent adopter. La conjugaison étatique du « on » est établi. La police cerbérienne présente partout devient encore plus répressive depuis l’apparition d’une mystérieuse maladie, la deimonite.



Bernard Afflatet nous transporte dans sa vision d’un avenir lointain dans lequel il décrit le nouveau monde. Il y traite les découvertes de demain, celles qui vont se développer ou « déraper », physique quantique, sélection et manipulation génétique, robotique etc…



Les intrigues, les nombreuses actions et rebondissements ainsi qu’une écriture fluide contribuent à tenir le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.



L’auteur maîtrise bien son sujet, la principale difficulté étant de rester cohérent lorsqu’on bâtit une histoire qui se déroule dans plus de deux cents millions d’années. Bien que la vie dans ce lointain futur, ne ressemble en rien à ce que nous connaissons actuellement, il parvient à nous faire croire que l’impossible est possible.



Un livre travaillé qui nous emmène dans un univers inconnu et fascinant.





Je remercie Simplement Pro et Bernard Afflatet pour la lecture de ce roman.





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Mitania : Au coeur de la légende

Grâce au paradoxe de la relativité restreinte… bon je vous avoue que j’ai pas trop compris comment ça fonctionne ou plutôt, je ne sais pas trop comment l’expliquer sans vous perdre dès la première phrase. Disons que ce paradoxe permet à Chris Nolan de faire un voyage dans l’espace d’une durée de douze ans, alors que sur terre, il y a déjà une centaine d’années de passées, enfin c’est ce qu’il croit parce que c’est ce que Juliet lui a dit.



En atterrissant, Chris se rend compte qu’il n’y a plus de d’humains sur terre et tous les bâtiments qui auraient plus témoigner de leur présence ont disparus. Ses points de repère sont totalement bousculés. Heureusement pour lui, il se fait un ami en Abu Laila, un Faucon qui le suivra dans ses déplacements. Mais la vraie question demeure : Combien de temps prendra-t-il avant de sombrer dans la folie ou la dépression? Après tout, il est désormais le seul représentant de son espèce sur terre et jamais il ne reverra la femme qu’il a tant aimé. Tout ce qu’il peut faire, c’est d’attendre que son heure arrive ou précipiter l’inévitable. Alors qu’il a décider de procéder à cette dernière option, il aperçoit de la fumée au loin. Reste-il encore de l’espoir pour la race humaine?



Dans ce roman, tous les questionnements sont littéralement reliés à la société en une forme de critique qui ouvre à la réflexion. Bien que certains passages soient trop longs, surtout le début où il n’y avait que Juliet et Chris et leur univers totalement imprégné de science-fiction, c’est une partie nécessaire à la suite. Dès son atterrissage sur terre, le rythme devient agréable à suivre et nos réflexions se portent sur certaines notions, telles que : la guerre, la société, le sentiment d’appartenance du genre humain, il a besoin des autres pour survivre, des notions de consommation mais surtout de surconsommation, des notions d’écologie, etc…



Bref, si vous voulez un livre qui porte à réfléchir sur le rôle et les effets que les humains peuvent avoir sur la terre et la société, ce roman est tout désigné.
Lien : https://leschroniqueslittera..
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Apoptosis

J'ai bien aimé toute la première partie du livre lorsque les deux histoires, celle qui se déroule au 18ème siècle et celle qui se déroule dans un futur proche, s'entrecroisent.

J'ai aimé l'originalité de ce livre de SF dans lequel les époques se rejoignent, liées par un destin commun et une créature extraordinaire.

J'aurais d'ailleurs aimé que cette partie ainsi que les personnages soient plus développés.

Le style est agréable à lire avec quelques traits d'humour bien sentis.

En revanche j'ai moins aimé la dernière partie qui tient plus du manuel de survivaliste que du roman et dont la fin est inéluctable et assez prévisible.
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