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3.53/5 (sur 29 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Beyrouth , 1940
Biographie :

Bernard Amy est un alpiniste, écrivain et chercheur français. Ingénieur et chercheur en sciences cognitives, il est également écrivain de littérature montagnarde et journaliste.

Il est cofondateur de la revue Passage et a été membre du comité de publication de la revue du club alpin français La montagne & alpinisme. Bernard Amy est membre fondateur de Mountain Wilderness France dont il fut président avant d'être président d'honneur.

En 1968, il participe à l'expédition des grimpeurs marseillais sur le pilier Est du Fitz Roy en Patagonie avant d'aller dans l'Atlas marocain. En 1969, il monte une expédition pour explorer les montagnes du Kurdistan et le massif du Cilo Dag. Il fréquente également le Hoggar avant de de mener en 1974 une expédition dans l'Hindou Kouch au Pakistan qui lui permet d'atteindre le sommet du Tirich Ouest III.

En 1975, il réalise au Groenland la première ascension de la face sud directe du mont Kétil. En France, Bernard Amy a ouvert plusieurs voies d'escalade, notamment sur les falaises de Presles.

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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
À ce moment précis, seulement, j'admis que Smith était mort et j'eus du chagrin, un chagrin affreux, qui me tordait le cœur, un chagrin comme je n'en avais pas eu depuis le jour où la bonne, vidant la baignoire à mon insu, dirigea vers le grand collecteur de Liverpool mon élevage de têtards. (Jean Ferry, La maison Bourgenew)
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C'est alors qu'il m'arriva la chose la plus rare du monde ; je perçus mon propre bonheur dans le temps même où je me trouvais submergé par cet univers souriant. Tout désir en moi se trouva pour l'instant non point aboli, mais très exactement comblé. Et déjà, je m'interrogeais avec un grand frémissement intérieur, cherchant à me dissimuler à moi-même cette glorieuse certitude de joie, car j'avais suffisamment vécu pour redouter la hargne attentive des dieux. (Samivel, La réponse des hauteurs)
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Je hais les ciels bleus parce qu'ils sont vides et arrogants.

(Guy Martin-Ravel, Les étoiles de la voie Major)
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Le futur n'est pas le résultat de choix parmi plusieurs chemins différents offerts par le présent, mais un endroit qui est crée, d'abord dans l'esprit et la volonté et ensuite dans l'activité. Le futur n'est pas un endroit où nous allons mais un lieu que nous créons. Les chemins ne sont pas à trouver mais à construire ; et cette activité change à la fois celui qui la produit et la destination.
John Schaar, cité dans la préface de la nouvelle de Bernard Amy "Dans le massif du Mont Analogue".
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Le grimpeur est l'homme du vide, qui voit les oiseaux des parois comme ses frères de l'air. (Préface du texte d'Henri Michaux, Le dépouillement par l'espace)
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Il avait accueilli sans frayeur l'arrivée du mauvais temps, presque avec une espèce de joie, comme un renforcement passionnant de l'aventure, une occasion nouvelle de croiser le fer avec ses forces toutes neuves. Seulement ça durait trop ; cette tourmente n'était pas à l'échelle. Il découvrait soudain avec désarroi que les choses refusaient de jouer un jeu courtois.L'enfant qui subsistait encore en lui, presque intact derrière ses dix-huit ans, aurait volontiers crié : "Pouce !" C'était un langage que n'entendaient nullement les cohortes de démons haineux qui s'acharnaient contre eux en grinçant des dents. Il commençait à soupçonner dans son for intérieur qu'ils en voulaient à sa vie, mais l'avertissement émanait plutôt d'un profond, primitif instinct que d'une perception raisonnée.
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Un étrange rêve de pierre et de glace brillante, paradis suspendu entre les grands abîmes des neiges inférieures et de l'azur. D'en bas montaient, avec le bruissement à peine perceptible des torrents, de vigoureux arcs-boutants de roche fauve poussant jusqu'au faîte même de l'arrête des quartiers à angles nets, entaillant hardiment le ciel, ou lancés en porte à faux sur l'à-pic avec une audace stupéfiante. De frêles passerelles de neige, aiguisées comme des sabres, reliaient en guirlande ces donjons les uns aux autres. Et cet univers cubique, plein de miroitements métalliques et de dureté, proposait orgueilleusement aux hommes son jeu de glaces de l'intelligence. D'abord une descente de plaques assez faciles, puis l'arrête neigeuse remontait par une courbe d'or jusqu'au pied d'un puissant monolithe fiché dans la crête, une sorte de menhir. C'est à partir de là que les choses avaient l'air de se gâter avec une corniche énorme, roulée en coquille, hérissée de stalactites dégoulinantes, dont la carapace évoquait la silhouette d'un monstre de l'ère secondaire, lourdement penché sur le versant d'Argentières vers lequel il paraissait près de plonger à tout instant. Savoir si le tricératops se laisserait apprivoiser ? (Samivel, Tourmente)
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La certitude qu'il était trop tard, qu'ils ne pouvaient plus s'en tirer, que toute évasion était devenue inimaginable s'empara de l'esprit de Gé avec la force d'une évidence mathématique. Il l'accueillit sans réaction. Une excessive tension nerveuse avait épuisé en lui les sources de l'émotion, son esprit s'était à la longue désensibilisé comme ses membres. Il contempla fixement l'image de sa propre destruction, la trouva décolorée, et s'en détourna. Son être se scinda comme un fruit mûr. Une partie de lui-même cessant de se plier aux contingences fut libérée dans une dimension neuve d'où elle examina les gestes de l'autre avec indifférence. Ainsi fut franchi, sans qu'il en prit lui-mêmêe conscience, le premier palier de cet acte long et compliqué qui s'appelle mourir.
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Discours d'une passion, le discours sur la montagne est toujours un discours amoureux.
(Hubert Odier dans l'éditorial du numéro 1 de la revue Altitudes, cité par Bernard Amy dans l'avant-propos)
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La montagne d'aventure a une vertu qui lui est propre : le bout de chemin sans cesse reparcouru n'est jamais le même.
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