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Citations de Bernard Blangenois (21)


Le tatouage etait une empreinte, l'empreinte d'un rêve sur le corps.
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Parles-tu parfois au Dieu qui est dans ton cœur ?
C'est cela que vous croyez, que Dieu est en nous ?
Où pourrait-Il bien être sinon ? Il vit en toi, et tu dois Le nourrir, Lui parler. Si tu t'ennuies, Il s'ennuie aussi, et bientôt te déserte.
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Elle s'ouvre en deux face à la glace, pétrit de ses doigts agiles la fine mouture du plaisir. Après la fougue vient la paix qui résonne. Elle est seule, alanguie dans l'écho de ses cris. Elle enfile une chemise, respire ses doigts mouillés. Qu'elle est bonne, cette odeur, c'est le monde et c'est la femme, le grand secret des dieux.
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Peut-être les pensées sont-elles partout présentes dans l'univers, voletant éparses, ici et là, comme des papillons, et n'en sommes nous que les récepteurs.
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Le langage, d'un certaine façon, masque notre besoin éperdu de classer, de ranger, d'enfermer dans le rationnel, de mettre de l'ordre. Nous n'aimons pas l'inconnu. Ce n'est pas l'étranger qui fait peur, c'est l'inconnu qu'il représente.
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Et partout et toujours cette odeur répandue qui n'en était pas une, une odeur crue et candide, immémoriale, l'odeur du Nord et des névés, une idée de propre, de net, d'ajournement.
p210
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Dans cette répétition aveugle de blancs et de gris
désolés, des chênes bancroches et tout rogneux instal-
laient la vigoureuse graphie de leurs branches noires et
convulsées.
Ils avaient l'air en colère, désespérément en
colère, tandis que les hêtres fusaient vers les paludes du
ciel.
P122
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Lorsqu'il avait dix ans, son père est mort en tombant d'un frêne
qu'il émondait pour la pâture des bêtes.
l'enfant est reste là longtemps.
Accroupi sur les talons, les bras passés autour de ses genoux osseux et nus comme les deux ailes d'un oiseau malade, il contemplait les minces filets de sang sinuant des oreilles et du nez, la vieille tête grise versée sur le côté dans l'or éteint des feuilles, les graviers du chemin.
Jamais touché, jamais vu de si près, nimbé du pâle soleil matinal, un énorme grain de beauté poilu sur sa joue comme une île, les dents gâtées par le tabac et le mauvais vin telle la denture d'un ancien ruminant, les mains informes, calleuses, crevassées, crochées sur une ultime poignée de terre.
P9
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Bart, Je me demandais... Qui pourra encore parler du hameau, de ceux qui y vivaient? Qui connaîtra leurs noms, leur histoire?
-Personne
-Je trouve ça terrible. L'oubli absolu.
p209 
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Elle se mit au lit avec un lourd roman. Elle pensait que les écrivains doivent être des tatoueurs d'âmes. Elle attendait d'eux, et de leurs livres, une marque profonde, un ravissement, une griffe, quelque chose comme une brûlure qui aurait rendu le monde, sinon supportable, du moins adouci par l'illusoire proximité du réel.
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Parfois je me dis que les hommes ont inventé le mensonge afin de rendre leur vie plus supportable
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Traces. Traces anciennes, éphémères, vieux jalons qui s'effacent comme sur la terre la marque de nos pas dissoute par le vent et les pluies, sur la terre qui s'en fout, la terre qui seule demeure.
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Elle se mit au lit avec un lourd roman. elle pensait que les écrivains doivent être des tatoueurs d'âmes. Elle attendait d'eux, et de leur livres, une marque profonde, un ravissement, une griffe, quelque chose comme une brûlure qui aurait rendu le monde, sinon supportable, du moins adouci par l'illusoire proximité du réel.
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C'est un ramoneur de nuages, vous savez, un chasseur de vent ! Il ne connait rien à rien en dehors de ses graffitis. Cet homme là, c'est un réfugié poétique.
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Ce vague de l'âme qui tout à coup divague et ne trouve plus grand-chose à quoi se raccrocher, un mouvement à la fois doux et cruel. Son coeur poreux comme une éponge face à la dure hostilité de la ville. Chaque humain est passé au travers de ce tamis, chacun de nous ainsi a été criblé.
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Elle pensait que les écrivains doivent être des tatoueurs d’âmes. Elle attendait d’eux, et de leurs livres, une marque profonde, un ravissement, une griffe, quelque chose comme une brûlure qui aurait rendu le monde, sinon supportable, du moins adouci par l’illusoire proximité du réel. 
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Tout à sa rumination, Léo crayonnait dans son carnet déjà bien rempli de dessins et de textes, et observait la foule disparate d'un oeil aveugle, tel un spectateur étranger, un extra-terrestre, un ethnologue sans outils ni savoir. Il eut le sentiment poignant d'une grande absurdité. Je n'appartiens pas à ce monde pensa-t-il. Depuis longtemps sa tasse de café était vide, il en commanda une autre. Une cloche quelque part égrena lentement son midi dans l'azur. Qu'est-ce que je fous là? dit-il soudain tout haut. En quoi ce monde me concerne-t-il?
Les gens attablés autour de lui levèrent la tête et certains ricanèrent. Il les considéra avec une sorte d'incrédulité. Et cognait lourdement dans sa poitrine le muscle étrange, cette pompe de chair, une ou deux livres de viande rouge, combien ça pèse un coeur humain?
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Elle pensait que les écrivains doivent être des tatoueurs d'âmes. Elle attendait d'eux, et de leurs livres, une marque profonde, un ravissement, une griffe, quelque chose comme une brûlure qui aurait rendu le monde, sinon supportable, du moins adouci par l'illusoire proximité du réel.
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Toutes ces années avaient été lentes et violentes, nous modelant sans rémission ni répit. Le splendide cœur humain est plus dur qu'une pierre.
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L'air était neuf, avec un goût de glace, et partout se répandait l'odeur de l'eau sans odeur.
p164
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