C'est ma main qui la première a vu mon père. Nous marchions. Devant moi, les souvenirs sont confus parce que multiples. Je ne lève ni ne tourne la tête vers lui. Aujourd'hui, je sens encore cette main, paume gravée de profonds sillons, phalanges noueuses, doigts longs, secs, aux ongles carrés. Des créneaux de château fort. (p. 116)