AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.17/5 (sur 69 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Porrentruy , le 20/04/1960
Biographie :

Bernard Comment est un écrivain.

Il est fils du peintre Jean-François Comment et père d'un enfant Thomas. Il s'est formé à Genève chez Jean Starobinski et à Paris chez Roland Barthes. En 1986, il s'établit en Toscane où pendant quatre ans, il a enseigné à l'Université de Pise et a travaillé comme chroniqueur sportif, avant de passer trois ans comme chercheur à Paris à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Établi à Paris, il a publié son premier roman en 1990, sous le titre L'ombre de mémoire. De 1993 à 1994, il bénéficie d'un séjour d'un an à la Villa Médicis qui abrite l'Académie de France à Rome depuis 1803, séjour qui lui inspire un pamphlet contre ce type de pension d'État.

Il a coécrit avec Alain Tanner le scénario des films Fourbi (1996), Requiem (1998) Jonas et Lila, à demain (1999), Paul s'en va (2004), et il a conçu avec Bertrand Theubet, réalisateur à la TSR, Le pied dans la fourmilière (1998), inspiré d'une de ses nouvelles.

Il a traduit en français plusieurs livres d'Antonio Tabucchi, dont Pereira prétend (1995), ou Tristano meurt (2004).

Dans les années 80, Bernard Comment a été également secrétaire de la Fédération suisse des joueurs de football. En 1999, il a été nommé Directeur de la fiction à France Culture. Depuis 2004, il dirige la collection Fiction & Cie aux éditions du Seuil. De 2005 à 2008, il a présidé la Commission Roman du Centre National du Livre.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Bernard Comment   (38)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Avec Laure Adler, Hans Ulrich Obrist & Jean Frémon Lecture par Nathalie Richard Rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos « Lorsque j'ai proposé à Laure Adler d'inaugurer une série de livres d'entretiens, elle m'a tout de suite lancé le nom d'Etel Adnan. Leur rencontre a été intense. Il en ressort une obsession chez Etel Adnan : la recherche insatiable et l'amour de la beauté, avec la conviction que le monde d'aujourd'hui ne tolère pas la beauté. Dans ce livre qui est à la fois le récit d'une vie et une méditation dans l'âge avancé, Adnan revient sur son enfance et sa jeunesse dans une famille traditionnelle dont elle cherche à s'échapper dès 12 ans, découvrant alors la rue, la ville (Beyrouth), l'éclat du soleil sur la mer. Il n'est pas toujours facile d'être femme dans ces circonstances. Lorsqu'elle arrive à Paris au bénéfice d'une bourse, elle s'éprend à la fois de son professeur et d'une jeune camarade. C'est la double vie, tout comme elle sera toute sa vie à la fois poète (bilingue) et peintre. Etel Adnan revient sur son rapport à la langue, sur la lutte pour les droits des femmes, sur son homosexualité, sur l'art. La complicité avec Laure Adler ouvre toutes les portes. Etel Adnan vient de mourir à l'âge de 96 ans. » Bernard Comment Durant la soirée, Laure Adler dialoguera avec Hans-Ulrich Obrist, commissaire d'exposition, critique et historien d'art, codirecteur des expositions et directeur des projets internationaux de la Serpentine Gallery de Londres et Jean Frémon, écrivain et PDG de la Galerie Lelong (Paris et New York). À lire – Laure Adler, Etel Adnan, La beauté de la lumière, Entretiens, coll. « Fiction & Cie », Seuil, 2022. Hans-Ulrich Obrist, Conversation avec Etel Adnan, Manuella éd., 2012. Etel Adnan, le destin va ramener les étés sombres Anthologie, préface de Hans-Ulrich Obrist (trad. par Virginie Poitrasson), traduit de l'anglais (États-Unis) par Martin Richet, Jérémy Victor Robert, Françoise Despalles, Pascal Poyet et Françoise Valéry, coll. « Points Poésie », Points, 2022.

+ Lire la suite
Podcasts (1)


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
...il faut savoir garder son calme, Monsieur, quand on entre dans une banque, c'est un lieu de tranquillité... Les gens de l'Union de Banque Suisse n'ont guère été plus aimables... il y a encore deux ans je n'aurais eu aucun problème à les changer, ces billets...mais j'avais dorénavant quelque chose de cassé dans la voix, et de résigné ou de craintif dans mon attitude. Les employés perçoivent la peur dans un regard, ils repèrent aussitôt l'inadapté social qui tombe entre leurs mains, et se vengent alors des humiliations avalées, des ambitions enterrées, ils vous font payer au prix fort leur statut de sous-fifre aux ordres de chefs et de sous-chefs.
Commenter  J’apprécie          210
"Jus d'orange". L'étiquette en caractères rouges sur fond blanc a quelque chose de fier, pour ce mélange de condensé en poudre et d'eau. C'est ce qui est détestable dans les hôtels de moyenne ou basse gamme, le petit déjeuner, ce simulacre de luxe dépourvu de toute attention pour le client. Un croissant mou, un godet de confiture, deux lamelles de fromage sous plastique, une pomme trop verte et trop lisse, parfois du raisin hors saison, comme lifté, à la peau épaisse sans saveur, et un café, là il s'agit d'une machine automatique avec un large choix, du ristretto au capuccino. Et la lumière, blafarde, des néons. J'avais demandé à ce qu'on me réveille à sept heures., le téléphone a sonné, j'ai dit allô, c'était un message automatique, on a toujours l'air un peu bête devant un dialogue avorté, surtout le matin quand on a peu dormi.
Commenter  J’apprécie          80
Ce qu’on oublie de souligner, dis-je à la femme en murmurant presque, (…), c’est qu’une bibliothèque est autant sinon davantage faite des livres qu’on n’a pas lus, que de ceux déjà lus, (…), tous ces volumes qu’on a peut-être ouverts, dont a picoré un morceau ou l’autre, mais qu’on réserve pour plus tard, pour l’avenir (…), ils sont très importants ces livres pas lus, et forment une précieuse compagnie, un horizon qui aimante, une assurance de vie future, ils attendent, leur tour peut venir à tout moment, ils font partie de vous, c’est parfois une œuvre entière, plusieurs gros volumes, un monde à conquérir, plus tard, comme c’est beau de pouvoir se dire plus tard, oui, plus tard…
Commenter  J’apprécie          81
On dit que les pères n’ont pas de beaucoup de sentiments pour les nourrissons, univers des mères , dont ils se sentent exclus, et que leur amour se développe plus tard, au fil des ans et de la maturité. Moi, j’ai le sentiment que ce n’est jamais venu. Une indifférence hypocrite. Quelques signes de façade. Le minimum. Et de moins en moins.
Commenter  J’apprécie          60
Les couples sont rarement équilibrés. L'un des deux aime plus que l'autre.
Commenter  J’apprécie          60
Bernard Comment
Au cinéma, dans les studios hollywoodiens, pour faire boiter un acteur "naturellement", on lui mettait une capsule dans la chaussure. Traduire, c'est trouver cette capsule, et restituer la légère claudication propre à tout grand écrivain, qui lui fait occuper une position unique, infirme et merveilleuse, dans sa langue.
Commenter  J’apprécie          30
Je devine au loin, à travers le voile de brume, la découpe de la skyline de Manhattan, celle de Downtown, sur la gauche, portée vers le ciel par la tour One, la plus haute de toutes, et à droite celle de Midtown et Uptown, plus importante mais moins élevée. J'adore regarder cet horizon, et réfléchir à la ville, à sa folie des grandeurs, à sa rage ascencionnelle, à toute cette condensation de gens, d'argent, de pouvoir. Bijou a raison, il y a trop de tout dans notre monde, on aurait pu faire avec beaucoup moins, depuis deux siècles. C'est l'électricité qui a donné l'énergie nouvelle de consommation éperdue, et d'un coup le monde s'écroule, plus de jus, plus de courant, le silence et l'obscurité. Je devine les arbres, çà et là, tous ces squares et parcs qui irriguent Brooklyn dans son étendue infinie, eux n'ont besoin de rien d'autre que l'alternance de la pluie et du soleil pour traverser les siècles. Ils nous survivront.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Bernard Comment (186)Voir plus

Quiz Voir plus

Sylvain Tesson

Quelle formation a suivi Sylvain Tesson ?

histoire
géographie
russe
urbanisme

10 questions
327 lecteurs ont répondu
Thème : Sylvain TessonCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}