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Citations de Bernard Cornwell (292)


Il est difficile de forcer l’obéissance, sans nourrir la rancune.
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Le witan choisit le roi, et le roi doit avoir la confiance du peuple.
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Ainsi commence la guerre,
avec le chant des charognards
et le hurlement des loups gris.
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- Cette fois, déclara sir John, nous entrerons dans la ville. Cette maudite engeance refuse de se rendre ! Vous savez donc ce que vous pourrez faire ! Tout ce qui a vit, vous occirez, et tout ce qui a giron, vous trousserez ! Tout ce qui se trouve dans cette cité est vôtre, jusqu’aux derniers écus, chopes d’ale et femmes ! Vôtre ! À présent, allez et prenez tout !
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L'alcool et les femmes, songea Sharpe, constituaient d'excellents appâts pour les soldats [...].
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Le destin est l’ennemi du contentement de soi, et le destin est inexorable.
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A quoi penses-tu dans la bataille ?
A rester vivant, à tuer, à gagner.
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Les baïonnettes étaient rarement engagées sur un champ de bataille, en tout cas avec l'intention de tuer. La force de cette arme résidait plutôt dans la peur qu'elle inspirait chez l'adversaire, et Sharpe avait ainsi assisté à des dizaines de charge à la baïonnette au cours desquelles aucune lame n'avait jamais touché l'ennemi. Les hommes préféraient faire demi-tour et s'enfuir en courant plutôt qu'affronter l'acier tranchant.
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Les éclaireurs saxons avaient disparu à l’ouest, mais ils revinrent soudain au galop. La poussière se soulevait sous les sabots de leurs chevaux. Leur vitesse suffisait à nous dire qu’ils avaient aperçu Arthur et, bientôt, cette agitation désordonnée des préparatifs saxons se transformerait en un mur de boucliers et de lances. J’empoignai la longue hampe en frêne de mon arme, fermai les yeux et décochai une prière vers le firmament où Bel et Mithra devaient écouter. « Regarde-les ! » s’exclama Cuneglas pendant que je priais, et j’ouvris les yeux pour voir la ruée d’Arthur remplir l’extrémité ouest de la vallée. Le soleil brillait sur les visages et scintillait sur des centaines de lames nues et de casques polis. Près de la rivière, ses cavaliers éperonnèrent leurs montures pour s’emparer du pont, au sud d’Aquae Sulis, tandis que la longue ligne des troupes du Gwent s’engageait au centre de la vallée. Les hommes de Tewdric portaient l’équipement romain : plastrons de bronze, manteaux rouges et casques aux épais plumets, si bien que, vus du sommet du Mynydd Baddon, ils ressemblaient à des phalanges cramoisi et or sous une multitude de bannières qui arboraient, au lieu du taureau noir du Gwent, des croix chrétiennes rouges. Au nord, Sagramor menait les lanciers d’Arthur sous son vaste étendard noir accroché à une hampe que surmontait un crâne de Saxon. Encore aujourd’hui, je peux fermer les yeux et voir cette armée avancer, voir le vent agiter cette mer de drapeaux au-dessus des lignes inflexibles, voir la poussière s’élever du sol derrière elles, et voir les récoltes en pleine croissance piétinées, aplaties, par leur passage
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Je suis aujourd’hui un vieillard et mon destin m’a conduit à voir la panique s’emparer de bien des armées. Cette panique est pire que la terreur du mouton pris au piège d’un ravin et assailli par les loups, plus désespérée que celle du saumon qui se tortille dans le filet qu’on soulève.
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- [...] Mais notre nouveau colonel arrive aujourd'hui. Vous ne semblez pas surpris ?
[...] - Je devrais l'être ?
- Non, répondit Leroy en souriant. Mais la réaction habituelle consiste généralement à s'exclamer : "Qui ? Pourquoi ? Comment ? Comment le savez-vous ?" et là, je vous donne toutes les réponses, et cela forme ce qu'on appelle une conversation.
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Toute ma vie, j’ai suivi le chemin de l’épée. Si l’on donnait le choix – et on le fit souvent -, je préférerais tirer ma lame que régler une querelle par les mots, car c’est ainsi qu’agit le guerrier, mais la plupart des hommes ne sont point des combattants. Ils désirent la paix plus que tout. Ils veulent surtout voir leurs enfants grandir, planter leurs graines et attendre la récolte, adorer leur dieu, aimer leur famille et vivre en paix. Pourtant, mon destin a été de naître à une époque où la violence régnait.
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La fureur est fort utile et la chère Nimue est douée pour ça. L’une des choses qui m’insupportent chez les chrétiens, c’est leur admiration pour l’humilité. Imagine ! Élever l’humilité au rang de vertu ! L’humilité ! Tu imagines un ciel où il n’y aurait que des humbles ? Quelle idée épouvantable. Les plats refroidiraient car tout le monde passerait le sien à son voisin. L’humilité n’est pas une bonne chose, Derfel. La colère et l’égoïsme, voilà les qualités qui font marcher le monde.
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Owain s’esclaffa. « Il vient juste de se trouver une jolie petite Irlandaise, dit-il à Cadwy, alors il lui reste fidèle. Mais il apprendra. Quand tu iras dans l’Autre Monde, fiston, reprit-il en se tournant vers moi, tu ne regretteras pas les hommes que tu n’as jamais tués, mais tu regretteras les femmes que tu as laissées passer. »
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- Si nous dépassons en nombre les Danes*, me déclara mon père cette nuit-là, ils ne livreront point bataille. Ils sont comme des chiens, ces Danes. Couards au cœur, mais le fait d’être en horde leur donne du courage.


*Danois
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Quand on brise les rêves des hommes, qu’on détruit leurs foyers et leurs récoltes, qu’on prend leurs fils, on engendre la folie.
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Il était une fois un pays qu'on appelait la Bretagne. Mgr Sansum, que Dieu doit bénir plus que tous les saints vivants et morts, dit que ces souvenirs doivent être rejetés dans la fosse sans fond avec tous les autres immondices de l'humanité déchue, car ce sont des contes des derniers jours avant que la grande ténèbre ne descendit sur la lumière de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ce sont les histoires du pays que nous appelons Lloegyr, ce qui veut dire Terres Perdues, un pays qui fût jadis nôtre, mais que nos ennemis appellent désormais l'Angleterre. Ce sont les contes d'Arthur, le Seigneur de la Guerre, le Roi qui n'a Jamais été, l'Ennemi de Dieu, que le Christ vivant et Mgr Sansum me pardonnent, le meilleur homme que j'aie jamais connu. Que de larmes ai-je versé sur Arthur !
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Pour ma part, je trouvais étrange cette Église qui prêchait les mérites de la pauvreté et qui ne pardonnait jamais à un homme de lui emprunter son argent.
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Arthur était notre seigneur de la guerre, le plus grand guerrier de la Bretagne et pourtant cette nuit-là après la bataille, au milieu des âmes hurlantes des morts enguirlandés de fumée, il n’aspirait qu’à une chose : la paix.
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Je courus avec lui et, soudain, je fus libéré de la peur, et j’éprouvai pour la première fois cette folle joie de la bataille qui est un don de Dieu. Plus tard, beaucoup plus tard, j’appris que la joie et la peur sont exactement la même chose, à ceci près que l’action transforme l’une en l’autre.
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