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Citations de Bernard Cornwell (292)


Il s'est trouvé au moins un chercheur moderne pour suggérer que le christianisme s'accommoda heureusement des vestiges du druidisme breton et que les deux confessions coexistèrent pacifiquement : mais la tolérance n'ayant jamais été le fort de l'Eglise, ses conclusions me laissent sceptique.
(Note en fin de livre de l'auteur)
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— Alors, qui crois-tu ? Arthur ou Merlin ? »
Je réfléchis un long moment. « Merlin », dis-je enfin, peut-être parce que je voulais croire à sa Bretagne où toutes nos peines seraient dissipées comme par enchantement. J’aimais aussi l’idée qu’Arthur avait de la Bretagne, mais il passait par la guerre, par un dur labeur et l’espoir que les hommes se conduiraient bien s’ils étaient bien traités. Le rêve de Merlin exigeait moins et promettait davantage.
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Tu vois ce qu’il fabrique ? Démolir l’ancien ! Et pourquoi ? Afin de nous imposer ses mesquines superstitions de pacotille. Pourquoi ne peut-il laisser en paix les anciens ? Que des imbéciles veuillent se prosterner devant un charpentier, c’est leur affaire, mais en quoi ça le gêne de savoir qui nous adorons ? Mon avis, c’est que plus il y a de Dieux, mieux ça vaut. Pourquoi offenser certains Dieux pour exalter le sien ? Ça n’a pas de sens.
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Mon nom est Uhtred. Je suis le fils d’Uhtred, fils d’Uhtred, dont le père s’appelait aussi Uhtred.
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Les femmes, elles hantent tellement ce récit. Quand j'ai commencé à rédiger la vie d'Arthur, je pensais que ce serait une histoire d'hommes; une chronique pleine d'épées et de lances, de batailles remportées et de frontières délimitées, de traités rompus et de rois détrônés, car n'est-ce pas ainsi que l'on raconte l'Histoire? L'Histoire est le récit des actions des hommes, narrée par des hommes, mais dans celle d'Arthur, tel le scintillement du saumon dans une eau noire comme la tourbe, les femmes brillent à coup sûr.
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Le sang et le commerce ne sont point amis.
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- [...] Nous autres, Irlandais, savons une chose qui passe toutes les autres : un ennemi pardonné est un ennemi qu’il faudra combattre à nouveau.
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La veuve n’était pas une beauté avec sa face de lune, ses petits yeux porcins, ses lèvres pincées et sa peau grêlée par quelque maladie infantile, mais tout cela n’avait aucune importance. Les grands hommes n’épousent pas des princesses pour leur joli minois, mais pour le pouvoir qu’elles apportent en dot.
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- Vos dieux sont de faux dieux. Ce sont des étrons du diable, des créatures malsaines qui apportent les ténèbres sur le monde, alors que notre dieu est grand, tout puissant et magnifique.
- Montre-le moi, défia Ivar.
Un silence s'abattit.
- Prouve tes paroles, insista Ivar alors que les Danes murmuraient leur approbation.
Le roi Edmond cligna des paupières, ne trouvant clairement aucune inspiration. Puis il désigna la tenture de cuir qui représentait le martyre de St Sébastien.
- Notre Dieu a épargné à St Sébastien la mort sous les flèches, dit-il. Voilà une preuve suffisante, n'est-ce-pas ?
- Mais il est tout de même mort, fit remarquer Ivar.
- Parce que telle était la volonté de Dieu.
Ivar réfléchit.
- Donc, ton dieu te protégerait de mes flèches ? demanda-t-il.
- Si telle est sa volonté, oui.
- Essayons, alors.
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La paix vaut mieux que la guerre.
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« Je crois aux Dieux, Derfel, mais les Dieux croient-ils en la Bretagne ? Ce n’est pas la Bretagne d’antan, dit-il avec véhémence. Peut-être étions-nous autrefois un peuple d’un seul sang, mais aujourd’hui ? Les Romains ont fait venir des hommes de tous les coins du monde ! Des Sarmates, des Libyens, des Gaulois, des Numides et des Grecs ! Leur sang s’est mêlé au nôtre, de même que ce sang grouille de sang romain et que s’y mêle du sang de saxon. Nous sommes ce que nous sommes, Derfel, non ce que nous étions jadis. Nous avons une centaine de dieux, maintenant, pas simplement nos anciens dieux, et nous ne pouvons revenir en arrière, pas même avec le Chaudron et tous les Trésors de la Bretagne.
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Quand l'ordre règne, on n'a plus besoin de Dieux. Quand l'ordre et la discipline sont partout, il n'y a rien d'inattendu. Si tu comprends tout, ajoutai-je prudemment, il ne reste aucune place pour la magie. Ce n'est que lorsque tu es perdu et effrayé, dans l'obscurité, que tu invoques les Dieux, et ils aiment que nous les appelions. Ils se sentent puissants. Voilà pourquoi ils aiment que nous vivions dans le chaos.
(Derfel à Issa)
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« Les Dieux ont horreur de l’ordre, grogna-t-il. L’ordre, Derfel, voilà ce qui détruit les Dieux, si bien qu’il leur faut détruire l’ordre. »
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« Pourquoi crois-tu que les Romains avaient des épées courtes ?
— Je ne sais pas, Seigneur.
— Parce qu’une épée courte pénètre mieux qu’une longue, voilà pourquoi. Loin de moi l’idée de te persuader de changer d’épée, mais malgré tout, n’oublie pas de t’en servir comme un poignard. La pointe, c’est toujours la pointe qui gagne. »
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- Tous les officiers de cavalerie sont idiots, mais comme ils sont riches, ils peuvent se payer des chevaux intelligents.
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Que de sang la jalousie n’a-t-elle fait couler sur notre terre ! Et à la fin de la vie, à quoi ça rime ? On se fait vieux, et les jeunes nous regardent sans jamais savoir que nous avons guerroyé pour l’amour.
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[Arthur] « Quand j’avais ton âge, je croyais pouvoir changer le monde. Je croyais qu’il n’avait besoin que d’honnêteté et de gentillesse. Je croyais que si l’on traitait bien les gens, si on leur apportait la paix, si on leur offrait la justice, ils vous en tiendraient gré. Je pensais pouvoir dissoudre le mal par le bien. […] Je devais croire que les gens réagissaient comme les chiens, reprit-il d’un air piteux, et que si on leur donnait assez d’affection, ils seraient dociles, mais les hommes ne sont pas des chiens, Gwydre, ce sont de loups [...] ».
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Un homme devrait aimer la paix, mais s'il ne peut combattre de tout son cœur, il ne l'obtiendra pas.
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« Mais quand l’ordre règne, on n’a plus besoin des Dieux. Quand l’ordre et la discipline sont partout, il n’y a rien d’inattendu. Si tu comprends tout, ajoutai-je prudemment, il ne reste aucune place pour la magie. Ce n’est que lorsque tu es perdu et effrayé, dans l’obscurité, que tu invoques les Dieux, et ils aiment que nous les appelions. Ils se sentent puissants. Voilà pourquoi ils aiment que nous vivions dans le chaos. »
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Quand on est jeune et sans défense, on rêve de posséder un pouvoir magique. Quand on est adulte et fort, on condamne les faibles pour de tels rêves.
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