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Citation de enkidu_


En 1896, Abdour Rahmân termine cette série de campagnes dans le « Kafiristân » (le « pays des infidèles »), où il impose définitivement l’islam et donne à cette région le nom de « Nouristân » (le « pays de la lumière »). Dans toutes les provinces, l’émir a mis en place des gouverneurs pachtouns, généralement choisis hors du clan royal, dont il a fait ses obligés. Pour limiter leurs influences, il a également créé des subdivisions provinciales, administrées par des sous-gouverneurs en relation directe avec Kaboul.

Ses méthodes, pour le moins persuasives, ont calmé les velléités de rébellion (…) l’ordre règne en Afghanistan. L’administration se structure, des voies de communication sont ouvertes, le commerce peut s’effectuer en toute sécurité. L’émir fait appel à des étrangers pour mettre en place des ateliers mécaniques, des armureries, ou pour améliorer les techniques d’irrigation.

Abdour Rahmân avait su se concilier la sympathie des autorités religieuses en les choyant et en se conformant sincèrement aux préceptes de l’islam. Ce personnage un peu fruste, encore qu’il jouât du piano, s’était entouré de mollahs, et s’était appliqué à diverses études d’exégèse coranique. On lui attribue même la composition d’un traité sur la religion, Taqwim ad-dîn (« Le renforcement de la foi »). Sa popularité auprès des mollahs atteindra des sommets après l’islamisation du Noristân. Ils lui décerneront le titre flatteur de Ziâ al-mellat-e waddîn (« la lumière de l’Etat et de la foi »). (pp. 69-71)
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