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3.73/5 (sur 2619 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 19/01/1934
Mort(e) à : Paris , le 24/03/2009
Biographie :

Bernard Lenteric est un écrivain français.

Il exerce les métiers les plus divers avant d'entrer dans le monde de la littérature, maître nageur, vendeur de savonnettes fabriquées par les aveugles, colleur d'affiches, danseur mondain....

A 32 ans, il devient producteur de cinéma, notamment pour Le Dernier Amant romantique (1978) qui obtient un grand succès.

En 1980, il écrit son premier livre, La Gagne (roman), inspiré par les tables de poker qu'il connaissait bien , puis La Nuit des enfants rois, best-seller en France, adapté pour le cinéma par Antoine Charreyron, où il raconte la folie destructrice de sept adolescents, à l'intelligence hors-norme, à la limite du concevable et de l'explicable.

On lui doit également la trilogie Les Enfants de Salonique, La Fortune des Laufer, L'Empereur des rats et sa suite, ou encore, récemment, Toutes les femmes me quittent (2005). Proche de Claude Berri, il s'était essayé à la production cinématographique (Le dernier amant romantique), et ses Maîtres du pain (1993), une saga familiale, avaient été adaptés à la télévision.
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Adaptation #2 : La nuit des enfants rois


Citations et extraits (153) Voir plus Ajouter une citation
Le plus intolérable, c'est l'absence de livres à la maison...À part la bible... Spécialités de contes et légendes...On s'en lasse....SUrtout à la quatorzième lecture...
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Il pencha la tête. Elle portait un chemisier, manches retroussées, tissu à carreaux, façon western. Et ses seins...
...
- ...Non ça c'est ma poitrine, mes yeux sont plus hauts...
Elle portait aussi un jeans qui la moulait.
- Un peu plus haut, Jimbo, tu y es presque, encore un effort...
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Il y a d'autres exemples d'enfants promus, par un caprice de l'Histoire, à de hautes responsabilités et mis en mesure de donner libre cours à leur nature. Je pourrais mentionner les jeunes adeptes d'Andreas Baader, ou les jeunes tueurs des Brigades rouges italiennes. Ces serait s'écarter un peu, très peu en vérité, de notre sujet. Non, je vous citerai trois exemples fournis par l'Histoire : Savonarole à Florence , vers 1495, qui livra sa ville aux enfants, Mao en Chine qui donna le pouvoir aux Gardes rouges, le Cambodge plus récemment, qui arma ses adolescents. Dans les trois cas... on délégua aux enfants l'autorité sous prétexte qu'ils étaient plus purs que les adultes.
...
dans les trois cas, l'horreur James. Tout s'est toujours passé comme si, s'agissant de cruauté les enfants pouvaient de très loin surpasser les adultes, quand l'occasion leur en est donnée. Ce qui, Dieu merci, n'arrive pas souvent. Voilà les enseignements de l'Histoire.
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(...) Du coup, après les va-t-en-guerre et les romantiques, c'était au tour des esprits réfléchis et circonspects d'applaudir le même homme. La voix mâle et les talents oratoires de Démosthène faisaient le reste. Il prenait son auditoire au ventre et le lâchait plus. Il ne débitait ni plus ni moins de sornettes et de grands mots creux que la plupart des hommes politiques de toutes les époques, mais il le faisait à la perfection. Il y avait longtemps qu'il ne croyait plus une seule syllabe de ses discours, mais il les assenait avec la conviction d'un acteur de haute volée. Même Bousphoron, même Basile subissaient alors son charme. Démosthène était sympathique. Démosthène était chaleureux. Démosthène était humain. Il incarnait pour chacun le frère, l'ami, le compagnon d'armes, et pour les plus âgés le fils ou le gendre idéal... Tout cela n'était qu'un faux-semblant, il avait livré son ami Hélianthos aux Turcs, il avait trahi sa patrie, il avait bafoué sa femme, il avait assassiné un malheureux infirmier à Brindisi, mais nul n'en savait rien, et l'imprudent qui se serait levé pour dire la vérité se serait fait écharper par la foule. Il n'y avait pas de meilleur candidat que Démosthène. Si rien ne venait entraver son ascension, il serait élu triomphalement à la boulê et il entrerait bientôt au gouvernement.
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" Personne n'est tout à fait un adulte. Heureusement."
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Imaginez une armoire, un placard, une commode, enfin n'importe quel meuble où l'on range soigneusement des vêtements, du linge de table, des draps. C'est rassurant, banal, familier, ordonné. C'est l'été. On sent l'odeur du thym glissé entre les draps. Il y a dans l'air une tiédeur agréable, parfumée. Et pourtant au coeur de ces draps empilés, un bien dans un tiroir, se trouve un serpent lové, venimeux, mortellement dangereux.
Il a environ cinq ans et son intelligence anormale est comme ce serpent lové qui attend.
Qui attend.
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Jimbo, je crois profondément, sincèrement, définitivement, à la cruauté naturelle de l'être humain. Je crois que la sympathie, l'amitié, l'affection, l'amour ne sont que des réactions de défense, qui nous font désespérément rechercher un soutien, une protection contre nous-mêmes et contre les autres.Et je crois que les enfants, parce qu'ils sont plus près de l'état de la nature, sont donc incomparablement plus aptes à la cruauté. D'où le nécessaire dressage que la société, qu'elle soit hottentote ou presbytérienne leur fait subir.
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Cela arriva sous terre, la nuit dans le silence, dans cette immense salle insonorisée où ça clignotait et cliquetait doucement. L'ordinateur qui se trouvait là était le plus rapide et le plus puissant existant alors au monde, et seul devait en principe le surpasser le NASF, que la NASA projetait de construire à Palo Alto, Californie ; il avait coûté des millions de dollars à Killian ; son temps d'accès était de douze nanosecondes et demie - 12,5 milliardièmes de seconde - ; la capacité de sa mémoire centrale, renforcée par trois douzaines d'unités de stockage Cray DD 19, approchait 300 milliards de bits ; il pouvait réaliser environ deux cent quarante millions d'opérations différentes par seconde.
On l'avait baptisé Fozzy.
Il était tellement ultra-perfectionné qu'il pouvait parler avec une vraie voix humaine, en imitant par exemple Gary Grant dans "Philadelphia Story", Judy Garland dans "A star is born" ou Dustin Hoffman dans "Macadam cow-boy"....
(extrait du premier chapitre de l'édition de poche parue en 1981)
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« J’ai créé les Sept. Sans moi, ils n’existeraient pas. Je les ai aimées, et je les aime et je les aimerais toujours. » (p. 326)
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Il appelait ça la "fièvre sombre de l'adolescence". D'après lui, elle se caractérise par une colère ou le dégoût. Avec deux solutions possibles : ou bien on se tue ou bien on rêve de détruire le monde entier, parce qu'il est complètement pourri et qu'il n'y a vraiment plus rien à en espérer.
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