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4.23/5 (sur 537 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Hanoï (Indochine) , le 10 avril 1925
Mort(e) à : Vanves , le 16 juin 1994
Biographie :

Bernard Georges Moitessier, né le 10 avril 1925 à Hanoï (Viêt Nam, à l'époque au Tonkin en Indochine française) et mort le 16 juin 1994 à Vanves (Hauts-de-Seine)1, est un navigateur et écrivain français, auteur de plusieurs livres relatant ses voyages.

Il est l’aîné de cinq enfants ; il a trois frères et une sœur. Ses parents sont français : sa mère, artiste, est diplômée des Beaux-Arts, son père, commercial, diplômé d’HEC.

L’enfance et l’adolescence se passent à Saïgon (Ho Chi Minh Ville), agrémentées des trois mois de grandes vacances dans un village de pêcheurs du golfe de Siam, « entre mer et forêt » , où il noue une grande amitié et complicité avec les enfants des pêcheurs et développe un goût prononcé pour la vie proche de la nature. Les pêcheurs l’initient à la navigation sans instrument, en contact direct avec les éléments.

En 1968, il participe à la première course autour du monde, en solitaire et sans escale, le Golden Globe Challenge2. Alors qu'il est annoncé vainqueur, il renonce à franchir la ligne d'arrivée, abandonne la course et continue, toujours sans escale, en direction de l'océan Indien. Après dix mois de navigation, son périple s'arrête en Polynésie. Quelques années après, il s'installe sur l'atoll d'Ahe, avec sa compagne Ileana et leur fils Stephan.
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Source : wikipedia
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Golden Globe - le premier tour du monde en solitaire avec Bernard Moitessier


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J'écoute la mer, j'écoute le vent, j'écoute les voiles qui parlent avec la pluie et les étoiles dans les bruits de la mer et je n'ai pas sommeil.
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C'est toute la vie que je contemple, le soleil, les nuages, la mer, le temps qui passe et reste là. C'est aussi, parfois, cet autre monde devenu étranger, que j'ai quitté depuis des siècles. Ce monde moderne artificiel où l'homme a été transformé en machine à gagner de l'argent pour assouvir de faux besoins, de fausses joies.
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Je continue sans escale vers les îles du Pacifique, parce que je suis heureux en mer, et peut-être aussi pour sauver mon âme .
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J’avais un tel besoin de retrouver le souffle de la haute mer, il n’a avait que Joshua et moi au monde, le reste n’existait pas, n’avait jamais existé. On ne demande pas à une mouette apprivoisée pourquoi elle éprouve le besoin de disparaître de temps en temps vers la pleine mer. Elle y va, c’est tout, et c’est aussi simple qu’un rayon de soleil, aussi normal que le bleu du ciel.
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Bernard Moitessier
Mon intention est de continuer le voyage, toujours sans escale, vers les îles du Pacifique, où il y a plein de soleil et davantage de paix qu'en Europe. Ne pensez pas, s'il vous plaît, que j'essaye de battre un record. le mot "record" est un mot très stupide en mer. Je continue sans escale parce que je suis heureux en mer et peut-être parce que je veux sauver mon âme.
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Je crois qu'à terre, comme à la mer, l'homme rencontre parfois des périodes de gros mauvais temps pendant lesquelles il doit impérativement prendre la cape s'il ne veut pas y laisser toutes ses plumes. En mer, c'est ultra simple : il suffit d'avoir de l'eau à courir, et si quelque chose lâche au-dessus du pont, on trouvera toujours un moyen pour réparer. Mais à terre, la manœuvre se complique du fait que l'eau à courir est remplacée en grande partie par les billets de banque, et l'on ne peut pas les passer à la ronéo.
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J’ai toujours eu le sentiment que les longues traversées se traduisaient chez moi par un nettoyage en profondeur de toutes les salissures amassées pendant un séjour à terre.
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«Il faut bien admettre que l’espèce humaine est conduite par des hommes à moitié fous. Espérons que les femmes sauront un jour se réveiller pour préserver la Vie.»
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Bernard Moitessier
Pourquoi partir si l’on a envie de rester encore un peu, et pourquoi rester quand le besoin se fait sentir de changer de quartier ?
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Bernard Moitessier
Le sillage s'étire, blanc et dense de vie le jour, lumineux la nuit comme une longue chevelure de rêve et d'étoiles. L'eau court sur la carène et gronde ou chante ou bruisse, selon le vent, selon le ciel, selon que le couchant était rouge ou gris. Il est rouge depuis plusieurs jours et le vent chantonne dans le gréement, fait battre une drisse parfois contre le mât, passe comme une caresse sur les voiles et poursuit sa course vers l'ouest, vers madère, tandis que Joshua descend vers le sud à 7 nœuds dans l'Alizé.
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