![]() |
La Longue route de Bernard Moitessier
J'écoute la mer, j'écoute le vent, j'écoute les voiles qui parlent avec la pluie et les étoiles dans les bruits de la mer et je n'ai pas sommeil.
|
![]() |
La Longue route de Bernard Moitessier
J'écoute la mer, j'écoute le vent, j'écoute les voiles qui parlent avec la pluie et les étoiles dans les bruits de la mer et je n'ai pas sommeil.
|
![]() |
La Longue route de Bernard Moitessier
Je continue sans escale vers les îles du Pacifique, parce que je suis heureux en mer, et peut-être aussi pour sauver mon âme .
|
![]() |
La Longue route de Bernard Moitessier
J’avais un tel besoin de retrouver le souffle de la haute mer, il n’a avait que Joshua et moi au monde, le reste n’existait pas, n’avait jamais existé. On ne demande pas à une mouette apprivoisée pourquoi elle éprouve le besoin de disparaître de temps en temps vers la pleine mer. Elle y va, c’est tout, et c’est aussi simple qu’un rayon de soleil, aussi normal que le bleu du ciel.
|
![]() |
La Longue route de Bernard Moitessier
C'est toute la vie que je contemple, le soleil, les nuages, la mer, le temps qui passe et reste là. C'est aussi, parfois, cet autre monde devenu étranger, que j'ai quitté depuis des siècles. Ce monde moderne artificiel où l'homme a été transformé en machine à gagner de l'argent pour assouvir de faux besoins, de fausses joies.
|
![]() |
Bernard Moitessier
Mon intention est de continuer le voyage, toujours sans escale, vers les îles du Pacifique, où il y a plein de soleil et davantage de paix qu'en Europe. Ne pensez pas, s'il vous plaît, que j'essaye de battre un record. le mot "record" est un mot très stupide en mer. Je continue sans escale parce que je suis heureux en mer et peut-être parce que je veux sauver mon âme.
|
![]() |
Cap Horn à la voile de Bernard Moitessier
Je crois qu'à terre, comme à la mer, l'homme rencontre parfois des périodes de gros mauvais temps pendant lesquelles il doit impérativement prendre la cape s'il ne veut pas y laisser toutes ses plumes. En mer, c'est ultra simple : il suffit d'avoir de l'eau à courir, et si quelque chose lâche au-dessus du pont, on trouvera toujours un moyen pour réparer. Mais à terre, la manœuvre se complique du fait que l'eau à courir est remplacée en grande partie par les billets de banque, et l'on ne peut pas les passer à la ronéo.
|
![]() |
Vagabond des mers du sud de Bernard Moitessier
J’ai toujours eu le sentiment que les longues traversées se traduisaient chez moi par un nettoyage en profondeur de toutes les salissures amassées pendant un séjour à terre.
|
![]() |
Bernard Moitessier
Pourquoi partir si l’on a envie de rester encore un peu, et pourquoi rester quand le besoin se fait sentir de changer de quartier ?
|
![]() |
Tamata et l'alliance de Bernard Moitessier
«Il faut bien admettre que l’espèce humaine est conduite par des hommes à moitié fous. Espérons que les femmes sauront un jour se réveiller pour préserver la Vie.»
|
![]() |
Bernard Moitessier
Le sillage s'étire, blanc et dense de vie le jour, lumineux la nuit comme une longue chevelure de rêve et d'étoiles. L'eau court sur la carène et gronde ou chante ou bruisse, selon le vent, selon le ciel, selon que le couchant était rouge ou gris. Il est rouge depuis plusieurs jours et le vent chantonne dans le gréement, fait battre une drisse parfois contre le mât, passe comme une caresse sur les voiles et poursuit sa course vers l'ouest, vers madère, tandis que Joshua descend vers le sud à 7 nœuds dans l'Alizé.
|
Quel journal a organisé la course à laquelle Moitessier va participer: