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Citation de pchion


Le vent s'est de nouveau levé et il me faut encore et toujours me battre contre les rafales qui déplaisent souverainement à Canard. Tout en bataillant, je suis envahi d'un bonheur rare. Je mesure à quel point toutes ces personnes, ces tables et ces portes grandes ouvertes, ces amitiés neuves, fugaces et pourtant profondes me touchent, me nourrissent, me comblent. Qu'ai-je donc fait à dame Providence pour qu'elle me ménage d'aussi belles rencontres ? Quel extraordinaire capital de chaleur humaine, de générosité, d'ouverture suis-je en train d'amasser ! Je vis un rêve éveillé. Une énergie neuve me pénètre. Elle ne résulte pas seulement des muscles de mes épaules qui grossissent à vue d'œil, résultat du régime que je leur impose. Non, ce qui me fait chanter dans les bourrasques, c'est la joie partagée avec ces femmes et ces hommes, qui, en m'offrant l'hospitalité ont compris, mieux que moi sans doute, que la seule valeur qui vaille, la seule richesse qui ne sera jamais cotée en Bourse car elle est inestimable, c'est la relation humaine, l'ouverture à l'autre, le partage d'un verre de vin ou d'un morceau de pain, l'amitié offerte en contrepartie.
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