Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) le : 16 déc. 1929
Mort(e) le : 19 déc. 2008
Né(e) le : 16 déc. 1929
Mort(e) le : 19 déc. 2008
Biographie :
Bernard Crick, né le 16 décembre 1929 et mort le 19 décembre 2008, est un universitaire britannique, théoricien politique et socialiste démocrate, auteur en particulier de la première biographie de George Orwell (1980) qui reste un ouvrage de référence.
Bernard Crick naît à Londres et suit une scolarité à la Whitgift School, au University College de Londres, et à la London School of Economics (LSE) qui le mène au doctorat (1950-1952). Il commence à enseigner à Harvard et à McGill avant de retourner en Grande Bretagne et à la LSE en 1956, où il enseigne onze années.
Il enseigne ensuite de nombreuses années à l'Université de Sheffield et au Birkbeck College. Il devient vice-président de la British Humanist Association. Il prend une retraite anticipé en 1984 pour s'installer à Edimbourg d'où il devient un ardent partisan du parlement écossais.
Dans les années 1980, Bernard Crick est un des conseillers de Neil Kinnock, leader du parti travailliste. Quand ce dernier arrive au pouvoir en 1997, Crick est engagé par son ancien étudiant David Blunkett pour diriger une commission sur l'« éducation à la citoyenneté » (« citizenship education »). Le rapport final remis en 1998, appelé communément « rapport Crick », fait de l'éducation civique une des matières centrales du National Curriculum (en). Il écrit en 2004 pour le compte du Home Office le livre Life in the United Kingdom: A Journey to Citizenship, qui est à la base du nouveau « test de citoyenneté » (« Life in the United Kingdom test ») que doit passer toute personne demandant la citoyenneté britannique.
Bernard Crick meurt d'un cancer de la prostate à l'âge de 79 ans en 2008.
+ Voir plusBernard Crick, né le 16 décembre 1929 et mort le 19 décembre 2008, est un universitaire britannique, théoricien politique et socialiste démocrate, auteur en particulier de la première biographie de George Orwell (1980) qui reste un ouvrage de référence.
Bernard Crick naît à Londres et suit une scolarité à la Whitgift School, au University College de Londres, et à la London School of Economics (LSE) qui le mène au doctorat (1950-1952). Il commence à enseigner à Harvard et à McGill avant de retourner en Grande Bretagne et à la LSE en 1956, où il enseigne onze années.
Il enseigne ensuite de nombreuses années à l'Université de Sheffield et au Birkbeck College. Il devient vice-président de la British Humanist Association. Il prend une retraite anticipé en 1984 pour s'installer à Edimbourg d'où il devient un ardent partisan du parlement écossais.
Dans les années 1980, Bernard Crick est un des conseillers de Neil Kinnock, leader du parti travailliste. Quand ce dernier arrive au pouvoir en 1997, Crick est engagé par son ancien étudiant David Blunkett pour diriger une commission sur l'« éducation à la citoyenneté » (« citizenship education »). Le rapport final remis en 1998, appelé communément « rapport Crick », fait de l'éducation civique une des matières centrales du National Curriculum (en). Il écrit en 2004 pour le compte du Home Office le livre Life in the United Kingdom: A Journey to Citizenship, qui est à la base du nouveau « test de citoyenneté » (« Life in the United Kingdom test ») que doit passer toute personne demandant la citoyenneté britannique.
Bernard Crick meurt d'un cancer de la prostate à l'âge de 79 ans en 2008.
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
étiquettes
Citations et extraits (13)
Voir plus
Ajouter une citation
[...] une intelligence libre, un type d'individus également exécré par toutes les petites orthodoxies malodorantes qui se disputent aujourd'hui le contrôle de nos esprits.
Il était tout à fait engagé aux côtés du "Socialisme démocratique" (avec le soin qu'il prit à mettre un grand Set un petit d) avant même de partir pour l'Espagne, mais il ne s'était pas engagé "contre le totalitarisme". Ce fut l'Espagne, et non Wigan, qui le convainquit que le Parti Communiste était irrémédiablement contre la révolution et qui lui fit voir certaines ressemblances entre le stalinisme et l'hitlérisme. (page 267 éditions Points 1984)
(...) il envisageait d'écrire 1984 avant même d'entamer la rédaction de La Ferme des animaux. La relation entre les deux livres est bien plus étroite que de nombreux critiques ne l'ont supposé. Tous deux prirent une forme très différente, mail il y a une continuité sur le plan intellectuel entre l'histoire de la révolution trahie et l'histoire des traîtres, de ces assoiffés de pouvoir qui dans les deux livres se perpétuent pour conserver à jamais le pouvoir.
Quel est le document le plus digne d'intérêt ? Une correspondance littéraire consciente d'elle-même, soigneusement conservée par l'expéditeur, ou quelques courriers hâtifs, mais argumentés, envoyés sans copie à un ami qui, par chance ne les détruit pas ?
1934-1935
Le principal motif de son installation à Londres fut probablement le désir de vivre au milieu d'autres écrivains, ou d'intellectuels en général. Il avait traversé une longue période d'isolement, passée à beaucoup réfléchir mais rarement à discuter de livres et d'idées (...); et Hampstead était un bon endroit pour rencontrer de jeunes écrivains et de jeunes radicaux, avec qui il pouvait se confronter à égalité.
Le principal motif de son installation à Londres fut probablement le désir de vivre au milieu d'autres écrivains, ou d'intellectuels en général. Il avait traversé une longue période d'isolement, passée à beaucoup réfléchir mais rarement à discuter de livres et d'idées (...); et Hampstead était un bon endroit pour rencontrer de jeunes écrivains et de jeunes radicaux, avec qui il pouvait se confronter à égalité.
Orwell se rendit dans les tranchées du front d'Aragon à Alcubierre. Il appartenait à la "Rovira", ou 29ème Division, et toutes les divisions avoisinantes étaient composées exclusivement de milices anarchistes. "J'étais tombé plus ou moins par chance dans la seule communauté de quelque importance en Europe occidentale où la conscience politique et le refus du capitalisme étaient plus naturels que leur contraire."
En conservant l'amour de l'enfance pour des choses telles que les arbres, les poissons, les papillons (...) on rend un peu plus probable un avenir pacifique et décent, alors qu'en prêchant la doctrine qui veut que rien ne doit être admiré en dehors de l'acier et du béton, on rend plus sûr encore le fait que les êtres humains n'auront d'autres exutoires pour leur excès d'énergie que la haine et le culte du chef.
L'importance du sujet choisi ou la sincérité de l'écrivain ne peuvent en aucun cas excuser une écriture médiocre, de la même façon que l'on ne saurait attendre une écriture de qualité de la part d'une personne qui n'a rien à dire sur la morale et la société, ou qui cultive une moralité douteuse.
L'ambiguïté du cynisme humoristique du jeune homme tient au fait qu'on ne sait où il s'arrête .En tout état de cause ,les premières expériences ne sont pas toujours aussi importantes dans la vie que les conventions modernes de l'autobiographie ou de la biographie le laissent croire.
Tant que je demeurerai en vie, je resterai attentif aux problèmes stylistiques de la prose, je persisterai à aimer la surface de la terre et je conserverai mon attachement aux simples objets matériels et aux connaissances inutiles.
Acheter les livres de cet auteur sur
Les Dernières Actualités
Voir plus
Listes avec des livres de cet auteur
Hommage à George Orwell
steka
28 livres
Auteurs proches de Bernard R. Crick
Lecteurs de Bernard R. Crick (38)Voir plus
Quiz
Voir plus
Du bois dans les titres
Quelle nouvelle destinée à la jeunesse Jean Giono a-t-il écrite ?
L'arbre qui chante
Voyage au pays des arbres
L'homme qui plantait des arbres
Mon bel oranger
10 questions
62 lecteurs ont répondu
Thèmes :
titres
, boisCréer un quiz sur cet auteur62 lecteurs ont répondu