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Critiques de Bernard Vincent (24)
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Lincoln. L'homme qui sauva les États-Unis

« Ô capitaine ! mon capitaine ! »



« Ô le rouge des gouttelettes

Là, sur le pont, où gît mon capitaine

Tombé mort et glacé



De l’effrayante traversée le vaisseau, but atteint, rentre au port

Ô rives, exultez, sonnez, ô cloches,

Tandis que d’un pas endeuillé

J’arpente, moi, le pont où gît mon capitaine

Tombé mort et glacé. »



(Walt Whitman, le plus grand poète américain du siècle, publia ces quelques strophes dans un journal new-yorkais, le 4 novembre, s’inspirant de la métaphore chère à Lincoln)



Qui est cet homme qui se cache derrière cette silhouette dégingandée d’1m 92, cette redingote trop grande et ces pantalons trop courts, ces oreilles en feuille de chou et ce mythe auquel plus de 16000 ouvrages lui ont été consacrés.



Bernard Vincent y répond très clairement et avec impartialité afin de délivrer ce « railsplitter » « fendeur de bûches » de la légende hollywoodienne.



Professeur émérite d’histoire et de civilisation américaines à l’Université d’Orléans, j’ai apprécié cette biographie écrite en français par un français et qui retrace la vie du Grand Homme, de son enfance jusqu’à son assassinat, balayant ainsi, pour la profane que je suis, une période importante de l’Histoire des Etats-Unis. Bien que très dense, cette biographie ne relate que succinctement les débats politiques comme les scènes de guerre. Je me suis juste un peu perdue dans la genèse des partis politiques comme dans les affrontements qui opposent Abraham Lincoln à Stephen Douglas lors du Kansas-Nebraska Act : Douglas souhaitant laisser chaque état souverain permettant aux colons de décider le recours ou non à l’esclavage et abrogeant ainsi le compromis du Missouri de 1820 qui définissait les états esclavagistes des états abolitionnistes.



Cette biographie dessine le portrait d’une Amérique extrêmement pauvre, loin des grandes métropoles, celle des petites gens qui se battent au quotidien pour exister, celle qui s’est construite jour après jour, celle qui ne sait ni lire ni écrire, celle ou pendant un ou deux mois, une petit école, à l’initiative d’un homme d’église ou d’une personne bienveillante, envisage de transmettre les rudiments de la lecture à quelques gamins en haillons pour disparaitre sans raison peu de temps après, laissant ainsi toute une jeunesse sans le moindre embryon de lecture comme de l’écriture, les parents privilégiant le travail de la terre à l’instruction. Cet ouvrage captivant permet d’assister à la naissance des institutions qui ont structuré les États-Unis et au combat qu’à mener Abraham Lincoln pour ne pas assister au démantèlement des états et ainsi, rester fidèle aux textes fondateurs.



Abraham est né le 12 février 1809 dans l’unique pièce d’une cabane en bois, dans le Comté de Hardin, à l’est de l’Etat esclavagiste du Kentucky.



Issu d’une famille d’agriculteurs-bucherons, qui doit s’échiner aux champs pour survivre, chasser l’ours ou le daim pour manger, il connait des deuils successifs. IL perd son petit frère, son oncle et sa tante, et ensuite, très jeune, sa maman. On fait remonter sa tendance chronique à la dépression, à la mort inattendue de sa mère.

Thomas Lincoln se remarie avec Sarah Bush Johnson qui prend en affection le petit Abraham et c’est encore elle, bien qu’illettrée, qui incite Thomas Lincoln à laisser les enfants se rendre à l’école.



C’est grâce à sa belle-mère, qu’Abraham se prend de passion pour les livres. Il lit tout ce qui lui passe entre les mains, écrit des poèmes, et à l’âge adulte, de petit boulot en petit boulot, il se passionne pour le droit afin de devenir avocat. Puis il se prend au jeu de la politique où ses talents d’orateurs le font remarquer ce qui ne l’empêche pas de se confronter aux échecs et à des adversaires politiques d’envergure. On découvre un homme droit, juste, intègre, surnommé « Honest Abe » qui aura fasciné de son vivant ses contemporains comme Victor-Hugo ou Karl-Marx.



La biographie est écrite dans l’ordre chronologique ce qui permet de suivre le parcours singulier d’Abraham Lincoln tant sur le plan familial, social et politique. On découvre sa vie sentimentale et les névroses de son épouse, Mary Lincoln. De larges extraits de discours, de lettres permettent de mieux cerner la personnalité de Lincoln. On sent bien que la question de l’esclavage divise la société américaine depuis le XVIIIème siècle.



Bernard Vincent s’attarde sur la description de certains moments clés qui sont parfaitement restitués et rendent ainsi cette biographie très réussie et par moment puissamment émouvante comme la capitulation du général confédéré Robert Lee à Appotamox devant le lieutenant-général Ulysse Grant.



La famille Thomas Lincoln fut membre d’une branche séparée de l’Eglise baptiste qui professait une morale extrêmement stricte, condamnait l’ivrognerie, les courses de chevaux, la danse et rejetait l’esclavage. Ce qui fera dire à Abraham en 1864 « Je suis naturellement antiesclavagiste. Si l’esclavage n’est pas un mal, rien ne l’est. Je ne me souviens pas d’avoir jamais pensé ni senti les choses autrement ». Au fur et à mesure que Lincoln avance en âge, certainement sous la pression des responsabilités, des divisions, de la guerre de Sécession, la religion se fait plus présente dans son discours.



Abraham Lincoln n’est pas un militant radical de l’esclavage, il est plutôt consensuel ceci afin de préserver l’Union. Il veut éviter la perte des états esclavagistes dits « intermédiaires » qui peuvent à tout moment se ranger au côté des Sécessionnistes. Néanmoins, il a la volonté inflexible de mettre un terme à l’expansion de l’esclavage comme de préserver les enfants d’esclaves qu’il veut libre dès leur naissance. On se figure aisément l’immensité de la tâche et les difficultés auxquelles il se heurte face à tous les intérêts et préjugés rencontrés. La guerre de Sécession est évoquée dans ce qu’elle a d’essentiel dans la gouvernance d’Abraham Lincoln mais sans jamais devenir le sujet principal de l’ouvrage.



Nous sommes en 1860 et les propos du Président, jugés d’un racisme intolérable aujourd’hui, reflètent une opinion largement répandue à cette époque : Les blancs et les noirs ne sont pas de race égale, ils sont fondamentalement différents. Mais son discours va évoluer jusqu’à la promulgation de l’amendement, sachant que l’émancipation annoncée infléchit la ligne jusqu’ici suivie en matière d’esclavage. Il s’entoure de précautions constitutionnelles afin de faire voter au Congrès plusieurs amendements :



« Les dogmes des années tranquilles du passé sont inadaptés au présent orageux que nous traversons. Nous ne pouvons nous soustraire à l’Histoire. En donnant la liberté aux esclaves, nous garantissons la liberté des hommes libres. La voie proposée est claire, pacifique, généreuse et juste. C’est un chemin, si nous le suivons qui sera à jamais applaudi par l’univers et à jamais béni par Dieu ».



Et ce fut un long chemin car la Constitution fédérale au sein de l’Union a continué d’admettre l’esclavage là où il existait et ne permit pas au Président d’affranchir d’office les esclaves résidant dans les Etats restés fidèles à l’Union. Abraham Lincoln paiera de sa vie son combat le 14 avril 1865 ce qui n’empêchera pas le XIIIème amendement et en cela, nous, la communauté des femmes et des hommes libres, nous devons le remercier.



« Le XIIIème amendement que Lincoln avait signé en février et qui imposait l’affranchissement de l’ensemble des esclaves, fut de fait ratifié huit mois plus tard, le 6 décembre. A cet amendement de portée générale vinrent s’en ajouter deux autres : d’abord le XIVème, adopté le 16 juin 1866, grâce auquel la citoyenneté fut officiellement accordée aux anciens esclaves ; puis le XVème en date du 25 février 1869, précisant, face aux réticences et tricheries de certains sudistes qu’il était interdit de priver qui que ce fût du droit de vote pour raison de race, de couleur ou d’état de servitude antérieure ».



Nous sommes le 14 avril 1865, quelques jours après sa réélection. A la deuxième scène du troisième acte au Ford’s Theatre, un coup de feu vient d’éclater dans la loge présidentielle à 22 h 15. Mary Lincoln hurle « on a tiré sur le président » ! Au même moment, les deux tentatives d’assassinat sur la personne d’Andrew Johnson et de William Seward échoueront mais pas celle sur le Président.



Je finis sur cette phrase de Tom Taylor, journaliste du Punch et ancien pourfendeur du Président américain :



« De voir dans ce valet de ferme l’égal des princes, dans ce fendeur de bûches, un authentique roi des hommes »



NDL : Je vous prie d'excuser la longueur de ce billet mais il m'a été difficile de le rédiger sans dénaturer la qualité de l'ouvrage. Bon courage pour ceux qui me liront :-))

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Lincoln. L'homme qui sauva les États-Unis

Jusqu'à présent, ce que je savais d'Abraham Lincoln pouvait plus ou moins tenir en une ligne : l'un des plus célèbres présidents américains, vainqueur de la guerre de Sécession, abolit l'esclavage, mort assassiné en 1865. Après avoir lu récemment les biographies d'autres grands dirigeants du 19ème siècle (Victoria, Cixi, Bismarck), j'ai donc poursuivi dans cette voie fort instructive avec cet ouvrage sous-titré "L'homme qui sauva les États-Unis"... Et je crois avoir très bien fait.



Écrite par l'un des spécialistes français de l'histoire américaine, cette biographie est un modèle du genre. On a là un récit chronologique (sans doute le meilleur choix pour bien comprendre le cheminement et l'évolution du personnage étudié), une écriture sans fioritures, sans effets de style, mais claire et agréable. Le risque avec les biographies de figures politiques est de se perdre dans les manœuvres de partis, de lire d'interminables rapports d'élections, avec le nombre de voix et les pourcentages obtenus... Les passes d'armes politiques de Lincoln, notamment avec son "meilleur ennemi" Stephen Douglas, occupent certes plusieurs chapitres, mais l'ensemble reste tout à fait digeste. Bernard Vincent évite un autre piège lorsqu'on en arrive, à la moitié du livre environ, au "gros morceau" qu'est la guerre de Sécession : même lorsqu'il évoque des événements militaires auxquels le Président n'a pas pris part en personne, l'auteur ne perd jamais de vue son "héros". Les tenants et aboutissants du conflit, ses grandes étapes, les batailles, sont ainsi relatés, mais sans que cette biographie de Lincoln ne devienne jamais une "Histoire de la guerre civile américaine". L'homme demeure au centre du récit, et sa vie privée, ses rapports avec sa femme, ses fils ou ses amis, sont largement traités dans ces pages.



L'un des éléments les plus frappants à la lecture de cette biographie est que, à l'inverse de ce que l'on imaginerait spontanément (et à l'inverse de ce que cherche à nous faire croire Steven Spielberg dans son film, que j'ai pris le temps de regarder en parallèle de ma lecture) Lincoln n'était en rien un abolitionniste militant. Si d'un point de vue personnel il était opposé à l'esclavage, d'un point de vue politique il fit en sorte de prendre en compte les revendications du Sud et, surtout, de ménager les États "intermédiaires" susceptibles de basculer du côté sécessionniste en cas de lois antiesclavagistes... Si bien que Lincoln fut sans cesse combattu par les partisans de l'abolition immédiate et inconditionnelle de l'esclavage. De même, on peut être surpris par des prises de position qui, avec une grille de lecture de notre siècle, paraissent affreusement racistes et choquantes : ainsi, selon Lincoln, Blancs et Noirs appartiennent à deux races fondamentalement inégales, qui ne sont pas vouées à cohabiter l'une avec l'autre... d'où les projets, auxquels il apporta tout son soutien, consistant à envoyer les esclaves affranchis vers le Liberia ou le Panama, et qui aujourd'hui ne peuvent qu'évoquer les fantasmes de "rémigration" de certains illuminés d'extrême-droite. Voilà qui confirme, s'il en était besoin, à quel point il est absurde de vouloir juger les personnages et les faits historiques à partir de critères modernes...



Tout aussi frappante est l'incroyable probité de Lincoln, sa franchise, sa droiture, son respect de l'adversaire... autant d'éléments qui paraissent incompatibles avec une carrière aussi accomplie que le fut la sienne. Je suis partisan de l'idée selon laquelle chaque "grand homme" et de manière plus générale tout individu puissant est forcément un pourri, persuadé que, aujourd'hui comme hier, les bons, les gentils, les honnêtes, n'ont aucune chance de se faire une place dans un monde conçu par et pour les "homines crevarices" pour reprendre la fameuse terminologie alfaricienne... Force est de constater que "Honest Abe" est l'exception qui confirme la règle. Il y a quelque chose de réconfortant dans le parcours de cet authentique self-made man, ce fils de fermier du Kentucky qui a su se hisser jusqu'aux plus hautes fonctions sans jamais déroger à ses principes d'intégrité.



J'ignore si cette biographie apporte de nouveaux éléments d'analyse sur la carrière et l'œuvre de Lincoln, et si des spécialistes pourront la lire avec profit ; mais en ce qui me concerne, partant presque de zéro dans ma connaissance du personnage, j'y ai trouvé ce qu'il me fallait et, par conséquent, la recommande à tous ceux qui voudraient aller au-delà de ce que l'on sait d'emblée sur le président qui gagna la guerre de Sécession, abolit l'esclavage et mourut assassiné en 1865...
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Louis XVI

Le gros souci de ce Louis fut de n’avoir pas tiré le bon numéro, et d’avoir dû payer pour les autres. Peut-être aurait-il vécu heureux dans un atelier, tel un simple artisan, ou retranché dans une panic room avec un stock de serrures, de livres et le challenge de jouer les passe-murailles dans le continuum espace-temps ?

Mais, non, maillon de la chaîne capétienne, il ne pouvait se dérober - « you can never break the chain » (F.Mac)- et assuma. Ses erreurs, celles des autres. Se présenta à son funeste rendez-vous avec une politesse humaine, digne, qui fait froid dans le dos, et donne le ton de cette biographie respectueuse des facettes multiples de cet homme balayé par la Révolution et les aléas de l’Histoire.

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Lincoln. L'homme qui sauva les États-Unis

Dans sa préface, l’auteur clarifie sa vision d’une bonne biographie : >

Le titre résume à lui seul le contenu de cet ouvrage. Ainsi, la majeure partie du récit est concentrée sur les années de la présidence d’Abraham Lincoln, marquées par la guerre de Sécession. Une période cruciale pour l’unité de la jeune république américaine, divisée sur la question de l’esclavage. Abolitionnistes radicaux et promoteurs de l’ « institution particulière » s’affrontaient dans la presse et sur le terrain et il fallait à la nation un intermédiaire entre ces ceux vues opposées. Lincoln est vite apparu la seule figure possible pour ce rôle ingrat; cette montée vers les plus hautes fonctions d’état d’un homme simple qui s’est construit lui-même, Bernard Vincent nous la restitue admirablement.

Un récit méticuleux qui vient parfaire des connaissances acquises sur le sujet, mais qui peut être aussi un tremplin pour en apprendre davantage.

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Lafayette

Biographie très décevante : non seulement elle est partisane, mais comporte de nombreuses erreurs.



- Concernant le parcours sur la révolution américaine : je ne connaissais pas alors je valide mais





- sur la période postérieure : trop de lacunes et d'erreurs sont répertoriés :



* page 105 : "Quelques jours plus tôt (juillet 1789), il a proposé à l'Assemblée constituante, un projet de "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, directement inspirée de la Déclaration d'indépendance américaine de 1776. Le texte, qui se veut un préambule à la Constitution, sera finalement adopté le 26 août" : la rédaction induit que Lafayette est l'inspirateur et le rédacteur de la Déclaration des droits de l'homme ! Or, sa proposition est rejetée : "Cent jours après le rapport de Jean-Joseph Mounier sur la constitution française, le 11 juillet 1789, il inaugure sa carrière parlementaire par la présentation d'un des projets de Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, que l'Assemblée ne retient pas. Ce projet, emprunté à la déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique, est le premier monument direct de cet esprit d'assimilation entre deux peuples si divers d'origine, de situation et de caractère. La Déclaration des droits qu'il proposait constituait un véritable corps de jurisprudence révolutionnaire qui considérait que le peuple français était abusivement soumis au roi de France, comme celui de l'Amérique l'était à la couronne de Grande-Bretagne, et qu'il convenait qu'il prît son indépendance et se gouvernât lui-même."



* page 107 : " une cocarde qui fera le tour du monde" : pas le 17 juillet mais le 30 juillet quand il la remet à la municipalité.



* page 110 : "Quant à Mirabeau, guidé par ses intérêts personnels plus que par ceux de la révolution en marche, il ne tarda pas à jouer double jeu, devenant conseilleur secret du roi en échange d'une pension mensuelle et du paiement de ses dettes..." : dénonce la corruption de Mirabeau sans références ; la découverte de l'armoire de fer n'intervient qu'en novembre 1792.



* page 110 : marche des parisiennes sur Versailles le 5 et 6 octobre 1789 : "Lafayette, visiblement mal informé, n'arrivera avec ses hommes que deux heures plus tard. Disposant de troupes sûres déployées autour du château, le roi aurait pu user de la force... Sur le conseil de Necker, il laisse la foule envahir l'Assemblée et bivouaquer devant le château....

"La Fayette, mal réveillé, y gagnera le surnom de « général Morphée », d'après Gonzague Saint Bris" : mal informé ? 8000 femmes partent de Paris à Versailles à 8 heures du matin (elles arrivent vers 16 heures) sans en être averti, capitaine de la Garde Nationale ?

L'anecdote du balcon n'est justifiée que par une autre biographie...



* page 115 "le relativement bon accueil que le peuple fera au roi après son arrestation à Varennes..." : faux, foule silencieuse et perplexe ; Le silence a été ordonné : « Quiconque applaudira le roi sera bâtonné, quiconque l’insultera sera pendu ».



* page 117 : "Le 17 juillet 1791, alors que les pétitionnaires sont assemblés sur le Champ-de-Mars, on découvre deux hommes dissimulés sous l'autel de la Patrie. la foule égorge aussitôt ces individus" : faux ; pas de références pour étayer la thèse.

"Lafayette, lui-même en joue, ordonne de tirer sur la foule : sans références. c'était une manifestation pacifique.



L'auteur omet volontairement :

- l'adresse du 16 juin 1792 où "il écrit, de son camp de Maubeuge, une longue lettre à l'assemblée législative, où il dénonce avec énergie la faction jacobine comme l'instigatrice évidente de tous les désordres dont souffre le pays."

- son intervention à l'assemblée "Malgré les avis timorés de Luckner, La Fayette quitte aussitôt son armée, et le 28 juin, il est à la barre de l'Assemblée. Il avoue hautement la lettre qui a été lue en son nom, et déclare qu'il a été chargé, par tous les corps de son armée, d'improuver les insultes faites au roi et de demander la destruction de cette secte qui envahissait la souveraineté, et dont les projets étaient connus.

- sa désertion : il part secrètement de Sedan, dans la nuit du 19 août 1792.





De nombreux passages sont ceux inscrits sur le site Wikipédia ou les citations déjà mentionnées dans d'autres biographies telles celles d'Etienne Taillemite, historien de la marine.



Ce n'est donc pas une biographie sérieuse, seulement un plaidoyer de mauvaise foi.

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Louis XVI

Et voilà, après trois jours de lecture et quelques citations ajoutées, j'ai terminé cette biographie de Louis XVI.

Depuis le collège, j'ai bien réalisé à quel point l'éducation nationale taisait et mentait presque (par omission, au moins ; mais certainement ai-je eu quelques professeurs fort peu objectifs et oubliant la notion de ne pas donner leur avis à leurs élèves…) à propos de notre dernier monarque absolu. Etant en première, j'ai récemment eu un nouveau cours sur la Révolution Française, et encore une fois j'ai été assez choquée par certains propos tels que "Louis XVI voulait trahir son pays" ou encore "Louis XVI était certes à Paris mais n'était pas captif"... Cette lecture m'a confirmé que je ne me trompais pas: de toute sa vie, Louis XVI n'a JAMAIS voulu faire de mal à son peuple - ni à personne d'autre, d'ailleurs - (c'est avec la "mort dans l'âme" qu'il accepta qu'on emploie la violence pour calmer les manifestants juste avant l'ouverture des états généraux ; et jamais plus il ne donna cet ordre), ni le trahir. Le livre ouvre d'ailleurs une autre perspective: n'est-ce pas le peuple qui a trahi son Roi en l'abandonnant peu à peu (cela étant, la Révolution était surtout parisienne, alors…) ? Je laisse à chacun le loisir d'y réfléchir et d'avoir son avis ; quant à moi je me contenterai d'assurer que Louis XVI fut certainement l'un de nos rois les plus humains, et, sans aucun doute bon par raison et non par faiblesse (hélas, je ne sais plus qui l'a dit…!). A propos de cette deuxième citation tirée de mon cours, étant que Louis XVI n'était pas captif aux Tuileries, rien n'est plus faux: on le constate en avril 1792, lorsque la famille royale voulut partir à St Cloud pour Pâques, comme l'année précédente. Le peuple, excité par Marat et d'autres députés à propos desquels je ne donnerai pas mon avis (… :) ), bloqua le carrosse, et, le Roi, refusant d'employer la force, dut rentrer dans son château.

Je ne souhaite pas faire tout un exposé à propos de pour ou contre la Révolution, car ce n'est pas mon rôle, alors je vais me contenter de résumer mon avis sur cet ouvrage:

Il n'est pas très long, avec ses 327 pages, alors on survole un peu les évènements. Il ne faut pas chercher à approfondir le côté politique du règne par le livre, car on serait déçu. Ca ne m'a pas trop gênée, mais quelques informations en plus afin de mieux comprendre les concepts et les enjeux auraient parfois pu être agréables, quitte à ajouter quelques pages. Le Louis XVI d'Evelyne Lever (que je n'ai, je l'avoue, jamais terminé) expliquait plus en longueur la guerre des farines, ou encore la disgrâce des ministres/leur démission, et ce petit bagage m'a pas mal aidée dans ma lecture. J'ai l'impression que Bernard Vincent raconte rapidement les évènements, en négligeant un peu les personnages (particulièrement les ministres). Malgré tout, cette lecture a été très agréable et m'a appris d'autres choses encore sur ce Roi bien peu connu et décidément - terriblement - trop noirci: l'Histoire est écrite par les vainqueurs. Ainsi, j'ai découvert sa passion pour la lecture, la façon dont il tenait tête à sa femme à propos de la politique (et elle avait peu d'ascendant sur lui dans ce domaine, contrairement à ce qu'on a pu croire - ou dire ! -... moi ? viser Stefan Zweig ? Pas du tout…), et j'ai redécouvert son désir de faire le bien. Dans le Louis XVI d'Evelyne Lever, il était comme un figurant, assez critiqué par la biographe. Ici, on le voit protagoniste principal, ne lésinant jamais sur le travail. Et, quel homme ! Son courage, sa noblesse et son sens du devoir ne cessent de me surprendre, depuis bientôt quatre ans que je l'admire profondément. Je me contenterai de retranscrire un sixain composé par un illustre inconnu à son intention, rencontré dans un château de la Loire:

"On admira Trajan, Marc Aurèle, Titus,

Louis eut dans son cœur leurs sublimes vertus

Deplus il fut Chrétien d'une foi sans seconde,

En proye à l'infortune il étonna le monde

Plus grand que ses revers il mourut en héros

Et même après sa mort fit pâlir ses bourreau."

Une bonne lecture !
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Lincoln. L'homme qui sauva les États-Unis

Belle biographie d'Abraham Lincoln, un très grand Président des Etats-Unis, dont la rigueur et l'honnêteté sont parfaitement soulignées dans ce livre. Le destin d'exception d' un modeste bûcheron devenu un brillant avocat pour parvenir à la présidence. Il a su prendre en compte les positions diverses de ses concitoyens et est enfin parvenu à abolir l"esclavage. Il faut absolument connaître un peu de cet homme admirable, par exemple en lisant ce livre.
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Le sentier des larmes. Le grand exil des in..

Un très bon livre qui relate l'histoire du "Sentier des Larmes" (the trail of tears) avec bien sûr des détails sur la politique qui a conduit à ce volet peu glorieux de l'Histoire. Très instructif mais assez simple pour ne pas se perdre dans les méandres de la politique américaine de l'époque. Je recommande pour tout ceux qui s'intéressent au sujet.
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Lincoln. L'homme qui sauva les États-Unis

De mes cours d'histoire, j'avais juste retenu que Lincoln était le président des États-Unis qui était sorti vainqueur de la guerre de Sécession. Ce livre rappelle qu'il est bien plus que cela. Exemple du self made man, partant de rien pour finir président, il a eu à gérer une crise sans précédent aux États-Unis. Avant même la guerre de Sécession, ce qui oppose le Sud, esclavagiste, au Nord, abolitionniste, c'est la façon dont les nouveaux États entrants vont pouvoir, ou non, choisir d'être ou de ne pas être abolitionnistes. Les clivages se font autour de cette idée. Il est alors aucunement question d'imposer à tous les États des États-Unis l'abolition de l'esclavage. L'heure est juste à déterminer comment cette question de l'esclavage va être gérée vis à vis des nouveaux États rejoignant l'Union. Cette opposition va vite crisper le débat public. Au point que l'élection de Lincoln se fait bloc contre bloc. Et le grand rôle de Lincoln va être de tout faire pour maintenir coûte que coûte l'Union de tous les États-Unis. La guerre avançant et la victoire finale du Nord, plus peuplé, plus industrialisé, plus puissant militairement, ne faisant plus de doute, l'abolition de l'esclavage va s'imposer et finalement ne plus être contestée. Lincoln est un grand orateur, un grand président, car capable de dépasser le politicien tacticien (qu'il était) pour permettre à une nation de se (re)construire.
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Un siècle d'historiennes

Voilà un documentaire tout aussi ingénieux qu’intelligent. Les deux coordinateurs ont demandé aux meilleurs historiens d’aujourd’hui de dresser le portrait d’une vingtaine de leurs consœurs. Les historiens rendent hommage aux historiennes, à leurs pairs en quelque sort. On y trouve en majorité les grands noms de l’école française (A. Kriegel, C. Mossé, M. Ozouf ou M. Perrot) mais aussi quelques européennes, une japonaise et deux américaines.

Si la biographie et la question féministe ne sont pas totalement exclues, le parti pris est surtout de montrer en quoi ces femmes ont contribué à l’historiographie internationale et pour certaines comment elles ont marqué voir changé cette science humaine.

De ce beau documentaire universitaire, on retient autant la rigueur scientifique de la démarche que l’intelligence du propos.

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Louis XVI

Rencontre avec l'intimité d'un personnage trop méconnu dans sa réalité.

Style simple laissant les lignes se suivre et décrirent une personnalité qui façonna notre histoire d'hier et d'aujourd'hui encore.

A découvrir dans sa particularité et sa simplicité qui en fait un nouveau pont vers une part d'histoire trop souvent décrite mais trop souvent oubliée dans sa réalité.
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Lincoln. L'homme qui sauva les États-Unis

excellente biographie qui nous permet de comprendre non seulement ce président mais surtout la construction des bases des Etats Unis (fondement de ses institutions, mode de fonctionnement par un recours systématique au système judiciaire et surtout importance des avocats, pouvoirs économiques qui nous expliquent comment les US fonctionnent encore aujourd'hui).

Seul bémol, le passage avant l'élection du président qui au lieu de me tenir en haleine m'a paru très très long.

A lire impérativement, on en sort plus instruit.
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Le sentier des larmes. Le grand exil des in..

je pensais que ça serait plus écrit en roman qu'en documentaire. c'est très intéressant bien que parfois j'ai eu l'impression de lire ..l'encyclopédie...

on peut lire que certaines parties, l'auteur rappelle souvent les faits très importants, les causes et conséquences.

bien évidement tout est vrai, puisque nous sommes comme dans un cours d'histoire.

a la fin il y a même une chronologie des dates supers importantes ..

Sincèrement, j'ai eu mal au cœur de voir ce qu'il s'est passé en si peu de temps...

je ne connaissais pas du tout "le sentier des larmes"...

j'ai eu l'impression que tout y était dans ce livre..sans dire les vrais mots pour cette "tragédie"...à nous de lire à travers les lignes et donc de comprendre...

l'auteur nous rappelle aussi la traite des Noirs, l'esclavage puisqu'il nous parlera de la guerre de sécession...

Bref extrêmement enrichissant, intéressant...

moi qui voulait en savoir plus sur cette histoire...c'est fait !

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Un siècle d'historiennes

Merci à Babelio et aux Éditions Des Femmes Antoinette Fouque pour ce livre.



Un ouvrage très intéressant, mais parfois assez lourd à lire.



La présentation de l’ouvrage annonce la couleur en annonçant clairement que la liste des 20 historiennes présentées dans leur ouvrage n’est ni objective, ni exhaustive. Comme ils le disent dans l’introduction, ils ont aussi choisi de faire découvrir au public ces historiennes par 20 historiens, collègues… Un choix que l’on approuvera ou pas, mais qui permet de rendre hommage à celles qui ont réussi (ou réussissent) dans ce milieu encore très masculin.

Les présentations faites ici sont relativement inégales dans le sens où les auteurs ont des plumes différentes. Certaines sont plus fluides, plus agréables à lire que d’autres.



Chaque présentation commence par une petite introduction, suivie d’une courte biographie-cursus de l’historienne permettant de comprendre comme elle est arrivée en Histoire et qu’elles pouvaient être ses affinités avec les sujets qu’elle allait traiter.



S’ensuit des présentations (et « analyses ») des divers travaux menés au cours de sa carrière, ainsi que l’explication de l’apport de sa « vision » de son sujet, de la manière dont elle abordait un thème.

Ce sont ces parties qui sont parfois les plus difficiles à lire. En effet, quand on évolue hors du monde de l’Histoire (ce qui est en partie mon cas, je ne suis qu’archéologue) il est parfois compliqué de comprendre le domaine de travail de l’historienne, mais aussi en quoi son approche put être originale. C’est à la lecture de ces parties que je me suis dit que ce livre était plutôt destiné à un public d’historien.ne.s.



Chaque présentation se termine par une bibliographie (sélective) de l’historienne. Mon seul regret, dans cette partie, fut de constater que les références des historiennes étrangères étaient dans leur langue maternelle. Ce n’est pas une volonté (ou une faute) des auteurs, mais probablement un problème lié à la non-traduction des ouvrages. C’est un peu frustrant.





Un livre que j’ai trouvé très intéressant, même si certains passables sont difficiles à lire.

Par contre, ce n’est pas un livre à mettre entre toutes les mains, hélas. Je pense que les auteurs, malgré un effort visible, n’ont pas su rendre les choses assez abordables pour le néophyte.

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Lincoln. L'homme qui sauva les États-Unis

je me souviendrais toujours du jour ou j'ai entendue parler d'Abraham Lincoln. Certes depuis tout petit je m'inspirait de mon père afin de devenir un grand avocat. Mon père avait pour habitude de me faire des petits discours sur le droit les risques et l'attitude que doit avoir un bon avocat. J'ai toujours pris cela au sérieux pour lui c'était juste une phase ou je cherchait ma voie. jusqu'à ce qu'il a eu la certitude de mon envie de connaitre plus alors pour me donner d'autre directive et me pousser à chercher ma voix il m’offrit ce livre qui depuis que j'ai lu le titre m'a plu car j'avais déjà une petite idée de tous ce qu'il as accompli certes que je me perdais mais je me souviens que je l'ai lu au moins plusieurs fois afin de mettre l'idée et le point visée par mon père en me faisant lire ce livre. Je peux dire que j'ai trouver ma voix en lisant ce livre. Il y a pas longtemps de cela j'ai dis à un pote ce que je viens d'écrire il m'a paru surpris.

ce bouquin est une source de motivation un sanctuaire d'encouragement .
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Louis XVI

Louis XVI



Par Bernard Vincent



Folio biographie (inédit février 2006)

Et oui comme toutes les vieilles, j'ai profité de l'été (et de la vague Marie Antoinette) pour réviser mes classiques, me plonger dans une bio historique.

Louis XVI donc. Un nébuleuse ce roi ; l'histoire n'est écrite que par les vainqueurs et on reproche donc tout à ce roi perdant. BV tente cependant de rétablir la « vérité historique » (si tant est qu'elle existe hein...), de faire le tri entre ce qui est et ce qui a été dit.

Ainsi il présente Louis XVI comme un roi complexe en phase avec son époque et les lumières, un roi qui aurait tenté d'être un « despote humaniste » et qui est tombé dans la faille que créent ces deux mots accolés.

Despote : Oui car il a été formé dans une monarchie absolue de droit divin. Quand il arrive au pouvoir, louis XV a supprimé le parlement. Louis XVI a donc tous les pouvoirs et se croit sincèrement investi d'une mission divine (c'est par exemple le dernier roi a avoir soigné les écrouelles). Ce n'est pas toujours simple mais il faut bien avoir à l'esprit que pour lui (et pour ceux de son époque) la république ; la démocratie ne sont que de vagues idées, des concepts.

Humaniste : Il est assez cultivé et a lu apparemment les philosophes et les idées de son temps. Il n'aura ainsi qu'une seule obsession : ne pas faire le malheur de son peuple donc ne pas recourir à la violence, ne pas faire couler le sang. Ce qui est de fait un jeu dangereux et quand il s'y résoudra (massacre de septembre) il est déjà trop tard. C'est ainsi un roi qui joue la carte de la liberté en Amérique, du parlement et des découvertes scientifiques (l'expédition de la Pérouse).

Finalement c'est ce qui m'a le plus troublé dans ce personnage : son obsession de «faire le bien ». Sa volonté de trouver un compromis acceptable par tous... qu'il ne trouvera jamais. Plus précisément, dans son parcours il va accumuler les concessions en pensant que ses adversaires les entendraient et respecteraient ses efforts. Il n'en sera évidemment jamais et ainsi chaque compromis en entraînera un nouveau jusqu'à l'échafaud. Ainsi, en tant que fervent lecteur de Machiavel, je me dis que l'attitude de Louis XVI, est, sous cette optique typiquement ce qu'il ne fallait pas faire… Pour maintenir son pouvoir le roi aurait sûrement du faire couler du sang, des massacres symboliques... Et nous voilà donc devant une bien étrange morale ultra moderne : l'humanisme et le respect de la vie empêchent l'exercice du pouvoir. Ou plus précisément le pouvoir et son maintien nécessite par essence un certaine part de violence symbolique et réelle...

Du coup, en perspective, on réalise aussi que l'histoire populaire a fait de ce roi un faible alors que moralement il a pris le parti le plus « courageux » (la sage négociation) face à la violence brutale. Comme si on lui reprochait de ne pas avoir fait ce qu'on attendait de lui, comme si les français ne respectaient que les despotes ?

Enfin au long de cette bio on réalise une fois encore (s'il en était besoin) que la révolution a été presque totalement un mouvement d'origine parisienne intra muros, que le « peuple français » est resté longtemps royaliste et n'imaginait même pas un changement de régime. Le plus flagrant est l'arrestation et le procès du roi qui a été apparemment monté et réalisé sous la pression de la commune de paris soit, allez, disons 6000 personnes extrémistes...

Une bio vraiment ultra moderne.

Ps seul bémol Bernard Vincent m'a l'air franchement de droite, et ne peut s'empêcher de répéter à l'envie « les français n'acceptent jamais les reformes, non, non, jamais... » ce qui est un poil lourdingue....


Lien : http://xannadu.canalblog.com
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Lincoln. L'homme qui sauva les États-Unis

Magistrale biographie de l'un des présidents des États-Unis.

Né dans une cabanne en rondins, parvenu au sommet de la vie politique américaine du 19e siècle Abraham Lincoln (1809-1865) entre très jeune dans l'arène. Il sera élu président en 1860.

Cette biographie développe autant les succès que les paradoxes et désillusions qu'a connu celui qui sauva l'union fédérale au moment du tragique déchirement de la guerre de Sécession.

Lincoln appartient aux grandes figures fondatrices du peuple américain. Il est assassiné en 1865, quelques jours après la fin du conflit.
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Histoire des États-Unis

le style est pompeux, et même rébarbatif. l'histoire n'est pas détaillée. exemple : Lafayette, qui a eu un rôle important dans l'indépendance. l'auteur écrit une seule ligne sur lui !!

et dieu sait si les américains le considèrent comme un héros. il n'y a pas une seule ville aux USA, qui n'ait pas une rue qui porte son nom. " lafayette street" ou " lafayette avenue".



bref, on passe beaucoup de passages sans intérêt, pour lire l'essentiel.

il existe d'autres livres bien plus intéressants.





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Un siècle d'historiennes

Un siècle d'historiennes est un ouvrage qui est fait par et pour des historiens. Si je reconnais les qualités d'un tel ouvrage, j'avoue qu'il m'est tombé des mains. Je n'ai pas de véritable passion pour l'historiographie mais j'espérais trouver dans ce livre de quoi faire naître une curiosité. Malheureusement rien de tel n'est arrivé. Il est vrai que selon l'auteur de la biographie, celle-ci est plus ou moins captivante. Trop de jargon et des défauts typiques d'historiens m'ont perdue dans les méandres des vies et subtilités de ces historiennes. Je suis d'autant plus déçue que je trouvais l'exercice très intéressant - parler d'historiennes n'est pas si commun - et que j'avais envie d'en savoir plus.
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Lincoln. L'homme qui sauva les États-Unis

Des 16 000 ouvrages écrits sur Lincoln, cette biographie n'apprendra probablement pas grand-chose aux connaisseurs. Mais elle fait le tour du personnage et a le mérite d'avoir été écrite directement en français, ce qui nous sauve d'une tragique coupe à blanc à l'étape de la traduction.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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