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Critiques de Bernard Vrancken (125)
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Les Enfants du ciel

Le titre laissait penser avec son avion de guerre survolant le Nil qu'il s'agissait d'un récit d'aviateur de guerre. Il n'en n'est rien puisqu'il s'agit plutôt de celui d'un archéologue mais pas du tout à la façon d'un Indiana Jones.



Il est vrai qu'on retrouve les mêmes ingrédients du film à savoir une division nazie un peu ésotérique à savoir l'ahnenerbe dont les recherches devaient prouver la supériorité de la race aryenne et justifier le massacre de millions de juifs.



Il est justement question de rechercher le tombeau d'un personnage historique juif tombé en disgrâce après son ralliement aux romains. Or, cette connaissance peut bousculer les connaissances de l'Antiquité soi-disant. On verra que c'est plutôt un gros pétard mouillé avec des ficelles assez nébuleuses.



Cela se laisse lire mais je n'ai pas eu d'accroche particulière tant le récit paraît un peu alambiqué au niveau du scénario avec ce nid d'espion en plein cœur de la Seconde Guerre Mondiale que cela soit en Egypte ou bien à Jérusalem.



Par contre, sur la forme, c'est de toute beauté non seulement au niveau du graphisme à couper le souffle que dans la qualité de l'édition sur un grand format afin de mieux admirer ses pages. On voit que les moyens ont été donné pour la réalisation pour le duo Desberg-Vrancken.



Je resterai cependant moins dithyrambique que la plupart des avis sur cette BD tout en reconnaissant certaines de ses qualités. Le sujet sur la partition de la Palestine alors sous mandature anglaise pouvait apparaître comme intéressant car on voit bien que cela porte les germes des guerres avenir. Mais bon, pour ma part, cette lecture a presque été à la limite de l'ennui, c'est dire !



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H.Ell, tome 1 : La mort, sous toutes les fo..

Ce beau premier tome (d'un diptyque ?) raconte la forclusion de Harmond Ellmander, chevalier autrefois proche de la cour royale. Disgracié, on lui interdit de s'approcher de sa femme et de leurs deux enfants et on l'a même dépouillé de son nom. Il est devenu H.ELL, relégué dans les bas-fonds de la ville, au milieu des putains et marins, en tant que "questeur criminel"...et bientôt confronté à un tueur au comportement de prédateur...



Si l'intrigue de ce thriller médiéval à consonance fantastique n'est pas des plus originales, l'histoire est une belle réflexion sur l'apparence, l'âme humaine et sa part animalière...

Or, ce qui retient surtout l'attention dans cette BD, ce sont les dessins impressionnants ! Est-ce qu'on peut encore parler de "dessins" d'ailleurs, quand les illustrations ressemblent à des peintures ?

De son propre "aveu" (dans un interview), Bernard Vrancken dit de s'être lassé de travailler sur ordinateur et qu'il a (re)pris un réel plaisir en revenant au dessin pur, en utilisant également et plus souvent le lavis.



Un plaisir que mes yeux ont partagé pleinement !
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Les Enfants du ciel

Club N°55 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Ne boudons pas notre plaisir devant un bien bel ouvrage de belle facture : la forte pagination et le grand format donne une autre dimension aux belles doubles pages qui se revendront très bien sur les cimaises de la galerie qui édite cette BD.



Le dessin reste très classique et dynamique, le casting me rappelle un peu les romans-photos de cette époque.



Au début du récit, je me dis que l'ombre d'Indiana Jones plane sur ces pages mais c'était sans connaitre l'ambition du récit (je n'ai pas dit que cela rappelle un peu DA VINCI CODE).



Effectivement, le Moyen-Orient en 1942 devient l'épicentre d'enjeux vieux comme le monde et de tensions que nous connaissons encore dans cette région.



La BD se termine habilement sans répondre à la question posée (désolé !) mais nous a emporté malgré tout durant ce long récit historique.



Benoit

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Alors oui, le trait est beau notamment cette superbe double page centrale qui est repris sur la couverture et en 4eme de couverture.



Alors oui, le format permet de mettre en valeur la qualité des dessins.



Mais malheureusement, l'écriture n'est pas des plus trépidantes et on s'ennuie un peu pendant la première moitié du récit.



L'archéologie, les mythes bibliques, les nazis et la seconde guerre mondiale en Afrique du Nord.



Beaucoup d'éléments nous renvoient vers Indiana Jones, mais sans humour ni fun.



La deuxième partie, un peu plus rythmée, rattrape l'ensemble, mais ça restera une BD qui souffre d'une écriture moyenne.



Dommage car l'écrin était vraiment joli.



Greg

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Les Enfants du ciel

Le dessin est très soigné, réaliste et dynamique, travaillé au pinceau, avec une lumière recherchée, des effets de poussière, de sable, de nuit réalisés avec beaucoup de finesse.



Le scénario est à l'image du graphisme, une histoire d'archéologie se percutant avec des histoires de guerre, la seconde guerre mondiale, d'espionnage, et de conflit politique en Palestine (donc avant la création d'Israël) à l'époque de la domination Britannique, ils vont y intégrer une foule de thématique : la fin de la guerre des juifs contre les romains (Ier siècle), la recherche de justification ésotérique du nazisme par les allemands, la lutte des musulmans contre le sionisme, la solution finale, la positions du Vatican dans la guerre, la volonté de déstabilisation des soviétiques dans cette région… Beaucoup de choses donc pour un album très riche, graphiquement et scénaristiquement, avec une histoire d'amour pour couronner le tout. On pense au film Casablanca, avec une intrigue digne d'Indiana Jones et une fond à la Da Vinci Code.



Mais la comparaison avec Indiana Jones s'arrête là, parce que malgré la solidité du scénario et la beauté des illustrations, je m'y suis bien ennuyé. le ton est celui du polar noir, avec un récit à la première personne, donnant un rythme lancinant à l'intrigue et l'action démarrant à fond tombe vite dans les blablas et les tergiversations, les méchants passent les uns après les autres sans jamais apporter de poids sur l'intrigue, le fasciste italien aurait mérité une vengeance plus épique, le savant allemand passe comme un pion, tout comme l'espion russe, les deux frères musulmans restent trop énigmatique, alors pourquoi s'attacher à eux, et même les héros restent sans saveur, la juive autrichienne est plutôt mijaurée, et le héros taciturne est une caricature sans relief et leur romance est artificielle.



Bref, je sors très déçu par cette lecture, trop ambitieuse. En voulant y apporter trop d'arguments, tout n'est qu'effleuré et les auteurs en ont oublié la dimension romanesque.
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H.Ell, tome 1 : La mort, sous toutes les fo..

Le duo belge formé par le scénariste Stephen Desberg et par le dessinateur Bernard Vrancken nous avait déjà offert la série "IR$". Ici, il nous offre un moyen-âge fantastique de très bon aloi ou nous suivons les mésaventures d’un enquêteur face à la menace des multiformes…





Le chevalier Harmond Ellander (H.Ell) a été déchu de ses titres et de ses terres après avoir perdu un duel judiciaire. Plutôt que d’être exilé comme le veut la coutume, le roi le condamne à servir comme questeur au sein de forces de l’ordre de la ville. Il passe ainsi des fastes de la cour à la fange des bas-quartiers, où il est rapidement confronté à un serial killer anthropophage... Initié par Nayade la belle péripatéticienne, il entre alors dans un univers fantastique sinon horrifique où il ne fait surtout pas se fier aux apparences. Dans le même temps, notre enquêteur souhaite œuvrer à sa réhabilitation pour retrouver ses enfants et son épouse bien-aimés, sans savoir que cette dernière a comploté sa perte avec son accusateur…

D’un côté on retrouve la paranoïa d’une série comme "Les Envahisseurs", d’un autre côté on retrouve le médiéval fantastique sombre et violent du jeu vidéo "The Witcher", adapté de la saga fantasy de l’auteur polonais Andrzej Sapkowski

Dans un Moyen-Âge indéterminé, on nous laisse volontairement dans le flou sur plusieurs points pour mieux nous perdre à l’image d’Harmond qui perd pied et ne sait plus à quel saint se vouer… Et que serait une histoire de Stéphane Desberg sans une bonne grosse dose d’érotisme ? C’est donc tout naturellement que les scènes de fesses apparaissent avec une régularité de métronome… ^^



Les dessins de Bernard Vrancken assisté aux couleurs par miKl sont des bonbons pour les yeux : une ambiance sombre et poisseuse, avec des graphismes photoréalistes de toute beauté qui ont forcément nécessité des travaux sur modèles (on pourra ainsi reconnaître les sosies de Kate Blanchett, Christopher Lee ou The Rock…).





J’ai lu tout cela en écoutant la BO du "Nom de la rose" de James Horner : je me suis régalé ! ^^ Vite la suite !
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Les Enfants du ciel

Je ne vous ferai pas l'affront de paraphraser mes prédécesseurs en faisant un résumé de cette histoire. Ils s'en sont très bien chargés.

Je m'en voudrais toutefois de ne pas vous dire que j'ai apprécié cette enquête archéologique où se rencontrent passé et présent dans ce Moyen-Orient tant marqué par les conflits.



Pour ma part, j'insisterai davantage sur les dessins qui sont de toutes beautés et qui sont surtout magnifiquement colorisés. Certaines planches sont de véritables tableaux jouant d'ombres et de lumières, de froid et de chaleur.



Je vous conseille largement de découvrir cet univers et suis curieux de vos retours.
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Les Enfants du ciel

1936, alors qu'il est à Rome pour mener des fouilles, l'archéologue Alexandre Dreuil apprend la mort de sa femme, tuée lors d'un contrôle par un sergent du Duce. Il n'a dès lors qu'un but, trouver et tuer l'assassin de sa femme.



Stephen Desberg nous propose un récit d'aventures historiques, où la recherche de la vérité va croiser le destin d'Alexandre mais aussi d'Esther, une musicienne allemande juive et Bilal, un palestinien poussé à venger la mort de son frère.



Ce récit dense et complexe met en parallèle d'Europe en Egypte, de Rome à Jérusalem, cette époque trouble juste avant la 2nde guerre mondiale avec la première guerre judéo-romaine (66 ap JC). La narration est riche en ellipses et punira le lecteur inattentif ou fatigué... Il faut suivre !



Desberg retrouve son compère Vrancken (IRS) pour un univers graphique stylisé proche du cinéma des années 50 combiné à des aventures dignes d'Indiana Jones. Les pages défilent, superbes dans cet album grand format des éditions Daniel Maghen.



"Les enfants du ciel" est un très beau livre, un très bel album qui vous offrira un bon moment de lecture digne d'un film d'aventures historiques.
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Les Enfants du ciel

Alexandre est un archéologue reconnu dans le domaine de l'antiquité romaine. Il est mandaté par le Vatican pour mener des recherches sur Juste de Tibériade, résistant juif à l'époque romaine, et son meilleur ennemi le juif renégat Flavius Josephe. C'est dans les écrits de ce dernier que l'on retrouve la preuve historique de l'existence de Jésus. C'est tout naturellement à Jerusalem que ses fouilles vont le mener mais dans cette ville où se déchirent juifs et musulmans pour la création d'un état indépendant, le passé se heurte au présent.



Un beau récit qui s'étale sur 185 pages. L'histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale et les magouilles politique se mélangent aux problèmes religieux. Les russes, les allemands et les alliés occidentaux se battent aussi sur le terrain palestinien, pendant ce temps les juifs et les musulmans eux ne souhaitent que mettre au point leur état indépendant qui deviendra l'Israël. Au milieu de tout cela Alexandre ne souhaite pas se mêler des ce genre d'extrémistes et ne vit que pour la vérité qu'il découvrira au bout de ses fouilles.

L'histoire est intéressante mais je trouve la fin un peu abrupte et laissant les choses en suspend.

La mise en dessin est très belle et les aquarelles offrent des pages de toutes beauté. A l'image de cette magnifique couverture, c'est un vrai régal à parcourir.
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I.R.$., tome 2 : La Stratégie Hagen

La stratégie Hagen est la suite de La voie fiscale (et clôt ce diptyque), mais le scénario est plus étoffé autour de la question de la spoliation des biens juifs par les banquiers suisses après la seconde guerre mondiale. Il y a toujours des scènes d'action, mais aussi des flash-backs se déroulant pendant la guerre. Cela donne une intrigue vraiment intéressante, que Larry B. Max va réussir à dénouer.

J'ai cependant toujours un petit bémol sur le style du dessinateur .

Néanmoins, cela ne diminue en rien mon envie de connaître la suite de cette série et de suivre Larry B. Max dans ses prochaines enquêtes fiscales, car le personnage reste encore bien mystérieux.



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I.R.$., tome 1 : La Voie fiscale

Publiée en 1999, La voie fiscale est la première des longues aventures de Larry B. Max. Ni agent secret, ni milliardaire (quoique le doute est permis), ni bleu-jeans, ni amnésique, cette série à succès nous propose de suivre... un agent du fisc étasunien...



Ce premier tome est à la fois léger et mystérieux. Le scénario assez nébuleux se dévoile progressivement. Sa profondeur est assez insoupçonnable à première vue car de nombreuses digressions viennent faire diversion. La levée du mystère par petites touches est d'ailleurs ici une marque de fabrique puisque l'on découvre également un bien mystérieux protagoniste. Certaines pistes, laissées dès la première planche vont d'ailleurs structurer les albums à venir. Assurément voici un très bon potentiel.



Les thèmes évoqués sont addictifs : une enquête de haut niveau, une mystérieuse tueuse à gage, une richesse apparente, des milieux interlopes le secret bancaire suisse et de bien sombres tractations liées à l'héritage de la Seconde Guerre. Comment rester insensible ?



Ici l'action est prépondérante. Il y a certes beaucoup de textes par endroits, mais ces moments ne sont guère nombreux. Nous voilà donc essentiellement dans une bande dessinée d'action. Hélas, le style du dessinateur n'est pas encore maîtrisé. Il donne plutôt l'impression d'être encore au stade d'une ébauche. L'approche est ici rigide, figée assez carrée et massive. Les scènes de confrontation manquent également de fluidité et certaines planches semblent assez vides.



Il faudra donc faire un petit effort pour découvrir cette bande dessinée. La relecture par contre offre de belles surprises... Si l'album n'est pas particulièrement brillant, il reste original (les références à l'IRS) et parvient à susciter une curiosité. C'est elle qui va nous amener à nous intéresser à cette série puis a la suivre...
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I.R.$., tome 14 : Les Survivants de Nankin

Les survivants de Nankin prolonge et achève avec brio le cycle démarré avec L'or de Ymashita. Voici une nouvelle manifestation d'une série qui ne cesse de s'améliorer au fil des albums.



La première de couverture est un peu plus terme que d'ordinaire et peut laisser la place au doute. Des scènes de plongée ? Oui mais nous sommes très de ce Vance a osé commettre avec Opération Montecristo. Vrancken parvient à rendre ces moments-là agréables. Larry va plonger mais également crapahuter dans la jungle, donnant l'occasion d'autant de planches merveilleuses. Les couleurs et les ambiances sont sublimes, nous offrant un dépaysement total et un moment unique dans la série.



Le scénario évolue également. Le compte à rebours ne cesse d'égrener les jours qu'il reste à Larry... pourtant, par un coup du destin, voici qu'il parvient à renverser la tendance et à se lancer dans une chasse au trésor. Celle-ci offre son lot de fausses pistes et une évolution qui pourra légitimement décevoir quelques lecteurs.



Cette déception n'est que de courte durée, car elle nous offre des très belles scènes. Un retournement de situation reste également assez convenu... mais son exploitation est habile, très habile. Les scènes d'action plutôt enlevés mais point trop fréquentes, un rythme maîtrisé, des personnages charismatiques (Loroya rejoint le panthéon dans lequel se languit Silicia) et des perspectives intéressantes pour l'avenir de Larry font de cet album une réussite.



Tout est dit : voici un nouveau cycle qui s'achève avec un certain panache et avec le dépaysement en plus. Difficile de résister à tant d'arguments...
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Les Enfants du ciel

1936. Rome. Alexandre est un archéologue sur les traces de Flavien Joseph, juif qui a ensuite rejoint le camp des Romains. Alexandre est venu à la demande d'un prélat romain au regard de ses compétences. Sa vie va être bouleversée quand sa femme va périr dans un accident de voiture. Accident de voiture ? Non, Alexandre découvrira plus tard que sa femme a été tuée à un barrage de police, l'officier présent ne supportant de voir une femme noire dans une aussi belle voiture. On découvrira lus tard qu'Alexandre deviendra prêtre mais cherchera à venger sa femme. L'action va se dérouler jusqu'en 1943 pendant la seconde guerre mondiale.



Trois destins vont se croiser au cours ce cette narration. Celle d'Alexandre, celle d'Esther jeune femme juive au service de l'URSS pour essayer de sauver sa famille des camps de la mort allemands, Bilal qui cherchera à venger la mort de son frère. Certains des protagonistes vont se croiser, d'autres se poursuivre.



Desberg et Vrancken posent leur histoire sur fond de seconde guerre mondiale en Afrique. Ils y mettent un peu d'espionnage avec les commanditaires russes, un peu de recherche archéologique reprenant le thème de la quête mythique des nazis des symboles des grandes religions, un peu de terrorisme, une solide amitié entre Alexandre et un prélat, une histoire d'amour éphémère.... Il faut passer de thème en thème , de chapitre en chapitre. C'est parfois un peu complexe et il faut suivre.



Quel est l'intérêt de cette BD ? D'abord un graphisme somptueux et d'une grande variété. Vrancken manie avec brio les changements de plans, il multiplie les éclairages le tout avec un grand réalisme. J'ai beaucoup aimé les séquences évoquant l'antiquité tout en jeux d'encre noire. Je rejoins Jamik qui, dans sa vie, évoque le fait que l'on aurait pu se croire dans une aventure d'Indiana Jones... Mais non, tous les ingrédients sont là mais la magie ne prend pas.



J'ai cependant pu me resituer dans l'(histoire juive de la Palestine, de découvrir Flavius Joseph et Juste de Tibériade car les deux ont bien existé. La BD m'a amené à faire des recherches, cela veut dire que ma curiosité avait été éveillée.



BD à retenir pour la grande qualité du graphisme proposé.



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I.R.$., tome 1 : La Voie fiscale

Larry B. Max est un agent du département spécial de l'IRS (Internal Revenue Services), les services fiscaux américains.

Dans ce premier tome qui ouvre de nombreuses pistes pour la suite, il doit enquêter sur un meurtre qui semble en lien avec la spoliation des biens juifs par les banquiers suisses pendant la guerre.

Bien que le héros soit un inspecteur des impôts, il y a beaucoup d'action et il ressemble en fait plus à un policier ou à un agent secret.

Le seul bémol que je mettrais se situe au niveau du dessin, qui ne me semble pas suffisamment abouti, certains traits ne sont qu'ébauchés, et les couleurs sont un peut trop vives également.
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Les Enfants du ciel

Voilà, il y a des albums à côté desquels l’on passe… ce sera le premier de l’année (et j’espère l’un des rares)



Précisons le immédiatement , le dessin est superbe, et suffit à lui seul à ouvrir ce roman graphique de plus de 180 pages et à le feuilleter.



Mais là s’arrête le positif pour moi. Le scénario est alambiqué; les similitudes avec Indiana Jones bien minimes ne suffisent pas à donner du rythme à une intrigue diffuse à suivre.



Certes Alexandre, archéologue cherche à découvrir quels sont les assassins de sa femme, mais sa quête de réponses autour d’un vieux manuscrit datant de plusieurs siècles n’est pas très convaincante.

Cependant ce sera à chacun de se faire une idée tant le dessin vaut le détour.
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I.R.$., tome 15 : Plus-values sur la mort

larry max agent spécial de

service de perception des

impôt en enquêtant sur rick richards va découvrir

que cette identité sert à deux hommes.et voulant

en savoir plus il va se heurter à la c.i.a. et il va devoir faire équipe avec

silicia la tueuse qui avait

déjà essayé de le tuer dans le tome 5 ,son enquête va le mener dans le monde du trafic d,arme.comme toujours avec desberk le

scénario tient bien la route.

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I.R.$., tome 12 : Au nom du président

Parue en 2010, Au nom du président aurait pu avoir un retentissement difficile à évaluer il n’y a encore que quelques semaines Outre-Atlantique.. Autant reconnaître que découvrir cette pépite dans le contexte actuel post élections est pour le moins… explosif.



Le titre en dit long… nous savons enfin de quel mystérieux président il est question, oui celui-ci précisément ! Les parallèles sont faciles à construire et l’on occulte déjà cet ancien Président, sa première dame, pour un autre d’il y quelques années. Autant dire que l’immersion est totale.



Le scénario est ici bien plus complexe que d’habitude car, l’intrigue relative à Medusa se poursuit également. Gloria vit de bien sombres moments et ceux-ci seront décisifs pour elle et pour Larry. Les albums à venir risquent de nous réserver beaucoup, mais alors beaucoup de changements ! Les révélations surprenantes, les coups de théâtre viennent ici à l’appui d’une histoire en béton armé. Les scènes d’action sont peut-être moins nombreuses que d’habitude, certes, mais le rythme est soutenu : impossible de s’arrêter en cours de route.



Comme dans Le chemin de Gloria, la couverture est sublime. Une nouvelle fois, elle annonce des dessins de très haute qualité. Les plans rapprochés sont d’une précision diabolique, hollywoodienne même. Cet album est moins une bande dessinée qu’un film.



Certaines déceptions peuvent certes apparaître ici ou là, mais elles passent d’emblée au second plan. Tout ce qui tourne autour de Phoenix par exemple, peut laisser la place à quelques critiques, mais franchement les raccourcis pris ne portent pas atteinte à l’ensemble.



Au nom du président est une réussite, un chef d’œuvre sur lequel il est difficile de faire l’impasse. Et dire que l’album aurait pu faire bien du mal… S’il reste une bande dessinée de fiction elle marque les esprits et interpelle son lecteur : de l’excellent travail !
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I.R.$., tome 9 : Liaisons romaines

C'est finalement sous un titre plus prometteur que l'on découvre ce neuvième album de la série IRS. Celui-ci nous réserve un programme chargé puisqu'il est non seulement question de la banque vaticane mais également d'un trésor de guerre nazi.



Pour l'instant il n'y a pas de lien avec les deux premiers tomes de la série. Comme pour le prouver, Larry va devoir voyager de Los Angeles à la Jamaïque avant de partir en Italie. Le rythme est assez intense et pourtant les scènes d'action ne sont pas aussi nombreuses que de coutume. Assurément le scénario est bien maîtrisé, même s'il peut laisser quelques inquiétudes pour la suite, notamment pour celles et ceux qui ne connaissent pas la série Le scorpion.



Dès les premières planches, nous savons que nous allons devoir composer avec un album un peu différent et avec un invité : Enrico Marini. Il est même question d'une tête (peut-être connue) : Armando. Les fans seront ravis bien qu'en territoire connu (pour le fonds). Les dessins de Vrancken atteignent ici un sommet. Les retours en arrière ajoutent une touche supplémentaire, fort plaisante (malgré les thèmes évoqués).



Une petite déception doit être signalée : Larry himself ! Le chevalier aux cheveux blancs du fisc nous réserve des surprises qui risquent de lui ôter une partie de son capital sympathie. Certes le personnage devient plus complexe mais... nous offrir cela après avoir libéré Gloria ! Pourquoi ? Il faudra attendre encore un peu, mais les plus impatients pourront être déroutés...



Voici donc une bonne surprise. Assurément, il s'agit de l'un des meilleurs albums de la série !
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I.R.$., tome 5 : Silicia Inc

Édité en 2003, Silicia Inc. se lit (ou se relit) en 2016 avec un certain plaisir, un plaisir malsain qui plus est. Évoquer les paradis fiscaux (bien avant les moult engagements internationaux et l’affaire "Panama Papers") reste donc un sujet d’actualité malgré ces treize années…



Outre le véritable reportage que Desberg et Vrancken nous délivrent depuis Aruba, nous avons droit ici à l’un des meilleurs albums de la série IRS. Le scénario est complexe à souhait : la mort d’un dictateur, une collaboration avec la CIA, la corruption d’élus locaux, sans oublier des meurtres plus au moins violents et des scènes d’actions intenses : voilà de quoi nous occuper.



L’ennemi qui s’en prend à Larry est redoutable. Nous devrions lui en vouloir surtout par la fin à suspens qu’il nous impose et pourtant… difficile de lui en vouloir tant celui-ci est prometteur. D’autant qu’il va nous permettre de faire connaissance avec le passé du protagoniste et la fameuse Gloria… qui va progressivement passer au premier plan.



C’en est désormais terminé avec les hésitations des premiers temps. Les dessins sont fluides, agréables, ils suivent l’intrigue. La lumière, les formes tout est maîtrisé…. Ou presque. A certains endroits l’on sent toutefois comme une surcharge de couleur laissant croire qui nous sommes dans un dessin animé. A cet égard, la première de couverture est révélatrice de cette fausse impression.



Un scénario complexe, de nombreuses possibilités, une fin qui nous laisse sur notre faim… et le tour est joué. Vivement la suite !
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Les Enfants du ciel

Très beau one shot.

Desberg, est au scénario et nous avait habitué avec son scorpion à des très beaux albums. Il récidive en nous emmenant en Egypte avec Drancken au graphisme, connu quant à lui pour sa série IRS.



L'histoire mêle archéologie, histoire antique et contemporaine, énigme et thriller.



Les ingrédients sont bien dosés, dans une histoire dense, qui tient très bien la route.



Le graphisme enlevé et très élégant est aussi une belle réussite. La mise en couleur dans des teintes tantôt sombres, tantôt illuminées de soleil contribue à créer une ambiance nostalgique.



Un très bel album.
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I.R.$., tome 1 : La Voie fiscale

Une idée qui peu paraître originale : comment faire parler une déclaration fiscale dans une enquête policière ; hormis ce point, le scénario est très classique et l'intrigue sans originalité ; le méchant n'est pas celui qu'on croit et il faudra lire la suite pour connaître ses mobiles. Dessin réussi quoique un peu raide, colorisation bien choisi, le tout se tient et est assez agréable à lire.
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