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Critiques de Bernard Werber (4623)
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Le miroir de Cassandre

Un Werber de plus, , pour avoir lu les trois quarts de ses romans, et bien que je connaisse à présent sa façon d’écrire, ses dadas et ses sujets favoris je ne m’en lasse pas car il fait partie de ces auteurs qui savent exploiter des sujets traités par les écrivains tels que la mort, le rire, l’avenir… avec originalité et humour bien que parfois peu scientifiques. Son humour, je le retrouve à chaque fois avec délectation même s’il ne me surprend plus parce que je suis habituée à son style. Dans le présent ouvrage, il frise l’humour noir comme il ne me semble pas l’avoir vu faire, et je trouve délicieux cette histoire de clochards qui se sont fait un nid douillet au milieu d’une décharge, ayant créé leur Etat avec ses lois, mettant en avant une révolte face à la société de consommation qui fera réfléchir le lecteur , leurs contre-proverbes, leur déclaration revenant en leitmotiv. Les personnages sont des personnages « Werberiens » pur beurre, avec leur façon différente d’envisager la vie, les gens, de voir la réalité autrement. J’ai d’ailleurs mieux compris en fin de roman pourquoi Cassandre me faisait tellement penser à Lucrèce Nemrod des romans antérieurs. Je regrette un petit peu qu’il n’y ait pas d’encyclopédie du savoir relatif et absolu dans ce roman, j’ai malgré tout passé d’excellents moments de lecture !
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Demain les chats

Bernard Werber qui nous parle de chats, qu’est-ce-que ça pouvait bien donner ? Une sorte de resucée desFourmis, version poilue ? Pas vraiment non, mais ce nouveau roman est bien du Werber pur jus.



Ce n’est donc pas une énième version des Aristochats, même si l’auteur use à fond d’anthropomorphisme pour raconter son histoire et faire passer ses messages. Demain les chats est une friandise, du genre à mélanger les goûts et les sensations tout en donnant matière à mâchouiller quelques concepts plutôt opportuns vu la situation actuelle.



Et si l’avenir de l’homme était le chat ? Ceux qui côtoient régulièrement la gente féline connaissent déjà leur supériorité sur nous qui ne sommes que leurs attachants serviteurs. L’écrivain s’en amuse tout au long de son roman où, par le miracle de la technologie, un chat arrive à comprendre le monde des hommes et à partager son savoir avec ses congénères. Demain les chats est une version, au poil, du scribe qui raconte une aventure extraordinaire.



Une idée de départ qui permet àBernard Werber de s’amuser tout en développant des concepts qui lui sont chers et que ses lecteurs habituels connaissent déjà. Une vision de notre monde à travers un prisme différent, en prenant une certaine hauteur (vu du toit).



Ce roman parle de chats et de leurs comportements au quotidien (ah leurs réactions face à un laser…), mais ce n’est pas le sujet de fond, il s’agit juste de l’enrobage.



Avec un style très accessible qui me fait penser que ce livre peut se lire de 7 à 177 ans, Bernard Werber nous parle de communication, de peur et de fascination face aux différences, d’ouverture sur les autres. A l’image de ces chats, animaux catalogués comme égoïstes, qui s’ouvrent au monde pour s’extraire de leur environnement étriqué. Une métaphore sur l’idée qu’écouter et observer est le meilleur moyen de comprendre. Une philosophie simple qu’il n’est jamais inutile de répéter, y compris en usant de comparaisons guerrières. A bon chat, bon rat.



Werber s’amuse et nous distrait pour mieux développer des thèmes qui lui sont chers, comme l’éducation des peuples, le pouvoir de l’esprit sur la matière ou encore son intérêt pour l’Histoire (celle des chats à travers les âges, en l’occurrence).



Totalement ancrée dans notre actualité (le terrorisme est omniprésent en toile de fond), l’histoire nous conte que même les chats ont compris le combat de la civilisation contre la barbarie. De quoi mettre de bon poil durant 300 pages tout en scrutant la pénombre de l’âme humaine à travers l’iris d’un chat.



Demain les chats est un roman bien sympathique, loin de toute prise de tête. Pas de quoi fouetter un chat, mais Bernard Werber marque une nouvelle fois son territoire à sa manière et retombe sur ses pattes pour notre plaisir. Dommage qu’il ne soit pas plus long, il y avait vraiment de quoi aller plus en profondeur, à un poil de moustache près.
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La prophétie des abeilles

J’ai nettement préféré ce livre à Nous les dieux, lu récemment, sûrement parce que le moyen âge et l’épopée des croisades m’intéressent plus que la mythologie grecque. Il est tout aussi long, plus de seize heures d’écoute, mais mon attention est restée entière tout au long de ce livre audio, lu en une semaine environ. La lecture d’Aurélien Ringelheim est variée et très fluide, sa voix sait donner vie aux personnages masculins ou féminins du roman. Vu la densité de ce livre, je pense que la version audio est plus agréable que celle papier, car cette histoire se déroule comme un film d’aventure.



René Toledano, un professeur d’Histoire reconverti dans les spectacles d’hypnose, propose avec sa compagne Opale des voyages dans le passé ou le futur à ses clients. Il leur permet de rencontrer la personne qu’ils seront devenus dans trente ans et de dialoguer avec. Une spectatrice trouve que cette rencontre présente un monde aseptisé et demande à visiter le « vrai » futur, qui se révèle au contraire un univers surpeuplé, surchauffé et ravagé par le guerre depuis que les abeilles ont disparu. Elle est traumatisée par le choc et attaque René en justice, il ne lui reste qu’à vendre sa péniche et reprendre son travail d’enseignant. René veut en savoir plus et retente l’expérience, son futur moi confirme que la troisième guerre mondiale fait rage en 2053, mais il pourra y mettre fin grâce à un livre mystérieux La prophétie des abeilles. René visite le passé à la recherche de ce fameux manuscrit et se retrouve dans la peau de son ancien moi qui a participé aux croisades et fondé l’ordre du Temple. Son ami et collègue Alexandre se joint à lui et les deux hommes découvrent qu’ils étaient déjà amis à cette époque. Multipliant les voyages dans le temps ou l’espace contemporain (Israël, Chypre) et accompagnés de Mélissa, la fille d’Alexandre, ils se lancent à la recherche de la fameuse prophétie.



La plus grande partie du livre se passe à l’époque des Templiers, de la fondation de leur ordre à sa persécution par Philippe le Bel en 1307, les fans Des rois maudits s’y retrouveront avec grand plaisir, ce qui est mon cas. C’est vraiment très bien écrit, il y a beaucoup de recherche derrière ce roman, ce qui nous permet de nous immerger dans cette époque. La partie contemporaine avec ses enjeux géopolitiques et environnementaux est aussi très intéressante. La disparition des abeilles entraîne des famines, puis des guerres à cause de ressources devenues insuffisantes pour nourrir la planète. L’humour est aussi présent, ainsi René et Alexandre se présentent à leur moi ancien comme des anges avec l’habit qui va avec, mais st René est pris pour un démon par un Evrard peu collaborant. Les réflexions terre à terre des héros sur la vie au Moyen âge ne manquent pas de piquant, on apprend ainsi que tout était sale, crasseux et puant, que les tissus grattaient et que la nourriture était peu abondante et surtout très peu variée.



Sous le titre de Mnémos, certains chapitres parcourent l’histoire des religions et des ordres monastiques militaires (Templiers, Hospitaliers, Teutonique), c’est très intéressant mais pas du tout neutre comme présentation. Werber choisit un angle athée qui déforme la perspective selon ses propres vues. La partie prospective, heureusement assez courte est la moins réussie, quant à l’identité du nouveau Messie, j’ai failli m’étouffer de rire ! La réflexion classique de savoir si on peut changer l’avenir en visitant le passé ainsi que la question du libre arbitre sont très bien développées. Seuls les Grands Maîtres des templiers peuvent lire la prophétie, car ils craignent que les chevaliers baissent les bras s’ils savaient dès le début quel sera le sort de leur ordre ou celui du royaume chrétien d’Orient. Jacques de Mollay a connu d’avance ce que serait sa fin et c’est difficile à assumer. Pareil pour Enguerrand de Marigny, qui essaie en vain d’échapper à son sort. Cet aspect est très intéressant, finalement l’homme doit croire que l’avenir n’est pas écrit, l’est-il d’ailleurs ?



Il y a de nombreux rebondissements, beaucoup d’action et l’auteur sait garder l’attention du lecteur tout au long de ce pavé de presque six cent pages. J’ai beaucoup apprécié ce roman foisonnant et bien construit sur une thématique que j’apprécie. Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour cette belle découverte.
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Le Jour des fourmis

Je viens d'enchaîner les 2 premiers tomes de la trilogie des Fourmis, et j'ai à nouveau passé un bon moment avec ces petites créatures par la taille.

On passe moins de temps parmi les insectes (légèrement), puisque l'on suit parallèlement une enquête de police suivant des morts particulièrement suspectes avec Jaques Meliès et Laetitia Wells...

Mais si on alterne plus entre nos deux sociétés que dans les Fourmis, Le Jour des fourmis est mené sur un rythme plus soutenu, et les intrigues "politiques" de la cité myrmécéenne sont particulièrement intéressantes, une partie de la colonie part d'ailleurs en croisade contre les "doigts", en l'occurrence l'Humanité, qu'elle compte bien éradiquer de la surface du Monde avec l'aide d'autres insectes, tels les scarabées volants et autres abeilles.

Epopée qui sera riche en rebondissements...

Nos amis enterrés sous la forêt de Fontainebleau seront-ils secourus à temps?

Le souhaitent-ils d'ailleurs ?

Plusieurs réflexions philosophiques me font d'ailleurs envisager cette trilogie presque comme un comte...

Un livre sympa que je ne n'intégrerai pas à mon Panthéon littéraire personnel, mais objectivement un très bon livre.
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Demain les chats

Puisque j'ai déjà lu le 3e volume de cette trilogie, je savais à quoi m'attendre en lisant le 1er, mais vu que le 3e m'avait bizarrement séduite, j'ai quand même souhaité lire le 1er.

(et aussi parce que l'héroïne de cette histoire rocambolesque ressemble à mon Albertine).

La narratrice de ce roman d'anticipation signé Bernard Werber est Bastet, une chatte noire et blanche, qui mène sa paisible vie de chat auprès de sa servante/maîtresse, dans une maison de Montmartre. Mais sa tranquillité est dérangée par la guerre qui éclate et oblige à se défendre pour survivre et à repenser les rapports humains et animaliers pour reconstruire. Car Bastet a des pouvoirs de communication, tandis que son ami Pythagore (un sage siamois), peut accéder à la connaissance via un port USB implanté dans son front. Et les voici prêts à sauver l'Humanité !

Nous sommes donc dans la fantaisie la plus pure, dans une dimension où les chats discutent entre eux de philosophie et religion tout en dégustant du caviar. Toutefois, la tonalité du roman est très sombre, car à travers ces regards félins, c'est notre société incohérente et violente qui apparaît de façon hideuse. Cela m'a vraiment mise mal à l'aise, car Werber vise juste : il n'y a pas de quoi être fier d'être humain au XXIe siècle.

Ce fut donc, étrangement, une lecture éprouvante pour moi -même si l'intrigue est foldingue. Et j'espère que mes chats ne me jugent pas aussi durement que Bastet ne juge sa maîtresse (allez, double ration de croquettes, ce soir !).
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Le papillon des étoiles

J'adorais Bernard Werber quand j'étais adolescente. "Les Thanatonautes" fait même encore partie de mes dix romans favoris. Et puis j'ai lu la suite, dont la fin m'avait beaucoup déçue. Et puis j'ai lu "Le Miroir de Cassandre", que j'ai trouvé vraiment mauvais.

J'ai alors laissé passer quelques années et j'ai eu envie de lui accorder une nouvelle chance : la quatrième de couverture du "Papillon des étoiles" était alléchante alors je l'ai emprunté à la bibliothèque.

Mal m'en a pris: ce bouquin est un ramassis d'âneries! Je ne sais pas si c'est l'auteur qui devient mauvais ou si c'est moi qui ai grandi, mais c'était très frustrant ! J'ai passé la moitié de ma lecture à réfléchir sur les incohérences et l'autre à lire tout haut à mon copain des énormités qui nous ont fait beaucoup rire. Les trucs qui me chiffonnent le plus sont tout d'abord les références religieuses grosses comme une maison et dont je me serais bien passée, et le fait que tout ce qui pourrait sauver cette nouvelle humanité, à savoir trois livres, est caché dans un arbre (au bout de 1200 ans, je doute qu'il en reste grand chose) et ne peut être trouvé que grâce à une énigme complètement débile.

Je sais pas moi, mais le savoir, c'est pas censé être diffusé pour être utile et éviter que les humains ne reproduisent les erreurs du passé? En plus de ça, dans ces trois livres, il y a une encyclopédie de la Terre que le héros a mis vingt ans à rédiger sur du papier... Il ne pouvait pas, par exemple, embarquer plusieurs ordinateurs, des encyclopédies rédigées par des gens compétents, puisqu'en plus il y a une bibliothèque dans le vaisseau, pour être sûr d'avoir une documentation valable? Non le type, il rédige tout ça tout seul en comptant sur son cerveau même pas surdoué alors que même les encyclopédistes français du XVIIIè étaient plusieurs, avaient des sources, faisaient des copies et n'ont pas réussi à terminer le travail T-T

Ah elle doit être belle et sérieuse son encyclopédie tiens ! Mais de toute façon je ne vois pas trop ce qu'on pourrait attendre de la part d'un type qui se pose des questions sur son projet et le "fonds de noirceur en chaque humain" qui le fout en l'air (oui oui fonds avec un S, la faute est dans le texte) APRÈS avoir embarqué sur le vaisseau et qui a assez d'imagination pour appeler ses enfants Eli, Elo et Ela. Je vais m'arrêter là car pour relever tout ce qui est illogique ou stupide je devrais y passer des heures, alors je conclurai en disant juste que franchement, ce roman est crétin et la fin particulièrement tarte: pitié, que Werner arrête avec ses bondieuseries et ses pseudo-philosophies de vie new-wave!
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Le rire du cyclope

Tous les romans peuvent se résumer à …une grande blague, dixit Bernard Werber dans le rire du cyclope… et particulièrement ce dernier. Là je dois avouer que je suis quelque peu déçue. Je n’irais peut-être pas jusqu’à dire que je me suis ennuyée en lisant cette histoire, mais la limite n’était pas loin ! L’intrigue est très fantaisiste, mais bon, on peut accepter beaucoup de chose en lecture. Ce qui m’a particulièrement déplu, c’est le côté parachuté des personnages, les coïncidences hasardeuses : Lucrèce subit durant son adolescence, les vexations de sa meilleure amie, et comme par hasard, elle retrouve celle-ci au hasard de son enquête, on retrouve un Isidore bien contradictoire, qui commence par refuser de voir Lucrèce, qui réfute toute idée de participation aux recherches, puis qui finalement, lui le non violent, après quelques tentatives de coups à l’encontre de Lucrèce, se lance à corps perdu dans une enquête, on se demande si tout ce cinéma est bien nécessaire ???

Les pages traitant de l’histoire du rire et de cette fameuse blague qui tue sont pénibles, voir nos grands auteurs mourir les uns après les autres, victime de leur curiosité, c’est du délire et je n’ai pas trouvé cela particulièrement hilarant. Quant à la fameuse BQT (Blague qui Tue) c’est le moyen par excellence, trouvé par l’auteur pour entretenir le suspense, le problème, c’est que le suspense a déjà été produit de cette façon dans pas mal de roman de Bernard Werber, et le lecteur habitué n’y retrouve pas son compte.

Je reste amère car j’ai l’impression que les romans de Bernard Werber dont je raffolais, s’essoufflent. Le seul que je n’ai pas lu à ce jour est le miroir de Cassandre, que je lirai certainement prochainement, j’espère ne pas tomber dans la mélancolie et la nostalgie thanatonesque et fourmiesque.

J’ai malgré tout passé quelques bons moment avec ce livre qu’il ne faut pas prendre comme un policier (trop de situations incohérentes, de crimes qui partent dans les oubliettes et restent impunis), mais qui doit être abordé comme une fantaisie sur le thème du rire.


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La diagonale des reines

J'ai pas aimé. Voilà. De rien 🙋.



Je développe ? Bon...



Tout d'abord, la hype était grande : après des romans interminables sur des sujets absolument inintéressants, par exemple les chats (animal qui me laisse aussi indifférent que la salade dans mon assiette), je vois arriver ce nouveau roman qui va parler d'échecs. C'est une belle promesse pour moi, enfin un truc qui vaut le coup !



Et puis j'ai vite déchanté...



Tout d'abord, les échecs justement, qui ne servent que de prétexte, et même pas en fait, puisque c'est purement anecdotique dans le récit, si ce n'est pour faire des allusions vraiment superflues du genre "ha mince, elle a tué le commandant Pouêt-Pouêt, de la même manière qu'un cavalier sur l'échiquier ! Je vais devoir répondre avec mes fous, à l'attaque !" (mais WTF ?!? 😳). Donc, ça part mal.



Ensuite, les personnages principaux sont insupportables. Ce sont juste 2 grosses psychopathes qui passent leur temps à tuer tout le monde, juste pour s'amuser et essayer leur stratégie (leurs fameuses stratégies super sayen de joueuses d'échecs... mouais, allez voir "Le jeu de la dame" plutôt 🤷). On n'a aucune empathie envers elles, on ne s'attache pas à elles, on ne s'identifie pas, bref, on s'en fout complètement.



L'histoire en elle-même est tirée par les cheveux. Mais à la différence de romans précédents qui exploitaient aussi des thèmes farfelus (l'école des jeunes dieux, les fourmis, les voyageurs de la mort, etc.), ici le fait de se servir d'événements historiques majeurs (attentat du World Trade Center, pour ne citer que lui), cela augmente le décalage entre réalité et fiction. Les 2 ne vont pas ensemble, tout simplement parce que les héroïnes ne sont pas réalistes. Du coup, ça ne marche pas.



Et c'est vraiment ce côté absurde à l'extrême qui est dérangeant. On a largement dépassé le stade du nanard, c'est seulement débile...



A cela, il faut rajouter la repompe de plusieurs infos de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu d'anciens romans. Rien de nouveau, que du réchauffé.



Et enfin, ce que je préfère par dessus-tout dans un roman : il n'y a pas de fin, TOUT VA BIEN ! 🤯



Bref, cela a été une très grosse déception, et ça me fait vraiment de la peine de dire ça car je suis un fan absolu du monsieur, j'ai tous ses bouquins, et il m'a fait vivre de très grandes aventures depuis tout jeune. Je suis très triste de voir que ses derniers romans n'ont vraiment pas le niveau de ses prédécesseurs 😔 mais j'espère enfin voir le nouvel opus qui démontrera une fois de plus le génie et le talent de l'auteur ! On verra l'année prochaine 🤞



Ma note : de quoi ça parle déjà ?/20



Bonne lecture !
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Exit, tome 3 : Jusqu'au dernier souffle

Fin de la trilogie d'Exit. Même si je n'ai toujours pas réussi à accrocher avec le graphisme, qui, à mon goût, a assez mal vieilli, j'avoue que le scénario est plutôt accrocheur. Les partisans de Bernard Werber me diront que c'est normal et les autres que cela est surprenant mais quoi qu'il en soit, en ce qui me concerne, cela m'a relativement assez plu dans l'ensemble. Ici, dans ce dernier opus, les masques tombent enfin et le lecteur découvre enfin qui se cache derrière cette macabre mise en scène avec la création du programme informatique Exit qui vient en aide (façon de parler) aux personnes désespérées qui veulent mettre fin à leur jour. Vous avez ratez votre vie et ne savez pas comment mettre fin à vos jour en beauté ? Le programme Exit est là pour vous aider. Amandine Wells, notre héroïne, comme tant d'autre avant elle, s'est laissée tenter par cette offre alléchante mais ne savait pas dans quoi elle s'aventurait, ni le lecteur d'ailleurs qui doute et soupçonne tout le monde jusqu'à la dernière page. Et si, l'entité qui se cache derrière tout cela était hors de tout contrôle et justement au-dessus des lois car pas concernée par ces dernières car justement insoupçonnable ?



Un scénario qui prend aux tripes jusqu'au dénouement final et j'avoue avoir moi-même été bluffé par l'esprit (dérangé ou de génie, je ne sais pas trop, de Bernard Werber). Une lecture plaisante mais qui dérange ou disons, met le lecteur mal à l'aise (ce qui fut mon cas) et je ne peux donc au final que vous recommander cette lecture à condition bien entendu que vous acceptiez de jouer le jeu jusqu'au bout, sinon cela gâcherait le plaisir de savoir...enfin !
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Depuis l'au-delà

Il y a de nombreuses années (incroyable combien le temps passe vite), j'étais subjuguée par Bernard Werber. Après les Thanatonautes, je me suis lancée sur le cycle des fourmis. Et puis, petit à petit, je m'en suis lassée, sans doute à retrouver souvent la même recette, fût-elle bonne.



Depuis l'au-delà n'échappe pas à cette constatation. Mais je constate aussi que Bernard Werber n'a rien perdu de sa plume envoûtante qui pousse le lecteur à tourner les pages.



J'ai beaucoup aimé cette interaction entre le monde des fantômes et celui de des vivants, via le don médiumnique de Lucy. L'enquête autour de la mort du héros principal, Gabriel Wells, s'entoure d'autres fils conducteurs que l'auteur entremêle subtilement (l'enquête autour du grand amour disparu de Lucy et aussi la mise en abîme du travail d'écrivain).



Et c'était vraiment hilarant de rencontrer tous ces personnages connus devenus fantômes : Conan Doyle, Napoléon, Thomas Edison et bon nombre d'écrivains de toutes sortes.



Mais ce roman a aussi plusieurs défauts.

Le premier à m'avoir frappé est ce manque de naturel, ces invraisemblances que j'ai ressenti à maintes reprises. Attention, quand je parle d'invraisemblances, je ne fais pas références aux situations narratives ou à l'intrigue mais uniquement aux personnages. Leurs actes ne sont pas toujours cohérents avec leurs personnalités. Je pense notamment à Lucy, qui a un parcours de vie des plus rocambolesque mais qui reste toujours si naïve, qui redoute les petites coupures et les maladies mais qui prend des risques énormes en quittant temporairement ce corps si chéri.



Et puis, si la mise en abîme du travail de l'écrivain et de la réception de son travail dans le monde littéraire m'a énormément plu au premier abord, par la suite, je me suis sentie plus d'une fois agacée. Il m'est apparu flagrant que Bernard Werber, à travers son personnage principal, réglait ses comptes avec les critiques littéraires.



Mais à vouloir défendre la littérature de genre, il tombe dans les travers de ses ennemis de plume et dénigre la littérature dite blanche. Comme s'il existait une bonne et une mauvaise littérature. Une littérature stylée mais ennuyeuse et une littérature moins "formatée" mais qui rend heureux. Il se rattrape un peu lors d'un final qui m'a beaucoup fait sourire (et pas d'ironie là-dedans) mais trop tard pour que j'oublie cet agacement. Je ne pense pas qu'un auteur de science-fiction ait moins de style qu'un auteur primé par un Goncourt, à l'inverse je ne pense pas qu'un auteur de littérature blanche soit forcément ennuyeux.



Et je regrette qu'il nomme de grands personnages passés ou vivants mais qu'il n'ait pas le courage de désigner par leurs vrais noms des personnes que l'on reconnait pourtant assez bien (Alain Robbe-Grillet devient Rotte-Vrillet, Jean Moisi cache Yann Moix...).



Pour conclure, je suis bien obligée d'avouer que je me suis lassée petit à petit de ce roman qui débutait si bien. Il y a du très bon, mais aussi du moins bon dans ce nouvel opus de mon ancien auteur fétiche.

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L'Empire des Anges



Pour un premier roman de Werber, mon Ange Gardien a été bien inspiré de me suggérer celui-là ! :o)



Werber... Cet écrivain qui, en prenant un bain, imagina un Paradis semblable au vortex qui s’écoule doucement à travers le fond de sa baignoire, aspirant les Âmes telles de jolies bulles de savon... Werber, ce poète stellaire... cet Archimède des Temps Modernes ! Heu... Ok... Je m’emporte un peu, là :o)



Un livre rempli de symbolique, de spiritualité et d’une bonne dose d’imagination... Et pourtant rien ne paraît vraiment incohérent dans ce roman, c’est ce qui fait la magie de ce livre... Ce monde imaginaire, Werber le transcrit si magnifiquement à travers ses Sept Cieux, son Lac des Conceptions, sa Foret turquoise, sa Porte d’Emeraude et ses Sphères du Destin, qu’on se plait à l’imaginer tel quel pour le jour où la Grande Faucheuse viendra nous emporter.



Pas besoin d’être un accro de la spiritualité ou d’être le Dalaï Lama pour lire Werber. Ce livre est émouvant pour qui veut y croire un tant soit peu, ou simplement curieux de ce qui lui pourrait lui arriver dans l’Au-delà.



On y découvre la vie de Michael.. ou plutôt sa mort. Un peu rude, la sienne... Tout le monde n’a pas la chance de se prendre un Boeing 747 dans la figure le jour du grand départ !



On y découvre l’émouvant voyage des Âmes qui quittent leurs enveloppes charnelles pour s’élever vers les sept cieux, chacun avec sa propre symbolique, et rejoindre, enfin, ce Paradis...



Enfin ? Que nenni ! La tâche sera bien plus ardue que ça... C’est que ça se mérite de monter en grade et de devenir un Ange !







J’aurais aimé que Werber appelle son livre La Part des Anges... La part des Anges, c’est cette petite part d’alcool qui s’évapore et s’échappe inéluctablement d’un fût lors de sa phase de vieillissement...



Avec ce titre, tout aurait été parfait...



Merci à mon Ange Gardien...

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La boîte de Pandore

Comme l'année dernière, j'ai acheté le dernier Werber et comme l'année dernière... J'ai été déçue.

Pourtant j'avais dit, il me semble, qu'on ne m'y reprendra plus, mais j'ai craqué bêtement.

Je n'ai pas compris l'engouement pour ce livre qui m'a paru plutôt écrit pour des enfants, ou des ados.

L'écriture et le style sont banals, voire simplistes.

C'est niais, naïf, bébête, le personnage René est une caricature, bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout adhéré.

Je ne veux surtout pas paraître insultante pour ceux qui ont aimé, tant mieux pour eux s'ils ont passé un bon moment de lecture, mais moi pas.

Chacun ses goûts.

Je vais aller me consoler (;-)) avec Maîtres et esclaves de Paul Greveillac, de la bonne littérature à déguster.

À suivre.
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Les Fourmis

Bernard Werber, un nom qui revient sans cesse dans mes oreilles. Auteur reconnu, je devais me décider à enfin attaquer ses œuvres. Il est vrai que je souhaitais depuis longtemps entrer dans son univers, mais les circonstances de la vie ont fait que je me suis orienté vers d’autres horizons. C’est tout à fait par hasard que j’ai trouvé le second tome de cette trilogie. Une fois l’une des pièces en ma possession, il me restait plus qu’à partir en quête du premier opus. C’est décidé, j’attaque ce monument.



Pourquoi écrire un billet sur ce roman, puisqu’il sera noyé et deviendra anonyme parmi les nombreuses critiques que l’on trouve sur Babelio ? Tout d’abord, parce que j’aime décortiquer et analyser à ma façon chaque lecture, de laisser une trace de mes attentes et de mes déceptions.



Le premier tome est divisé en deux récits inégaux. D’un côté nous suivons une famille qui hérite d’un appartement et de l’autre une fourmilière. Sur ce deuxième sujet, l’auteur se concentre tout d’abord sur un mâle (le 327e), sur une femelle (56e) et sur un soldat (103.683e).



Autant j’ai plutôt apprécié l’histoire des fourmis, bien que j’aie trouvé un peu longuet et surtout beaucoup de redondance, mais sur ce point c’est général. Autant, j’ai été plutôt déçu par le déroulement des humains. Sur ce fait, le texte est très maladroit et les dialogues insipides, c’est mon ressenti. Par exemple, j’ai eu l’impression que les gendarmes étaient une bande de bras cassés (pour ne pas dire clownesques). Plus on avance dans le roman et plus les paragraphes liés aux hommes deviennent laconiques, tandis que ceux des insectes s’étirent sur plusieurs pages.



En revanche, j’ai plutôt apprécié toute la partie “fourmis” qui s’est construite de manière documentaire-romanesque avec comme acteurs principaux ce mâle, cette femelle et ce soldat – bien que pour ce dernier, j’ai été moins enthousiasmé par ces passages assez longs. L’auteur a réussi à rendre ces bêtes attachantes et je me suis épris pour l’histoire de cette reine en devenir.

Autre fait que j’ai bien aimé, ce sont ces petits extraits qui parsèment de temps à autre l’histoire – ceux de L’encyclopédie du savoir relatif et absolue –, écrit en plus petit caractère.



Autre point négatif que je tenais à développer, c’est cette redondance. Toutes les “X” pages, l’auteur ne cesse de nous faire part des trois principales énigmes : “l’arme absolue”, “le mystère de la cave” et “comment faire 4 triangles équilatéraux avec 6 allumettes”. Même si tout ceci est lié, j’ai trouvé ça super agaçant de nous le rabâcher, d’autant plus que me contrefiche de savoir comment faire ces 4 triangles.



« Les fourmis » est un roman particulier. On aime ou on n’aime pas. Si l’auteur ne s’était pas aussi bien documenté et ne nous avait pas aussi bien expliqué les mœurs de ces insectes, j’aurais tendance à partir sur un avis négatif. Toutefois, je reste sur une bonne impression, car les trente dernières pages sont excellentes. Il est intéressant de constater les différences et les similitudes entre nos deux genèses, tout comme l’intelligence qu’ont ces hyménoptères à évoluer pour survivre dans cette jungle – chose que nous ne pouvons connaître puisque nous avons éradiqué toutes menaces. Toutefois, une fois ce livre terminé, nous ne regarderons plus la faune et la flore de la même manière, et, c’est là l’essentiel.



Quelques mots sur mon édition. Je possède celle “Le livre de poche” 2008. Il se trouve que le présent ouvrage a un défaut de conception – première fois que ça m’arrive –, ainsi ce sont une bonne vingtaine de pages qui ont vu les premières lignes tronquées. Je rajouterai à cela la bonne intention d’y avoir incorporé un lexique à la fin (sans pour autant y avoir glissé des exposants sur les mots concernés). Or, sur ce point, il se trouve qu’il y a notamment une erreur. L’acide indole-acétique est une hormone et non un herbicide.
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Demain les chats

Aïe une nouvelle déception de lecture avec un de mes auteurs favoris, j'appréhendais déjà un peu vu le sujet des chats, je suis personnellement plus chien que chat et puis je n'ai pas particulièrement apprécié les fourmis. Le seul livre que je n'ai pas lu de Bernard Werber c'est le troisième tome des fourmis je n'ai pas pu me forcer pour le lire le 1 et le 2 ayant déjà été laborieux.



On suit ici le chat Bastet ainsi que son voici d'en face Pythagore, celui-ci est doté d'un troisième œil qui lui permet d'avoir accès à la connaissance humaine avec internet.



Et la déjà je sature, tu vois ça Bastet dixit Pythagore la boite noire c'est la télévision et il y a beaucoup de chose ainsi que Pythagore apprend à Bastet. Je me suis cru revenir au livre pour enfant avec des images.



Et puis comme le récit ne peut durer 300 pages avec Bastet qui apprend des choses avec Pythagore (quoique...) on fait intervenir des catastrophes pour mouvementer un peu le récit (on fait un melting pot parce qu'il y en a tout de même plusieurs).



C'est long, c'est plat, c'est ennuyeux je mets tout de même 2/5 car j'ai appris quelques petites choses sur les chats mais c'est tout. Allez vite une bonne lecture pour oublier tout ça....
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L'Empire des Anges

Merci au pique-nique Babelio de Lyon de m'avoir permis de piocher ce livre offert par Ludolili.

J'ai passé un assez agréable moment à lire ces élucubrations sur les anges qui guident les humains - ou serait-ce le contraire ? Deux des explorateurs des Thanatonautes et différents autres personnages deviennent des anges chargés d'âmes humaines mais désireux aussi d'en savoir plus sur leur nouvel univers.

C'est une lecture sans prise de tête et surtout pleine d'humour (à prendre au second degré) qui convient pour des vacances.
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Le Père de nos pères

Mon préféré de Werber

Avant même la trilogie des dieux, l'Empire des anges ou encore le récit plus bancale, moins intéressant Nos amis les terriens.

Ce qui m'a plu, c'est le fond du sujet qui nous pousse à nous interroger sur nos rapports aux animaux. L'auteur entraîne ses héros dans la quête des origines de l'humanité et nous amène sur une description de l'élevage intensif porcin des plus cruelles. Le porc, sous sa plume, devient un animal presque sacré, lui, qui en France, est le premier animal sacrifié sur l'autel du profit (au sens de l'argent et du goût). A peu de chose près et voilà que l'auteur a failli faire de lui l'ancêtre, le père géniteur de l'humanité. Bien sûr cette théorie scientifique est farfelue mais, elle sert aussi de prétexte pour revoir un ensemble de théories sur les origines de l'être humain qui, elles, sont soit fondées (Darwin, Lamarck), soit supposées (les météorites). Sur ce sujet, j'ai apprécié la scène sur la visite de la ferme-usine où le duo d'enquêteurs, profite d'une occasion, l'arrivée des manifestants, pour semer la panique à bord du vaisseau "Eluant" et libérer, en partie, des porcs.

Le tandem des 2 héros fonctionne bien. Katzinberg, un solitaire étrange au flair redoutable, relie les indices et remonte la piste ; Lucrèce Nemrod, en orpheline audacieuse qui manie l'art du combat, repousse ses adversaires. Face à eux, Lucien Eluant, l'industriel du porc déploie son arsenal technologique pour préserver ses intérêts financiers avec la complicité d'autres, de scientifiques notamment qui sont plutôt partagés entre les 2 clans. Mais le véritable héros de l'histoire, c'est sans doute "Il", cet hybride entre singe et porc avec qui on partage son parcours et son ressenti. Et n'oublions pas que c'est un personnage-animal.

L'intrigue, elle, est bien menée. L'auteur part d'une enquête criminelle qui évolue vers la recherche scientifique et, comme à son habitude, il mêle humour et pédagogie, imaginaire et culture sur un rythme trépidant. C'est une quête qui nous est ici contée, un jeu de piste qui va de la France à l'Afrique. On voyage sur terre, peut-être, mais on voyage quand même : du domicile de la victime à un laboratoire, d'un musée à une ferme-usine, de la forêt Tanzanienne à une salle de cirque etc...C'est une oeuvre rocambolesque, vivante et animée.

Mais c'est là aussi, je dirai, son principal défaut : Werber tend à en faire trop dans l'enchaînement des péripéties. La scène de traque entre les héros et leur mystérieux adversaire homme-singe (qui d'ailleurs, à chaque fois, n'a pas la même identité), elle revient, je ne sais plus combien de fois (3 si ce n'est 4 fois). Il faut ajouter aussi qu'il y a de nombreuses coïncidences invraisemblables qui parfois, dérangent. Par exemple, perso, je n'ai pas compris à partir de quel indice Katzinberg et Nemrod se retrouvent en Tanzanie ou encore, la résolution de l'enquête sur la mort d'Adjemian, est trop tirée par les cheveux.

Mais, je le répète, le sujet de fond est la force de cette oeuvre. Rare en littérature, bien vu, actuel, il nous pousse à une vraie réflexion (sensée et utile) tout en conservant sa dimension romanesque.
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Le Père de nos pères

Un thriller paléontologique... pourquoi pas?! En tous cas celui-ci est réussi et se dévore! C'est un vrai plaisir que de suivre la sympathique équipe de Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, qui, Darwins en herbe, enquêtent sur un meurtre mais aussi, accessoirement, sur l'origine des espèces.



Quelle imagination ce Werber! C'est un régal! Dans "Le père de nos pères", on retrouve son écriture simple mais efficace et surtout sa fameuse habitude de mêler fiction et réalité en alternant les chapitres qui servent à l'intrigue et ceux qui fournissent des informations théoriques, ici sur les différentes théories de l'évolution. Inutile de préciser combien ce procédé ajoute au plaisir de lire, car s'évader dans de la pure science-fiction tout en apprenant véritablement quelque chose sur notre terre et notre espèce, c'est vraiment délectable!



J'ai beaucoup apprécié cette lecture et j'ai été particulièrement charmée par la révélation finale pleine d'humour et la créativité de Werber!
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L'Arbre des possibles et autres histoires

Je continue ma découverte des livres audio. Pour cet auteur, je n’ai pas lu ses plus célèbres séries, lui préférant « Nous les Dieux ». J’aimais beaucoup son style et son imagination. Malgré ses nombreuses publications, je n’ai pas eu l’occasion d’en lire d’autres.



Je ne suis toujours pas fan du format nouvelles mais cet audio étant court (1h20), je me suis dit « pourquoi pas ? ». L’inventivité de l’auteur va dans tous les sens, du foot aux vieux, en passant par les météorites. Certaines m’ont bien fait rire, surtout celle concernant le foot (alors que je n’aime pas ce sport…). J’espère qu’on en n’arrivera jamais là… à cette extrême-là… Par contre, la nouvelle sur les personnes âgées fait froid dans le dos, d’autant plus avec les vagues subies de la Covid… Quelle est la part de fiction dans cette nouvelle et notre pandémie ?… En tout cas, chapeau bas aux deux lecteurs qui se croisent, à croire qu’ils ont répété leurs textes comme des acteurs avant de l’enregistrer. Les nouvelles ainsi racontées sont enjouées et très agréable à suivre. Pour celle du foot, j’ai vraiment eu l’impression d’écouter un film, je n’avais aucun mal à imaginer les scènes associées.



Comme vous l’aurez compris, ce recueil de nouvelles a été une excellente découverte, l’auteur a vraiment une imagination débordante, et ce, quel que soit le sujet choisi. Si vous êtes amateurs de nouvelles, je vous conseille donc de découvrir ce petit recueil bien sympathique et très original. Pour ma part, je renouvellerai l’expérience dès que possible avec cet auteur, qui sait peut-être avec ses séries les plus connues. Par contre, en relisant le résumé sur Babelio, il semblerait encore une fois que je n’ai pas eu l’ensemble des nouvelles, à voir si je le trouve pour en continuer la lecture.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Sa majesté des chats

En relisant mon avis sur le premier tome de cette saga j'ai eu de l'appréhension avant de commencer ce récit.



Et puis en tournant les pages mes doutes se sont levés, j'ai beaucoup aimé ce récit que j'ai lu en 2 petits jours. La partie redondante et un peu pénible concernant l'apprentissage disparaît ici au profit d'un roman plus d'aventure et d'émancipation.



J'ai aimé cette alliance entre les humains et les chats, certains clans qui se forment avec leur leader qui sont intéressants à suivre, j'ai aimé le fait que sous ces airs de fables animales on puissent transposer ce récit aux humains.



Les personnages sont très agréables à suivre cependant je n'ai pas trouvé de grandes innovations Bernard Werber reste dans la continuité de ce qu'il sait écrire donc il n'y a pas de nouveauté de ce côté la.



Cependant les pages concernant l'encyclopédie du savoir absolu et relatif restent toujours très agréables à lire.



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Les Thanatonautes

Il faut savoir que je n’avais jamais rien lu de Bernard Werber (excepté une nouvelle, dans le recueil 13 à table, que j’avais bien aimé!) et que ce livre m’a été conseillé à la fois par Sphinxou et par ma meilleure amie. Ce genre littéraire s’éloigne de ce que je lis habituellement mais je me suis tout de même lancée ! Et je ne suis pas déçue… :)



L’auteur alterne habilement entre l’histoire et des références mythologiques et religieuses autour de la mort. Du coup, c’est un roman où l’on apprend des tas de choses et où on s’intéresse sérieusement à la mort, dans toutes les dimensions. Les « chapitres » sont séparés d’une drôle de façon, mais on s’y habitue vite. Ca aide, d’ailleurs, à rendre le rythme du roman plutôt soutenu, en tout cas dans la première partie. Les événements s’enchainent et on a vraiment envie de savoir où l’auteur va nous emmener. Le style de Werber est fluide, facile à lire. J’avoue que c’est ce qui me faisait le plus peur au départ, c’est de ne rien comprendre et en fait,, l’auteur rend son histoire complètement accessible.



Par contre, le roman n’échappe pas à quelques longueurs, dû au fait qu’on a envie de savoir où l’auteur veut en venir et jusqu’où on va explorer ce nouveau continent. J’ai plusieurs fois eu envie de passer des pages pour avancer plus vite, tant on est curieux d’en apprendre plus !



Bref, une plongée dans un nouvel univers pour moi, et je peux dire une chose, ça fait du bien de sortir de sa zone de confort de temps en temps.

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