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Critiques de Bernard Werber (4623)
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La boîte de Pandore

Du Werber comme je les adore !

Une histoire de réincarnation et de vies antérieures qui m’a passionnée ! Comme d’habitude, la recherche est très poussée car Bernard Werber n’écrit que sur des sujets qui le passionnent, pour notre plus grand bonheur !

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Les Thanatonautes

Les Thanatonautes est le très bon début à sa meilleur série. N'ayant pas accroché à sa série des Fourmis, j'ai une appréhension pour cette suite, mais dès le début j'ai marché et ça c'est poursuivie jusqu'à la fin de la série. Une très belle description de l'au-delà, il a su réunir tout les aspects grâce à une bonne documentation sur le sujet. Bravo! Son écriture est très visuelle et facilite la perception des images sur les situations particulière à l'au-déla.

Un des meilleurs sur le sujet sans trop tombé dans le mystico-ésotérique.
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Cycle des Dieux, tome 1 : Nous, les dieux :..

Est ce qu'il vous est déjà arrivé que l'on vous prête un livre et que bien que vous êtes quasiment certain(e) de ne pas aimer, vous n'osez dire à la personne que "Non, merci,je ne pense pas que je vais apprécier " ?

Je me suis trouvée face à cette situation lorsqu'une collègue, pleine de bons sentiments et sachant que j'aime bien lire, m'a ramené une trilogie intitulée Les Dieux. Comme j’apprécie beaucoup cette collègue et que après tout, je n'avait jamais rien lu de cet auteur, je n'ai rien dit....

Donc je me suis lancée dans la lecture du premier tome de cette trilogie. Je connaissais l'auteur de nom, principalement pour avoir écrit Les fourmis, mais j'avoue ne jamais avoir été tentée de lire ce livre, je ne sais pas trop pourquoi.

Ici, je me suis retrouvée dans une sorte de Poudlar pour élèves-dieux à la sauce mythologie grecque. D'abord un rien intriguée, et amusée par l'histoire je me suis laissée prendre au jeu une petite centaine de pages...

Mais très vite, je me suis lassée du style de l'auteur qui ne me convient pas vraiment et de cette histoire qui finalement, ne m'interresse pas plus que cela. Faire intervenir un tas de personnalités disparues aussi diverses que variées telles Marylin, Bernard Pallissy , Marie Curie et les faire côtoyer les dieux grecs.....pourquoi pas, mais bon...

Pourtant, je pense être ouverte à quasi tous les genres de lectures, mais la, la magie n'a pas fonctionné du tout.

Je ne me lancerai pas dans la lecture de la suite de ce premier tome et je rendrai les trois bouquins à ma collègue en lui disant que cette lecture a été très édifiante et que j'ai bien aimé réviser mes connaissances en mythologie....La prochaine fois qu'elle voudra me prêter un livre dont je ne connais pas l'auteur, il faudra que je lui rappelle avec mon plus beau sourire que j'ai déjà une PAL monstrueuse et que c'est super gentil à elle....Et puis c'est tout....

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Le sixième sommeil

Un peu échaudé par le dernier tome du cycle des Dieux, je n'avais pas poursuivi l'expérience Werber depuis. Il faut dire que ces ficelles commençaient à me paraître grossière et prévisible. Je crois que j'étais un peu las de son style.

Cependant, je me suis lancé dans la lecture de son dernier opus, espérant que la surprise serait bonne. Et en effet, elle le fut.

Caroline Klein est une spécialiste en science du sommeil et avec l'aide de son fils, elle se lance dans l'exploration du monde des rêves et dans la découverte du sixième stade du sommeil.

Ce livre nous apprend une multitude de choses sur le sommeil mais aussi quelques anecdotes bien sympathiques sur tout et n'importe quoi.

L'intrigue reste cependant un peu molle et s’essouffle parfois. Heureusement qu'il y a eu cet épisode de guérillas, sinon ce livre aurait été un remède efficace à l'insomnie.

Le style est werberien, sympa, agréable et documenté. Le discours habituellement pompeux d'amélioration du genre humain, est ici un peu plus léger et le livre y gagne.

En bref, un bon roman qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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13 à table ! 2016

2ème édition de l’opération 13 à table, lancée l’année dernière au profit des Restos du Coeur. J’avais déjà acheté le livre l’année dernière (bien que j’avoue avoir complètement oublié de le lire..) et c’est donc naturellement que j’ai acheté celui de cette année. Sauf que cette fois-ci, je l’ai lu immédiatement.



Nous retrouvons donc le même principe que l’an passé avec 13 nouvelles, de 13 auteurs différents, réunis autour d’une même thématique : les liens entre frères et soeurs.



Pour la plupart des auteurs, je n’avais rien lu d’eux, et cela m’a permis de découvrir un peu leur style, même si une nouvelle c’est un peu court, cela permet malgré tout de se faire une idée.



Sans surprise, les auteurs que j’aime ont constitué les meilleures nouvelles. Douglas Kennedy, Maxime Chattam, Bernard Werber et Karine Giebel sont vraiment au top.



J’ai également découvert Françoise Bourdin dont la nouvelle est vraiment sympathique. Michel Bussi est pas mal aussi, même si je trouve la fin un peu particulière.



Les autres auteurs ne m’ont pas trop marqués, car même s’ils se laissaient lire sans soucis, leurs nouvelles ne m’ont pas laissées un souvenir impérissable. Par contre, je n’ai pas trop apprécié Romain Puértolas et sa nouvelle sur un Rom. J’ai trouvé ça trop facile, trop porté sur la critique, trop moralisateur. Et bien évidemment j’ai détesté la nouvelle de Stéphane de Groodt, qui est la plus courte du livre, et qui est bardée de jeux de mots d’une banalité hallucinante. Ce n’est ni drôle, ni intéressant, c’est juste gênant. Je n’apprécie pas le personnage lorsque je le vois à la tv, dans les journaux ou l’entends à la radio mais je n’avais rien lu de lui et je comprends pourquoi.



Le livre est donc très inégal et cible plusieurs publics. Mais dans l’ensemble il est agréable à lire et il sert la bonne cause. À acheter si la cause vous touche.
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Le Livre du voyage

J’ai pris ce livre pour son titre et sa 4ème de couverture :

« Ah, enfin tu me prends dans tes mains !

Ah, enfin tu lis ma quatrième de couverture !

Tu ne peux pas savoir comme j’attendais cet instant.

J’avais si peur que tu passes sans me voir.

J’avais si peur que tu rates cette expérience que nous ne pouvons vivre qu’ensemble. » ainsi que pour son auteur, le fameux Werber, l’homme des fourmis et des dieux, un des plus gros vendeurs de bouquins de l’hexagone…

… Et je n’ai pas été déçu du voyage. Vous pensez un livre qui parle avec cette sincérité et qui vous amène insidieusement, un peu comme un praticien de l’hypnose à un voyage intérieur au travers des quatre éléments, l’air, la terre, le feu et l’eau, puis l’espace et le temps et .vous oblige à réfléchir sur votre vie, vos sentiments, vos idées, vos actes, vos rêves.

Ce livre étrange refermé, on y repense longtemps en se demandant si l’on a lu un traité de philosophie, un livre de sagesse, un conte, une poésie. Quelque chose de bizarre, d’inclassable et pourtant qu’incroyablement vrai, sincère et bénéfique pour le lecteur. Il y a du « Tao Te King » et du « Livre de vie » de Bernard Benson dans celui-ci avec quelque chose en plus.

On ne peut qu’en conseiller la lecture d’autant plus qu’elle ne prend qu’une ou deux heures, mais qualité n’est pas forcément proportionnelle à quantité.

Peu de mots, mais beaucoup de sens.

Peu de phrases, mais beaucoup de sagesse.

A lire, relire et méditer.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Les Fourmis

La rencontre



Ce roman a été un vrai coup de foudre !

Roman animalier, de philosophie, de science-fiction ? Les trois mon capitaine !



La rencontre, improbable, entre les humains et les fourmis.

Ecrit comme cela, ce roman peut paraître loufoque et peu engageant, mais il faut le lire.

On apprend presque tout sur la vie des fourmis, mais surtout c'est une fabuleuse aventure dans leur monde.



Un style fluide, addictif, c'est aussi une enquête.



Un homme, Jonathan Wells, hérite, après la mort de son oncle, d'un vaste et ancien appartement.

Il s'y installe avec sa famille et, malgré une lettre posthume de son oncle visant à dissuader toute incursion dans la cave, il est obligé d'y descendre après la disparition de son chien.



Peu à peu, Jonathan va découvrir les études et découvertes révolutionnaires de son oncle au sujet des fourmis.



Mais un jour, Jonathan ne remonte pas de la cave et, peu à peu, toutes les autres personnes partant à sa recherche disparaissent également.



Parallèlement, à quelque distance de là, une colonie de fourmis rousses vit son quotidien dans une ville-fourmilière appelée Bel-o-kan. 327e.



Une très belle découverte mais je me suis lassée à la lecture des autres épisodes.



Les hommes ont tant à apprendre des fourmis, comme de toute la nature !
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Les Fourmis

Il est sûr que plus jamais je ne verrai les fourmis de la même façon. Ce livre a complètement changé ma perception du monde qui m'entoure et plus particulièrement du côté de "l'infiniment petit".



Les fourmis m'ont toujours intriguée de par leur organisation et leur fonctionnement. Et "Les Fourmis" offre justement une dose importante de faits scientifiques tous plus fascinants les uns que les autres, que ce soit à travers la narration principale - l'histoire de quelques unes des fourmis appartenant au royaume bélokannien - ou des extraits de "L'encyclopédie du savoir relatif et absolu" écrite par Edmond Wells, un entomologue et personnage du livre.



Outre l'aspect scientifique (vulgarisé, pas de panique) et le thème assez unique en son genre, l'ouvrage de Werber se démarque donc de par son originalité au sein de la narration. On dénombre en effet non pas 2 histoires, comme suggéré plus haut, mais 3 histoires imbriquées : celle des fourmis, les bribes de l'encyclopédie et l'histoire de la famille Wells qui vient d'hériter de la bien mystérieuse maison de l'oncle Edmond.



Le fait que Werber réussisse à créer un parallèle entre la société des fourmis et la nôtre m'a particulièrement plu, car il serait parfois judicieux que les humains cessent de penser qu'il n'y a qu'une espèce intelligente sur Terre. À bien des égards, ils n'ont pas la médaille d'or. Mais cela est une autre histoire.



Malheureusement, je n'ai pas du tout été conquise par l'histoire de la famille Wells mais bel et bien passionnée par celle des fourmis. Pour ce qui est de l'Enclyclopédie, je l'ai déjà achetée et elle m'attend sagement dans ma bibliothèque.

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Demain les chats

Bon texte, un peu dur au début, on passe les cent premières pages à voir « les humains du point de vue de Bastet » (la chatte! pas la déesse!). Toutefois, c’est assez bien documenté! P.100 la protagoniste aura-t-elle la grosse tête (à la Kira (death note))?…

Se transcender du statut d' »idiote » à « intelligente » pour cela il faudrait avoir l’envie d’avoir envie! :-)…

Bastet aura 6 bébés! Fifi n’en a eu que 3.

P.118 qu’ont ils fait à ses chatons ??… On se sent dégoûté… Puis le ton du livre reprend crescendo.

P.128-129 « Peut-être que s’il n’y avait pas de violence on s’ennuieraient. Les jours se ressembleraient tous. Tu imagines, s’il faisait beau tout les jours? La violence est un peu comme l’orage. Une soudaine concentration d’énergie qui explose. Et une fois que tout est déchargé, une fois que les nuages noirs se sont transformés en gouttes de pluies, et que toutes les gouttes sont tombées, cela s’arrête et les beaux jours reviennent. Il y a de la violence partout. Même les plantes se battent. Les lierres étouffent les arbres. Les feuilles sont concurrentes et se volent entres elles l’accès aux rayons du soleil. »

À l’arrivée apprend on que le bien = le mal? Chaque chose a son contraire? Est-ce la vérité? Où un moyen de rejeter ses responsabilités ?

146 Les humains sont « diabolisés » (cobayes!).

« Tu as choisi ta planète.

Tu as choisi ton pays.

Tu as choisi ton époque.

Tu as choisi ton espèce animale.

Tu as choisi tes parents.

Tu as choisi ton corps. »

Le terrorisme est fort présent dans ce bouquin… au moins trois attaques soit une toutes les 100 pages ;-)… En parlant de chats qui savent se défendre.

(Contenu sur mon blog!!)

Le jeu le plus compliqué au monde ;-)…

Ça c’est du matou de guerre !! :’) meow! ;-P…

La philosophie de « Pythagore » (chat de l’histoire) est un peu no woman no cry

P.192 quoi de pire qu’ai déjà connu l’humanité si ce n’est la p…. ?

temps nouveau jean louis aubert

(plutôt à propos si on écoute les paroles)

Ils en disent des choses, nos amis à quatre pattes, avec un seul miaou;

Hannibal (vous verrez!) à la classe !;-)

P.248 … La réflexion métaphysique est un peu trop poussée ! ; -) et puis, heureux les imbéciles.

« Actuellement il y a dix millions de chats en France. Cinquante millions en Europe. 800 millions dans le monde »

C’est drôle comme tout les génies ont eu des chats ;-P…

Bastet sera un peu la chargée de com du groupe :-)… A la manière de Princesse Caroline… Allez une image vaut mieux qu’un long discours…

(Contenu sur mon blog!!)

Les rats sont un adversaires pour les Chats. Il y en a aussi dans le lore MTG (A)…

Voici une petite image…

(Contenu sur mon blog!!)
Lien : https://charlyyphoenix.wordp..
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Le Livre secret des fourmis

Papier glacé, images magnifiques, histoires en tout genre, ce livre est magnifique.

On a peur de l'abimer, on hésite à le ranger dans les encyclopédies plutôt que les romans (puisque ça n'en est pas un).

C'est un livre dans lequel on pioche régulièrement des idées, des images. Un puit sans fond !
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Demain les chats

Bernard Werber m’a introduit dans le monde du fantastique et de la science-fiction, dans lequel je m’épanouis depuis des années. Aussi, même si les défauts de ses livres me sautent un peu plus aux yeux après avoir lu de nombreux autres auteurs, il conserve ma reconnaissance éternelle. Et de temps à autre, j’ai envie de revenir à mes premières amours.



Mais voilà, des années plus tard, j’ai eu l’impression de relire « Les fourmis », version féline et nettement plus fade. Le suspense est pratiquement inexistant, la partie « ésotérique » n’offre strictement rien de nouveau, les personnages (chamans, chats psychopompes, …) non plus. Je suis quand même surpris de l’absence totale de nouveauté à proposer au lecteur, d’autant que le début apocalyptique et la référence évidente à « Demain les chiens » me semblait de très bon augure pour la suite…



Ce n’est pas un mauvais livre en soi, il nous arrache des sourires régulièrement, ça se lit facilement… Mais un peu trop facilement, justement, pour laisser son empreinte sur moi.
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Les Thanatonautes

Premier Werber pour moi, "Les Thanatonautes" me laisse une impression fort mitigée.

J'ai beaucoup peiné dans cette lecture que j'aurais sans doute abandonnée si elle ne m'avait pas été piochée.

Ce livre avait atterri dans ma bibliothèque grâce à son thème prometteur...

Mon premier grief sera sur les personnages et les caractères qui sont peu travaillés et souvent à la limite de la caricature. Avec une mention pour Amandine la jeune infirmière qui se marie avec tous les Thanatonautes qui lui passent sous la main. Aucun attachement aux personnages, donc.

Ensuite l'histoire... Le narrateur, Michael Pinson, est un jeune homme influençable qui va, avec son ami Raoul, être un des pionniers de la thanatonautique, permettant le voyage vers l'au-delà. Nous suivons son récit et les avancées des scientifiques, et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est long et ennuyeux. Les mêmes scènes se répètent encore et encore...

Certains passages frisent le ridicule, je pense notamment à la bataille du paradis qui restera dans ma mémoire pour le fou rire qu'elle a créé. Il faut imaginer des ectoplasmes de rabbins, de moines Shaolin et de derviches tourneurs se livrer à une danse galactique et attaquer leurs adversaires, alors qu'ils sont tous reliés à leur corps terrestre par un long cordon argenté.

Néanmoins, le dernier quart du roman m'aura fait passer un bon moment. On passe à des considérations plus philosophiques ou éthiques, bien amenées et plus intéressantes que les péripéties de nos héros. Et j'ai trouvé l'épilogue réussi.

Quant à la structure du récit elle est originale et bien fichue, avec des petits chapitres interruptifs qui reviennent régulièrement.

L'écriture est simple et a quelque chose de naïf qui n'est en fait pas déplaisant.

Une première incursion chez Werber que je ne regrette pas, mais je ne compte tout de même pas y retourner de sitôt...
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Le Jour des fourmis

Deuxième volume de la saga les fourmis. Le premier opus m’avait moyennement apprécié et j’avoue que j’avais quelques réticences à lire cette suite.



Le roman se découpe en plusieurs parties. Nous retrouvons le monde des fourmis – la Reine Chli-pou-ni ainsi que la soldate 103 683 (qui sera renommé 103 pour des raisons de simplicité) –, la cave, une enquête à l’ancienne, une émission de télévision “Piège à réflexion” et pour finir l’éternelle encyclopédie du savoir relatif et absolu deuxième volume.



Retour dans le peuple microscopique, nous suivons l’évolution de cette fourmilière dans la forêt de Fontainebleau, un endroit mirifique. Autant, je trouvais que le premier roman mettait très bien en valeur ces petits insectes – et c’était un plaisir de lire leurs aventures –, ici, l’auteur a humanisé dans le sens copié les inventions, ainsi que les réflexions. De ce fait, nous verrons la première fourmi qui découvre la cuisson des aliments, un mixte entre la cavalerie et l’aviation. La théologie est aussi évoquée et divise la tribu.



Du côté des humains, nous suivons une enquête à l’ancienne avec un commissaire qui mène des investigations. Point de technologies ici, ce n’est qu’avec les neurones que les crimes seront résolus. En parallèle, Bernard Werber nous lance tout à tour deux nouvelles énigmes, l’une sera révélée, pour l’autre, il faudra sûrement attendre le dernier tome. J’ai bien aimé l’émission télé que regardent les deux personnages principaux, une sorte de parodie. C’est pastiche et superficiel, mais marrant. J’aimerais bien savoir si c’était voulu de la part de l’écrivain.

En ce qui concerne la cave, elle n’est plus le sujet principal du livre et se fait très discrète.



Comme pour le précédent volet, l’auteur nous glisse quelques passages de l’encyclopédie du savoir relatif et absolu. Ceci nous apporte des éléments scientifiques et historiques pas toujours intéressants. Toutefois, ça m’a fait plaisir que Bernard Werber nous parle du Vachellia cornigera – appelé à tort dans le livre Acacia –, dont j’avais un excellent souvenir suite à un reportage découvert que j’avais pu voir il y a quelques années.



Autant le dire tout de suite, j’ai trouvé ce second volume inférieur au premier. Je me suis bien ennuyé durant les 3/4 du livre, heureusement sauvé par les cent dernières pages de très bonne qualité, bien que la finalité soit bizarre. Une trame qui se complexifie et prend des allures de fantastiques ainsi que de Science-Fiction.
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L'Ultime secret

Un livre de plus qui est abandonné.



Ce livre m'avait été donné par ma mère et j'avais quand même décidé d'essayer de le lire. À l'époque de sa sortie, j'avais lu et très apprécié la trilogie « Le Cycle des Dieux ». Par la suite, j'avais tenté « Les Thanatonautes » qui est le commencement de cette trilogie mais je n'avais pas du tout adhéré à l'ambiance morbide. Peut-être, si j'ai l'occasion de l'emprunter, je le retenterais pour m'en faire un avis plus consistant. C'est donc aussi pour cette raison que j'ai voulu lire ce tome unique.



Je m'étais pourtant accroché au début car la mise en place était un peu longue, puis grâce à l'enquête policière qui m'intéressait. Mais au final, les détails médicaux m'ont gênés de plus en plus et ils ralentissaient ma lecture. Malgré un rythme entraîné par des phrases courtes, je finissais par ne plus être accroché à l'histoire et à ne pas retenir ce que je lisais. Et comme je ne vais pas mettre une semaine voire plus pour lire 400p, je préfère encore abandonner pour changer de lecture. Même en étant fille de toubib, je ne supporte pas tous ces détails médicaux qui nous décrivent entre autre comment le son est perçu par une personne et par quoi il passe avant d'atteindre le cerveau (étrier, …). Vu le sujet du roman, je comprends que cela puisse être intéressant mais j'ai trouvé que certains de ces détails étaient en trop.



Par contre, au niveau de l'histoire, elle est assez particulière car elle alterne en fait 2 histoires avec un personnage commun. La première se passe dans le présent où deux journalistes s'interrogent et enquêtent sur la mort « d'amour » d'un neuropsychiatre champion d'échecs. Qu'est-ce qu'implique cette mort ? N'est-ce pas en fait un meurtre parfait maquillé ? Et la seconde se déroule dans un passé plus ou moins proche, pas de date précise, où le neuropsychiatre vient de prendre en charge un patient dans son hôpital. Celui-ci a eu un grave accident dont il n'est pas sorti indemne, seuls son oreille gauche et son oeil droit fonctionnent correctement. le médecin va se faire un devoir de l'aider afin, peut-être, qu'il retrouve ses anciennes facultés. le but réel du médecin n'est pas vraiment explicite : veut-il le soigner ? Ou le patient est-il seulement un cobaye pour la science ? Par ailleurs, les chapitres étant très courts, j'ai trouvé dommage que l'auteur nous rabâche sans arrêt le nom complet du patient ou du médecin.



Comme vous l'aurez compris, j'ai un avis plutôt mitigé concernant ce roman car l'histoire et ce qu'elle implique semblent être très intéressant mais la manière dont elle est racontée m'a contraint à abandonner. Je n'ai pas compris la nécessité de tous ces détails médicaux même si l'enquête elle-même se déroule d'une manière très curieuse, un peu à la façon des 7 péchés capitaux pour les motivations de chacun d'avancer dans la vie. Je vous conseille néanmoins de le lire pour vous en faire votre propre avis car tous les goûts sont dans la nature en matière de littérature. Pour ma part, je vais continuer à épurer ma PAL.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le miroir de Cassandre

Si vous pouviez prédire l'avenir et que personne ne vous croie...C'est tout le problème de Cassandre, adolescente en rupture, qui se fait adopter par une bande de marginaux vivant dans une décharge. Obnubilée par son passé, qu'elle a totalement oublié, du fait d'une expérimentation "scientifique" tentée par ses parents (sa mémoire s'arrête au moment où elle les perd, dans un attentat), et par l'avenir, proche (ellle rêve d'attentats terroristes, et n'a de cesse de les empêcher) et lointain (se sentant responsable par ses choix du devenir de l'humanité), elle entraîne ses compagnons d'infortune dans une succession d'aventures et de courses poursuites.



On retrouve les thèmes chers à l'auteur. Les explications sont quelquefois trop didactiques, surtout pour des choses simples qui font, de ce fait "copié-collé"mais on passe un bon moment, dans un univers moins onirique que dans les romans précédents
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Les Fourmis

Les Fourmis ont été pour moi une véritable prouesse dans le genre "premières fois".

C'était effectivement la première fois que je sortais des genres affectionnés habituels et me plongeais dans une écriture si particulière.



Particulière car c'étaient mes premiers pas dans le genre fantastique. J'ai été bluffée par le travail de recherche hérculéen, qui rend cette littérature accessible à tous.

Bernard Werber est de loin le meilleur et le plus grand vulgarisateur qu'il m'ait été donné de lire.



Je reconnais que depuis cette lecture je ne regarde plus les fourmis de la même façon.







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Les Fourmis

La SF française à de beaux jours devant elle et cet excellent roman devenu un classique le démontre .

Il y a tellement d'idées qui se croisent , tellement de styles differents que l'on ne peut étre insensible devant tant de maestria .

C'est en méme temps trés philosophique , représentatif de certains comportements humains cachés sous ces visages de fourmis .

Les divers niveaux de lecture de cette oeuvre en font un sommet qu'il faut au moins une fois dans sa vie de lecteurs avoir découvert .

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Troisième Humanité, tome 1

Excellent, à déguster, et à relire. L'intrigue, les "révélations" scientifiques ,à la portée de chacun ,s'il les cherche et les informations "géopolitiques" facilement vérifiables, ce savant mélange de fiction et de réalités, tient en haleine , tout en faisant froid dans le dos.

Surtout en ce moment, car l'action le lieu et les motivations résonnent avec l'actualité en partie.

Triste "prémonition" ou plutôt une sensibilité, qui colle au monde, tout en emportant le lecteur dans une fiction qui semble "réalisable" tellement elle est bien amenée.

La trame habituelle de Bernard Werber toujours aussi bien maitrisée, avec malice même.

Il réussi toujours le "pari' surprendre et réjouir son lecteur....à mettre entre toutes les mains, y compris des plus jeunes....

Jules Vernes en son temps à "éveillé" les consciences, l'appréhension du monde, et au final sa "maitrise" technologique , par l'imaginaire. Bernard Werber peut réussir ce pari, c'est même à souhaiter.

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Black Trends : Un monde en rupture

Déjà embarqué dans la prospective avec le travail de la Red Team, les éditions des équateurs poursuivent leur réflexion sur les avenirs possibles afin de mieux s’y préparer. Cette fois, ce sont sept auteurices américains ou français qui s’y collent. On croise aussi bien Bernard Werber que Tochi Onyebuchi, dont les récits sont ensuite rapidement analysés par des spécialistes des questions abordées. Voyons quels futurs ils ont imaginé pour nous.



Comme le titre et la couverture l’indiquent, on ne doit pas s’attendre à des avenirs joyeux et roses. Le but de cet ouvrage est d’alerter les lecteurices et les décideurs de certains dangers qui nous menacent ou pourraient nous menacer. On a donc demandé aux auteurices d’imaginer ce qui pourrait déraper (davantage encore que maintenant pourrais-je ajouter de façon cynique). Ils et elles ont choisi des thèmes d’actualité (ou qui l’ont été) et les ont portés dans leurs retranchements. Ce qui est le travail normal de la SF : prendre un postulat de base actuel et se dire « et si ».



On se retrouve donc devant une série de « et si », tous plus dramatiques les uns que les autres. C’est le même principe que dans Ces guerres qui nous attendent 2030-2060 – Saison 2, où la Red Team, composée d’auteurices de SF et de scientifiques, proposait des scénarios à des militaires afin qu’ils s’entraînent à imaginer la guerre du futur et à ne pas être surpris par ce qui pourrait nous attendre. Ici, on s’adresse davantage à la société civile, même si l’armée n’est pas oubliée. Et ce dès la première nouvelle, « La plus étrange défaite » d’August Cole & P.W. Singer, où l’on s’aperçoit qu’il ne faut pas rater le coche des progrès technologiques. Sans cela, comme en 1940, on est rapidement débordé par un adversaire qui maîtrise une technique diablement efficace. Bernard Werber s’intéresse lui aussi à l’armée, mais sur le plan du renseignement et de l’espionnage. Dans « Le jeu du dragon », il reprend la comparaison (plus très originale) du plateau de jeu pour expliquer le monde : les Occidentaux se contentent de l’échiquier, infiniment plus limité que le plateau de go, aux possibilités innombrables.



D’autres se placent dans une perspective plus globale. Hervé Le Guyader analyse une théorie fascinante et inquiétante, celle des « Termites, Fourmis et Frelons ». Ou, comment manipuler des opinions publiques étrangères par des moyens de pression souterrains et doux (les termites) jusqu’à des actions brutales (les frelons). Convaincant, car très proche de ce que l’on perçoit par moments dans notre monde actuel. Tochi Onyebuchi place l’action de sa nouvelle en Afrique et parle, un peu comme dans L’Architecte de la vengeance, de la révolte de certaines personnes venues d’Afrique contre les anciens colonisateurs. Surtout quand ils continuent à sévir. De plus, le thème central est l’eau et sa possible utilisation comme moyen de pression et source de bénéfices faramineux pour des multinationales. Assez habile et réaliste, malgré quelques libertés propres à la licence poétique, relevées par le commentateur Stephen Smith. Reste « Magdalens » de Clémence Dargent, ou le cauchemar des masculinistes : des femmes décident d’éradiquer les hommes pour en finir avec les préjudices subies par leurs semblables depuis des siècles. Violent à souhait, mais pas intenable (à la différence de « Coucou les filles ! » nouvelle de Catherine Dufour publiée dans le très intéressant recueil publié au Bélial’ en 2020, L’Arithmétique terrible de la misère).



Le recueil est, on l’a vu, très hétérogène, tant dans les contenus que par les qualités littéraires. Franchement, certains textes me sont tombés des mains. Heureusement que les nouvelles étaient courtes, car une centaine de pages à ce rythme, et j’abandonnais. Car les auteurices étaient parfois tellement obnubilés par leur sujet que la narration passait au second plan. Et pourtant, c’est une nécessité dans un récit. Or, certains textes, comme « La plus étrange défaite » d’August Cole & P.W. Singer, ressemblent plus à des prises de notes décrivant un futur évènement, mais raconté de façon maladroite. Il m’a été difficile de m’intéresser vraiment au personnage. Dans « Alert » de Madeline Ashby, dont le thème (l’Arctique, avec des préoccupations proches de celles d’Étienne Cunge dans Antarcticas) m’intéressait pourtant bien, certaines ellipses étaient telles que je ne suis pas certain d’avoir tout bien compris. Quant au « Jeu du dragon » de Bernard Werber, je l’ai trouvé très convenu et trop peu original pour m’intéresser vraiment.



Enfin, les commentaires de quelques pages proposés après les récits ne sont pas non plus tous à la hauteur. Certains parviennent à prolonger la nouvelle, à permettre d’apprendre des éléments qui nourrissent la réflexion. D’autres se contentent de la paraphraser ou d’en féliciter l’auteur sans rien apporter vraiment. Quant à la postface d’Étienne Klein, elle est claire et précise : elle permet de finir sur une note positive.



Dans l’ensemble, je ne regrette pas ma lecture de Black Trends car elle m’a ouvert les yeux sur certains aspects de nos possibles avenirs, ce qui était à mon avis le but de ce livre. J’espère donc que ce genre d’exercice continuera, nous proposant des pistes de réflexion bien utiles en cette époque pleine de tensions et d’incertitudes.
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La Révolution des fourmis

Dernier volet de la série les fourmis de Bernard Werber, c'est un roman très original et je dirai même atypique. Il est en tout cas inclassable: à la fois roman de science-fiction, roman d’aventure, essai philosophique. C'est un peu tout ça en même temps et c'est en cela qu'il est complètement atypique.

Quand on songe qu'il a été écrit en 1996, il reste plus que jamais d'actualité. L'auteur dénonçait déjà en 1996 et avec force les dérives de notre société de consommation, et le rapport de l'homme à la nature et aux animaux.

Les personnages sont très attachants de par leur envie de changer le monde. Ce roman est une confrontation entre notre société humaine et le monde des fourmis. Il ouvre beaucoup de réflexion sur nos modes de vie, notre "intelligence" et notre vision du monde hyper consumériste.

C'est en ce sens là qu'il est beaucoup plus tourné vers la philosophie que les 2 tomes précédents.

J'ai beaucoup aimé le ton employé par l'auteur, souvent second degré et, en permanence appuyant là où ça fait mal. De premier abord, le ton peut paraître naïf voire ingénu, mais, c'est bien plus profond qua cela et rapidement on se pose beaucoup de questions.

A lire absolument, comme les deux autres tomes de la trilogie, même si j'ai trouvé ce troisième tome bien différent des deux premiers.
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