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Critiques de Bernardo Carvalho (51)
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La dernière joie du monde

Une prof de sociologie quittée par son mari au début de la pandémie, conçoit par hasard un enfant dans un parking avec un étudiant à la sortie d'une conférence. L'étudiant recherché pour terrorisme disparaît. Elle conçoit l'enfant….et part pour un long voyage, à la recherche de l'étudiant entrevu deux fois….aprés ça part dans tous les sens…..



« Faute d'immunité au virus, plus d'un tiers de la population devint immune à la réalité.”



“….qu'en transformant en énigme ce qui était évident, le sphinx ne faisait que révéler à quel point nous sommes aveugles et incapables de lire le monde.”



« Peut-être le plus naturel de tous les fantasmes humains est d'appliquer une logique simple et linéaire au temps.”





“Plusieurs années plus tard, cet enfant a écrit l'histoire du voyage qu'il a fait avec sa mère, alors qu'il ne parlait pas encore, pour voir l'avenir “, l'auteur semble vouloir instaurer une discussion sur les relations entre le temps du monde et le temps de la littérature. Une histoire vient du futur avec le souvenir d'un voyage du passé, dont le but était de connaître un avenir possible, désormais inaccessible. La Pandémie a engrangé une marche insensée dans le cours de l'Histoire, où plusieurs destins ont été laissé pour compte et quelque chose dans le lien entre les générations et le rapport à la réalité a dérapé. Un cours pervers où personne n'a pu vraiment intervenir, comme par exemple pour ce qui se passe en ce moment même dans la bande de Gaza, au vu et au su de tout le Monde. Alors la moral de cette fable serait-ce d'essayer d'extraire la « dernière jouissance du monde » de chaque instant que nous pouvons encore expérimenter ? Dur à avaler . Ou, ou, la recherche de l'infime promesse d'un futur pour les générations à venir ?





Malgré tout mes efforts ce livre que l'auteur a intitulé de Fable ne m'a pas convaincue.«  Elle n'avait pas la patience d'écouter ces digressions et ce suspense. Elle voulait qu'il arrive une bonne fois pour toutes à la fin de l'histoire. » , en faites l'auteur parle de moi 😁. Voilà pour mon ressenti. Entre ces digressions qui vont un peu n'importe où , avec des logiques labyrinthiques qui nous font sentir imbéciles alors qu'à mon avis il n'y a pas grand chose à comprendre , j'ai trouvé ce petit livre agaçant et ennuyeux, or j'avais beaucoup aimé de lui Mongolia et Neuf Nuits et étais très enthousiaste à l'idée du sujet de ce petit livre.

Dommage ,à la prochaine.



«  Si le passé n'était qu'un rêve ou un cauchemar, la mémoire était imagination ».



Un grand merci aux Éditions Metaillé et NetGalleyFrance pour l'envoie du livre.



#LaDernièreJoiedumonde #NetGalleyFrance

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Neuf nuits

En 2001, Bernardo Carvalho, l'auteur-narrateur, lit par hasard un article de journal sur le suicide, en 1939, d'un jeune ethnologue américain au fond de l'Amazonie brésilienne. Avant de se tuer, Buell Quain a écrit quelques lettres fébriles, mais qui n'expliquent pas clairement les raisons de son geste. Intrigué, puis rapidement obsédé par ce mystère, Carvalho décide d'enquêter. Plus de 60 ans après le drame, la tâche est ardue, les rares témoins directs peu fiables, mais il parvient à rassembler quelques photos, à accéder à des archives, à des correspondances, des témoignages indirects, et même au contenu de certaines lettres écrites par Quain. Tous ces indices semblent s'accorder sur le fait que le jeune homme était névrosé, dévoré par ses démons intérieurs et la solitude, sans espoir de salut. Mais ils ne permettent pas d'expliquer les raisons profondes de ce mal-être. A chaque fois que Carvalho s'approche du noeud de l'énigme, les révélations qu'il obtient sont décevantes. Il croit que la clé se trouve dans une des lettres – introuvable – écrites par Buell Quain juste avant de se tuer. La vérité lui échappe, les certitudes sont en définitives peu nombreuses au milieu d'hypothèses et de conjectures invérifiables.



Que voilà un livre étrange, pour une histoire qui l'est tout autant. A la fois oeuvre de non fiction et biographie (Quain a existé) et roman (on ne sait pas jusqu'à quel point l'auteur romance son récit), "Neuf nuits" nous livre aussi des éléments de l'enfance de l'auteur et de la vie de son père, qui font écho à celle de Quain et qui expliqueront in fine l'obsession de Carvalho pour cette histoire. Ce texte n'est pas des plus faciles d'accès, en raison de sa construction qui épouse parfaitement les étapes de l'enquête, faite de tours et détours, de contradictions, de progression chaotique ouvrant toujours sur plus de questions et de doutes. On ressent la confusion et la frustration de l'auteur, et après l'avoir terminé, on se dit qu'il faudrait le relire pour s'assurer de n'avoir raté aucun indice. Complexe mais captivant
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Le soleil se couche à São Paulo

L'écrivain brésilien Bernardo Carvalho (né en 1960) semble adorer perdre son lecteur dans des récits gigognes labyrinthiques et l'amener à jouer au détective. Le soleil se couche à Sao Paulo (2007) nous conduit du Brésil au Japon avant de retourner au Brésil.

Au début, l'action se déroule à Sao Paulo. « Une ville qui veut passer pour ce qu'elle n'est pas ». le narrateur est un rédacteur de slogans publicitaires d'origine japonaise au chômage. Sa femme vient de le quitter. Il revient au Seiyoken un restaurant obscur situé dans une rue mal famée du quartier de la Liberdade. Il le fréquentait jadis quand il était étudiant. Il s'y enivrait alors en rêvant de devenir écrivain. Mais son père qui avait réussi dans une entreprise de réclames en décida autrement. La patronne est une vieille japonaise discrète et élégante aux yeux gonflés comme sur les masques du théâtre Nô. Elle lui demande s'il est écrivain. Il se rend chez elle et entre dans un tout petit pavillon traditionnel, coincé entre deux gros immeubles. Elle lui offre du thé, lui dit de l'appeler Setsuko et lui raconte une histoire.

Dans sa jeunesse Setsuko était ouvrière dans une maison de poupées à Osaka. Elle fut la confidente d'une autre femme : Michiyo. Celle-ci au lendemain de la guerre dut épouser Jokichi un homme riche bien qu'elle fût toujours éprise, sans retour, de Masukichi un acteur de kyogen (une forme comique du théâtre japonais avec des masques) revenu traumatisé de la guerre et contraint de se produire dans des endroits misérables. Or Mishiyo apprit que le père de Jokishi avait payé un burakumin, un paria pour qu'il fût enrôlé à la guerre à sa place…

Ce n'est que le début d'une série de récits enchâssés où les mensonges, les simulacres et les changements d'identité s'accumuleront. Setsuko devient secrétaire d'un vieux romancier célèbre en train de traduire le Dit du Gengi en japonais moderne. le narrateur reconnaît Junichirô Tanizaki. Celui-ci « qui ne s'intéresse qu'aux mensonges » écoute l' histoire de Setsuko et en conçoit un roman feuilleton inachevé. Chaque histoire en génère une autre jusqu' à la lettre finale. le lecteur est constamment surpris et trompé. le narrateur s'accroche à l' histoire de la vieille japonaise car elle lui permettra de devenir ce qu'il rêvait d'être. Mais n'est-ce pas aussi une illusion ? La vérité reste dans l'ombre.

Bernardo Carvalho s'est inspiré ouvertement de Tanizaki (1886-1965) dans ce roman (la Clé, Bruine de neige, le Coupeur de roseaux, Éloge de l'ombre etc).Tanizaki a beaucoup utilisé le théâtre, les masques, les simulacres, les jeux d'identité. Il est aussi plein d'humour et d'autodérision. Ici je n'en vois pas. le narrateur est trop vide pour qu'on s'attache vraiment à lui, il est manipulé et manipulable comme une marionnette, il manque totalement d'ambiguïté et de profondeur. Certes les récits s'enchâssent avec une grande virtuosité. Et ils se répondent dans un habile jeu de miroirs. L'auteur aime faire participer le lecteur à sa création et l'amener à réfléchir sur l'identité. Mais les histoires sont de plus en plus rocambolesques et de moins en moins émouvantes. A la longue on s'ennuie un peu. Ce livre intelligent manque de magie.
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Neuf nuits

« Ceci est pour vous quand vous viendrez. Il faut être prêt ». Oh que oui ! Ne comptez pas rentrer dans ce livre (2005) en tongs allongé sur un transat. Buvez trois cafés noirs do Brasil, armez-vous d'un crayon effilé et attendez-vous à pénétrer dans une forêt narrative très très dense. J'ai tenté ici de défricher très grossièrement les premiers chapitres.



1.Le livre débute par une longue lettre en italiques pleines de mystères (voir citation). L'émetteur un simple « sertanejo » (?) se présente comme l'ami du défunt l'anthropologue américain Buell Quain. Celui-ci s'est semble-t-il suicidé « sans explication apparente le 2 aôut 1939, à vingt-sept ans, dans un geste intempestif d'une violence effrayante » devant les Indiens Krahôs, une tribu amazonienne. Il a laissé des lettres « impressionnantes mais qui n'expliquent rien ». le sertanejo sait des choses qu'il n'a pas voulu livrer alors et a laissé ce testament. Il se sait surveillé et met en garde le destinataire contre les témoignages des autres. Il le prévient qu'il ne lui fournira pas la vérité noir sur blanc. « Vous devez vous contenter de l'impondérable et de la précarité de ce que je vous raconte, tout comme j'ai dit m'en remettre aux récits des Indiens et au flou des traductions du professeur Pessoa ». Il a composé ce récit six ans après la mort de Quain et attend son destinataire.



2.Un narrateur moderne raconte que le 12 mai 2001 il est tombé sur un article de journal concernant les lettres d'un anthropologue, mort lui aussi parmi les Indiens du Brésil et qui mentionne le cas de « Buell Quain qui s'est suicidé au milieu des Indiens Krahö en août 1939. ». Il contacte l'anthropologue auteur de l'article et se lance dans des recherches au Brésil et aux Etats-Unis. Avant de se suicider Quain a écrit sept lettres. Quatre d'entre elles sont destinées à sa conseillère, Ruth Benedict, de l'Université de Columbia, à New York ; une à Mme Heloísa Alberto Torres, directrice du Musée national, à Rio de Janeiro ; une à Manoel Perna, un ingénieur de Carolina avec qui il s'était lié d'amitié (le sertanejo) ; et une au capitaine Ângelo Sampaio, chef de la police de la ville.



Ce narrateur moderne un journaliste, ressemble beaucoup à l'auteur et raconte son enquête. Il se présente à ses interlocuteurs comme un romancier. Son écriture est celle d'un journaliste qui semble objectif et qui nous informe en même temps de la difficulté à mener son enquête. En alternance le narrateur de 1939 ( Manoel Perna) raconte les neuf nuits qu'il a vécues avec Quain.



Questions : Pour quel motif Quain s'est-il suicidé ? Désespoir ? Solitude ? Syphilis ?

-Quels étaient ses rapports avec ses collègues, sa famille, les femmes et avec les Indiens ?

-A qui s'adresse le narrateur de 1939 ?

-Pourquoi prend-il tant de précautions ?

-Pourquoi le narrateur moderne s'intéresse t-il tellement à Quain ? (Personne ne lui a demandé répète-t-il sans arrêt en tête des chapitres).



On sait que les témoignages ne sont pas fiables y compris ceux des narrateurs. le premier a besoin de passer par un traducteur, le Pr Pessoa . le second est un journaliste qui se lance dans le roman. Il ressemble singulièrement à l'auteur, lui-même obsédé par cette enquête. Bientôt il se retrouve à son tour au coeur des ténèbres chez les Indiens Krahô, une tribu amazonienne en voie d'extinction, repoussée par d'autres tribus, elles-mêmes repoussées par les Blancs. La rencontre est marquante et crée un malaise puis une remise en question de ses certitudes. C'est la partie la plus intéressante du livre, pour moi.



Reportage  ? Fiction ? Autobiographie ? Les faits ethnographiques et biographiques interviennent dans la fiction et vice versa. Les deux époques se chevauchent : coïncidences étranges d' événements, méprises des témoins encore en vie. Peu à peu des pièces du puzzle se mettent en place et quelques uns des mystères s'éclaircissent enfin. Mais la frustration du narrateur enquêteur qui contamine notre lecture l'emporte.



Le lecteur a été prévenu depuis la première phrase, il lui sera difficile de faire la différence entre vérité et mensonge. En effet aucun des personnages ne communique directement avec les autres. « Le secret est le seul bien qu'on emporte dans la tombe » et l'autre demeure à jamais une énigme.



Vous l'aurez compris ce roman sort de l'ordinaire. Il est très ambitieux, ludique et intéressant quoiqu' un peu trop complexe à mon goût.
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Sympathie pour le démon

Ce que j’ai ressenti:



***Et au milieu des décombres, le chaos…



Il s’ouvre comme cela ce roman, sur un champ de ruines, mais juste devant nous, un homme se tient encore debout…Pour autant, que durera ce moment…Un instant T où un Rat, se retrouve dans une mission suicide au fin fond d’une chambre sordide au Moyen-Orient. Un arrêt sur image de chaos avec un dôme de raisons obscures qui entoure cet homme brisé, à l’instar de cette vision de destruction…Bernardo Carvalho a concoctée une petite bombe littéraire d’une telle énergie violente qu’elle en devient juste fascinante. Attention, on en prend plein les yeux, l’écriture y est dure et sans artifices, mais les feux sont bel et bien là! Cette lecture dynamite nos coeurs et nos têtes, parce que l’on touche de si près, le Mal, dans toute sa splendeur. Une attirance si destructrice…



"L’illusion donne la force de continuer à vivre, pour aussi terrible que soit la vie."



***…Trio infernal…



Bernardo Carvalho explore toutes les dynamiques qui anéantisse un homme. D’un triangle amoureux masculin, à une mission secrète en terre brûlée, en passant par cette tendance à la folie furieuse, on frôle tous les cercles vicieux des passions qui animent le coeur des hommes. Tant de séduction autour de la violence, tant de toxique autour de l’amour, que Sympathie pour le démon donne le vertige, le vertige des grandes émotions…Le lecteur devra trouver son interprétation face à la perdition, sa voie au milieu de ce fatras de mensonges, tenter de marcher sur les lignes d’ondes négatives sans se brûler aux flammes de l’enfer, se confronter à l’haleine fétide du diable…Lui résister.



« Pourquoi il y a tant de gens qui s’aiment? «

« Pourquoi? » dit-il en souriant. je ne sais pas, parce que c’est bon, parce que ça fait du bien. »

« C’est tout? »

« Tu trouves que c’est peu? »



***La passion brute.



Difficile de rester de marbre face à ces moments aussi intenses. Brut. Violent. Explosif. C’est ce que j’aime dans la littérature sud américaine, cette puissance dans les sentiments, l’énergie folle qui passe dans leurs mots, l’ampleur ravageuse que l’on devine derrière les lignes. Je suis bluffée. Même refermé, ce livre il continue de brûler sous les braises de son trop plein de passions. Je viens de me prendre un uppercut, mais là, tout de suite, ce que je voudrais , c’est lire le prochain et les précédents livres de cet auteur, car c’est impressionnant comme Bernardo Carvalho a cette façon très particulière de raconter avec autant perspicacité, la rage de vivre et sa compagne si sympathique, la fatalité de la mort…



Avant le déclic du détonateur, précipitez-vous vers cette lecture!



"Alors, la mort ne meurt jamais? »











Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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La dernière joie du monde

La mère, l'enfant et les questions



Bernardo Carvalho nous entraîne sur les routes brésiliennes après la pandémie, dans les pas d'une mère à la recherche du père de son enfant. Un voyage qui va prendre tour à tour la forme d'un conte, d'une introspection, d'une réflexion sur un monde à l'avenir incertain.



C'est au moment du confinement que s'effondre leur amour, vieux de 20 ans. Il décide de quitter sa femme, professeur d'université. De la laisser seule affronter cette période de réclusion. En fait, il ignore qu’elle est enceinte. Après avoir assisté à un cours de création littéraire durant lequel l'un de ses romans avait été éreinté, elle avait trouvé une consolation dans les bras d’un étudiant.

Était-ce au regard de l'urgence et des morts de la pandémie qu'elle avait décidé de garder l'enfant ou tout simplement pour laisser triompher la vie? Lorsqu'au sortir du confinement, elle avait recroisé son amant lors d'une fête, elle n’a pas oublié de noter son numéro de téléphone, mais ne l'a jamais appelé. Mais maintenant que leur enfant est né, elle sent comme une nécessité de la retrouver, de partager sa progéniture avec lui. Dès lors, le récit va se nourrir de cette incertitude sur l'avenir qui la touche sans doute encore davantage que tous ses concitoyens, car la covid va emporter ses parents.

En entendant que la pandémie a fait perdre la mémoire à un homme et que désormais il prédit l'avenir, elle décide de prendre la route. En chemin, au fil des kilomètres passés au volant de sa voiture, elle va en profiter pour répondre à toutes les questions que son fils aurait pu lui poser, s'il avait déjà su parler.

Arrivée à l'hôtel, elle va croiser un écrivain, engager la conversation.

C'est alors que le roman va basculer dans la méditation métaphysique. Derrière les histoires qui s'écrivent, se disent ou se cachent, derrière les vérités recherchées et les mensonges nés de réécritures du passé. Convoquant Platon et Socrate, trouvant dans un petit coffret en bois laissé par un défunt une représentation de la boîte de Pandore – le malheur sera-t-il libéré ou restera-t-il enfermé? – de toutes ces expériences, récits, souvenirs subsistent une ambiance étrange. Quand le présent semble délirant, quand la réalité n'est plus tangible et que l'avenir est incertain, il reste la mémoire, même si Bernardo Carvalho s'ingénie à nous prouver qu'elle aussi peut-être chancelante.

Alors, la dernière Joie du monde ne sera plus qu'un conte fantastique, peuplée de nos peurs et de nos espoirs.

NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu jusqu’ici! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre. Vous découvrirez aussi mon «Grand Guide de la rentrée littéraire 2024». Enfin, en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques.




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Neuf nuits

L'auteur, Carvalho, intrigué par un article de journal lu en 2001 sur le suicide d'un ethnologue américain Buell Quain,en août 1939 à 27ans au fin fond de la forêt amazonienne au Brésil ("qu'il s'est tué sans explication apparente,dans un geste intempestif et d'une violence effarante"p.9), part sur les traces de ce dernier,chez les indiens Kraho.

Un livre étrange -réalité mélangé à la fiction,éléments et souvenirs autobiographiques de l'auteur mêlés à l'histoire ethnologique des indiens du Brésil- qui débute avec une lettre adressée à quelqu'un dont on ne sait pas si c'est le lecteur, le narrateur, un personnage du livre, ou quelqu'un qui n'y figurerait pas. Des lettres qui vont se poursuivre tout au long du récit, mêlées à la propre enquête de l'auteur, qui nous met à sa place et nous fait partager jusqu'au bout ses propres doutes et son envie de connaître la vérité.

Un livre passionnant qui sonde l'âme humaine dans la quête d'une vérité insaisissable !

Ce roman a obtenu deux des prix les plus prestigieux du Brésil : le Prix Machado de Assis et le Prix Jabuti.
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Mongolia

Deuxième coup de coeur pour ce livre de Carvalho, après "Neuf nuits"!

Décidément son style de narration me plait, et beaucoup !

"L'Occidental les avait abondonnés à Pékin à son retour de Mongolie avec les autres papiers,probablement à dessein, comme je le suppose à présent, afin qu'en les lisant et en les comparant avec ce que lui-même avait écrit à sa femme, je puisse enfin reconstituer le film des événements..."p.35.

Le vice-consul du Brésil à Shanghai, le dénommé "l'Occidental", est investi par son supérieur hiérarchique,le narrateur, de la tâche "non officiel ",de retrouver un jeune photographe disparu en Mongolie, fils unique d'un éminent homme d'affaires brésilien ,influent dans les coulisses du pouvoir.

À la fin de sa mission, il laissera un dossier au narrateur, contenant son journal et ceux du photographe disparu, récupérés auprès du guide de ce dernier.

Donc à travers la lecture de trois textes qui s'emboîtent,Carvalho nous parachute dans un labyrinthe, en territoire étranger, brouillant les pistes, nous laissant faire corps avec le narrateur (comme dans "Neuf nuits"), et là comme lecteur il faut vraiment s'y impliquer; Où est la vérité? Où est la fiction? Qui dit la vérité ? Qui ment? surtout ne pas perdre le fil des évènements (déjà révolus). C'est comme un jeu,mais on est libre d'y participer ou non, une simulation de la vie, passionnante.Carvalho le dit lui-même,c'est un concept trés proche des œuvres de Beckett et de Thomas Bernhard -en passant deux auteurs , que j'aime et vénère énormément -.

Mais ce livre c'est aussi un magnifique récit de voyage,qui fourmille d'anecdotes,de réflexions et d'informations sur les us et coutumes de la culture mongole,mais aussi sur le bouddhisme tibétain tel que pratiqué dans ce pays.

Pour finir, je dois dire que Carvalho m'a bien eu, je ne m'attendais pas du tout à cette fin après la lecture de "Neuf nuits", et d'ailleurs tant mieux pour moi....

Un petit livre magnifique de seulement 184 pages d'une richesse innouie, dont je ne peux que conseiller la lecture!
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Un jour à la plage

Un album sans paroles, très coloré. Un homme s'installe sur la plage et … réutilise tous les déchets qu'il retrouve et ils sont abondants pour … mais chut, c'est une surprise. Une petite fable écologique très agréable pour faire parler les enfants, ou simplement les faire rêver, la technique utilisée pour les illustrations est très simple et donne un résultat très agréable. Mon esprit d'enseignant me fait penser à de multiples possibilités d'exploitation de cet album avec des enfants, mais laissons nous juste emporter par l' (les) histoire(s) que nous conte cet album, il est déjà assez riche par lui-même.

Merci aux éditions Notari et à Babelio pour cet album reçu dans le cadre de masses critiques jeunesse.
Lien : http://allectures.blogspot.f..
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La dernière joie du monde

L'auteur présente son livre comme une fable : Pourquoi ? Si j'ai bien compris qu'il veut mêler ce qui reste de la mémoire et de l'imagination face aux impératifs de la réalité : si j'ai apprécié des phrases bien placées. Néanmoins, j'avoue ne pas avoir compris pourquoi autant de sujets traités (confinement, racisme, sociologie, art, etc) dans un ensemble qui me semble du coup pas facile, voire pas toujours compréhensible (pour en faire une fable j'entends). Une fable ne doit-elle pas être accessible, avec une morale claire et nette ? Déçu donc pour un titre qui contenait des promesses. Pour l'histoire, au plus simple : une femme se fait larguer juste avant le confinement par son mari : elle rencontre un jeune étudiant pour un soir ; elle tombe enceinte ; elle, de son côté, nous raconte comment elle veut appréhender le monde dans lequel son fils va grandir. Le fils nous racontant, de son côté, ce chemin de vie partagé avec une mère écrivaine qui se cache derrière un pseudonyme masculin. Ce roman court est présenté comme initiatique : à quoi ? Et, il aurait fallu qu'il soit plus abordable déjà ! Comme d'habitude, je préfère dire que je suis passé à côté d'une oeuvre originale.
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Sympathie pour le démon

Auteur souvent passionnant, volontiers expérimental, le brésilien Bernardo Carvalho réalise une sorte de tour de force avec Sympathie pour le démon, oeuvre exigeante dont la lecture peut aussi se révéler lassante à force de ressasser, d'analyser et d'approfondir son thème majeur : la passion amoureuse. Le début du livre semble pourtant partir dans une toute autre direction avec la découverte d'un personnage singulier, Le Rat, qui travaille dans une ONG et s'est spécialisé dans les missions difficiles, principalement en zone de guerre. Mais à un moment, le livre bascule vers la confession de son principal protagoniste : le récit de la liaison toxique du Rat avec un autre homme, surnommé le chihuahua, sous le regard d'un troisième larron, compagnon du second, appelé le Clown. C'est avec une plume quasi proustienne que Carvalho décortique dans ses mille et une facettes, cette relation avec ce qu'il faut bien appeler un pervers narcissique, qui n'arrête pas de souffler le chaud et le froid pour attiser ou éteindre les braises de la passion. Il n'y a pas de progression dramatique à proprement parler dans Sympathie pour le démon mais une analyse exhaustive et au final épuisante des ressorts de cette fièvre amoureuse et de cette aliénation sentimentale. Une impressionnante démonstration littéraire, sans doute, mais répétitive et en définitive un peu ennuyeuse.



Un grand merci à la Masse critique de Babelio et aux éditions Métailié pour l'envoi de ce livre.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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La dernière joie du monde

Écrivain relativement prolifique, le Brésilien Bernardo Carvalho a publié quelques romans d'excellente facture, comme par exemple Ta mère. dont l'action se situe en Russie. Avec La dernière joie du monde, il a écrit un ouvrage court qu'il qualifie lui-même de fable mais qu'il est en définitive assez difficile à catégoriser. Sans doute est-ce l'observation de la pandémie et du confinement qui l'a incité à se pencher sur l'état mental et moral du Brésil mais la dystopie qu'il décrit, en un temps où un virus fait des ravages, est surtout marquée par des questions bien plus que par des réponses, quitte à laisser ses lecteurs circonspects, voire totalement désemparés devant un livre qui cultive une certaine opacité. La femme qui y occupe la place centrale entreprend avec son enfant un voyage à l'intérieur du pays afin de rencontrer un voyant, lequel a tout oublié de son propre passé mais est capable de lire l'avenir. Toutefois, ce sont d'autres histoires, inquiétantes, qui viennent peu à peu contaminer l'intrigue principale qui cesse de l'être. C'est comme si l'écrivain Bernardo Carvalho se demandait si la fiction a encore un sens dans un monde malade, qui a perdu toute boussole et se dirige vers un avenir incertain. Mais ce n'est qu'une interprétation devant cette fable que certains qualifieront peut-être de géniale alors que d'autres la trouveront énigmatique et hermétique. Disons, pour trancher, qu'elle laisse très dubitatif.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Métailié.
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Neuf nuits

« Neuf nuits » est un hommage appuyé au « Cœur des ténèbres » de Joseph Conrad à la différence près qu'il m'a été difficile d'entrer en empathie avec le personnage principal, un américain fils de bonne famille, complexé, dissimulateur et volontiers méprisant avec les cultures indiennes qu'il était censés défendre ou tout du moins valoriser.



Avec pareil ressenti, difficile donc d'éprouver du plaisir à la lecture d'un roman à la construction du reste atypique dans lequel les anecdotes personnelles de l'auteur se mêlent à cette quête quasi obsessionnelle à cheval entre le Brésil et les États-Unis...



Mais même sans plaisir, on saluera la démarche ambitieuse et l'originalité de la construction !


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Ta mère

Trouvé au fin fond de ma bibliothèque, ce roman brésilien de 2010 se révèle d’une surprenante actualité.

Se déroulant en Russie, il nous raconte un soldat qui refuse d’aller se battre en Tchétchénie, de mauvais traitements au sein de l’armée russe, des services secrets de plus en plus puissants, des milices d’extrême-droite violentes, des associations de mères qui luttent pour leurs enfants. En somme, un pays qui veut fêter le tricentenaire de Saint-Pétersbourg mais n’offre plus d’avenir à ses habitants. L’histoire de personnages qui se croisent, se séparent, se recroisent, se haïssent, s’aiment, promènent leur douleur et leur désespoir.

Bernardo Carvalho, avec une maîtrise totale, recoupe les différents destins tragiques, offrant au lecteur plusieurs points de vue sur un même personnage. Une vision sombre (et sans doute très réaliste) de la société russe contemporaine.

Une belle (re)découverte.
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La dernière joie du monde

Pour ma part,



Nébuleux, énigmatique, inclassable.



Une lecture avec plus d'interrogations à l'issue qu'à l'entrée.



On commence par un drame romantique : une mère célibataire à la recherche du géniteur de son fils.



Si on est un lecteur non averti, on risque d'être surpris.e par la tournure du récit : en effet, cela devient original lorsqu'elle décide de consulter un oracle, oui vous avez bien lu : elle va traverser le pays pour interroger Le Survivant doté du pouvoir de la clairvoyance !



Et c'est au fil de ses rencontres, en cheminant avec son fils de deux ans à ses côtés, qu'elle explorera la fragilité humaine dans un monde déphasé, à court de réponses.



Ce texte est un pot-pourri de tous les débats d'actualité : la ségrégation raciale au Brésil, l'ésotérisme, le mysticisme, la gestion de la crise du COVID-19, la dégénérescence pathologique de la mémoire, j'en passe et des meilleures, vous découvrirez tout ça en lisant le roman.



Ce texte est remarquable par une attitude philosophique et littéraire qui cherche à questionner les évidences et à affirmer sa singularité, aperçu :



"Ce monde que vous regrettez n’existe plus. C’est dur à avaler, parce qu’on ne fait que passer, on ne sait pas encore ce qui va arriver. On veut voir l’avenir, mais maintenant l’avenir est le présent, ce passage interminable. J’imagine à quel point il doit être difficile de comprendre cela à votre âge, accroché que vous êtes au passé, comme la victime à son bourreau, inconsciemment bien sûr, et qui suis-je pour vous expliquer cela, mais votre réputation n’a plus d’intérêt. Ce monde est plus bête ? Peut-être. Nous sommes plus médiocres ? C’est possible. Mais c’est le commencement d’un temps nouveau et tout ce que vous avez à dire fait partie du passé."



C'est la première fois que je lis l'auteur et je retiendrai de son écriture une certaine conception du temps et une vision inspirée de la philosophie de Nietzsche, à mon humble sens.



La dernière joie du monde est d'un genre absurde, dans le sens où la trame du récit échappe à toute logique linéaire; à mon avis une bonne pièce de théâtre.



Je recommande aux amatrices et amateurs de textes délirants et empreints de philosophie contestataire.



Blog :

https://www.aikadeliredelire.com/2024/01/ladernierejoiedumonde-netgalleyfrance.html?m=1#more



Youtube :

https://youtu.be/fcJkKvgbmkk?si=mqNOB-qEjqUVTBkT
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Reproduction

Lors de mes années collège, le rubik's cube m'a donné beaucoup de fil à retordre ! Franchement, il n'y aurait pas eu mort d'homme (en l'occurrence d'adolescente énervée) si le casse-tête n'avait pas été résolu. Mais je m'acharnais, "transpirant du neurone" (si c'est possible !) pour que ces maudites faces colorées se reconstituent.



La lecture du roman de Bernardo Carvalho m'a rappelé par bien des côtés ces heures de souffrance. Le principe du rubik's cube est simple, l'intrigue aussi. Un cinquantenaire brésilien, qui étudie le chinois depuis six ans, retrouve à l'aéroport une ex-professeur de l'école de langues, en partance comme lui pour Shangai. Elle est "enlevée" sous ses yeux, avec la petite fille qui l'accompagne par un homme mystérieux. Notre "héros" est alors amené dans les locaux de la police pour être interrogé en tant que témoin.



Passons maintenant au coeur du problème. Pour le rubik's cube, il m'a fallu de multiples tentatives infructueuses pour triompher du casse-tête (sans l'aide de tutos sur Internet, j'étais ado dans les années 80). Pour ce livre, je me suis aussi armée de courage et ai développé plusieurs stratégies pour en venir à bout.



La première, la compréhension globale : "l'objet" comporte trois parties : la langue du futur/la langue du passé/la langue du présent. Effectivement, l'auteur, à travers son personnage, persuadé que le monde va bientôt être submergé par une vague chinoise, évoque l'hégémonie de certaines langues, la disparition de certaines d'entre elles et aborde même des aspects très pointus et intéressants sur celles-ci tant au niveau de la psychologie : "nos mots nous racontent" que de la relation au sacré "quels mots pour parler de Dieu".



La deuxième, l'analyse du titre et de la couverture : Bernardo Carvalho élabore toute une théorie sur la reproduction, jouant sur la polysémie du terme. Notre société, hyper connectée, incite par exemple l'étudiant en chinois à "recracher" les informations qu'il trouve sur Internet, à reproduire des idées, qui ont parfois des connotations racistes, sont pleines d'a peu-près et de contradictions. En société, il essaie aussi de reproduire le modèle attendu : chef de famille modèle et salarié productif. Pas de chance, il est divorcé et chômeur, il ne rentre donc pas dans le moule. Reproduire est pris aussi au sens de "perpétuer une espèce" et apparaît la problématique de notre planète face au défi d'une population de plus en plus nombreuse.



La troisième, la lecture à proprement dit : le texte est constitué essentiellement de la loghorrée du personnage principal. Dans la première partie, il semble répondre aux questions du commissaire, car les seuls propos transcrits sont ceux de l'étudiant chinois. C'est long, très long... Le lecteur est à la limite de l'asphyxie. Arrive la deuxième partie,le commissaire a quitté la pièce où il se trouvait avec le témoin pour celle voisine. L'étudiant chinois colle son oreille au mur et entend la voix d'une femme, commissaire elle aussi, qui se lance à son tour dans un "déballage" de sa vie privée agrémentée de détails sur "l'enlèvement" du professeur. Et la troisième partie, me direz-vous ? Il s'agit du récit fait par l'étudiant chinois de son séjour en Chine et de la résolution de l'affaire policière.



L'auteur plonge le lecteur sous un tsunami de mots (reflet peut-être de notre monde bavard), les personnages parlent, se répètent, se contredisent, se mettent en colère, énoncent des banalités ou des théories fumeuses. Ils n'existent que par leur discours qui reproduit l'état de notre société.



Ce roman, rubik's cube, a été un vrai challenge. Je ne suis pas certaine d'avoir tout compris mais cette lecture, à défaut d'être plaisante, a été un défi intéressant à relever.

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La dernière joie du monde

La pandémie de Covid a frappé le monde entier (ou quasiment) et avec le recul, maintenant, il est intéressant de voir les effets qu'il a produit, non d'un point de vue purement sanitaire, mais d'un point de vue psycho-sociologique. Plus particulièrement c'est le confinement des êtres humains qui sert de base ici à l'écriture de ce court roman.



Quittée par son mari, ses parents décèdent de la maladie, elle se retrouve (un peu par hasard) enceinte alors que le confinement démarre. Cette professeure de sociologie, va traverser le pays pour rencontrer l'oracle qui pourra lui indiquer où retrouver le père de l'enfant.



Questionnant sur notre rapport au temps, ce court roman semble alors partir dans tous les sens. S'ensuit une réflexion sur les souvenirs et leur construction, leur représentation et les effets qu'ils produisent sur notre présent et notre futur.



Écrit dense,condensé, la lecture n'est pas facile. On a parfois l'impression de sauter d'un sujet à l'autre, l'auteur cherche à nous faire réfléchir sur la société que l'on a bâti et dans laquelle nous vivons. Il y a bien plus de questions que de réponses et chacun y trouvera ou pas matière à forger sa conscience du temps présent et des temps futurs.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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Sympathie pour le démon

Encore un roman choisi sur les étagères numériques de ma Kobo pour pouvoir cocher une nouvelle nationalité d'auteur, le Brésil, cette fois ! 



Un roman qui commençait bien avec un premier chapitre où on découvrait un héros officiellement salarié d'une ONG, mais en fait chargé de convoyer les rançons demandées par des terroristes ayant enlevé des occidentaux. On le suivait dans une de ses expéditions de remise d'argent à essayer de sentir si les personnes qui l'accompagnaient étaient ou non de bonne foi, chargées de l'accompagner au lieu de remise de l'argent ou souhaitant le détourner pour leur propre compte.



Et puis, dès le chapitre suivant, l'auteur nous a embarqués dans une histoire sans fin tournant en boucle entre Berlin, New York et le Brésil, à suivre les atermoiements du héros et de son amant intermittent, leurs amours, leurs ruptures, leurs scènes de sexe, leurs jalousies, leurs histoires ... 



Et je me suis ennuyée tout au long des 240 pages de ce roman à attendre un rebondissement qui n'a été qu'à peine évoqué en avant-dernier chapitre ! 



Bref, un roman à fuir !    
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Sympathie pour le démon

Dans le cadre de masse critique je remercie Babebio et les éditions Métailié de m'avoir envoyé ce livre

Je me suis trompée en lisant la 4eme de couverture donc très forte déception

L'ennui total en parcourant ces pages

Une histoire d'amour toxique entre deux hommes sur 230 pages c'est pesant

Je ne sais que dire d'autre tant je me suis ennuyée et le mot est faible



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Le soleil se couche à São Paulo

Petit bijou littéraire ou l'auteur promène le lecteur dans des effets miroirs à en perdre la raison.
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