[.....]Tu peux te lever et te réfugier dans ta chambre ou t’enfuir dans le parc, je ne te courrai pas après. Mais ne me raconte pas que tu as payé pour tout. Vingt-quatre ans pour quatre meurtres ? Est-ce qu'une vie vaut exactement six ans ? Tu n’as pas payé pour ce que tu as fait, tu te I 'es pardonné. Probablement avant même de le faire. Mais pardonner seuls les autres le peuvent. Et ils ne le font pas.
C'est atroce, pensait Henner. Le fils qui s’érige en juge de son père. Le fils dans son droit et le père dans son tort. Le fils qui se lance et s'échauffe, le père qui se renferme dans le défi.
Le fils qui s'interdit la douleur et le père qui s'interdit le désarroi. Comment cela peut-il marcher ? Que veut-on qu'ils fassent I 'un et I 'autre ? Que devons-nous faire ?