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Critiques de Bertrand Piccard (44)
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Changer d'altitude : Quelques solutions pou..

Je ne connaissais pas les talents d'écriture de Bertrand Piccard, plus habituée à entendre relater à la radio ses exploits aéronautiques avec son tour du monde en ballon en soixante jours et son dernier projet d'avion à l'énergie solaire: "Solar Impulse". Je le savais issu d'une grande famille d'explorateurs suisses, son grand - père explora les fonds marins, son père fut océanaute, bon sang ne saurait mentir... Mais j'ignorais qu'il fallait aussi ajouter à ses compétences d'homme orchestre celle de médecin de l'âme ou de psychiatre!

C'est en l'écoutant sur France Inter que mon attention s'est portée sur "Changer d'altitude" où notre scientifique humaniste relate son parcours d'homme investi à la fois par ses passions mais aussi ses doutes.

Ses réflexions sur les aléas de la vie et la meilleure façon d'appréhender les difficultés de tout ordre sont arrivées à point en ce qui me concerne dans ma petite vie toute simple mais non dénuée de tracas (eh oui, personne n'est à l'abri nulle part!).

Ce que je retiens: c'est tout d'abord qu'on peut être un intellectuel, un praticien reconnu mais être capable d'écrire simplement tout en expliquant des choses compliquées.

C'est un livre dont la lecture apaise car il repose sur un principe fondamental: le lâcher prise face à toute difficulté, ne pas chercher à aller contre l'adversité mais aller dans le même sens pour ne pas gaspiller doublement notre énergie.

Le lâcher prise permet de se distancier d'une situation et de l'appréhender en changeant d'angle de vue, outil efficace pour se délester et être plus lucide.

Au delà du message philosophique, le parcours du scientifique et écologiste convaincu est passionnant. Son ouvrage s'achève sur le principe "d'écomanitė": beau néologisme s'il en est dans lequel je me retrouve totalement, d'une écologie humaniste et responsable.

Une lecture qui fait du bien à l' intellect et à l'âme que je recommande chaudement à tout moment de l'année et pourquoi pas pour démarrer l'année 2015 du bon pied?

Un livre que je garde précieusement car nul doute qu'il fera un bout de chemin avec moi.Et si mon modeste billet peut aider certains d'entre vous...

Joyeuse fin d'année les amis!
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Changer d'altitude : Quelques solutions pou..

Une exceptionnelle ouverture d'esprit caractérise Bertrand Piccard, cet acrobate de delta plane, psychiatre spécialisé en hypnose, auteur d'un tour du monde en ballon et, à cette époque, en préparant un second à bord de son avion solaire. Cela donne un original et passionnant livre de développement personnel abondamment illustré de ses expériences de médecin et d'aéronaute.



A l'instar de son tour du monde en ballon où le seul moyen de se diriger est de changer altitude pour trouver des vents favorables, il nous invite à éviter nos réactions épidermiques, marquer un temps d'arrêt, se poser des questions, et si je faisais le contraire? Et si mon interlocuteur avait raison?



Eviter l'épuisement mortel de l'abeille sur la même fenêtre et adopter la stratégie de la guêpe imaginant des solutions jusqu'à trouver la sortie.



Intéressant chapitre sur l'hypnose, l'autohypnose, très pratique et illustré.



L'enseignement que peut apporter la souffrance, débouchant sur la philosophie, la spiritualité (encadrée par des règles qui constituent la religion).



Et pourquoi n'existerait il pas des mondes parallèles que le pauvre éveil de nos sens et de notre curiosité bien souvent nous empêchent de percevoir, nous qui nous croyons au centre de l'univers alors que nous n'en sommes qu'une poussière?

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Objectif Soleil

Après « Objectif Lune » d' Hergé, voici «  Objectif Soleil «  de Bertrand Piccard et de André Borschberg, une aventure peu banale faire le tour du globe terrestre, sans une goutte de carburant, en utilisant les vents et le soleil.





Un autre livre édifiait un pari mémorable, celui de Jules Verne, le tour de la terre en 80 jours. Un ami me glissait récemment, c'est simple il suffit de partir dans le sens inverse de la rotation de la Terre, et de se re poser, une fois la rotation accomplie , comme le ferait un planeur.





Vrai ou faux. Faux !

Ne cherchez pas car le nouveau défi est de faire le tour de la terre comme le ferait un avion de ligne, en franchissant de jour comme de nuit les 40 000 km. La lune effectue ce voyage en 27 jours.

Solar Impulse a devancé la lune en réalisant un tour complet en 17 étapes et 24 jours de vols effectifs, sans les poses. Avec les poses, la lune devançait « Objectif Soleil » qui finissait largement battu en 136 jours, et abattu de voir la lune si véloce, mais la lune ne le sait pas..





L'étonnant est de découvrir que les deux géants de l'aviation ont décliné leur aide, et leurs finances.



Tout est parti de l’École polytechnique de Lausanne, puis d'un investisseur spécialisé en gestion de fortune, Eric Freymond, directeur de Semper gestion.

On peut s'émerveiller de tant d'audace du Fonds Semper gestion, pour cette brillante idée de se diversifier dans le vol !





Ce qui m'a le plus impressionné ? Ce sont les tests sur les ailes de ce Solar, une envergure de 67mètres qui a tenu sous d’impressionnantes charges de travail. L'albatros subit t-elle de tels essais avant décollage



Sommes nous dans le domaine de l'innovation pure ou du défi sportif, ou plus exactement d'un défi technologique ?

Solar Impulse a du réaliser la mise au point de batteries capables de tenir plus de 12 heures pour attendre le soleil, et développer un avion assez léger pour éviter de plier sous des panneaux solaires trop lourds.



Une aventure de maîtrise de la pesanteur, quand objectif Lune se heurtait à l'apesanteur.



Le livre se présente comme un dialogue. Il est le tableau de bord de cet exploit, tenu au jour le jour et dépasse les 500 pages. Il est ente le cahier d'expérience des laboratoires et le tableau de bord des navigateurs.

Il est exhaustif et sans aucun doute trop complet, mais une aubaine pour les 70 personnes qui ont participé au projet.



Pour nous lecteurs peu instruits de la chose solaire, comme de la pratique du vol d'oiseau, notre communion à ce défi aéronautique eut été aussi efficace en 180 pages voire en 136 pages pour faire un clin d’œil aux deux pilotes.





Je regrette surtout le chassé croisé incessant d'un pilote à l'autre, dans une démarche artificielle d'équilibriste, un chapitre chacun, de l'un à l'autre aurait mieux séduit le lecteur.

Je reste sur une impression de complexité qui rend l'exploit plus difficile à cerner , l'essentiel allant aux aléas et aux ennuis et moins aux émerveillements.









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Rétrofutur

Et si finalement c’était dans le passé que se trouvent les solutions du monde de demain ? Nous voici entraînés dans un véritable et passionnant voyage à travers le temps et l’espace pour découvrir une soixantaine d’innovations énergétiques, étonnantes, astucieuses, loufoques, et des pans méconnus de l’histoire de l’énergie ...
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L'univers

Deux voix pour raconter et quatre mains pour écrire - celles de Bertrand Piccard et d'André Borschberg -, il fallait bien cela pour retracer l'exceptionnelle épopée de Solar Impulse.



Au-delà de l'aventure (que l'on connaît finalement pas trop mal), de la petite histoire derrière la grande (qui manque parfois de rythme), Objectif soleil est surtout le livre d'une belle rencontre de deux hommes que beaucoup de choses auraient pu opposer, que de nombreux obstacles auraient pu conduire à se séparer brouillés dès les prémices du projet, mais qui se sont liés dans un objectif commun dont l'ampleur et l'intérêt dépassait leur personne : l'avancée scientifique.



Il fallait être fou : ils ne l'ont jamais été et c'est pour cela qu'ils ont réussi ! Un témoignage intéressant.
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Changer d'altitude : Quelques solutions pou..

« Changer d’altitude » (Ed.: Stock 2014) … c’est par cette métaphore que B. PICCARD nous invite à jeter du lest et changer d’attitude. On connaît l’aventurier, pilote d’aile Delta, de ballon, du Solar impulse. Mais si on le connait aventurier de troisième génération, on le situe moins comme psychiatre, adepte des thérapies brèves, passionné d’(auto-)hypnose en tant que moyen de permettre à chacun de se connecter au sens même de l’existence et de développer les stratégies permettant, non de combattre les souffrances, les ruptures, les heurts, les bourrasques des vents de la vie mais plutôt de les laisser exister profondément pour s’appuyer sur elles et rebondir vers une altitude supérieure de la vie.

La mise en mots de son propos, persévérante quête de sens de la vie, apparaît très structurée comme on peut s’en référer dès l’entame du livre dans une mise en perspective des chapitres qui seront abordés. La lisibilité des idées est facilitée par l’usage d’un vocabulaire à la portée de tous et une illustration des concepts et idées tenus puisée dans le vécu de l’auteur, son passé, sa famille, son métier, ses aventures et ses rencontres.

La progression – il conviendrait mieux de parler d’élévation, de changement d’altitude dans les propos – est abordable pour tout qui accepte l’idée de ne pas se bloquer sur l’habitude et la croyance que toute modification vers un mieux est impossible.

Tous en même temps et chacun en particulier, les lecteurs sont invités à entrer dans une phase d’échauffement des idées par quelques belles métaphores, quelques puissants exemples de recadrage et une métacommunication qui libère la pensée, mieux l’agir et ouvre la voie à des choix de vie, des pistes à emprunter, des exemples à se réapproprier en vue d’accepter que l’auteur pose plus de questions qu’il n’apporte de certitudes péremptoires. La force de ce livre est très justement dans cette invitation au décloisonnement, à l’interrogation sur la possibilité de suivre des voies contraires aux habitudes, à préférer les valeurs spirituelles aux doctrines, à rejeter une écologie au bénéfice d’une 'écomanité', à savoir une lutte environnementale qui ne vise pas d’abord la protection de la nature au bénéfice des générations suivantes mais plutôt une mise en place, dès maintenant, d’une gestion environnementale qui allie écologie, économie et humanité. Le projet Solar Impulse, initié par l’auteur est ici remis par lui dans son contexte, un combat d’écomanité ! Concept à découvrir, à partager !

Peut-on ressortir indemne de la lecture de ce livre ? Oui, probablement. On peut rester river sur les dégâts immédiats que toute turbulence dans la vie amène.



Mais on peut aussi se poser des questions, changer de cadre de référence, modifier son regard et se concentrer sur l’apport nouveau, sur le changement d’altitude que toute crise peut déclencher. Dès qu’on accepte l’idée de se mettre en route dans cette voie, de chercher un sens, une valeur supérieure, une spiritualité capable de faire vibrer et 'd’énergiser la vie'… la lecture de ce livre laissera des traces. Il ne sera plus un objet de bibliothèque attendant que la poussière du temps et des aléas de la vie le recouvre. Il deviendra un compagnon de route avec qui partager nos doutes, nos découvertes, notre foi en la vie, en l’humanité.

Pour ma part, j’ai beaucoup aimé ce livre. Maintes fois annoté lors de ma lecture, il est devenu viatique !
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Changer d'altitude : Quelques solutions pou..

Je ressors un peu mitigé de cette lecture, certes on y trouve des pistes pour progresser et pour surmonter l'une ou l'autre crise, mais j'ai l'impression que parfois Bertrand Piccard enfonce un peu des portes ouvertes. En tous cas pour moi, je peux bien imaginer, par contre, que suivant les épreuves que l'on peut traverser, ce livre peut être d'une certaine aide.

J'ai eu l'impression d'un livre en deux parties, tout d'abord une partie sur comment surmonter les turbulences de la vie, puis une autre avec des réflexions plus philosophiques sur la spiritualité, l'écologie (partie que j'ai plus appréciée).

Livre certes bien écrit, mais j'aurai apprécié de la part de l'auteur une petite dose de modestie qui n'aurait certainement pas nuit à l'ensemble...
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Réaliste

Les livres sur l'écologie se multiplient. Chaque auteur apporte ses idées et il est difficile de faire le tri pour savoir qu'elle est la voie la plus efficace pour préserver les richesses de notre planète en conservant un mode vie satisfaisant. Parmi tous ces auteurs, les uns sont plus habiles pour mettre les problèmes en évidence et nous prédire un avenir sombre sans pour autant proposer de réelles solutions (Aurélien Barrau), d'autres prônent la décroissance et propose une « sobriété heureuse » (Pierre Rabhi). Bertrand Piccard (petit-fils de l'inventeur du Bathiscaphe et fils de l'océanographe Jacques Piccard) a réalisé en 2016 le premier tour du monde en avion solaire. En matière d'écologie il propose un chemin médiant. Il se veut réaliste et pragmatique et présente une écologie qui tient compte de la nature humaine réticente à sacrifier beaucoup de son confort. Ainsi il aborde les industriels non pas en les culpabilisant, mais en leur montrant qu'ils peuvent gagner de l'argent en respectant des normes environnementales et en faisant appel à des technologies non polluantes et moins énergivores.



Entre croissance illimitée et décroissance exagérée, il propose une croissance qualitative qui vise à passer d'une économie du gaspillage à une économie de l'efficience. Il met aussi l'accent sur l'importance du rôle des États qui doivent prendre les choses en main et légiférer en édictant des normes environnementales plus strictes. Il propose sur son site solarimpulse.com plus de 1000 solutions économiquement rentables permettant de réconcilier l'écologie et l'économie. Il critique assez vertement (si je puis m'exprimer ainsi) les théories de la décroissance tout en reconnaissant que l'on ne peut pas continuer notre mode de vie dans les conditions industrielles actuelles. Il noircit un peu le tableau lorsqu'il explique que si le confinement a permis de baisser de façon considérable la pollution c'est au prix de 255 millions de pertes d'emplois irréversibles, de souffrances, d'addictions et de suicides. Il prétend que le monde du coronavirus avec ses terribles privations donne un avant-goût peu attrayant de ce que serait une décroissance économique à grande échelle. Je comprends l'idée, mais je trouve que le propos est exagéré. On sait aujourd'hui que le chômage a diminué en France et que l'économie ne se porte pas si mal, par ailleurs nous étions (et sommes toujours) confrontés à une crise sanitaire aux conséquences imprévisibles et que cela n'est pas comparable à une décroissance organisée.Toutefois j'adhère pour l'essentiel à son idée de croissance qualitative (croissance efficiente) et j'ai trouvé dans ce livre de nombreuses idées intéressantes, par exemple d'obliger les fabricants (en particulier pour le matériel électronique, smartphone, téléviseur, ordinateur, etc.) à augmenter les durées de garantie de leur produit (par exemple 5 ans au lieu de 2 ans). Cette obligation les dissuaderait de limiter artificiellement la durée de vie de leurs produits et cette mesure serait plus efficace qu'une armée de contrôleurs chargée de vérifier les infractions à l'interdiction de l'obsolescence programmée.



Il peut être profitable de lire ce livre avant de voter pour l'élection présidentielle.



Les droits d'auteur de ce livre sont reversés à la Fondation Solar Impulse.



— « Réaliste — Soyons logiques autant qu'écologiques », Bertrand Piccard, Stock (2021), 200 pages.

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Objectif Soleil

Ce livre est pour moi à classer dans les "pépites".

Il rend compte de l'évolution d'un projet exceptionnel dans toutes dans ses dimensions, et l'épaisseur du temps, 17 ans, est particulièrement bien rendue, ce qui est rare dans la catégorie témoignage direct. Voici quelques thèmes qui reviennent, qui évoluent aussi dans la durée du projet :

- Défis successifs

- Part de chance, indéniable malgré les volontarismes et les énergies déployés

- Mobilisation des énergies, formidable expérience et leçon de management

- Importance du financement, du sponsoring

- Rivalité positive des deux dirigeants ou les défis obligent chacun à être meilleur dans son domaine dans pour autant prétendre être meilleur que l'autre dans son domaine

- Aborde clairement la question de la communication collective et individuelle

Trouver des appuis fut une nécessité absolue, le récit raconte comment, là aussi ce n'est pas si fréquent, comme je le soulignai au début de cette critique.

Ce mariage des cultures des ingénieurs, des communicants, de la passion du pilotage, est totalement le reflet de notre époque. Cet exploit est un saut quantique économique. L'écriture à deux voix en stéréo, sur la base de notes prises à chaud est très intéressante pour témoigner du fond et animer le récit sur la forme.

Etre Pionnier aujourd'hui se rattache à l'histoire et aussi bien à ce qu'est l'innovation.

Les crises sont surmontées aussi par la recherche des vraies motivations, l'intérêt de chacun pour se surpasser est aussi affaire d'ambition personnelle et de réalisation de soi.

Ne pas vouloir avoir toutes les autorisations car la gouvernance dans les différents états n'est pas celle de la Suisse .... a été une audace transgression indispensable. Ce fut le cas notamment en Inde et au Japon. La morale de l'histoire est que c'est donc l'adhésion populaire qui importe et emporte les gouvernants et donc le pouvoir des médias est aussi nécessaire, les réseaux sociaux sont incontournables, y compris en Chine cela permettra à Bertrand d'obtenir son passeport et son autorisation de voler en Inde !! Et de survoler la Chine.

Merci aux auteurs pour être aller au fond de leurs propres interrogations et de nous les livrer.

Le principe de précaution aurait pu tuer plusieurs fois le projet.

Ce récit est aussi la célébration contemplative de la beauté du monde.

La méditation et le yoga y tiennent une place de choix.

Un exploit tel que ce tour du monde en totale autonomie énergétique n'est pas que technique, les pages sur la traversée du Pacifique sont éclairantes sur le sujet notamment sur le comportement de certains pays tel le Japon ou la Corée ( on ne vole que le dimanche ).

Ce sont aussi les doutes les batailles d'ego le fonctionnement des équipes la tension les chocs culturels la transcendance apportée par la dynamique de projet qui doivent être gérés. La réflexion sur l'administratif, les dangers de l'absolutisme des procédures l'apprentissage du président qui veut être pilote et doit être reconnu apte sont constamment présents. En conclusion j'ai redécouvert tout

L'intérêt du journal qui colle aux jours aux péripéties aux états d'âme aux émotions, à l'exercice de la responsabilité incontournable car Les règlements ou les prescriptions qui dégagent là responsabilité des ingénieurs en mettant sur le dos du pilote lequel au final endosse toute la responsabilité pour faire face au réel.

Cette lecture ne doit pas être oubliée quand on est face à de gros enjeux. Pardon d'avoir été aussi long, courez lire ce livre, passionnant et qui vaut des dizaines de livres sur le développement personnel. Le réel dépasse l'imagination. Chapeau merci à vous Bertrand et André et à vos centaines d'intervenants !

Toute la science de notre époque sera nécessaire pour sauver la planète, comme elle a du être mobilisée pour ce succès historique.

Formidable fenêtre ouverte sur l'avenir. Les pionniers sont des éclaireurs qui nous transcendent.

Bonne lecture ! N'hésitez pas à consulter mes citations, nombreuses, quand on aime ...

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Changer d'altitude : Quelques solutions pou..

Pourquoi aurions-nous besoin d'une hypnose et donc d'être dépendent et passif pour évoluer dans la vie ? Pour moi, ces changements vers un mieux-être doivent se faire par nous-mêmes ((en étant actif) de façon tout à fait lucide. C'est la seule façon d'avancer de façon autonome et de façon durable
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Réaliste

Bertrand Piccard, dans cet essai, nous propose une façon qui se veut réaliste d'imaginer notre futur et de sortir de la spirale écologique actuelle. La fondation solar impulse qu'il dirige a imaginé plus de 1000 solutions qui existent pour faire prendre le virage de la durabilité à notre économie et à notre société. Ses propositions me semblent réalistes et inspirantes, je me demande juste si nos autorités auront le courage d'empoigner le problème... Malheureusement parfois j'en doute... En tous cas toutes les cartes sont sur la table, plus d'excuses...
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Objectif Soleil

Diable d'aventure que j'ai suivi comme des millions de personnes, avec plus ou moins d'intérêt. Il est difficile pour le grand public de se rendre compte des tenants et aboutissants d'un tel projet comme des réelles motivations de ces deux étranges aventuriers des temps modernes sans avoir lu ce récit. Si l'on passe les détails, parfois trop techniques, c'est à un véritable roman d'aventures auquel le lecteur est confronté. Prouesse technologique, humaine, écologique, tout cela se mêle avec talent dans un récit vif, détaillé et intrinséque mais aussi échecs et déceptions que je ne peux que recommander. 



Un témoignage croisé, dont on peut penser qu'il incitera de nouveaux aventuriers à se lancer dans de tels exploits.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Objectif Soleil

Cette histoire est celle d'un homme, Bertrand Piccard, qui a un rêve : faire le tour du monde en avion solaire. Sur son chemin, il rencontrera le soutien d'abord de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, puis d'André Borschberg, avec qui le courant va passer radicalement (parfois limpide, parfois presque explosif). Ces deux hommes, piliers et initiateurs du projet, vont aller jusqu'au bout de leur rêve, quoiqu'il en coûte. Grâce à l'audace, au courage, à la persévérance, à l'endurance, à un travail acharné, et surtout grâce à toute une équipe diverse et professionnelle ainsi que de nombreux partenaires financiers.



Techniquement, on va suivre toute la construction de l'avion solaire, de ses premières esquisses à son prototype, puis à sa version finale, en passant par tous les aspects techniques, les angoisses liées au matériel, et toutes les étapes de tests. Parallèlement, on suit l'aventure de la recherche de sponsors, de partenaires, la construction d'un message fort. C'est totalement immersif, et même si de prime abord le sujet semble assez spécialisé, il semblerait qu'à la fin, tout le monde puisse devenir complètement pendu aux lèvres - enfin, aux ailes - de cet avion insolite.



J'ai fort apprécié d'avoir les voix des deux fondateurs du projet en simultané. Premièrement, parce que chacun s'est occupé d'un aspect plutôt précis du projet et que ça permet de comprendre vraiment tous les enjeux, autant techniques que communicatifs. Deuxièmement, parce que ça permet aussi de voir comment l'équipe est gérée, perçue, comment se passe le projet en interne et comment gérer un rêve à deux, avec des vues parfois différentes. Il y a, dans ces discours, beaucoup d'émotions qui passent, et c'est assez intense, ça permet aussi d'avoir l'impression de faire partie de la course, ce qui fait que la lecture passe rapidement, de façon très fluide.



Je suis un peu passée à côté de Solar Impulse à l'époque - il faut dire qu'il s'y est passé beaucoup de choses pour moi - et je suis ravie de faire cette découverte maintenant. C'est un message que je trouve important, un projet qui a du sens, et de le suivre ainsi de façon aussi intime renforce encore plus l'expérience, rendue personnelle, vivante, sensationnelle et immensément prenante par l'écriture de Bertrand et André, qui ont de façon évidente bien travaillé leur discours pour en faire un appel au rêve, à l'aventure, à la passion, à la découverte et à la révolution écologique.



(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Objectif Soleil

Solar Impulse a été une aventure de plus de dix ans pour André Borschberg et Bertrand Piccard, et ils ont voulu prolonger l'histoire en publiant le récit de ces années partagées. Leurs voix s'alternent donc pour raconter ce défi incroyable : faire le tour du monde en avion sans carburant. On vit avec eux la recherche de partenariats, les frustrations de la recherche de compromis techniques, les déceptions de l'attente quand les départs sont reportés... Mais aussi le bonheur de survoler la terre sans le moindre bruit et la joie d'accomplir une mission unique, symbole d'un effort mondial pour remplacer le pétrole.

Les deux pionniers ont réussi leur pari technique et ce livre permet de puiser un peu à la source de leur enthousiasme et surtout de leur endurance. Il y a de l'entêtement, mais aussi une histoire familiale pour Bertrand et le yoga pour André : à chacun sa façon de tenir le coup quand on se lance dans une grande aventure. La lecture donne envie de se joindre à un défi aussi fou en tout cas !
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Changer d'altitude : Quelques solutions pou..

Jusqu'à environ la moitié du livre, je m'ennuyais en le lisant. Cet ennui était surtout dû au fait que la lecture de ce texte ne m'entraînait pas suffisamment sur de nouveaux chemins de pensées ; ce cheminement n'était pas assez surprenant et choquant à mon goût. Je préfère lire des mots et des approches qui me bousculent, qui me propulsent dans des directions « réflexives » que je n'ai pas encore eu l'occasion d'explorer plus en détails, voire auxquelles je n'ai pas encore pensé.

Malgré ce ressenti tout personnel sur ce texte, ce qui semblait poindre en toile de fond était beau, doux et rude à la fois, mouvant. C'était quelque chose de trop familier pour être réellement confortable pour moi. Ce qui m'a surtout dérangée dans la majorité de ces premières pages est cette impression que l'auteur avait du mal à se détacher de sa métaphore et de son expérience personnelle. C'était à la fois trop familier et trop étranger. Déstabilisant.



Justement, ce premier ressenti instable aurait dû me mettre la puce à l'oreille.



Déjà, les passages concernant la dissociation m'avaient quelque peu intriguée. En effet, j'ai toujours considéré chez moi ces « états instinctifs » comme pathologiques. Les voir ici abordés sous l'aspect du « bien-être » m'a surprise. Mais peut-être est-ce seulement dû au fait que cet angle de vision est plus confortable pour moi que celui de la folie.

À partir du chapitre sur l'hypnose, Monsieur Piccard a tout de même réussi à me titiller les méninges, notamment dans les derniers chapitres, joignant ses mots et ses réflexions à mes propres réflexions sans les dédoubler, mais les abordant sous un angle à peine différent (tout le délice se trouve justement dans cette différence aussi minime soit elle). Nos chemins de pensées se sont ainsi recoupés par endroits, et j'ai eu l'impression que nous faisions, par moment, quelques pas côte à côte.

Ce qui est abordé dans les derniers chapitres rejoint plus le souvenir que j'avais gardé d'une conférence qu'il a donné vers chez moi en 2015, dont je vous toucherai quelques mots ci-après.



Ce livre reste à mes yeux un concentré de bon sens. Même si j'ai trouvé ce bons sens parfois exprimé trop hautainement, de trop haut à mon goût. Mais ce décalage était peut-être dû, simplement, à ma propre perception du texte, pas à son contenu.



Mon ressenti sur livre tout au long de sa lecture tient certainement au fait que mon intention de le lire a pris de nombreux tours et détours avant que mes doigts n'en tournent les pages. Voici ce drôle de cheminement :

J'ai offert ce livre en septembre 2015 à mon homme, pour lui donner accès à une toute petite fenêtre sur mon monde intérieur dans lequel je n'avais toujours pas trouvé le moyen de le faire entrer.Je ne l'avais pas lu, et n'avais pas franchement l'intention de le faire. Mais, par contre, je venais juste d'assister à une conférence de Bertrand Piccard à Bourg-en-Bresse. J'avais été séduite par cette mise en mots et surtout en actions de tant de choses auxquelles je rêvais sans savoir comment les dire ou les mettre en œuvre. J'étais consciente d'être plus séduite par le fond de son discours (et par son physique qui ne gâchait en rien le plaisir du moment) que par sa prestance un peu trop écrasante à mon goût. Mais là encore, comme pour mon ressenti pour son livre, je me dois d'émettre quelques réserves personnelles.

Toujours est-il qu'au sortir de cette conférence, j'ai été saisie de l'envie aussi soudaine qu'inattendue de « jouer au jeu de la séance de dédicaces » (chose on ne peut plus incompréhensible, parmi tant d'autres, pour moi). Avec l'idée de fond d'offrir ce livre, et le gribouillis, à mon homme.

Donc, me voici, bonne première de la file interminable, à lui tendre SON livre, à lui sourire et à lui bredouiller quelques sons inaudibles (n'ayant pas la moindre idée de ce qu'il fallait dire dans ce genre de situation). Puis, je me suis postée dans un coin à l'écart pour observer, jusqu'au bout, ce drôle de jeu pour essayer d'en capter quelques ficelles de compréhension.

En rentrant, ou quelques temps plus tard, je ne me souviens plus, j'offre donc ce livre à mon homme, qui s'est ensuite forcé à le lire car le style n'est pas du tout son truc. Puis, il me le passe pensant que je souhaitais le lire à mon tour. Depuis, il redescendait systématiquement d'une place dès qu'il atteignait le haut de ma pile de livres à lire. Manque d'envie.

Un peu plus d'un an après, ce livre me revient en tête en voulant me mettre à chercher une idée de cadeau pour mon frère à qui j'aurais souhaité offrir une petite dose de sérénité (non que je pense qu'il en ait besoin, il en est le seul juge, mais seulement parce que c'est quelque chose de rare et précieux qui fait toujours du bien). Je ne l'avais toujours pas lu. Et pourtant, je le lui ai offert pour son anniversaire, juste sur le vague souvenir d'un ressenti agréable au sortir d'une conférence dont il ne me restait quasiment aucun autre souvenir. Poliment, il me dit qu'il essaiera, peut-être, de le lire bien que ce ne soit pas du tout son genre de lecture à lui non plus.

Cette justement cette réaction trop polie et courtoise qui m'a ENFIN poussée à l'ouvrir : deux personnes se sont senties obligées de lire un livre que je leur avais offert alors que je ne l'avais pas lu moi-même. Donc, le minimum de respect que je me devais d'avoir était de le lire.



Voilà, c'est chose faite.

Bien qu'habituellement je n'aime pas les « rediffusions », ce sont justement les chapitres depuis celui sur l'hypnose (ceux qui avaient fait l'objet principal de sa conférence, me semble-t-il me souvenir) qui m'ont le plus bousculée. Non par leur opposition radicale avec ce que je pense (bien au contraire, leur similitude était beaucoup trop flagrante pour me plaire, normalement), mais plutôt par cette approche un peu décalée et surtout pleine d'audace. Ce que j'ai surtout apprécié dans ce livre c'est le mérite qu'a l'auteur d'avoir tenter l'expérience du partage par écrit de ses réflexions et expériences de vie. Cette mise en mots est justement ce qui se fait de plus difficile dans toutes démarches.



Comme quoi, entre le début et la fin d'un livre, on peut changer complètement d'avis. Et c'est, peut-être, justement là que ce trouve sa véritable valeur : laissé le lecteur libre d'emprunter d'autres chemins de pensées, de remettre en question et l'auteur et lui-même en tant que lecteur, en tant qu'humain, en tant qu'habitant de la terre.



À vous de vous faire votre propre opinion. Elle sera certainement moins brouillonne que celle que je viens d'écrire.
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Changer d'altitude : Quelques solutions pou..

Il y a des livres comme cela qui changent une vie. Celui ci m'a été conseillé à un moment où ma vie changeait d'altitude. Il m'a clairement aidé à passer cette étape. Je le garde toujours dans ma chambre et le feuillette de temps en temps...
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Changer d'altitude : Quelques solutions pou..

Je suis perplexe en refermant ce livre. Il y a de belles phrases, de belles réflexions, de belles pistes pour améliorer notre vie, notre quotidien, nos prises de décisions, pour changer d'altitude. Et pourtant, je me suis ennuyée.

Piccard mélange des techniques et méthodes psys avec ses réflexions d'aventurier, de scientifique, d'aérostier. On se retrouve tantôt sur un divan, tantôt dans la peau du médecin, tantôt dans une nacelle ou sous une aile-delta. Je m'y suis un peu perdue.

J'avais certainement besoin d'une autre lecture plus divertissante dans cette période bien (trop) chargée de ma vie.
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Changer d'altitude : Quelques solutions pou..

A relire
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Réaliste

A l'heure de la COP, 26e Conférence sur le climat qui a lieu actuellement à Glasgow, je ne pouvais pas manquer ce rendez-vous littéraire avec Bertrand Piccard, que j'apprécie beaucoup. "Tout le monde parle des problèmes, mais personne ne parle des solutions". Malgré la bonne structuration en 12 chapitres, ai toujours eu cette impression d'un paquet d'idées, d'affirmations et d'explications qui tournent autour de sa "croissance qualitative" mais il s'en sort pas si mal tant la difficulté de s'exprimer sur ce sujet est bien présente. Il vaut la peine d'aller survoler les 1.309 solutions labellisées qui se répartissent entre six secteurs : l'eau, l'énergie, l'industrie, l'agriculture, la mobilité et la construction sous le site de la fondation Solar Impulse https://solarimpulse.com/solutions-explorer-fr "La seule façon de développer l'économie actuellement est d'y intégrer les exigences écologiques et climatiques".
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Objectif Soleil

Je n'ai pas pu aller au bout de cet ouvrage trop long et mal ficelé. L'écriture "à deux vois" produit redites, et la compétition perpétuelle entre les deux co-auteurs du projet et du livre est lassante. Sans exiger un niveau élevé de qualité littéraire on pourrait au moins espérer un peu de respect du lecteur. Par ailleurs comme c’est trop souvent le cas on constate que le livre a été mal relu par l’éditeur, avec des erreurs grossières (« C’est de […] « que » j’ai besoin »), des mots qui manquent etc. On comprend mal comment B. Piccard peut susciter l’enthousiasme de ses sponsors et si peu chez ses lecteurs… J’ajoute deux remarques : 1 – Au début de l’ouvrage Piccard se souvient avec bonheur et nostalgie d’avoir rencontré W. von Braun aux Etats-Unis quand il était enfant. Il omet juste de mentionner que von Braun a travaillé pour le régime nazi sans sourciller jusqu’à être exfiltré par les services US après guerre pour travailler pour les américains… Après tout le progrès scientifique demande quelques sacrifices n’est-ce pas ? Par ailleurs M. Piccard veut changer le monde et explorer de nouveaux territoires mais il me semble que celui de l’émancipation féminine n’en fasse pas partie. Les équipes du projet sont composées quasi exclusivement d’hommes mais heureusement les épouses de ces messieurs sont là pour les réconforter quand il le faut. Et que dire de la remarque affligeante de Piccard sur « toutes ces femmes qui empêchent leur mari de voler. » ou de celle deM. Borschberg sur « des serveuses qui sont pas mal du tout, contre toute attente » ???!!! dans un restaurant où ces messieurs se détendent après une dure journée de labeur . J’avoue que je suis encore affligée par le mépris d’une telle remarque ! Question de génération ? De culture ? Il y a tout de même un canton en Suisse où les femmes n’ont eu le droit de vote qu’en… 1991 ! Bref tout cela ne vole pas aussi haut que leur bel avion. Dommage.
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