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Citations de Bertrand Russell (348)


Bertrand Russell
Le problème avec le monde, c'est que les gens intelligents sont pleins de doutes tandis que les plus stupides sont pleins de confiance...
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Bertrand Russell
L'ennui dans ce monde,c'est que les idiots sont surs d'eux et les gens senses pleins de doutes.
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Bertrand Russell
Il vaut mieux viser la perfection et la manquer que viser l'imperfection et l'atteindre.
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Bertrand Russell
Tout le problème de ce monde, c'est que les idiots et les fanatiques sont toujours si sûrs d'eux, tandis que les sages sont tellement pleins de doutes.

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De façon générale, on estime que gagner de l'argent, c'est bien, mais que le dépenser, c'est mal. Quelle absurdité, si l'on songe qu'il y a toujours deux parties dans une transaction : autant soutenir que les clés, c'est bien, mais les trous de serrure, non.
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Bertrand Russell
Les mathématiques, considérées à leur juste mesure, possèdent non seulement la vérité, mais la beauté suprême, une beauté froide et austère, comme celle d'une sculpture, sans référence à une partie de notre fragile nature, sans les effets d'illusion magnifiques de la peinture ou de la musique, pourtant pur et sublime, capable d'une perfection sévère telle que seulement les plus grands arts peuvent la montrer. L'esprit vrai du plaisir, l'exaltation, l'impression d'être plus qu'un homme, qui est la pierre de touche de l'excellence la plus élevée, doit être trouvé dans les mathématiques aussi sûrement que la poésie.
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"j'ai été élevé selon le principe que l'oisiveté est mère de tous vices. Comme j'étais un enfant pétris de vertu, je croyais tout ce qu'on me disait, et je me suis ainsi doté d'une conscience qui m'a contraint à peiner au travail toute ma vie."
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“D’abord qu’est-ce que le travail ?
il existe deux sortes de travail : le premier consiste à déplacer une certaine quantité de matière se trouvant à la surface de la terre ou dans le sol même ; le second à dire à quelqu’un d’autre de le faire.
Le premier type de travail est désagréable et mal payé, le second est agréable et très bien payé.”
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Existe-t-il au monde une connaissance dont la certitude soit telle qu'aucun homme raisonnable ne puisse la mettre en doute ? Cette question qui, à première vue, pourrait paraître simple, est en réalité l'une des plus difficiles. Lorsque nous nous serons rendus comptes des obstacles qui s'opposent à une réponse spontanée et optimiste, nous serons sur la bonne voie en ce qui concerne l'étude de la philosophie ; en effet, la philosophie est simplement une tentative pour répondre à des questions de ce genre, non pas à la légère ou dogmatiquement, comme on le fait pour les choses de la vie ordinaire, et même pour les questions scientifiques, mais en exerçant notre sens critique, après avoir examiné tous les éléments qui rendent de telles questions troublantes et après nous être rendu compte de toute l'incertitude, de toute la confusion que dissimulent nos idées courantes.
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L'église primitive, il y a deux mille ans, a attribué une impureté originelle à l'acte sexuel. Mais le fait qu'une opinion est restée en l'honneur pendant plusieurs siècles ne prouve nullement qu'elle ne soit pas complètement absurde. A la vérité, la bêtise de l'immense majorité des hommes nous incline plutôt à penser qu'une opinion répandue a plus de chances que les autres d'être idiote
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La peur collective favorise l'instinct grégaire et la cruauté envers ceux qui n'appartiennent pas au troupeau.
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Si la moindre contradiction vous met en colère, c'est qu'inconsciemment vous vous savez incapable de justifier l'opinion qui est la vôtre.
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Bertrand Russell
Les hommes naissent ignorants et non stupides. C'est l'éducation qui les rend stupides.
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Il nous est très facile de devenir tellement absorbés dans nos propres projets, notre propre cercle, notre propre travail que nous oublions quelle petite portion cela représente dans la somme de l'activité humaine et combien de choses ne sont nullement affectées par ce que nous faisons.
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Plus un homme se fatigue, plus il éprouve de la peine à s'arrêter. Un des symptômes d'un effondrement nerveux imminent est la conviction que le travail que l'on fait est terriblement important et que prendre des vacances amènerait des désastres. Si j'étais médecin, je prescrirais des vacances à tout malade qui considère son travail comme important.
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Afin de mettre cet orgueil en sourdine, rappelons-nous que l’humanité n’est qu’un épisode éphémère dans la vie d’une petite planète nichée dans un recoin de l’univers et que pour autant que l’on sache, d’autres galaxies abritent peut-être des êtres qui nous sont tout aussi supérieurs que nous ne le sommes aux méduses.
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Il me semble que seuls des hommes cruels ont pu inventer l'enfer. Avec des sentiments humains, on n'aurait pas pris plaisir à imaginer des gens condamnés à souffrir éternellement, sans aucune chance de rémission, pour avoir agi sur terre contre la morale de leur tribu. Pareille façon de voir ne pouvait être celle de gens honnêtes.
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Bertrand Russell
La peur collective favorise l'instinct grégaire et la cruauté envers ceux qui n'appartiennent pas au troupeau
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Il faut faire en sorte que les pauvres soient contents de leur sort, ce qui a conduit les riches, durant des millénaires, à prêcher la dignité du travail, tout en prenant bien soin d'eux-mêmes de manquer à ce noble idéal.
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"Toutefois, ce n'est pas seulement dans ces cas exceptionnels que se manifesteront les avantages du loisir. Les hommes et les femmes ordinaires, deviendront plus enclins à la bienveillance qu'à a persécution et à la suspicion. Le goût pour la guerre disparaîtra, en partie pour la raison susdite, mais aussi parce que celle-ci exigera de tous un travail long et acharné. La bonté est, de toutes les qualités morales, celle dont le monde a le plus besoin, or la bonté est le produit de l'aisance et de la sécurité, non d'une vie de galériens. Les méthodes de production modernes nous ont donné la possibilité de permettre à tous de vivre dans l'aisance et la sécurité. Nous avons choisi, à la place, le surmenage pour les uns et la misère pour les autres : en cela, nous sommes montrés bien bête, mais il n'y a pas de raison pour persévérer dans notre bêtise indéfiniment."
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