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Critiques de Bertrand Schnerb (8)
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Bulgnéville (1431) : L'état Bourguignon prend p..

Le 2 juillet 1431, quelques mois après la mort de Jeanne la Pucelle, s'est joué provisoirement à Bulgnéville le sort de la Lorraine. Le duc Charles II venait de trépasser, et deux compétiteurs se disputaient la couronne ducale, le duc de Bar, René d'Anjou, qui avait ostensiblement rallié Charles VII après son sacre en juillet 1429, et Antoine de Vaudémont, neveu du défunt et féal du duc de Bourgogne qui entendait maintenir la principauté lorraine sous tutelle bourguignonne ou, en tout cas, l'empêcher de voller de ses propres ailes.

La rencontre aurait dû tourner à l'avantage de René, qui avait ce jour-là l'appui de dix mille cinq cents hommes sous les ordres de Barbazan, tandis que l'adversaire, visiblement en infériorité numérique, ne pouvait, au mieux, que lui opposer neuf mille hommes. Seulement, ces derniers étaient dirigés par le maréchal Toulongeon, prudent manœuvrier, qui laissa les troupes adverses tenter de s'emparer des hauteurs où il avait pris position. L'archerie picarde, tout comme l'archerie anglaise face aux Français à Crécy et à Azincourt, anéantit l'ennemi sous un déluge de flèches, et l'armée de René se retrouva bientôt privée de chef, Barbazan figurant au nombre des morts. Capturé par les Bourguignons, le futur bon roi René allait entamer une captivité qui devait durer jusqu'en 1437.

La Lorraine, qui avait déjà tendance à veiller à ne pas mécontenter le parti bourguignon, Philippe le Bon étant un puissant et redouté voisin, fut sinon "satellisée", du moins neutralisée pendant quelque temps. Au moins jusqu'au réveil des hostilités avec le dernier duc de la lignée valoisienne de Bourgogne, Charles le Téméraire, l'affaire devant se solder avec la mort de ce dernier devant Nancy en 1477, alors qu'il tentait d'assiéger la capitale du duché de Lorraine.

Bertrand Schnerb, spécialiste de l'histoire bourguignonne au XIVème siècle et au XVème siècle, était tout désigné pour mettre en lumière l'importance et la portée de cet épisode factuel assez méconnu, de nos jours, que fut la bataille de Bulgnéville.



François Sarindar, auteur de : Jeanne d'Arc, une mission inachevée (2015)
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Les Armagnacs et les Bouguignons. La maudit..

La méfiance nourrit la méfiance et le sang appelle le sang : sans doute est-ce l'une des raisons de regarder la longue querelle des Armagnacs et des Bourguignons (1407 - 1435) comme l'illustration de ce que peut avoir de néfaste une lutte fratricide qui, rendant les hommes, pris dans ce cycle de haine et dans ce fatal engrenage, pires que des bêtes féroces, peut changer toutes les destinées d'un pays, pour peu que les "frères ennemis" n'arrivent pas à retrouver les chemins de la discussion et de l'entente.



On aurait tort de croire que l'Histoire ne se construit pas avec la passion des hommes, et de penser que cette histoire conflictuelle serait "anecdotique", même si elle semble relever parfois du simple fait divers : l'assassinat d'un représentant de l'un des clans en entraînant un autre, en riposte. En réalité, cette façon de considérer l'événement, même dramatique, comme un phénomène sans importance conduit à une mauvaise lecture de l'Histoire puisque de ces actes criminels où se lit la haine de l'autre sort souvent des mésententes qui peuvent s'étaler en longueur dans le temps et prendre des proportions largement démesurées.



Bertrand Schnerb, spécialiste de l'histoire de l'État bourguignon et de la description des rouages du pouvoir dans cet État, appelle ce conflit, qui éclata en novembre 1407 avec l'assassinat de Louis d'Orléans sur les ordres de Jean Sans Peur, duc de Bourgogne, et qui s'envenima avec la mise à mort de ce dernier, en représaille, en septembre 1419 sur le pont de Montereau, la "Maudite guerre".

Il a mille fois raison, car, outre que ce conflit divise les membres d'une même famille : les Orléans et les Bourguignons ont tous sang de Valois en leurs veines, depuis la création du nouvel État bourguignon par Philippe le Hardi, il se continue quand Bernard d'Armagnac relève le gant jeté à la face des Orléans et épouse la défense de leur cause contre Jean Sans Peur, fils et héritier de Philippe.



De cette guerre civile et ces divisions, les Anglais ont su profiter entre 1415 et 1429, pour narguer le roi de France, infliger une sévère défaite à son armée à Azincourt, conquérir la Normandie et lui imposer un traité de Troyes qui prévoyait, à terme, après la mort du pauvre roi Charles VI le Fou la prise de la couronne de France par le roi d'Angleterre, grâce à un mariage organisé entre Catherine de France et Henry V de Lancastre (on peut ici aller relire la pièce éponyme, Henry V, signée Shakespeare).



Il faudra toute la patience d'un Charles VII et d'un Philippe le Bon pour recoudre la tunique déchirée. Le traité d'Arras, signé en 1435, mettra fin, après le passionnant épisode Jeanne d'Arc, à une guerre qui avait failli virer à la catastrophe.



Bertrand Schnerb donne ici une magistrale leçon d'Histoire. Il relate dans Les Armagnacs et les Bourguignons : La maudite guerre, tous les événements majeurs survenus durant ces années, mais accompagne ce rappel des faits d'une analyse de fond, où les enjeux et les risques nous apparaissent soudain en pleine lumière. Un véritable démontage de tous les mécanismes qui expliquent pourquoi les uns et les autres en étaient arrivés là. Et il ne faudrait pas prendre parti pour l'un ou l'autre camp, même rétrospectivement, car les torts furent amplement partagés, de même que les mauvaises intentions, les lourds intérêts, mais aussi les efforts pour combler ce fossé rempli de sang.



La paix fut retrouvée et chèrement acquise. Mais elle était fragile, et l'arrivée de nouveaux protagonistes, des deux côtés : Louis XI et Charles le Téméraire, allait le démontrer.



François Sarindar, auteur de : Jeanne d'Arc, une mission inachevé (2015)
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L'Etat bourguignon 1363-1477

Institutions, structures, rouages et fonctionnement d'un État qui fut toujours composite dans son étendue géographique : de la Bourgogne française à la Hollande et la Zélande, avec des solutions de continuité. Les quatre ducs de Bourgogne issus d'une branche de la dynastie des Valois ont tenté de reconstituer un ensemble homogène entre le royaume de France, envahi en partie par les Anglais puis libéré par Charles VII, et l'Empire romain germanique. On pourra même penser que, sous le quatrième et dernier duc, héritier et fossoyeur, car trop ambitieux (au-dessus de ses moyens ?), le rêve lotharingien avait connu, temporairement, une seconde vie.

L' État bourguignon ne fut solide que tant que le duc fut puissant. Il fidélisa les seigneurs qui le servaient en instituant l'ordre de la Toison d'Or, qui ne fut pas qu'un titre honorifique pour les détenteurs de ce signe distinctif. Un conseil fut institué qui fut aussi un lieu de débat et de prise de décision, une assemblée générale en quelque sorte.

De Philippe le Hardi à Philippe le Bon, en passant par Jean Sans Peur, l'ensemble de l' État répondit aux commandes, grâce à une administration complexe (en raison même de la diversité des groupes "nationaux" représentés) mais bien organisée. Les remous locaux dans certains secteurs n'empêchèrent pas cet État de fonctionner correctement.

C'est avec Charles le Téméraire que les choses se compliquèrent, lorsqu'il perdit la main, et que les Suisses, le duc de Lorraine et le roi de France, Louis XI (ce dernier sans beaucoup bouger), réussirent à le terrasser (1476-1477).

Excellent travail de B. Schnerb, qui nous a laissé aussi une belle biographie de Jean Sans Peur, déjà évoquée dans une autre de mes critiques.

François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)
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Jean sans Peur : Le prince meurtrier

Le duc de Bourgogne Jean Sans Peur fut longtemps montré du doigt comme le meurtrier de Louis d'Orléans, assassiné après avoir rendu une visite à la reine Isabeau de Bavière en l'hôtel parisien de cette derniere, rue Barbette, dans le Marais, en novembre 1407. Aujourd'hui, on ne négligerait pas ce fait, mais on ne manquerait pas de rappeler aussitôt que le duc Louis d'Orléans avait la bien triste réputation de briguer la couronne de France et d'aspirer à remplacer son frère Charles VI de Valois sur le trône, au besoin en essayant d'attenter à ses jours (il suffit de rappeler l'épisode du Bal des Ardents ; le docteur Jean-Claude Lemaire émit même à une époque l'hypothèse que le roi avait pu être empoisonné à petit feu et rendu fou par l'absorption d'une quantité infinitésimale d'arsenic tous les jours). On sait que Louis d'Orléans se méfiait du duc de Bourgogne et avait pris soin de dresser une ligne de forteresses entre les possessions de Philippe le Hardi puis de Jean Sans Peur et Paris.

Il y avait donc de quoi, pour le duc de Bourgogne, intervenir pour essayer, sinon de rétablir le roi Charles VI dans la totalité de ses droits, du moins essayer d'empêcher que celui-ci fût sous la coupe de son frère Louis d'Orléans.

Jean Sans Peur ne doit pas laisser dans nos têtes que cette image de commanditaire de l'assassinat de Louis d'Orléans. Il fut avant tout un grand duc de Bourgogne et un véritable mécène pour les artistes et écrivains quand il ne se piqua pas lui-même de littérature. Très généreux envers les grands créateurs qu'il sut attirer à sa cour, il fut aussi un courageux guerrier : on le vit lorsqu'il s'illustra lors de la Croisade de Nicopolis, contre les Turcs, dans sa jeunesse ; il en revint auréolé de gloire.

Bertrand Schnerb nous dresse ici le portrait d'un duc qui sut gouverner ses États éparpillés entre Flandre, Artois, Picardie et Bourgogne, qui sut aussi se faire aimer des Parisiens, car sa politique fiscale, quand il tint la capitale, fut nettement plus facile à supporter que celle des rois Valois et de leurs prévôts.

Aussi n'oublia-t-on pas, à Paris comme à Dijon et à Bruges, de faire son éloge funèbre et d'exprimer une tristesse non feinte lorsque, venu pour rencontrer le Dauphin Charles (futur Charles VII) et envisager avec lui de convenir d'une trêve à Montereau, en septembre 1419, il tomba dans un traquenard tendu par Tanguy (ou Tanneguy) du Châtel, en présence du futur Charles VII, et périt assassiné traîtreusement sur le pont qui enjambait l'Yonne, frappé d'un coup de hache et transpercé de coups

d'épée.

Certains dirent que ce n'était que justice et qu'il avait péri comme il avait fait périr, sang pour sang. Mais on doit plutôt déplorer le geste de ses meurtriers, car cela ne fit qu'envenimer la Querelle des Armagnacs et des Bourguigons en précipitant Philippe le Bon, fils et successeur de Jean Sans Peur dans les bras des Anglais, trop heureux d'avoir un allié de ce poids dans la lutte contre les partisans de Charles VII.

Très équilibré, le livre de Bertrand Schnerb ne fait que rendre justice à Jean Sans Peur, sans chercher à le disculper de tout.

Schnerb a su ici faire une biographie qui ne nous retire en rien le souvenir que nous avons de ses analyses sur les structures et le fonctionnement de l'Etat (ou des États) bourguignon (s). Un ouvrage qu'il ne faut pas manquer de lire pour compléter le tableau.

François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)



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Dictionnaire du Moyen Âge

C’est un peu bête de faire une critique sur un dictionnaire, et sans doute encore plus un panégyrique, mais c’est tout simple : je l’adore… D’ailleurs, je me l’étais fait offrir pour un Noël, il y a plusieurs années. Rien qu’esthétiquement : c’est un superbe ouvrage avec une belle reliure rigide et une couverture qui attire l’œil. A l’intérieur, les pages sont remplies de petits caractères, et c’est là que s’ajoute mon deuxième éloge à son égard : en quelques centaines de pages, faciles à prendre à main, il y a tout ! (Ou presque, l’exhaustivité n’étant hélas plus de ce monde depuis Montaigne.) Pour ceux qui aiment le Moyen-Âge et veulent en apprendre toujours plus (histoire d’éclaircir un reportage vu à la télé ou une petite visite touristique), il est vraiment génial. Et pour ceux qui préfèrent l’Antiquité, il existe dans la même collection.
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Jean sans Peur : Le prince meurtrier

Excellente biographie d'un personnage plus que controversé de l'histoire de France, « Jean sans Peur, le prince meurtrier » de Bertrand Schnerb est avant tout un travail universitaire, documenté, rigoureux. La personnalité de Jean sans Peur émerge de cette œuvre qui s'attache à comprendre ses actions et motivations. Se dessine le portrait remarquable et circonstancié d'un personnage que l'historiographie classique a noirci à plaisir. Cette étude minutieuse du deuxième duc de Bourgogne se veut aussi la réhabilitation d’un homme dont on a surtout retenu le rôle dans l’assassinat politique de Louis d’Orléans. Bon connaisseur de l’État bourguignon, Bertrand Schnerb en restitue l’ambition et la puissance, réévaluant sa place dans l’émergence de l’État moderne. Ayant déjà consacré une étude à l'histoire et aux structures de l'État bourguignon, l'auteur se concentre sur l'aspect humain en laissant les questions d'histoire institutionnelle au second plan. La réflexion est centrée sur le rôle que Jean sans Peur joua dans les affaires politiques du royaume de France. Mais, avant tout, l'auteur a voulu suivre ce prince du berceau à la tombe et s'intéresser au monde dans lequel il a évolué. Il a tenté de mettre en lumière des aspects qui, auparavant, avaient été soit ignorés, soit négligés.

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La biographie de Jean sans Peur met en lumière un certain nombre d'éléments d'histoire politique, sociale et culturelle. Elle offre d'abord l'image de ce que peut être l'enfance et l'éducation d'un prince de la Maison de France. La formation politique de Jean sans Peur, commencée à l'âge de la majorité, est lente et soignée. Certes son père, Philippe le Hardi, ne lâche pas facilement la main, mais il confie à son fils des missions politiques qui lui permettent de s'initier à la gestion des grandes affaires de ses futures principautés. Dans la période de formation du prince, la croisade de Nicopolis (1396, Turquie) constitue un épisode d'affranchissement et d'autonomie. Il est clair que Jean sans Peur prend une large part d'initiative dans cette entreprise qui lui offre la possibilité de se mettre en avant. L'expérience des horreurs de la guerre, de la défaite et de la captivité constituent sans aucun doute un élément déterminant de sa future existence. Loin de le rendre amer, la croisade le fait sortir de l'ombre. Les sources le décrivent comme ayant fait preuve de courage, de sang-froid et d'abnégation. L'accueil que lui réserve la cour de France à son retour de captivité est très révélateur. Dans les années qui suivent, il semble que les tensions politiques aient progressivement modifié les relations qu'il entretenait avec son cousin Louis d'Orléans. C'est l'opposition de plus en plus marquée entre Philippe le Hardi et Louis d'Orléans qui explique le changement d'attitude de Jean sans Peur à l'égard de ce dernier. Ce qui apparait clairement, c'est la volonté de Louis d'Orléans de monopoliser le pouvoir en écartant le duc de Bourgogne du processus de décision. Jean sans Peur, en devenant duc, hérite d'une querelle qu'il n'a pas provoquée, mais une fois impliqué, il use de méthodes de plus en plus radicales. La sécurité et la prospérité de ses seigneuries, sa situation financière, la réforme de l'État royal, la crainte incontestable d'être lui-même victime d'un assassinat, la part importante de ses conseillers dans la décision finale sont autant de facteurs qui conduisent Jean sans Peur au meurtre de Louis d'Orléans (1407). Les sources documentaires permettent également de nuancer les jugements qui ont été portés sur la cour du duc. Loin d'être un moment faible dans l'histoire de la Maison de Bourgogne, son principat s'inscrit dans la grande tradition des Valois. Son entourage se constitue en une société politique structurée. Sur le plan institutionnel, la fonction du chancelier ducal se détache nettement. Son intégration à la noblesse est un indice de l'importance du caractère aristocratique de l'encadrement de l'État princier. Si les nobles jouent un rôle essentiel dans le conseil, dans les armées et à la cour du duc, tout un personnel de professionnels du droit et des finances intervient au niveau supérieur du gouvernement bourguignon. La masse impressionnante de témoignages documentaires concernant la piété du duc, sa culture et ses divertissements montre combien ces aspects de sa vie sont riches. Le personnel clérical de haut vol, la qualité de la chapelle musicale et les grands noms de l'histoire de la musique qui y sont attachés, l'enrichissement de la bibliothèque ducale, le mécénat... en sont autant d'indices. Leur utilisation à des fins politiques et diplomatiques est incontestable, mais il est aussi vrai qu'ils constituent des éléments essentiels de la culture de la Maison de Bourgogne. L'étude des actions politiques de Jean sans Peur permet de mettre en lumière la place qu'y occupe l'activité diplomatique. Elle témoigne de son goût évident pour la diplomatie directe et de sa recherche de rencontres au sommet. Fin connaisseur de la psychologie de ses interlocuteurs, il sut capter la sympathie d'Henri V. Mais sa méthode a des limites et le mène finalement à sa perte à Monteneau, le 10 septembre 1419, lors d'un rendez-vous prévu avec le futur Charles VII.
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L'Etat bourguignon 1363-1477

Cet ouvrage écrit par un spécialiste de la Bourgogne médiévale retrace l'histoire des quatre grands ducs qui ont fait la puissance d'un état devenu immense en un siècle seulement.

On en apprend plus sur la dynastie des ducs de Bourgogne pendant la guerre de cent ans, leurs manipulations pour agrandir leur territoire, les choix politiques qui les ont tournés vers l'Angleterre.

Ce n'est cependant pas un ouvrage très vulgarisé et il peut devenir rapidement indigeste pour les personnes qui ne sont pas passionnées par le sujet.

Il s'agit du cours universitaire que donnait Mr Schnerb du temps de la maîtrise il y a quelques années (je le sais je l'ai suivi et c'était mon manuel de référence!).

Le texte est agrémenté d'extrait de textes d'époque.
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L'Etat bourguignon 1363-1477

Au 14ème siècle, après la mort de Philippe de Rouvres, la branche capétienne des valois prend possession des Duché et Comté de Bourgogne. De 1363 à 1477, la nouvelle maison de Bourgogne n'aurait de cesse à s'agrandir de façon marital ou guerrière.

Sous leur autorité, il constitue un vaste ensemble entre la France et L'Allemagne. Les ducs de bourgogne voulaient recréer la lotharingie mais surtout voulu égaler les grands d'Europe en étant Roi. Charles le téméraire anéantira cette longue marche.



Malgré tout, les Ducs de Bourgogne installeront des institutions spécifiques et un état auquel se développera : une cour, une société et une culture qui éblouit encore de nos jours de nombreux touristes.

Les ducs de Bourgogne ont été aussi les acteurs incontournable de la guerre de Cent ans et l'ennemi acharné de Louis XI.

Ce livre peut être une bonne référence pour tout ceux qui habitent la région Bourgogne et les touristes de passage amoureux de notre région.

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