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Citations de Bertrand Tavernier (20)


Bertrand Tavernier
Entre 1893 et 1898, le sergent Joseph Bouvier tua 12 enfants. Durant la même période, plus de 2 500 enfants de moins de 15 ans périrent dans les mines et les usines à soie, assassinés !

[Carton final du film Le juge et l'assassin.]
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La chose la plus plaisante qui puisse arriver à un metteur en scène, c'est quand un homme comme Brando tire de la scène plus que ce que l'on croyait y avoir mis. On se dit : "Bon Dieu, je ne savais pas qu'il y avait cela dans cette scène, et cet homme l'a pourtant trouvé".
Voilà ce qu'un acteur formidable peut faire pour un metteur en scène.

Elia Kazan
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Vous connaissez l'histoire du metteur en scène qui demande à l'intervieweur :
"Avez vous vu mon dernier film?"
Et l'autre répond : "Je l'espère bien..."!
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L'on fit se rencontrer Robert Mitchum et Philippe Noiret.
Ce furent des moments inoubliables, comme celui où Noiret montra son alliance à l'intérieur de laquelle Monique Chaumette avait fait graver qu'elle l'épousait faute d'avoir pu rencontrer Robert Mitchum..
Ce dernier en a ri pendant des années.
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Quand je tourne, je ne me sens pas du tout cinéphile. Je vais très peu au cinéma ou alors, je ne vois que des films épouvantables pour reprendre un peu confiance !


Bertrand Tavernier
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Je vous offre sans trop d’illusion cette royauté dérisoire.
Lettre à Irène
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Je préfère parler de ce que j'aime, pas de ce que je n'aime pas. Je parle surtout des films que je vois et que d'autres n'ont pas vus.
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On sait que certaines unanimités critiques ne traversent pas forcément les époques.
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Je préfère parler de ce que j'aime, pas de ce que je n'aime pas. Je parle surtout des films que je vois et que d'autres n'ont pas vus. D'avoir travaillé sur le cinéma américain et récemment sur le cinéma français me met dans un état de grande admiration vis-à-vis de ceux qui font des films. Ça me donne envie de continuer, de me tourner vers d'autres pays, d'aller chercher cette grande respiration qu'est la connaissance de l'Histoire.
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Le blues, c'est quand une femme vous quitte. C'est aussi quand elle revient.
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Les scénaristes étaient rarement interrogés et, d'ailleurs, ils ne le sont jamais assez. Or, c'est souvent grâce à eux qu'on approche la complexité de l'élaboration des œuvres. Étudier le processus d'écriture des films dit beaucoup du système des studios et parfois de l'importance du contexte politique.
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La cinéphilie à la française n’a jamais été avare de généralités sur tel ou tel cinéaste…
On veut trop trouver de la cohérence tout le temps, on aime parfois la déceler dans des films qui se suivent alors que, parfois, un cinéaste peut revenir un jour à quelque chose présent au début de son oeuvre. Godard avait mis le doigt là-dessus quand il disait que découvrir Man of the West (L’Homme de l’Ouest, 1958) l’amenait à revoir The Tin Star (Du sang dans le désert, 1957) et des films antérieurs sous-estimés d’Anthony Mann. C’est un exercice auquel on devrait se livrer régulièrement. Cela demande une certaine humilité car il n’est pas facile d’avouer ses erreurs. Moi, je suis passé à côté de pas mal de films, de pas mal de réalisateurs…
… comme qui ?
William Wyler, par exemple. Il est l’un des grands absents de ce livre parce que je n’avais pas vu certains de ses films. Je l’ai rencontré deux fois mais je ne connaissais pas assez son travail. Il n’était pas à la mode, il n’était pas montré à la Cinémathèque. Alors ses films des années trente furent une grande découverte, hélas trop tardive.
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otre film Le Juge et l’Assassin est dédié à Abraham Polonsky...
J’ai eu envie de le saluer car j’avais adoré travailler avec lui quand j’étais attaché de presse. J’avais été impressionné par Tell Them Willie Boy Is Here (Willie Boy, 1969) et la manière dont il captait de manière synthétique l’essence d’une situation historique, politique et sociale au travers d’une œuvre qui était d’abord un film de poursuite et d’aventures. Voilà une qualité propre au cinéma américain mais qu’il aiguisait, allant sans pathos au cœur des émotions.
Même si ce goût pour l’Histoire, on le sent chez des gens comme Becker, Ophuls, Grémillon ou le Renoir du Crime de Monsieur Lange (1936) qui brasse des tas de personnages, j’ai été marqué par ce cinéma qui respire, qui évoque les pionniers, les classes populaires. J’admire chez Ford qu’on se souvienne de la moindre silhouette dans un plan large ou du forgeron de She Wore a Yellow Ribbon (La Charge héroïque, 1949) : un personnage qu’on découvre fugitivement et qu’on retrouve ensuite au bar en sachant parfaitement qui il est. Quand j’ai commencé à réaliser, j’avais envie de conjuguer ce que j’aimais de ce grand cinéma, cette emprise sur le monde, sur le décor, l’Ouest de Ford et de Daves mais aussi les rues de Losey ou Polonsky avec ce qui venait du cinéma français des années soixante, caméra légère, pellicule ultrasensible, décors naturels, des plans filmés à l’épaule, son direct.
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Je ne suis pas une "bête à génériques". Les informations de ce type ne m'intéressent que si elles sont révélatrices, qu'elles donnent de la chair et du sang au processus de création des films. Ça n'est pas qu'une querelle technique. Il s'agit parfois de révéler le nom de gens ignorés par l'Histoire alors qu'ils ont pesé de manière fondamentale sur certains films.
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Je déteste la tyrannie de l'intrigue, surtout quand elle étouffe les personnages.
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Je lui avais demandé d'emporter une caméra et quelques objectifs. La production lui fournira un machiniste, un régisseur et un assistant opérateur. Ce sera une manière de tester certains techniciens, le matériel, les routes. De sentir comment on doit filmer le pays. Et surtout, comme on est très peu nombreux , d'arracher une grand nombre de plans, sous couvert de faire des essais, à l'aube ou au crépuscule, aux heures magiques, quasiment impossibles à obtenir avec une équipe complète, beaucoup plus lourde.
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C'est un homme qui n'est capable que d'ambition, mais puisqu'il a eu le bonheur de vous plaire, c'est assez ; je ne m'opposerai point à une fortune que je méritais sans doute mieux que lui, mais je m'en rendrais indigne si je m'opiniâtrais davantage à la conquête d'un coeur qu'un autre possède. C'est trop de n'avoir pu attirer que votre indifférence : je ne veux pas y faire succéder la haine en vous importunant plus longtemps de la plus fidèle passion qui fut jamais. (p.21)
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Je vais beaucoup à la rencontre du public car j'aime énormément ça, participer à un débat, parler de mes films et surtout de ceux des autres. Me balader en France et aller de ville en ville. Eh bien, on voit à quel point les spectateurs restent emplis de passion, de connaissances et de désir.
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On voit à quel point les spectateurs restent emplis de passion, de connaissance et de désir.
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On travaille tellement sur le scénario que je me demande, maintenant que le jour J approche, si cela ne va pas me bloquer au tournage.Tommy veut savoir comment se terminent les plans et j'invente la plupart du temps les réponses. Cela dit, tout ce travail est extrêmement utile et l'on a approfondi notre connaissance du film, mais je pense qu'il faut maintenant s'arrêter, "se laisser aller et renvoyer le modèle à la maison", comme disait Monet. Ce genre de doutes m'assaille toujours avant de commencer un tournage.
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