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3.97/5 (sur 452 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Belgique , le 13/06/1980
Biographie :

Sophie Bienvenu est une écrivaine franco-québécoise.

Après une formation en communication visuelle à Paris, Sophie Bienvenu exerce divers métiers.

Elle s’établit au Québec en 2001 et s’affirme rapidement comme une blogueuse à succès.

En 2006, elle publie "Lucie le chien", des chroniques de l’immigration (Septentrion), et en 2009, une série feuilleton, "(k)" (La courte échelle).

"Et au pire, on se mariera" (Prix du Festival du Premier roman, 2015 et Prix des Arcades de Bologne, 2013) est sa première incursion du côté du roman.

"Chercher Sam", son deuxième roman, est publié en 2014.

En 2016, elle publie "Autour d'elle", son troisième roman, ainsi que "Ceci n'est pas de l'amour", son premier recueil de poésie.

Blog de l’auteure : http://zerotom.net/
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L'écrivaine Marie-Sissi Labrèche reçoit Sophie Bienvenu, Michel Tremblay et Janette Bertrand. Les libraires en coulisses, une initiative de l?Association des libraires du Québec (ALQ) et de la coopérative des Librairies indépendantes du Québec (LIQ), ont présenté des rencontres passionnantes lors du Salon du livre de Montréal 2014 avec des écrivains, notamment Janette Bertrand, Michel Tremblay, Katherine Pancol, Gabriel Nadeau-Dubois et Emmanuel Carrère. Réalisation et montage : Jessica Gélinas

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Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
Lonely.
Y a pas de mot pour dire ça en français. Une solitude pesante et triste qui te donne pas envie de mourir (du moins pas les bons jours), mais juste de ne pas être là, comme Freddie Mercury.
I don't want to die, I sometimes wish I'd never been born at all.
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Un dernier coup d'oeil à la ruelle, à la lune, au ciel pas d'étoiles, à une poutre au plafond.
« Anyway, je suis mort déjà. »
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Elle va te dire que Hakim c'était rien qu'un loser qui foutait rien de sa vie, qui la trompait et qui vivait à ses crochets, et qu'elle travaillait comme quatre, pauvre elle, pour qu'on vive. Elle va te dire qu'elle l'a pas trompé, qu'elle l'avait quitté parce que ça ne pouvait plus durer, et que là, elle a fourré avec un autre, sauf qu'elle va pas dire "fourré". Mais elle habitait encore avec Hakim parce qu'elle pouvait pas le mettre à la porte de chez elle, parce que, tu vois, ma mère, c'est une fucking sainte, et soi-disant qu'elle l'aimait encore et qu'elle pensait qu'il allait changer, blablablabla.
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Je lui avais dit que je regardais jamais le ciel, et il a trouvé ça triste. Ça me semblait con, regarder le ciel. C’est comme regarder la télé pas allumée. Des fois y a un avion qui passe, mais tu te dis juste « tiens, y a un avion qui passe », et tu t’en fous parce que c’est jamais toi qui est dedans l’avion.
Enfin, c’est jamais moi.
Tout ça pour dire que c’est chiant, regarder le ciel. Tout le monde parle des étoiles, et tout. Dans les films, t’en vois plein quand le gars et la fille sont en amour. A Montréal, personne doit être amoureux, que je me disais, parce que j’en ai jamais vu, des crisses d’étoiles. C’est pour ça que je regardais pas le ciel. Ça me déprimait, que personne s’aime en ville.
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Donc, non, Hakim n’abusait pas de moi. On se faisait des câlins, des bisous et tout, et c’était bien.
Je m’en fous si tu trouves ça dégueulasse.…On regardait plein de films quand j’allais pas à l’école. Il me disait : « Tu vas me chercher une bière, P’tit-cul ? » J’y allais, et j’en sortais une autre du frigo en même temps, parce qu’il préférait la bière pas trop froide, mais pas chaude non plus. Un peu plus froide que tiède. C’était comme une science, avoir la bonne température de bière pour Hakim, et j’étais putainement bonne là-dedans. Ma mère, non. Elle s’en foutait, elle lui disait qu’il avait juste à aller se la chercher lui-même. Moi, c’était comme ma vocation. J’aurais pu passer ma vie à faire ça. « Heureusement que t’es là », qu’il me disait, et il me faisait un bisou. « T’es la femme parfaite ! »Tu sais ce que c’est, d’être la femme parfaite ? Quelqu’un t’a déjà dit que t’étais la femme parfaite ?
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J’aurais aimé ça que ma première fois, ce soit avec Baz. Ça aurait été romantique. C’est cool, des fois, les affaires romantiques. Mais bon, Centre-Sud, c’est pas Hollywood. Quand t’as de la musique qui se met à jouer au moment où y se passe un truc le fun, t’as plus de chances que ce soit le voisin tapette qui s’époumone sur une chanson de Céline que Steven Tyler.
C’est le chanteur d’Aerosmith.
Ouais, je me disais aussi que t’allais faire cette gueule-là.
Tu sais, dans le film, là… Avec la fin du monde qui arrive parce que y’a genre un gros météorite qui menace la terre, tout ça, et ils envoient le chum de l’elfe du Seigneur des anneaux, et son père qui joue aussi dans L’Arme fatale, ou je sais pas quoi.
Ah non, attends, c’est pas L’Arme fatale, je confonds. On s’en fout.
Pourquoi c’est jamais la fin du monde, dans Centre-Sud, hein ? Je crois qu’on mériterait ça, une fin du monde. Enfin, moi, je mériterais ça. Pas que je veux mourir, hein ! Mais ça fait une bonne excuse pour baiser.
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La nuit est en train de tomber, et ça me gosse vraiment beaucoup, mais la lumière est fucking belle. Je voudrais qu'il fasse gris, que les nuages soient tellement bas qu'on doive se baisser pour pas les manger dans face. Là, l'orange et la chaleur du ciel me rappellent que le monde se crisse bien de moi pis de nous. Que le monde continue sa vie comme si de rien n'était, alors que j'ai perdu la seule affaire qui me restait.
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Je fais ce rêve, souvent. Un cauchemar, en fait. J’ai des globes oculaires sur la langue et je peux pas parler. J’en ai plein la gueule, pas moyen de les enlever. J’essaie de crier, mais ça marche pas, je peux pas non plus fermer la bouche, alors j’essaie de les avaler, mais y’en a trop, je les croque, mais c’est vraiment, vraiment dégueulasse, ça squishe et puis ça jute, ça me fait vomir, et je finis par m’étouffer avec mon vomis d’œils.
C’est dégueulasse, hein ?
J’ai googlé, une fois, pour savoir si ça avait une signification, mais j’ai pas trouvé. Ça veut dire quoi, tu penses ? En même temps, je m’en fous. C’est juste un rêve.
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…les itinérants, tu peux leur donner de l’argent, tu peux leur faire un sourire, ou même leur demander comment ça va, mais tu peux jamais, jamais, jamais les toucher. Parce que t’as beaucoup trop peur que notre misère s’attrape.

(Le cheval d'Août, p.9)
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Il a commencé à neigeoter ce matin, et Sam et moi, pour fin octobre, on trouve ça tôt. Je sais pas si on va pouvoir endurer encore un hiver. On voudrait se pousser dans le Sud parce que, comme dit la toune, c'est moins plate être malheureux au soleil. Mais bon, à mon avis, Aznavour, la misère, il sait pas trop c'est quoi, anyway.
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