AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.45/5 (sur 106 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Bill Clegg est agent littéraire chez William Morris Endeavor Entertainment.

"Portrait d'un fumeur de crack en jeune homme" est son premier livre.
Le compagnon à l'époque de Bill Clegg, le réalisateur Ira Sachs, donne lui aussi sa version dans le film "Keep the lights on" de cette descente en enfer.

Source : Le point. fr
Ajouter des informations
Bibliographie de Bill Clegg   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
June ramasse le carnet, le pose sur ses genoux et tourne la page. Elle découvre une lettre écrite à l'encre bleue, datée du 7 juillet 2012. Le premier mot : Maman.
Commenter  J’apprécie          230
" Qu"était devenu sa gigantesque collection de chevaux en porcelaine? Elle en prenait un soin maniaque, époussetant et astiquant leurs robes ternes, brossait leurs crinières et leurs queues, non sans délicatesse"..
Commenter  J’apprécie          110
Ne pas se reconnaître dans le miroir, c'est comme voir une photo que quelqu'un a prise de vous à une fête et envier immédiatement cette personne attirante, libre, à l'aise partout, dont le regard se perd au-delà de l'infranchissable limite qui sépare son monde du vôtre ; vous vous imaginez que la gêne, l'insécurité et les regrets lui sont étrangers, et d'emblée vous détestez cet enfoiré. C'est alors que vous vous rendez compte qu'il s'agit de vous. Mais c'est impossible, ça ne peut pas être vous.
Commenter  J’apprécie          100
Je me suis rapprochée encore plus, me collant à elle. Le nez sur son dos, j'ai senti sous le coton, le savon du motel sur sa peau. Les vagues s'écrasaient sur la plage, l'une après l'autre, inlassablement. J'étais chez moi.
Commenter  J’apprécie          60
La ville ressemble à un dessin animé où un accident cosmique m'aurait propulsé. les agents de sécurité sont les seuls à me remarquer : pour les autres, je suis invisible.
Commenter  J’apprécie          60
Ces dernières paroles ont dû être prononcées en montant l'allée ou devant le garage, parce-qu'au mot "dégâts", il se rappelle qu'il a levé la tête vers la maison couleur charbon en se disant qu'un radiateur et du papier peint neufs n'étaient pas grand-chose comparé à ce qu'il faudrait pour le réparer, lui.
Commenter  J’apprécie          40
Ne pas se reconnaître dans le miroir, c'est comme voir une photo que quelqu'un a prise de vous à une fête et envier immédiatement cette personne attirante, libre, à l'aise partout, dont le regard se perd au-delà de l'infranchissable limite qui sépare son monde du vôtre ; vous vous imaginez que la gêne, l'insécurité et les regrets lui sont étrangers, et d'emblée vous détestez cet enfoiré. C'est alors que vous vous rendez compte qu'il s'agit de vous. Mais c'est impossible, ça ne peut pas être vous. Mais quand vous voyez qu'il porte vos vêtements et que, oui, bon sang, il a la même grande oreille décollée, et l'autre toute plate plaquée contre sa tête ; quand vous voyez que c'est bien vous, vous vous dites : est-il possible qu'une autre personne fasse les mêmes suppositions sur ce vous qui n'est pas vous ? Cette question vous intrigue, puis vous décidez qu'au fond, la personne de la photo est en fait quelqu'un d'autre. Ou plutôt qu'elle n'existe pas. L'angle de la prise de vue et le mensonge qu'il crée sont comme le costume. Alors si vous êtes dans une cabine d'essayage et que vous voyez dans le miroir quelqu'un qui ressemble à la personne de la photo, vous achetez le costume, parce que si cette personne ne peut pas exister, on peut quand même faire comme si.
Commenter  J’apprécie          20
Tandis que ses yeux regardent ce qui est devant elle - la route, un arbre tombé - son esprit sonde le passé, jauge chacun de ses choix, revit chaque échec, débusque ce qu'elle a négligé, pris pour un dû, n'a pas remarqué. Le présent s'imprime à peine. (...) Autant de souvenirs qu'elle ne cesse de faire défiler, examinant chaque mot qui s'est gravé dans son esprit, chaque erreur. Dès qu'elle en a terminé avec l'un, un autre surgit. C'est sans fin.
Commenter  J’apprécie          30
Pour moi, avoir un fils a été une énigme, trop difficile et trop facile à la fois, exigeant du doigté.
Commenter  J’apprécie          40
Je n’ai aucune idée d’où je suis. Je ne reconnais aucun immeuble, aucun commerce. Il me semble avoir marché vers l’Est puis vers le Nord. Je ne vois aucun nom de rue. Suis-je quelque part ? je me demande. Est-ce que j’existe encore ? J’ai perdu tout sens de l’orientation et j’ai l’impression que la pluie va me désintégrer en un million de particules. Je ne me suis jamais senti aussi petit. Je me mets à appeler des gens - Dave, Jack, Kim, Jean, Asa - mais je tombe sur leur messagerie. Comme je n’ai rien à dire, je raccroche et compose le numéro suivant. J’imagine tout le monde à l’abri dans son bureau ou son appartement, entouré de collègues, d’animaux de compagnie, de téléphones qui sonnent et de café-filtre.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Bill Clegg (139)Voir plus

Quiz Voir plus

William Irish au cinéma

Un jaguar apprivoisé qui s'est échappé, un cadavre, une chanteuse de music-hall, le Panama.... Alibi Noir a été adapté en 1943 par le grand Jacques Tourneur sous le titre:

L'Homme Puma
L'Homme Léopard
L'Homme Chat

9 questions
21 lecteurs ont répondu
Thèmes : adapté au cinéma , adaptation , cinema , romans policiers et polars , roman noir , hollywood , littérature américaineCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}