Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Brooklyn , le 01/10/1958
Né(e) à : Brooklyn , le 01/10/1958
Biographie :
Producteur, réalisateur et écrivain américain.
Il est diplômé de l'université de Pennsylvanie et de l'American Film Institute.
Il a réalisé de nombreux documentaires pour de grandes télés américaines, notamment "Death on the Job" (1991) et "Blue Highway" (1994).
Il a été récompensé par un oscar en 1989 pour "You Don' t Have to Die", documentaire sur le combat d'un jeune garçon atteint d'un cancer, et de nouveau en 2003 pour "Twin Towers" documentaire sur les attentats du 11 septembre 2001.
Il réalise en 2007 son premier long métrage, 'Live !', satire analysant la complexité du jugement moral, de la concurrence et des valeurs contemporaines véhiculées par le phénomène de télé-réalité. Bill Guttentag est aussi professeur d'économie du cinéma et de la télévision à Stanford.
Bibliographie
2010 " Boulevard"
+ Voir plusProducteur, réalisateur et écrivain américain.
Il est diplômé de l'université de Pennsylvanie et de l'American Film Institute.
Il a réalisé de nombreux documentaires pour de grandes télés américaines, notamment "Death on the Job" (1991) et "Blue Highway" (1994).
Il a été récompensé par un oscar en 1989 pour "You Don' t Have to Die", documentaire sur le combat d'un jeune garçon atteint d'un cancer, et de nouveau en 2003 pour "Twin Towers" documentaire sur les attentats du 11 septembre 2001.
Il réalise en 2007 son premier long métrage, 'Live !', satire analysant la complexité du jugement moral, de la concurrence et des valeurs contemporaines véhiculées par le phénomène de télé-réalité. Bill Guttentag est aussi professeur d'économie du cinéma et de la télévision à Stanford.
Bibliographie
2010 " Boulevard"
Source : Wikipedia
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Les jeunes des rues, les jeunes punks, les jeunes du hip-hop, les jeunes étudiants, les filles glamour, les touristes et les jeunes qui volent les touristes, les putes, les michés, les stripteaseuses et les mecs qui enterrent leur vie de garçon en bavant devant les stripteaseuses, les junkies, les tapineurs et leurs rencards, les mômes travestis, les bien-pensants avec leurs sandwiches, les connards religieux et leurs brochures, les Latinos qui montrent les maisons des stars, les aspirants rockstars, les aspirants rappeurs, les aspirants mannequins, les aspirantes starlettes, les macs, les dealers, les camés, le LAPD, les gars du bureau du shérif, les flics du CHP — et même les camions de nettoyage —, tous avaient disparu. Quelle heure était-il ?
Casey se jeta contre une lourde porte de chêne, et quelques instants plus tard elle dévalait une large allée pentue. Son sac à dos rebondissait sur son épaule. Elle était déjà à bout de souffle. L’aube pointait. Des lettres de néon rouge orangé se détachaient contre le ciel — Chateau Marmont. Casey s’immobilisa. Elle n’avait pas fait le choix le plus intelligent : elle était complètement à découvert, et il commençait à faire suffisamment jour pour qu’on puisse la voir, une adolescente de quinze ans en blouson de cuir déchiré qui sortait en courant d’un hôtel pour stars de cinéma. Mais il n’y avait personne. Même sur le Sunset Strip, qui était silencieux. Elle ne l’avait jamais vu aussi silencieux.
Si tu m’aides sur ce coup, dit Jimmy, je te donnerai un joker pour sortir de prison.
— Sérieux ?
— Sérieux. À condition que ce ne soit pas toi qui l’aies buté. Mais pour les trucs habituels, le tapin, la drogue, tu auras un joker. »
Tulip sourit et ouvrit la portière de la voiture. « OK. Marché conclu. »
Avant qu’elle ne s’éloigne, Jimmy la rappela : « Tu as vu Rancher ?
— Pas depuis un moment.
— Si tu le vois, dis-lui de m’appeler. Dis-lui que je lui demanderai rien, je veux juste lui parler. »
— Sérieux ?
— Sérieux. À condition que ce ne soit pas toi qui l’aies buté. Mais pour les trucs habituels, le tapin, la drogue, tu auras un joker. »
Tulip sourit et ouvrit la portière de la voiture. « OK. Marché conclu. »
Avant qu’elle ne s’éloigne, Jimmy la rappela : « Tu as vu Rancher ?
— Pas depuis un moment.
— Si tu le vois, dis-lui de m’appeler. Dis-lui que je lui demanderai rien, je veux juste lui parler. »
Christian lui avait confessé (...) qu’il rêvait de devenir un nouveau Thomas Noguchi. Noguchi ? Ouais, lui avait dit Christian, celui qui a pratiqué l’autopsie de Marilyn Monroe, de Sharon Tate, de Natalie Wood, et de toutes les stars du rock ou du cinéma mortes à L.A. Si on veut se lancer dans le business des autopsies, lui avait expliqué Christian, L.A., c’est Ground Zero, le meilleur endroit de la terre. Tu parles d’un rêve, avait pensé Jimmy.
Deidre fit le tour de la table et caressa doucement les cheveux de Casey. Elle aimait ça. Deidre ramassa ses cheveux en queue-de-cheval et y passa les doigts. Casey ferma les yeux. Depuis qu’elle était petite, elle avait toujours aimé se faire caresser les cheveux. Même si la vie autour d’elle virait à la catastrophe, les doigts de sa mère passant doucement, régulièrement, dans ses cheveux lui donnaient l’impression d’être aimée et protégée.
La gare routière d’Hollywood était minuscule. Casey n’en croyait pas ses yeux. C’était ça, Hollywood ? Quand le car s’arrêta, elle demanda au chauffeur si elle se trouvait au bon endroit. La gare principale était dans le centre, dit-il, mais si elle cherchait Hollywood, elle était arrivée. Elle traversa la gare routière, son sac à dos sur l’épaule, espérant quelque chose de cool… quelque chose qui fasse Hollywood.
Elle ouvrit la portière et, en même temps, cracha son chewing-gum sur le parking parsemé de déchets. Il la connaissait depuis des années. L’hiver dernier, elle lui avait donné l’identité d’un souteneur psychopathe qui avait tué une de ses filles pour soixante dollars. Tulip avait assisté à la scène, et quand l’avocat commis d’office avait lu sa déposition, le souteneur avait immédiatement plaidé coupable.
La voiture était banalisée, mais il aurait fallu être particulièrement bouché pour ignorer qu’une Crown Victoria qui roulait au pas contenait un flic. Jimmy fit une brutale embardée sur la droite et s’arrêta devant Tulip. Elle regarda la voiture d’un air soupçonneux, en s’éloignant lentement. Puis elle reconnut Jimmy, s’approcha et se pencha à la vitre.
« Salut, Tulip. Monte. »
« Salut, Tulip. Monte. »
Combien de fois s’était-elle trouvée dans la rue, la détestant, détestant tout d’elle, avant de lever les yeux et de voir le cow-boy Marlboro. Calme, profitant de sa cigarette — rien ne pouvait l’atteindre. La rue était à lui. Et là, alors qu’à L.A. tout le monde dormait, en dehors d’elle et des deux footeux, le cow-boy Marlboro gardait la ville, comme un dieu bienveillant.
Des jeunes viennent à L.A. de tout le pays, pour toutes sortes de raisons — certaines imaginent que ça ressemblera à Pretty Woman, elles arpenteront Sunset comme une pute de luxe, et un type à la Richard Gere dans une limousine d’un kilomètre de long s’arrêtera. Ils tomberont amoureux et l’homme le plus riche et le plus sexy de la ville prendra soin d’elle pour toujours.
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