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3.66/5 (sur 168 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Petaluma ,Californie , le 13/04/1943
Biographie :

Bill Pronzini naît en Californie. Études, petits boulots (journaliste sportif, employé de bureau, assistant d'un marshall), il débute dans l'écriture par le biais des nouvelles.

Sa première sera publiée en 1966 (You Don't Know What It's Like) dans le Shell Scott Mystery Magazine.
Il écrira des romans érotico-pornographiques, de la science-fiction et des westerns avant de se consacrer essentiellement au polar.

Son premier roman, The Stalker (Qui Traque-t-on ?), sort en 1971.
Bill Pronzini se lit aussi sous divers pseudos (Jack Foxx, Aston Marlowe ...) et dans l'écriture à quatre mains (par exemple avec l'auteur de SF Barry Malzberg ou sa femme Marcia Muller, elle aussi auteur de polar renommée).

C'est dans son deuxième opus The Snatch, qu'il introduira le fameux Nameless (le détective sans nom), qui deviendra le personnage principal de trente autres romans.

Bill Pronzini est l'auteur de pas moins de soixante-quinze romans écrits entre 1971 et 2007 (date de sortie de la trente et unième aventure de Nameless). On peut découvrir une autre de ses séries, le tandem de détectives Sabina Carpenter et John Quicannon, évoluant dans le San Francisco de 1890 (Une Mine Épatante, paru à la Série Noire en 1986).
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Source : www.polarnoir.fr
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Avant qu'ils n'aient terminé, il avait eu le temps de lui montrer la bibliothèque du rez-de-chaussée - des centaines de livres, tous textes de droit ou traités de politique (pas de fiction, car le Père avait par trop manqué d'imagination, et qu'il était lui-même trop féru d'intrigues pour prendre plaisir aux jeux d'esprit des autres) - puis le bureau.
Ça avait été la retraite de Thomas Jackman et c'était une pièce en tous points masculine, même si elle semblait froide et impersonnelle, comme si elle avait été conçue pour correspondre à une image plutôt qu'adaptée naturellement à la personnalité d'un homme.
Profondes chaises en cuir, estampes représentant des scènes de chasse, art primitif, la traditionnelle tête de cerf accrochée au-dessus de la table en chêne massif...
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Je suis lesbienne. Que Dieu me pardonne, je suis lesbienne!
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Qui suis-je ? se demande-t-il . M. Prudent ? M. Voudrais-bien-être-Normal ? M. Araignée-au-Plafond ? M. Personne ?
Je l'ignore, songe-t-il. J'ignore qui est réellement Cameron Gallagher.
Peut-être parce que le vrai Cameron Gallagher est mort en même temps que Rose la pute et Paul le trouillard aux tendances suicidaires, en cette nuit du 4 janvier 1974.
M. Imposteur. Un homme sans la moindre identité, qui habiterait le corps d'un mort.
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L'improvisation, c'est ce qui est audacieux et imprévisible.

(P227)
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[...] Qu’est-ce que vous prévoyez de faire ? demanda Espinosa d’un ton ferme. — Je ne sais pas encore. Mais je peux vous dire ce que je ne vais pas faire. Je ne décamperai pas de Beulah la queue entre les jambes, comme beaucoup le voudraient. — Ça veut dire que vous allez chercher à créer encore plus de problèmes ? — Ce que je veux dire, shérif, c’est que je resterai là jusqu’à ce que l’un de nous découvre qui a essayé de me tuer ce soir. Et qui a vraiment assassiné Dave et Tess Roebuck.
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Pourquoi treize semaines ?
Pourquoi pas douze, ou trois mois pleins, un chiffre plus conventionnel ? Pourquoi treize ?
L’importance possible de ce chiffre ne m’est apparue que ce matin, pendant que je faisais ma gymnastique. J’ai vérifié dans mon rapport écrit, où j’ai consigné, pratiquement mot pour mot, tout ce que le chuchoteur a dit samedi soir : Dans ce placard, il y a de quoi manger pendant treize semaines.
Ce chiffre doit avoir une signification quelconque, pour que l’homme l’ait choisi comme durée optimale de ma survie. S’agirait-il d’un type que j’ai contribué à faire coffrer et qui a passé treize années de sa vie en prison ? Le petit coin qu’il m’a aménagé ressemble comme deux gouttes d’eau à une cellule : tout ce qu’il contient a une fonction carcérale. Le chuchoteur a peut-être essayé de reproduire à mon intention, dans un microcosme de treize semaines, ce qu’il a été obligé d’endurer pendant treize ans… avec, dans mon cas, la mort en guise de levée d’écrou.
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Talents particuliers: aucun.
Projets d'avenir: aucun.
Monsieur Normal. Monsieur Banal.
Monsieur Solitude.
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Depuis combien de temps fréquentait-elle le Café Harmony ? Pas longtemps, de cela il était sûr. Il leva les yeux de son dîner un soir du début juin et elle était là, seule dans un box voisin. La solitude nue qu'elle dégageait lui donna d'abord un choc. Il fut incapable de détacher ses yeux de la femme. Elle ne le remarqua pas ; elle ne voyait rien de ce qui l'entourait, ce soir-là ni aucun autre soir. Elle venait, elle mangeait, elle partait. Mais elle n'était jamais vraiment là, dans un café en présence d'autres gens. Elle était quelque part ailleurs - un endroit lugubre qui n'appartenait qu'à elle.
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Personne ne naît aussi blessé, aussi solitaire et mélancolique. Il avait dû lui arriver quelque chose pour qu'elle en soit là. Quelque chose de si terrible qu'il ne pouvait même pas imaginer de quoi il pouvait bien s'agir.
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Un individu solidaire ressent de l'empathie pour le sort malheureux d'un autre. Mais c'était plus que cela. Dans le jazz, il y avait deux sortes de blues : une tristesse simple, directe, personnelle, la tristesse des souvenirs passés et des profondeurs ténébreuses de l'inconscient ; et de l'autre genre, une détérioration et un déclin de l'esprit de l'individu, une sorte de chute irréversible vers une résignation plaintive et désespérée.
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