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3.81/5 (sur 27 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Oskaloosa, Iowa , le 13/03/1912
Mort(e) à : Tarzana, Californie , le 23/03/1980
Biographie :

Bill S. Ballinger, né William Sanborn Ballinger, est un scénariste et un écrivain américain de roman policier et de roman d'espionnage.

Après l'obtention d'un diplômé en droit de l'Université du Wisconsin, il occupe un poste de administratif à New York. La Crise des années 1930 le contraint à divers petits métiers.

Dans les années 1940, il fréquente le milieu de la publicité radio et devient producteurs d'émissions, tel le "Dinah Shore Show". C'est à la fin de cette décennie qu'il commence à signer Bill S. Ballinger des romans noirs qui rencontrent le succès à partir de "Version originale" ("Portrait in Smoke", 1950), adapté au cinéma en 1956 sous le titre "Wicked as They Come". "À gorge déployée" ("The Longest Yard", 1957) est nommé pour l'Edgar du meilleur roman en 1958.

Au milieu des années 1960, ses publications s'engagent résolument dans le roman d'espionnage, notamment avec la série ayant pour héros Joaquin Hawks, agent secret de la CIA.

Scénariste, il travaille surtout pour la télévision, parfois sous le pseudonyme de B. X. Sanborn, écrivant notamment onze épisodes pour la série "Mike Hammer", sept pour "Alfred Hitchcock présente", trois pour "L'Homme de fer", deux pour "Cannon" et un pour "Bonanza" et pour "Au-delà du réel" ("The Outer Limits"). Il est nommé pour l'Edgar 1961 du meilleur scénario d'un épisode de série télévisée pour "The Day of the Bullet", épisode 20 de la saison 5 du "Alfred Hitchcock présente".

De 1977 à 1979, il est professeur associé en écriture à l'Université d'État de Californie.
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Wicked As They Come


Citations et extraits (3) Ajouter une citation
J'avais découvert que les longs trajets nocturnes , en métro, stimulaient mes facultés mentales, et je passais le plus clair de mes nuits dans la dernière voiture d'une des rames directes de la Septième Avenue, à regarder les trous noirs des tunnels décroitre en arrière du train comme des fusées de ténèbres. Les lumières viraient du rouge au jaune et du jaune au vert sur notre passage et les rails étaient de longs reptiles capricieux rampants vers leurs antres souterrains aux profondeurs abyssales.
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J'adore les prestidigitateurs...Etant gosse, c'était ce que je préférais...les numéros d'illusion...Et les clowns !
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Ce fut par un de ces jours-là que je reçus le télégramme. Charlie April, mon grand-père, venait de mourir, me laissant une somme de deux mille cinq cents dollars. J'entrai dans le premier bar, sifflai deux ou trois verres et tentai d'être triste. Mais à quoi bon ? Charlie avait toujours été un bougre de vieux salaud, et le fait qu'il ait passé l'arme à gauche ne le transformait pas en ange du Bon Dieu.
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