Nationalité : Nigeria
Né(e) à : Kafanchan , le 13/10/1967
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Né(e) à : Kafanchan , le 13/10/1967
Biographie :
Biyi Bandele-Thomas est un écrivain nigérian, auteur de romans et de pièces de théâtre.
A 18 ans, il quitte sa ville natale pour la capitale économique, Lagos, et étudie le théâtre à l’université d’Obafemi Awolowo.
En 1990, il s’installe à Londres et entame une carrière d’écrivain.
En 1991, il publie son premier roman, L’Homme qui revint du diable, paru en France en 1999.
Installé à Londres, l'écrivain entame alors une carrière prolifique, marquée par la parution de plusieurs romans dont 'La Drôle et Triste histoire du soldat Banana'.
Biyi Bandele est lauréat de plusieurs distinctions en Grande-Bretagne et en Afrique : il a notamment reçu le prix Peggy Ramsay en 1998 ou le prix EMMA (Ethic and multicultural media award) pour la pièce 'Oroonoke' en 2000.
Il collabore également avec la télévision et la radio en tant que scénariste.
+ Voir plusBiyi Bandele-Thomas est un écrivain nigérian, auteur de romans et de pièces de théâtre.
A 18 ans, il quitte sa ville natale pour la capitale économique, Lagos, et étudie le théâtre à l’université d’Obafemi Awolowo.
En 1990, il s’installe à Londres et entame une carrière d’écrivain.
En 1991, il publie son premier roman, L’Homme qui revint du diable, paru en France en 1999.
Installé à Londres, l'écrivain entame alors une carrière prolifique, marquée par la parution de plusieurs romans dont 'La Drôle et Triste histoire du soldat Banana'.
Biyi Bandele est lauréat de plusieurs distinctions en Grande-Bretagne et en Afrique : il a notamment reçu le prix Peggy Ramsay en 1998 ou le prix EMMA (Ethic and multicultural media award) pour la pièce 'Oroonoke' en 2000.
Il collabore également avec la télévision et la radio en tant que scénariste.
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Citations et extraits (15)
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L'homme resta un long moment silencieux. Visiblement, il ne savait que dire.
_Suis désolé, répéta-t-il.
Maria l'observait en silence. Comment était-il possible qu'un homme qu'elle voyait pour la première fois de sa vie puisse la comprendre si vite et partager ainsi sa douleur ?
_Suis désolé, répéta-t-il.
Maria l'observait en silence. Comment était-il possible qu'un homme qu'elle voyait pour la première fois de sa vie puisse la comprendre si vite et partager ainsi sa douleur ?
Pendant la guerre du Biafra j'ai eu le visage défoncé. Comme un immeuble éventré par une grue. [...] Maintenant, en me voyant, les femmes regardent ailleurs, les hommes regardent leurs pieds et les enfants ferment les yeux.
_ Avec qui habitiez-vous ? demanda l'homme doucement.
_ Nous étions seuls au monde.
Les mots étaient sortis presque trop vite de sa bouche.
_ En Afrique, c'est impossible.
_ Nous étions seuls au monde.
Les mots étaient sortis presque trop vite de sa bouche.
_ En Afrique, c'est impossible.
Tout cela est grotesque, maman. Les dieux n'existent pas, ils sortent de notre esprit. Nos ancêtres se sont dit : le soleil surgit à l'est et s'éteint à l'ouest, la foudre anéantit, parfois la pluie refuse de tomber, nous ne comprenons rien à ces trucs, alors nous leur vouons un culte pour qu'ils soient bien gentils avec nous. Voilà comment les fieux ont vu le jour. Ils ne sont réels que par le bon plaisir de nos rêves. Le seul dieu vivant c'est toi.
Après avoir déversé ce tombereau de mensonges, je leur ai offert à tous, à lui et à ses reporters, une exquise interprétation de cette musique inimitable qu'on appelle les pleurs. C'était tellement sublime que ça méritait un bis. Après tout, c'était gratuit. Pas de billet d'entrée à payer, cadeau de la maison.
Ainsi que l'a versifié Horace, le poète satirique romain : En matière d'argent les bons moyens sont les meilleurs, mais les pires sont bons aussi. Tel est le credo du Nigérian moyen ; après tout, il n'est pas écrit dans le ciel qu'il doive vivre comme un chien et crever comme un rat.
"Je vois que vous êtes une âme profondément religieuse, dit Bozo.
_ Je me flatte de n'être qu'un modeste adorateur du Christ, répondit le chef auxiliaire, raide comme la justice.
_ Alors, permettez-moi de vous bénir, dir Bozo, au nom du Père, du fric et du singe Esprit.
_ Je me flatte de n'être qu'un modeste adorateur du Christ, répondit le chef auxiliaire, raide comme la justice.
_ Alors, permettez-moi de vous bénir, dir Bozo, au nom du Père, du fric et du singe Esprit.
_ Tu crois que parce que je parle de fesses je veux faire tam-tam la galette avec toi. Mais non.
_ La virginité n'est pas une maladie incurable, Lakemfilus. Dis-le à ta petite amie. Bonsoir.
T'en vois un, tu les as tous vus. Tous nés du même cul.
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