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Citations de Blake Crouch (66)


Nous vivons tous au jour le jour, inconscients du fait que nous appartenons à une réalité bien plus vaste, bien plus étrange que tout ce que nous pouvons imaginer.
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Chaque jour est une nouvelle révélation, chaque instant une offrande. Le simple fait de s’asseoir à une table en face de sa fille et de l’écouter lui raconter sa journée lui fait l’effet d’une absolution. Comment avait-il pu manquer tous ces petits moments ?
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"Depuis la révolution industrielle, nous traitons notre environnement comme une rock star sa chambre d’hôtel. Mais nous ne sommes pas des rock stars. En matière d'évolution, nous restons une espèce fragile, faible. Notre génome est corruptible, et nous avons tellement abusé de notre planète que nous avons fini par pervertir ce précieux ADN qui nous rend humains." (p. 330)
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« Nous valons plus que la somme de nos parties. Les voies dont nous nous sommes détournés constituent elles aussi notre identité. » (p. 231)
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Il se souvenait de six choses.
Le nom du président en exercice.
Le visage de sa mère, même s'il n'arrivait pas à se rappeler son nom, ou le son de sa voix.
Il savait jouer du piano.
Et piloter un hélicoptère.
Il avait trente-sept ans.
... Et il fallait qu'il trouve un hôpital.
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Je n' ai aucune idée de ce qui nous attendra à notre réveil. Je n' ai que cette image en tête : une petite ville idéale où l'humanité aura une chance de recommencer. C'est tout ce qui m'a toujours motivé.
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Depuis la révolution industrielle, nous traitons notre environnement comme une rock star sa chambre d’hôtel.
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La famine, la maladie, la guerre, le réchauffement : ces menaces planent sur nous comme des nuages d'orage en train de se former. Mais quatre-vingt-dix-neuf pour cent de l'humanité constate que notre monde s'effondre en lisant les gros titres du matin, puis décide d'ignorer ce fait pour vivre sa journée comme si de rien n'était.
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Même les villes les plus parfaites dissimulent toujours quelque chose d'affreux. Le rêve n'existe pas sans cauchemar.
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J'aimerais vivre dans un monde où les actions se mesurent à l'aune des intentions qui les animent. Mais la vérité, c'est que seules leurs conséquences comptent.
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Tu passes assez de temps avec ton fils? Autant que je peux, a-t-il répondu, mais son père a décelé le mensonge dans son regard. -Tu le regretteras, Ethan. Un jour viendra, il aura grandi et ce sera trop tard. Et tu donneras tout l'or du monde pour revenir en arrière, passer une heure avec ton petit garçon. Le serrer dans tes bras. Lui lire un livre. Lui lancer un balon et voir une confiance sans bornes dans ses yeux. Il ne perçoit pas encore tes erreurs, tes défauts. Il te regarde avec un amour absolu, mais ça ne va pas durer, alors profites-en tant que tu peux.
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Il est plus facile d'accepter ce qu'on ne peut changer que risquer le tout pour le tout et se confronter à l'inconnu. À ce qu'il y avait au-delà.
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« – Vous êtes en train de dire que les gens sont bêtes ? avait demandé Basri.

– Pas seulement ça, avait dit Miriam. Je parle de déni. D’égoïsme. De pensée magique. Nous ne sommes pas des êtres rationnels. Notre besoin de consolation nous empêche de regarder froidement la réalité. Nous consommons, nous nous faisons beaux et nous nous convainquons que si nous gardons la tête dans le sable, les monstres s’en iront tout seuls. Pour dire les choses plus simplement, nous refusons de nous sauver nous-mêmes en tant qu’espèce. Nous refusons de faire ce qu’il faut faire. Tous les dangers qui nous menacent sont liés de près ou de loin à ce défaut ».
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"Ce n'est pas parce que l'on est parano que personne ne nous en veut". Joseph Haller
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Chez lui, il se réveillait souvent au milieu de la nuit, sentait son bras contre lui, son corps collé au sien. Même les nuits difficiles, les nuits où il rentrait trop tard, les nuits de dispute, les nuits de trahison. Elle en faisait tellment plus que lui, tellment plus qu'il n'en ferait jamais. Elle aimait d'instinct, à la vitesse de la lumière. Sans hésitation. Sans regret. Sans condition. Sans réserve. Lui se retenait, maintenait une part de lui à l'écart, en retrait. Theresa se livrait entièrement. Tout le temps.
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Le temps est une illusion, un concept fabriqué par la mémoire humaine. Le passé, le présent, le futur, tout ça n'existe pas. Tout se passe dans l'instant.
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On est tous persuadés d'observer le monde de manière objective, mais tu sais très bien qu'on reste prisonniers de cette caverne décrite par Platon, à y déchiffrer des ombres.
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L’endroit était magnifique, certes, mais pour la première fois, les gigantesques parois rocheuses qui ceinturaient la vallée lui inspirèrent autre chose que de l’émerveillement. Il n’aurait su expliquer pourquoi, mais ces falaises… l’effrayaient, oui. Une angoisse diffuse, pas entièrement définissable.
Lui-même se sentait… bizarre.
Les séquelles de l’accident, peut-être. Mais pas forcément.
Le fait d’être coupé du monde extérieur depuis cinq jours commençait sans doute à lui peser.
Pas d’iPhone, pas d’Internet, pas de Facebook.
À bien y réfléchir, c’était presque impossible –n’avoir aucun contact avec sa famille, avec Hassler, avec quiconque en dehors de Wayward Pines.
Ethan prit la direction du bureau du shérif.
Mieux valait partir. Retrouver ses marques. Évaluer la situation de l’autre côté de ces parois rocheuses.
Dans une ville normale. Confortable.
Ici, non, décidément, quelque chose clochait
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Une école occupait tout un pâté de maisons, entre la Cinquième et la Quatrième Avenue. Ethan boitilla le long du grillage qui ceinturait une vaste cour.
C’était la récréation. Des gamins de huit ou neuf ans jouaient à une version élaborée du bon vieux chat perché, une fille blonde avec une queue-de-cheval chassait tous ceux qu’elle voyait dans un chœur de cris et d’encouragements qui résonnaient entre les immeubles en brique.
Ethan les regarda s’amuser, tâchant de ne pas trop s’attarder sur le sang qui lui empoissait les pieds – déjà froid et gluant entre ses orteils.
La fille à la queue-de-cheval s’arrêta soudain au milieu d’une troupe de gamins pour le dévisager.
Les autres enfants continuèrent à courir et à crier, mais peu à peu, ils s’arrêtèrent à leur tour, prenant conscience que le chat ne les poursuivait plus, avant de comprendre ce qui monopolisait son attention.
Un par un, ils se tournèrent tous vers Ethan. Leur impassibilité contenait une pointe d’hostilité voilée, il l’aurait juré.
Il sourit et leur fit un petit signe de la main, malgré la douleur.
« Bonjour, les enfants. »
Pas un seul d’entre eux ne lui rendit son salut. Tous restaient là, figés sur place, comme une collection de figurines. Ils tournèrent à peine la tête pour le regarder disparaître au coin du gymnase.
« Flippants, ces petits salauds », marmonna Ethan.
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Elle avala trois aspirines et resta près de la cuisine dans le calme pesant qui précédait l'aube, à écouter la pluie crépiter sur la terrasse. Elle remplit l'évier d'eau chaude, y fit gicler quelques gouttes de liquide vaisselle et observa les bulles qui se formaient la surface. Plongea les mains dans l'eau jusqu'à ce que la chaleur devienne insupportable.
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