"Si j?avais un perroquet, je l?appellerais Jean-Guy (parce que Coco c?est déjà pris)", c?est l?histoire d?une rencontre improbable, d?un chat nommé Luc, d?une collection de miroirs, d?une Bénédicte aux cheveux roux, d?une impératrice russe et d?une profonde aversion pour les chemises à manches courtes.
Blandine Chabot, en magicienne des mots, sait nous faire passer du rire aux larmes comme personne. Mélodique et brillamment loufoque, son style incomparable élabore une langue unique : c?est cru, intelligent, comique, surprenant. Et voilà que, totalement embarqué, on rit (beaucoup), on réfléchit, on s?émeut, on vibre? Un délicieux moment !
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Il était une fois une fille qui emprunte un bouquin de bibliothèque au hasard, qui tombe sur un papier par hasard, qui fait un truc complètement débile, qui passe d'ailleurs pour une débile, puis qui rencontre un mec bien. Le hasard et les trucs débiles font bien les choses. Alors, oui, quand on a une idée folle en tête on l'écoute, et on emmerde ceux qui nous disent que c'est insensé. Vivre sagement n'a finalement aucun intérêt, tout comme boire du potage tiède.
Quand on se pète une jambe on met un plâtre et on attend. Mais quand on a le coeur defoncé, on met quoi ? Rien. Et c'est ça le plus terrible. La seule béquille est le temps. Le seul pansement est le reste de ta vie.
Une mère, c'est une couverture autour des épaules, sur une terrasse, un soir d'été. Une mère ça chante dans le noir. Une mère ça veille dans le soir. Une mère c'est la rampe de l'escalier. L'escalier et ses marches glissantes. L'escalier et ton pas maladroit. Une mère ça sait quand le coup de pied au cul sera plus bénéfique que la caresse sur la joue. Une mère c'est une issue dans un calvaire sans issue. Une mère c'est un docteur. Une mère c'est un psy. Une mère c'est une infirmière. Une mère c'est une enseignante, un chauffeur et une couturière. Une mère c'est un justicier, une coiffeuse et une cuisinière. Une mère c'est une femme de ménage, un flic et une secrétaire. Une mère c'est une sainte. Une mère c'est une ballade à la harpe entre les tirs d'obus. Une mère c'est l'odeur du lilas. Une mère c'est la douceur d'une nuque de bébé, et la force d'un guerrier. Une mère c'est la limpidité de l'amour, c'est la générosité du philanthrope, c'est la sagesse du vieux Japonais. Une mère ça sent bon. Une mère ça sait quand dire non. Une mère ça tient bon. Une mère c'est le tronc d'arbre au-dessus de la rivière, c'est l'igloo encore debout, au loin, dans la toundra, et c'est celle qui, au sein de la noire et effrayante forêt, a allumé le feu de joie. Une mère c'est l'odeur de la viande qui cuit. C'est un bout du mimosa qui trempe dans un joli vase, au milieu d'une table soigneusement dressée. C'est la perfection d'un repas. C'est le tablier de cuisine délavé qui devient petite robe de soirée. Une mère c'est un sentiment et une nécessité. Celui et celle d'être aimé.
Une mère, c'est une couverture autour des épaules, sur une terrasse, un soir d'été. Une mère ça chante dans le noir. Une mère ça veille dans le soir. Une mère c'est la rampe de l'escalier. L'escalier et ses marches glissantes. L'escalier et ton pas maladroit. Une mère ça sait quand le coup de pied au cul sera plus bénéfique que la caresse sur la joue. Une mère c'est une issue dans un calvaire sans issues. Une mère c'est un docteur. Une mère c'est un psy. Une mère c'est une infirmière. Une mère c'est une enseignante, un chauffeur et une couturière. Une mère c'est un justicier, une coiffeuse et une cuisinière. Une mère c'est une femme de ménage, un flic, et une secrétaire. Une mère c'est une sainte. Une mère c'est une ballade à la harpe entre les tirs d'obus. Une mère c'est l'odeur du lilas. Une mère c'est la douceur d'une nuque de bébé, et la force du guerrier. Une mère c'est la limpidité de l'amour, c'est la générosité du philanthrope, c'est la sagesse du vieux japonais. Une mère ça sent bon. Une mère ça sait quand dire non. Une mère ça tient bon.
La vie ce n'est pas qu'une succession de jours qui se ressemblent et que l'on contrôle. La vie c'est aussi des surprises, des déceptions, des problèmes, et des départs tragiques. C'est la vie....
Une mère, c'est une couverture autour des épaules, sur une terrasse, un soir d'été. Une mère ça chante dans le noir. Une mère ça veille dans le soir. Une mère c'est la rampe de l'escalier. L'escalier et les marches glissantes..... une mère c'est un sentiment et une nécessité. Celui et celle d'être aimé.
J'adore mon travail. J'aime me sentir perméable, sentir mon savoir, ma passion, aller vers les autres. Je peux tout leur donner, sans rien m'enlever. C'est là une des beautés de l'enseignement. De la transmission du savoir en général.
J'adore boire du thé. Plus que de café. J'aime le rituel autour du thé. Préparer un thé à quelque chose de doux. De douillet. De doucement paisible. Les tourments meurent un instant pour nous laisser vivre en pastel.
Quand on se pète une jambe on met un plâtre et on attend. Mais quand on a le cœur défoncé, on met quoi ? Rien. Et c'est ça le plus terrible. La seule béquille est le temps. Le seul pansement est le reste de ta vie.
Nous sommes dans une société où l'on ne se préoccupe que de grossir des seins, des lèvres, du cul, des sourcils, des biceps.... C'est affligeant. Et pourquoi pas grossir du cerveau, pour changer un peu ?