Quand nous nous sommes rencontrés, Chris m’a offert une bouteille de Chanel N° 5. Sympa, traditionnel, mais je ne l’ai jamais porté et ne le porterai jamais. Je sais que ce parfum est censé faire l’unanimité, mais je trouve qu’il sent le passé, le renfermé, comme une vieillerie moisie que vous trouvez sur un guéridon poussiéreux en nettoyant l’appartement de votre défunte grand-mère.
Je me soucie des choses uniquement quand c’est le moment de les faire. Il te suffit de décider que pour l’instant ce n’est pas le moment, que tu résoudras ce problème bien plus efficacement quand le moment sera venu.
Brigitte Smith ? Brigitte Conklin ? Brigitte Jones ? Brigitte Couche-toi-là ? C’est un nom idiot, qui sonne faux, prétentieux, qui crie sur les toits que vous êtes une aspirante Bardot.
Pourquoi décrit-on toujours une célébrité par rapport à une autre, comme si toutes étaient créées à partir du même patrimoine génétique ? C’est comme la manie qu’ont les critiques littéraires de décrire les écrivains en se référant systématiquement à deux ou trois autres qu’ils placent dans la même catégorie. « C’est du Hemingway, du Faulkner, du Steinbeck… », disent-ils, comme si personne ne créait rien d’original et que chaque œuvre nouvelle n’était qu’une pâle copie de prodigieux originaux.
Brigitte, Brigitte. Pourquoi le prénom d’une fille qui n’utilise que son prénom m’agace-t-il au-delà de l’imaginable? Elle n’utilise probablement que ce prénom parce que tout nom qu’on y accolerait paraîtrait ridicule.
Brigitte Smith ? Brigitte Conklin ? Brigitte Jones ? Brigitte Couche-toi-là ? C’est un nom idiot, qui sonne faux, prétentieux, qui crie sur les toits que vous êtes une aspirante Bardot.
Pas étonnant que, parmi les femmes qui font carrière, beaucoup se retrouvent sans mari ou même sans petit ami. Un job accaparant empiète sur les relations personnelles. Mais il y a en chacune de nous tant d’amour et de besoin de materner que nos carrières deviennent parfois nos enfants, exigeant une attention de tous les instants et réclamant qu’on leur mouche le nez.
Les hommes disent toujours qu’ils veulent que les femmes fassent le premier pas, mais ça ne veut pas dire que c’est vrai. Au début, ils sont fiers comme des paons qu’une femme leur coure après mais, passé le premier rendez-vous, la plupart d’entre eux aiment reprendre les choses en main. Les hommes se sentent mal quand ils ne contrôlent pas la situation.
Il est pratiquement impossible d’assurer sur tous les fronts, ou du moins d'exceller sur tous les fronts. Quand on a compris ça – surtout quand on est perfectionniste et surdouée –, on est particulièrement déprimée, car on a la sensation que, quoi qu’on fasse, on ne pourra jamais tout vivre à fond.
S'il y a une chose que je déteste, ce sont les hommes qui errent de façon suspecte au rayon lingerie féminine. Evidemment, ils ont tout à fait le droit de s’y trouver. C'est même un passage obligé. Ils peuvent chercher un cadeau pour une amie ou accompagner leur petite amie faire du shopping.
Aucun stress ne peut résister à la contemplation d’un grand bleu infini, cet océan que des générations et des générations de touristes avant vous ont contemplé, qui vous rappelle que, dans l’univers, vous et vos problèmes êtes insignifiants.