Si un matin à l'aube, avec d'infinies précautions,
tu tentes de mesurer l'air entre deux arbres immobiles,
tu aperçois un arc de fraîcheur presque invisible, tel un chant.
Tu vois que l'été est en chemin, et peut-être peux-tu, si ton coeur,
même en pensées, est proche du coeur lumineux de quelqu'un d'autre,
être empli de la consolation heureuse venue d'une source inattendue,
invisible.