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3.76/5 (sur 1141 notes)

Nationalité : Géorgie
Né(e) à : Zestafoni, Géorgie , le 20/05/1956
Biographie :

Boris Akounine (en russe : Борис Акунин), de son vrai nom Grigori Chalvovitch Tchkhartichvili, est un écrivain né d'un père géorgien et d'une mère russe d'origine juive.

Il a été tour à tour ou simultanément essayiste, traducteur littéraire et romancier.

Akounine, qui se reconnaît comme très marqué par le théâtre Kabuki, a intégré la section d'histoire et de philologie de l'Institut des pays d'Asie et d'Afrique à l'université d'État de Moscou et y a donné des cours de civilisation japonaise.

Par ailleurs, en 1986, il entra dans l'équipe de la prestigieuse revue littéraire russe Inostrannaïa Literatoura (Littérature étrangère), et en devint le rédacteur en chef adjoint en 1993, jusqu'à ce que le succès de son œuvre romanesque le pousse à quitter la revue en octobre 2000.

Boris Akounine supervise, depuis 1996, la publication d'une Anthologie de la littérature japonaise en vingt volumes. Il préside également le directoire du "Pushkin Library Project", financé par George Soros.

Il est l'auteur d'un essai sur "L'Écrivain et le suicide", de nombreuses critiques littéraires, de traductions en russe depuis le japonais et l'anglais (du Royaume-Uni ou des États-Unis).

Possédant déjà une forte notoriété dans son pays sous son état civil géorgien, la célébrité internationale est en outre venue à mesure des traductions, en Occident, des romans policiers de la série "Eraste Pétrovitch Fandorine", à partir de 2000.
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Bibliographie de Boris Akounine   (28)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Boris Akounine : Le Gambit turc
Depuis le canal Krioukov à Saint Pétersbourg en Russie, Olivier BARROT présente "Le Gambit turc" de Boris AKOUNINE. le présentateur lit un très court extrait du livre.
Podcast (1)


Citations et extraits (142) Voir plus Ajouter une citation
- Un quoi ? demanda Fandorine en levant les sourcils.
- Un akounine , c’est une sorte d’evil man ou de vaurien, tenta d’expliquer Asagawa. Mais pas exactement… Il me semble qu’il n’y a pas de traduction exacte en anglais ; Akounine, c’est un malfaiteur, mais ce n’est pas quelqu’un de médiocre, c’est au contraire un homme fort. Un homme qui a ses propres règles, qu’il s’applique à lui-même. Elles ne correspondent pas aux préceptes de la loi, mais pour défendre ses règles l’akounine ira jusqu’à donner sa vie, et c’est pour cela qu’il suscite non seulement de la haine, mais aussi le du respect
NB : Grigori Chalvovitch Tchkhartichvili, alias Boris Akounine, profite du roman pour donner l’origine de son nom d’écrivain.
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Chapitre premier
où il est question d'une cynique extravagance

Le lundi 13 mai 1876, vers trois heures de l'après-midi, par une journée où la fraîcheur printanière se mêlait à une chaleur estivale, dans le jardin Alexandre, sous les yeux de nombreux témoins, eut lieu un événement aussi révoltant qu' insensé.
(Incipit)
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À quatorze ans, pendant une leçon de catéchisme, il était venu à Varenka Souvorovz une idée indiscutable dans son évidence. Comment se fait-il que personne n’y ait songé auparavant ? Si Dieu avait commencé par créer Adam pour créer Eve ensuite, cela ne signifiait pas du tout que les hommes étaient plus importants, mais que les femmes étaient plus achevées. L’homme est un prototype expérimental de l’espèce humaine, tandis que la femme est une variante confirmée, corrigée et complétée . C’était clair comme le jour !
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Non sans un certain orgueil, je ferai remarquer que les préludes à l'accouplement sont, chez nous autres oiseaux, infiniment plus beaux et plus nobles que chez les hommes. Nous n'attrapons pas les femelles par les parties proéminentes de leur anatomie, n'émettons pas de cris vulgaires, ne recourons pas à la force brutale si l'on se refuse à nous. Nous attirons l'attention de nos compagnes par notre chant, en fonction de notre espèce et de notre talent.
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Bref, Varia avait sensiblement le même sentiment qu’au restaurant de l’hôtel Royal quand, sentant une odeur de sang, les hommes s’étaient déchaînés, oubliant totalement son existence. Cela ne faisait que confirmer une fois de plus que l’homme était par son être proche du monde animal, le principe animal s’exprimait en lui d’une manière plus évidente que chez la femme, c’est pourquoi c’est justement cette dernière qui, étant un être plus développé, plus fin et plus complexe, était la variante la plus authentique de l’Homo sapiens.
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La vie, c'est une plaine sillonnée d'une infinité de routes. A chaque pas se présente une nouvelle fourche, et l'on est toujours libre de choisir de prendre à gauche ou à droite. Et ensuite viendront une autre bifurcation et un autre choix. Chacun avance dans cette plaine, en établissant lui-même sa route et sa direction : qui au couchant, vers l'obscurité, qui au levant, vers la source de lumière. Et jamais, même à l'ultime instant de notre vie, il n'est trop tard pour prendre une direction totalement opposée à celle qu'on suivait jusqu'alors depuis de longues années.
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L'éléphant vit beaucoup plus longtemps que l'homme. Ce puissant et généreux animal se transmet de père en fils, comme le bien familial le plus précieux. S'il a le sens de l'humour (d'après mes observations ce doit être le cas), l'éléphant trouve certainement très comique que le petit être éphémère qui le nourrit et l'entretien se considère comme son "maître".
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Eraste écoutait et se demandait pourquoi en Russie le succès de n'importe quelle entreprise avait toujours été principalement suspendu aux "bonnes relations" qu'on pouvait avoir. Sans doute parce que les sujets de l'Empire russe percevaient les lois comme autant de contraintes fâcheuses imaginées par certaine puissance hostile pour servir ses propres intérêts. Le nom de cette puissance hostile était "L’État". Il n'y avait rien de bienveillant ni de raisonnable dans les agissements de l’État. Ce monstre "obèse, hideux, énorme, à cent gueules aboyantes". L'unique salut venait de ce qu'il avait en outre la vue un peu basse et l'esprit assez obtus, et de ce que chacun de ses "gosiers" acceptait volontiers un surplus de pitance. Sans cela, il eût été absolument impossible de vivre dans ce pays. Établis de bonnes relations avec la gueule de dentue la plus proche de toi, et fais ce que bon te semble. Mais n'oublie pas d'y jeter à temps quelques quartiers de viande.
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-Il serait temps que tu apprennes le russe. Pendant mon absence, prends le dictionnaire que je t'ai offert et apprends quatre-vingt mots....
-J'en ai déjà appris deux aujourd'hui : "chéli" qui veut dire "cher monsieur" et "chinois" qui signifie "japonais" en russe.
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"Ma connaissance de la langue anglaise se limite à "botle ouiski" et "move your ass" expressions que j'ai apprise d'un enseigne de vaisseaux et qui signifient "une bouteille de gnôle" et "plus vite que ça"... J'interroge cet avorton de portier anglais: "Fandorine" je lui dit, "Fandorine move your ass" et là les yeux lui sortent de la tête, visiblement en anglais ton nom sonne comme quelque chose de pas très convenable"... [au bout d'une semaine] j'ai appris de nouveaux mot, "Gin", c'est un alcool de genièvre et "brandi", c'est un cognac dégueulasse..."
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