[Le déni] entraîne une trop bonne adaptation, une absence étonnante de conflictualité puisque le sujet dénie le danger et la douleur de son épreuve [...] Cette défense associée au clivage est différente du refoulement puisque le sujet n'oublie pas ce qui s'est passé. Ça fonctionne efficacement (comme un avion qui volerait avec un seul moteur), jusqu'au jour où le réel fait surgir un événement qui touche le blessé dans la partie cryptique de sa personnalité. Alors on est surpris par l'effondrement douloureux d'une personne auparavant résiliente.