Boris Guilloteau

Cette série BD est une incitation à la consommation du vin… et du bon. Un pied de nez à la loi Evin et sans gros rouge qui tâche, puisque... les auteurs ont choisi le noir et blanc.



Les trois frères Jaffres produisent un vin qualitatif. Mais voilà qu'une bonne partie de leurs vignes est attaquée par la flavescence dorée, maladie mortelle pour la vigne. Le risque est qu'un insecte suceur, la cicadelle, amatrice de raisin, ne vienne transmettre la maladie aux vignes alentours. Les autorités leur imposent de détruire les vignes attaquées. Ils ne pourront pas replanter et produire de nouveau avant des années. Pour ce domaine à la trésorerie fragile, c'est la catastrophe. Pour baisser les charges, un des frères doit partir…



Cet épisode est moins intéressant que le tome 3, 12 bouteilles à la mer. Le lecteur apprend moins de choses sur la viticulture ou l'élevage des vins. En plus, l'intrigue, à base de jalousies entre producteurs et de volonté de rachat de terres, est un peu facile. Le final notamment arrive comme un cheveu sur la soupe. C'est dommage car le traitement de l'univers du vin sent la passion partagée, et le respect des viticulteurs qui se consacrent à améliorer leurs pratiques.

C’est une intrigue dans le milieu de la vigne et du vin. Le graphisme est en noir et blanc, assez neutre, un peu terne dans l’ensemble, qui se contente des servir le récit. L’intérêt tourne principalement autour des problèmes vinicoles, l’exploitation agricole, les licences et règlements, l’organisation économique, la vente de la production… C’est édifiant, on découvre vraiment dans le fond les problèmes de cette profession. L’intrigue reste cependant assez anecdotique. L’aspect polar qu’aurait pu apporter le personnage de Catroux n’est pas poussée très loin, on reste dans un récit familial édulcoré et un peu fleur bleue, quand à l’attrait du vin, c’est un domaine où je ne suis pas totalement ignorant, et pourtant cela m’a paru beaucoup trop private joke. J’ai trouvé cette lecture juste distrayante, je ne m’y suis pas vraiment immergé. Sympathique et c’est tout.

Le graphisme et les couleurs sont vraiment pêchus, en accord avec le personnage de Jane, espiègle, à l’énergie sans borne, à l’enthousiasme sans limite. C’est sympathique et drôle, en mouvement perpétuel. Mais je reste un peu sur ma fin en ce qui concerne le fond de l’histoire, il manque une articulation, un but, dans cette aventure, c'est en fin de compte un peu léger, on en retient pas grand chose.

Mêmes constatations que pour le tome 1, un graphisme et des couleurs très dynamiques, vivants, un personnage drôle, sympathique, énergique, un rythme endiablé, mais on ne voit pas où tout cela nous mène. Pas de finalité, pas d’objectif, c’est un peu dommage, le tout est un peu trop uniforme, sans surprises.

Ce second tome m'a moins plu que le premier. Cette fois encore, l'histoire s'adresse surtout à des spécialistes du vin et de la vigne. Et puis le noir et blanc n'aide pas à distinguer les personnages et du coup je me suis parfois un peu perdue dans l'intrigue qui se termine un peu trop facilement...

L'histoire de ce livre se situe dans un moyen âge imaginaire, où l'on retrouve un géant, des concours, un méchant, un gentil, et un niais.

Rien d'innovant dans cette bande dessinée. Une touche d'humour est à noter.

Dans l'ensemble, je l'ai trouvée un peu décevante.

Hervé Richez s’allie à nouveau avec Manu Guillot pour nous faire découvrir un autre aspect du monde viticole. Et c’est avec plaisir qu’on retrouve les dessins de Boris Guilloteau pour illustrer cette aventure.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..

Une deuxième tournée mêlant intrigue et didactisme que les amateurs sauront apprécier amplement.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..