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4.03/5 (sur 867 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Moscou , le 10/02/1890
Mort(e) à : Peredelkino , le 31/05/1960
Biographie :

Boris Leonidovitch Pasternak (en russe : Борис Леонидович Пастернак) est un poète de l'âge d'argent russe et romancier soviétique et russe.

Fils d'artistes - son père était professeur de peinture et sa mère pianiste - Boris Pasternak grandit dans un univers intellectuel fécond. D'illustres personnages, à l'image de Rilke ou de Tolstoï, rendent régulièrement visite à ses parents et le sensibilisent à l'art et aux lettres.

Après quelques années d'études à l'université de Saint-Pétersbourg, il publie en 1914 et 1917 deux recueils de poèmes qui ne connaîtront pas une grande notoriété. Teintés de musicalité, ils sortent dans l'indifférence générale. En revanche, son recueil de poèmes "Ma sœur, la vie", écrit en 1917 et imprimé en 1922, le consacre auprès du grand public russe.

Durant la Première Guerre mondiale, il enseigne et travaille dans une usine chimique de l'Oural. Après la Première Guerre Mondiale, il acquiert une grande réputation, pour ses traductions de William Shakespeare, Mary Shelley, Paul Verlaine ou encore Johann Wolfgang von Goethe...

En 1957, paraît en Italie, "Le docteur Jivago", souvent considéré comme l'oeuvre la plus aboutie de Boris Pasternak. L'oeuvre, malgré un succès international, est condamné, en Union des Républiques Socialistes Soviétiques (U.R.S.S.), par les autorités.

Il reçut en 1958, le Prix Nobel de Littérature, pour "sa réalisation importante à la fois dans la poésie lyrique contemporaine et dans le domaine de la grande tradition épique russe".
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Source : Evene
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"Le Docteur Jivago", roman du lauréat du prix Nobel de littérature Boris Pasternak, fait l'objet d'une nouvelle traduction aux éditions Gallimard. La traductrice Hélène Henry est l'invitée du Book Club pour éclairer l'histoire de la publication de ce roman et son travail de traduction. #bookclubculture #litterature #traductionfrançaise ___________ Venez participer au Book club, on vous attend par ici https://www.instagram.com/bookclubculture_ Et sur les réseaux sociaux avec le hashtag #bookclubculture Retrouvez votre rendez-vous littéraire quotidien https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqL4fBA4¤££¤6Hélène Henry18¤££¤ ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/bienvenue-au-book-club-part-2 Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture

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Citations et extraits (345) Voir plus Ajouter une citation
C'est que j'ai des relations et des protections dans tous les gouvernements, des pertes et des chagrins sous tous les régimes. Car c'est seulement dans la mauvaise littérature que les vivants sont divisés en deux camps et n'ont aucun point de contact. Dans la réalité, tout est tellement entremêlé ! Il faut être d'une irrémédiable nullité pour ne jouer qu'un seul rôle dans la vie, pour n'occuper qu'une seule et même place dans la société, pour signifier toujours la même chose !
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« Ma charmante, mon inoubliable ! Tant que le creux de mes bras se souviendront de toi, tant que tu seras encore sur mon épaule et sur mes lèvres, je serai avec toi. Je mettrai toutes mes larmes dans quelque chose qui soit digne de toi, et qui reste. J'inscrirai ton souvenir dans des images tendres, tristes à vous fendre le cœur. Je resterai ici jusqu’à ce que ce soit fait. Et ensuite je partirai moi aussi. »
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Tu es proche autant qu’on peut l’etre.
Ta présence est comme une ville,
C’est Kiev tranquille à la fenêtre,
Enveloppé de jour torride.

Kiev qui paraît dormir, mais en
Faisant à son sommeil la nique,
Et qui, tordant son cou suant,
Rejette son collier de briques.

Kiev où sur la chaussée vaincue
Des peuples de peupliers las
Ont toutes leurs feuilles qui suent
De tant d’obstacles jetés bas.

Tu es la pensée que ce fleuve
Dans la peau verte des ravins
Est pour nous le livre des preuves
De secrets affronts souterrains.

Ta présence est comme un appel
À prendre place à ce midi
Pour — lui relu de Á à Z —
Y inscrire : « Elle fut ici. »
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La conscience est un poison,un instrument d'auto-intoxication pour le sujet qui se l'applique a lui-même.La conscience est une lumière dirigée vers le dehors, la conscience éclaire la route au-devant de nous, pour nous éviter de broncher. La conscience, c'est un phare allumé a l'avant d'une locomotive. Dirigez-le vers l’intérieure, et ce sera la catastrophe.
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Boris Pasternak
La seule chose en notre pouvoir, c'est de ne pas fausser la voix qui résonne en nous.
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Boris Pasternak
Pendant toutes ces années un fou, un meurtrier a régné sur nous. Et maintenant nous avons cet imbécile.
[À propos de Staline et son successeur]
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S'ils s'aimaient , ce n'était pas par nécessité, en succombant à "la flamme de la passion", selon une image mensongère. S'ils s'aimaient, c'est parce que tout autour d'eux le voulait: la terre sous leurs pieds, le ciel au-dessus de leurs têtes, les nuages, les arbres.
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DÉFINITION DE LA POÉSIE

C’est un bruit de glaçons écrasés, c’est un cri,
Sa strideur qui s’accroît et qui monte,
C’est la feuille où frémit le frisson de la nuit,
Ce sont deux rossignols qui s’affrontent,

C’est la suave touffeur d’une rame de pois,
L’univers larmoyant dans ses cosses,
Le jardin potager où Figaro s’abat
En grêlons du pupitre et des flûtes.

C’est cela qu’à tout prix retenir veut la nuit
Dans les fonds ténébreux des baignades
Pour porter une étoile au vivier dans les plis
De ses paumes mouillées, frissonnantes.

On étouffe, plus plat que les planches sur l’eau,
Et le ciel est enfoui sous une aune.
Il siérait aux étoiles de rire aux éclats,
Mais quel trou retiré que ce monde !
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Tant que l'ordre des choses avait permis aux privilégiés de faire des folies et de jouer les originaux aux frais des pauvres gens, il avait été facile de prendre pour de la personnalité ces pitreries, ce droit d'être inutile dont jouissait une minorité aux dépens de la masse !
Mais dès qu'on avait vu se relever les humbles, dès qu'on avait aboli les privilèges de la bonne société, tout le monde s'était décoloré ; chacun, sans regret, avait renoncé à une originalité de pensée qu'il n'avait jamais eue réellement.
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Tsvetaëva était une femme à l'âme virile, active, décidée, conquérante, indomptable. Dans sa vie comme dans son oeuvre, elle s'élançait impétueusement, avidement, presque avec rapacité vers le définitif et le déterminé, elle alla loin dans cette voie et y dépassa tout le monde.
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