La Petite Librairie, c'est tous les mois ! Votre libraire Gérard Collard vous présente ses dernières pépites littéraires. Un programme qui vous réservera des surprises et des rencontres exclusives ! A NE PAS MANQUER !!!!!!!
le Coeur battant du monde de Sébastien Spitzer aux éditions Livre de Poche
https://www.lagriffenoire.com/1072830-article_recherche-le-coeur-battant-du-monde.html
Avant toi de Jojo Moyes aux éditions Hauteville
https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=1067549&id_rubrique=12
le choix de revivre de Clare Mackintosh aux éditions Livre de Poche
https://www.lagriffenoire.com/1070144-litterature-anglophone-le-choix-de-revivre.html
La Part des flammes de Gaëlle Nohant aux éditions Livre de Poche
https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=6913&id_rubrique=39
La femme révélée: roman de Gaëlle Nohant aux éditions Livre de poche
https://www.lagriffenoire.com/1069006-poche-la-femme-revelee.html
Mon Frère, ce zéro de Colin Thibert aux éditions Héloïse d'Ormesson
https://www.lagriffenoire.com/1071228-romans-mon-frere--ce-zero.html
Nos secrets trop bien gardés de Lara Pescott et Christel Gaillard-Paris aux éditions Robert Laffont
https://www.lagriffenoire.com/1070113-litterature-anglophone-nos-secrets-trop-bien-gardes.html
le docteur Jivago de Boris Leonidovic Pasternak aux éditions Folio
https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=19776&id_rubrique=8
Filles de la mer de Mary Lynn Bracht et Sarah Tardy aux éditions Pocket
https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=142013&id_rubrique=12
Pachinko de Min Jin Lee et Laura Bourgeois aux éditions Charleston
https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=1068382&id_rubrique=12
le Mystère de la dame en noir : Sherlock, Lupin et moi (Tome 1) de Irène Adler, Iacopo Bruno aux éditions Albin Michel Jeunesse
https://www.lagriffenoire.com/64705-romans-le-mystere-de-la-dame-en-noir---sherlock--l-upin-et-moi---tome-1.html
Dernier Acte à l'opéra: Sherlock, Lupin & moi (Tome 2) aux éditions Albin Michel Jeunesse
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Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel
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C'est que j'ai des relations et des protections dans tous les gouvernements, des pertes et des chagrins sous tous les régimes. Car c'est seulement dans la mauvaise littérature que les vivants sont divisés en deux camps et n'ont aucun point de contact. Dans la réalité, tout est tellement entremêlé ! Il faut être d'une irrémédiable nullité pour ne jouer qu'un seul rôle dans la vie, pour n'occuper qu'une seule et même place dans la société, pour signifier toujours la même chose !
« Ma charmante, mon inoubliable ! Tant que le creux de mes bras se souviendront de toi, tant que tu seras encore sur mon épaule et sur mes lèvres, je serai avec toi. Je mettrai toutes mes larmes dans quelque chose qui soit digne de toi, et qui reste. J'inscrirai ton souvenir dans des images tendres, tristes à vous fendre le cœur. Je resterai ici jusqu’à ce que ce soit fait. Et ensuite je partirai moi aussi. »
Tu es proche autant qu’on peut l’etre.
Ta présence est comme une ville,
C’est Kiev tranquille à la fenêtre,
Enveloppé de jour torride.
Kiev qui paraît dormir, mais en
Faisant à son sommeil la nique,
Et qui, tordant son cou suant,
Rejette son collier de briques.
Kiev où sur la chaussée vaincue
Des peuples de peupliers las
Ont toutes leurs feuilles qui suent
De tant d’obstacles jetés bas.
Tu es la pensée que ce fleuve
Dans la peau verte des ravins
Est pour nous le livre des preuves
De secrets affronts souterrains.
Ta présence est comme un appel
À prendre place à ce midi
Pour — lui relu de Á à Z —
Y inscrire : « Elle fut ici. »
La seule chose en notre pouvoir, c'est de ne pas fausser la voix qui résonne en nous.
La conscience est un poison,un instrument d'auto-intoxication pour le sujet qui se l'applique a lui-même.La conscience est une lumière dirigée vers le dehors, la conscience éclaire la route au-devant de nous, pour nous éviter de broncher. La conscience, c'est un phare allumé a l'avant d'une locomotive. Dirigez-le vers l’intérieure, et ce sera la catastrophe.
Pendant toutes ces années un fou, un meurtrier a régné sur nous. Et maintenant nous avons cet imbécile.
[À propos de Staline et son successeur]
S'ils s'aimaient , ce n'était pas par nécessité, en succombant à "la flamme de la passion", selon une image mensongère. S'ils s'aimaient, c'est parce que tout autour d'eux le voulait: la terre sous leurs pieds, le ciel au-dessus de leurs têtes, les nuages, les arbres.
DÉFINITION DE LA POÉSIE
C’est un bruit de glaçons écrasés, c’est un cri,
Sa strideur qui s’accroît et qui monte,
C’est la feuille où frémit le frisson de la nuit,
Ce sont deux rossignols qui s’affrontent,
C’est la suave touffeur d’une rame de pois,
L’univers larmoyant dans ses cosses,
Le jardin potager où Figaro s’abat
En grêlons du pupitre et des flûtes.
C’est cela qu’à tout prix retenir veut la nuit
Dans les fonds ténébreux des baignades
Pour porter une étoile au vivier dans les plis
De ses paumes mouillées, frissonnantes.
On étouffe, plus plat que les planches sur l’eau,
Et le ciel est enfoui sous une aune.
Il siérait aux étoiles de rire aux éclats,
Mais quel trou retiré que ce monde !
Tsvetaëva était une femme à l'âme virile, active, décidée, conquérante, indomptable. Dans sa vie comme dans son oeuvre, elle s'élançait impétueusement, avidement, presque avec rapacité vers le définitif et le déterminé, elle alla loin dans cette voie et y dépassa tout le monde.
Tant que l'ordre des choses avait permis aux privilégiés de faire des folies et de jouer les originaux aux frais des pauvres gens, il avait été facile de prendre pour de la personnalité ces pitreries, ce droit d'être inutile dont jouissait une minorité aux dépens de la masse !
Mais dès qu'on avait vu se relever les humbles, dès qu'on avait aboli les privilèges de la bonne société, tout le monde s'était décoloré ; chacun, sans regret, avait renoncé à une originalité de pensée qu'il n'avait jamais eue réellement.