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Citations de Boris Quercia (134)


En fait, ce qui nous préoccupe vraiment, c'est d'arriver à la fin du mois, en vie d'une part, avec un peu d'argent de côté si possible d'autre part. Car être vivant sans un rond, ce n'est pas être vivant.
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L'éternité, c'est le temps qui passe entre la fin d'un rapport sexuel et l'arrivée d'un taxi.
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Enfin, nous finirons bien par mourir comme tout le reste, nous sommes nés pour cela.
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C'est curieux comme l'homme est le seul être de la création à parler tout le temps de lui. Il ne lui suffit pas d'exister, comme n'importe quel animal. Peut-être que ce qui nous rend un peu cinglés, c'est le fait d'essayer de toujours tout expliquer.
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Je ne sais pas ce qui m'arrive, mais je ne peux pas m'empêcher de fondre en larmes quand je vois combien les gens peuvent s'aimer.
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C'est bizarre comme les gens ont confiance en moi et me racontent leurs histoires, c'est peut-être parce que je ne parle pas beaucoup. Je ne coupe pas la parole, ni de mon collègue abandonné au milieu de la neige, ni de Yesenia otage de son beau-père. L'idée me vient que ces enfants et moi, qui pleurais mon papa en silence, nous sommes devenus les adultes d'aujourd'hui. Tellement de blessures. Quelques-unes qui ont guéri, d'autres qui n'ont jamais cicatrisé. Je jette le mégot dans les toilettes. Il s'en va, comme l'amour. Il s'en va comme ces papas qui sont comme les cigarettes, quelques taffes et après on ne les revoit jamais plus.
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Enfants, nous voulons tous devenir des super-héros. Mais quand vient la chute, il faut savoir accepter de se fracturer les genoux en tombant. Et ça ne sert à rien de pleurer, il y a toujours quelqu'un encore plus bas que toi dans la fosse et c'est lui qui recevra toute ta merde.
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C’est curieux comme l’homme est le seul être de la création à parler tout le temps de lui. Il ne lui suffit pas d’exister, comme n’importe quel animal. Peut-être que ce qui nous rend un peu cinglés, c’est le fait d’essayer de toujours tout expliquer.

(Livre de Poche, p, 17)
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On pourrait faire n'importe quoi, tous les deux. En attendant, on reste chacun dans notre truc : elle à tenir la main des mémés et des enfants leucémiques, comme si elle était leur petit ange de la clinique, et moi à tirer sur des truands et à regarder de temps en temps un collègue se vider de son sang, sans savoir clairement pourquoi c'est moi qui survis et lui qui s'en va.
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C'est la première chose qu'on devrait apprendre aux enfants, avant le premier mot, avant le premier mot, avant tout. L'innocence et l'ingénuité sont mortelles.
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Elle met sa tête entre mes jambes et me suce comme je l’ai vu seulement dans les films pornos. Elle l’avale entièrement en s’arrêtant aux couilles, retenant ses haut-le-cœur.

On arrive au lit en rampant.

Quand je la pénètre elle pousse quelques petits cris, comme un dauphin, elle porte ses mains à son visage comme pour se protéger et moi j’ai à nouveau l’impression de la violer.

Je ne m’habitue pas, ça me fait peur, j’essaie de sortir mais elle m’attrape et m’attire contre elle.

Elle gémit, le regard perdu, un doigt entre ses dents de travers, et elle gémit comme si c’était une enfant. Je la baise comme un fou. Comme je suis bourré, je suis plus brutal que la dernière fois et j’entre et je sors avec force.

Je l’attrape par le cou d’une main, de l’autre je plaque son bassin contre le matelas et je la pénètre violemment.

Elle me griffe le dos, me frappe le torse, elle finit par arracher la croûte de mon bras, ça me fait mal, je la lâche et pousse un cri. Elle me repousse et me fait sortir.
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« Elle ne m’a jamais laissé l’enculer, il me dit, complètement bourré, un peu amusé et à la fois désemparé.
– C’est parce que tu ne bandes pas, gros lard… »
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La mort est la seule chose qui n'a pas de solution.
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Il y a ce chien enragé de la malchance qui m'a sauté à la gorge et qui ne me lâche plus.
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Il n'y a pas pire imbécile que l'imbécile efficace.
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Il fait froid, il est six heures vingt-trois du matin, on est tout juste mardi et je n’ai pas envie de tuer qui que ce soit. Quelle connerie.
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Je cours en descendant l'escalier. Je peux entendre les petits pieds de Lopez qui courent derrière moi, comme les pattes d'un cochon d'Inde en cavale.
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Feuilletez Santiago Quiñones, chaque page est un truc absurde, dénué de sens.
Il y a des gens qui disent que s'ils devaient recommencer, ils feraient la même chose. Moi, je ferais tout différemment. Mais ce genre de réflexion ne sert à rien, car on ne vit qu'une fois, et j'ai déjà foutu ma vie en l'air.
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Je me souviens alors que l’on appelle la coke "les pellicules du diable".
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Du fond de la maison, les types du gang lâchent les chiens. Des rottweilers, des diables noirs qui bavent et grognent férocement.

Ils se précipitent sur Jiménez, droit à la gorge. Je le vois se défendre en essayant de leur donner des baffes.
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