Je suis habitué à la clandestinité, à la solitude. Je ne veux pas connaître l'avenir. Je m'efforce d'oublier le passé. Je n'ai ni patrie, ni famille, ni nom. Je me dis :
Un grand sommeil noir
Tombe sur ma vie :
Dormez, tout espoir,
Dormez, toute envie ! (p. 37)