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3.81/5 (sur 283 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

On ne sait rien de Boston Teran ou presque qu'il refuse de donner sa photo aux médias, qu'il écrit sous pseudonyme comme l'on témoigne sous X et qu'il est né dans le Bronx. Un Américain donc. D'origine italienne. Un romancier en qui Dennis Lehane, auteur de Mystic River, voit l'héritier de Jim Thompson. Un inconnu au premier roman instantanément primé aux USA, et dont le second titre, Satan dans le désert, a fait dire à la critique française qu'il était « l'une des plus sidérantes découvertes US de ce début de siècle ».
Qu'à cela ne tienne. Boston Teran impose assurément et sans artifices une nouvelle voix. Une tonalité jamais entendue. Un regard. Un rythme qui lui est propre, une manière de dire et de voir les choses. Il est, c'est à préciser d'emblée, celui qui place sans complaisance le polar à des sommets de violence rarement atteints. Avec lui s'affrontent clairement les notions ambivalentes de Bien, de Mal et de rédemption.
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Source : http://www.gallimard.fr/foliopolicier/phares
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Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
- C'est pas à l'Amérique propre et puritaine que vous avez affaire, sur ce coup-là. Cette merde, c'est l'enfer. Une histoire de drogue, de sang et de foutre, déjanté, à un point que vous n'avez pas idée. C'est pas comme si vous entriez dans une librairie ésotérique de Hollywood Boulevard pour acheter quelques babioles sataniques. Ces types-là prennent leur pied en foutant en l'air les gens normaux comme... votre ex-femme et son mari.
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Le Texas : trop de soleil, trop de poussière, trop d'espace. Et toujours trop de kilomètres jusqu'au prochain endroit où on peut pisser de façon civilisée.
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Tétanisé par la peur, le gosse se met à trembler. Cyrus se campe devant l'autre, examine longuement son membre et le prend en main.
- C'est une vraie queue de diable que tu as là, toi.
Terrifié, le gamin refuse de le regarder dans les yeux.
- Une vraie queue de diable, répète Cyrus en soupesant, appréciateur.
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On a écrit que les paysages les plus grandioses de l'Amérique sont ses déserts. Et le Mojave représente la quintessence du désert américain. Peut-être parce qu'il est situé entre Los Angeles et Las Vegas, deux des plus puissants démiurges du pays.
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Sur le toit de goudron noir, la pluie génère une multitude de ruisseaux irréguliers qui s'évacuent vers les gouttières oxydées. Mais elle ne lave rien. Elle ne l'a jamais fait. La crasse qui est le lot quotidien de chacun est bien trop importante.
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- [...] Ta manière de parler, c'est la maladie de notre temps. Comparer la religion à ces conneries... le monde est devenu un cauchemar qui se nourrit de comparaisons. Mais ta religion, ce n'est pas ça. Pas du tout. C'est la vérité immuable dont tous nos principes sont issus. Un instant de révélation. La foi définit l'être, l'être définit la foi. Tout ça, ça me dégoute. Il n'y a que deux façons de voir la chose. Ce qu'on ne peut pas régler avec les siens, on le règle au tribunal. Et chaque fois qu'on peut s'expliquer en famille, pas besoin d'aller devant un jury. Fin de la discussion.
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Les gens de couleur... on les qualifie de voisins ou d'animaux. Ils sont soit le prochain chapitre du Rêve américain soit l'apocalypse raciale qui y mettra fin.
Au milieu des années soixante, il y avait davantage de Portoricains à New York qu'à San Juan. Plus de Noirs que de Portoricains. Et, tout comme les Européens avant eux, les gens à la peau sombre, les enfants du tiers-monde, se frayaient un chemin à travers les fentes, les failles et les fissures de la misère, en lorgnant les rues cauteleusement pour déménager d'un quartier à l'autre.
Mais ce n'était pas tant la chatoyante complexion du monde qui projetait sur leur vie l'ombre la plus longue que sa complexité sans cesse changeante.
Abandon du foyer conjugal, adultère, mort et divorce. Foyers privés de père. Fran assista à tout cela aux premières loges, depuis sa confiserie. Les femmes y entraient le jour où elles recevaient leur chèque de l'assistance sociale ; la "fêtes des Mères" comme elles l'appelaient.
Une guerre mené en Extrême-Orient menaçait de diviser le pays, la musique prenait un tournant racial,les films devenaient de plus en plus violents et des barreaux commençaient d'apparaître aux fenêtres des rez-de-chaussée, ainsi que des grilles métalliques aux portes.
Le règne de l'ambiguïté et des paradoxes avait débuté. Et c'était précisément dans cette période qu'Ève allait s'épanouir.
(P. 221)
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Le passé se modifie sans cesse autour de nous. Rien ne vous oblige à lui céder corps et âme.
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Là-bas, dans cette contrée forgée par mille énigmes, mille koans, où tout est mis à nu, elle sait que le Seigneur de l'anarchie attend. Tuant le temps en affûtant ses dents. Prêt à se jeter sur eux douze mois par an, à la tête de ses bons petits gars pervertis. Bonnes vacances de la part des macchabées, mon enfant. La mort arrivera tôt, ce soir. Et Case sait bien qu'on ne vaut que ce qu'on vaut mort.
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- Et le prenez pas mal, surtout, mais vous ne pouvez pas y aller seul. Merde, c'est vrai quoi. On envoie pas un mouton chasser les loups.
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