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4/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Slovénie
Né(e) à : Rogatec , le 29/11/1929
Mort(e) à : Ljubljana , le 12/06/1991
Biographie :

Branko Hofman était un poète, écrivain et dramaturge slovène.

Diplômé en littérature comparée de l'Université de Ljubljana, il a travaillé comme journaliste à la Radio Koper, rédacteur de journal "Večer" à Maribor et éditeur aux éditions DZS.

Il est connu pour son roman "La nuit jusqu'au matin" ("Noč do jutra"). Rédigé entre 1968 et 1974, il ne verra le jour qu'en 1981.

Il sera proclamé aussitôt "livre de l'année". Traduit en plusieurs langues, il fait aujourd'hui figure de classique.

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Bibliographie de Branko Hofman   (1)Voir plus

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
La relativité du sens des mots est pour moi un carcan.Il m'arrive fréquemment de vouloir parler, mais je préfère me taire à l'idée que jamais mes paroles, loin de transmettre mon expérience ne feront naître chez mon interlocuteur une association d'idées qui résonnera avec son expérience personnelle, que jamais je ne parviendrai à lui communiquer aucune de mes pensées, aucuns de mes savoirs; au mieux je lui offrirai la confirmation de ce qu'il a vécu, lui, et qui m'est décidément étranger. En fin de compte, Nous ne nous seront rien dit, nous n'aurons rien découvert, nous ne nous connaîtrons pas mieux qu'auparavant.
Voilà pourquoi le monologue est la forme la plus authentique de la confession.
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Il en avait assez vu pour savoir qu’un intellectuel est aux imbéciles ce qu’un chiffon rouge est au taureau.
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En définitive, l'inhumanité est tout autant le reflet de la nature humaine que l'humanité. L'homme recèle en lui des capacités égales à faire le mal ou le bien. Lesquelles prévaudront en dernier ressort est fonction des circonstances.
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La solitude qui l'éclaboussait avait chassé son sommeil, l'avait fait sortir de ses gonds; il s'était senti des ailes vagabondes et, les yeux plissés, regardait se dérouler une vision purifiante, entrelacs de péripéties espérées et d'événements advenus, certes, mais transformés, amendés par tous ces traits de génie qui nous aurait permis d'avoir barre sur le destin alors même que le pouvoir de décision ne nous appartenait plus.
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...Peter eut la sensation que sa vie entière relevait d'un gigantesque malentendu. L'amertume l'envahit:"Malédiction, on croirait que pendant cinquante ans l'eau a filé entre tes doigts serrés ! Et que tu n'as toujours pas étanché ta soif."
Il avait constaté que nul est à l'abri de ce genre de dépit, que n'importe qui en passe par le même dégoût de soi et du monde et qu'alors rien ne peut satisfaire son aspiration à la fantasmatique vie éternelle. Mais penser aux autres ne le consola pas."On ne se sent pas le ventre moins creux à se dire que la moitié de l'humanité crève de faim, songea-t-il. Le savoir est une lumière qui ne réchauffe pas."!
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L’homme étendu n’esquissa pas le moindre geste.
La femme, sur son poêle, baignait dans un éclairage à la Chagall, légère, libérée du fardeau de la pesanteur, réelle malgré tout : la douleur (lui sembla-t-il) n’avait pas ravi son corps, un corps bien présent sous le plafond, entouré de toutes parts d’images pieuses, ancré dans les principes fermes et inaltérables de l’ascétisme, un corps que retenait d’aller par le fond ce chapelet entre ses mains et des réflexes montés pour régir au monde social (« On a de la visite, il faut de la lumière »), la mort l’avait remuée au-dedans, tournée vers de nouveaux horizons : de son regard fiévreux, la femme scrutait le mur, et ce mur était transparent ; il ne lui bouchait pas la vue, elle regardait au travers et, tournant vers Dieu une dévotion aussi permanente que réconfortante, revenait (lui sembla-t-il) à la source de sa foi.
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