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Critiques de Brent Weeks (255)
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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Une très belle réussite pour ce premier livre de l'auteur et premier tome d'une trilogie.



Azoth est un orphelin, livré à lui-même dans les rues noires et glauques du quartier pauvre de Cénaria. Lorsque son chemin croise celui de Durzo Blint, maître assassin, un seul espoir pour Azoth qui ne veut plus avoir peur : Devenir l'apprenti de la légende. De son douloureux apprentissage à ses premiers pas et plus si affinités ; passant par le développement de son Don (qui ajoute la dimension magique à l’œuvre), dans un univers sombre, où les complots se joignent aux trahisons, vous suivrez les aventures de notre héros avec un leitmotiv : La vie ne vaut rien. Bien pratique lorsqu'on pratique ce métier.



Vous avez trouvé l'Assassin Royal de Hoob un poil trop littéraire, manquant de fange, de noirceur ? Vous auriez voulu rajouter un peu d'Abercrombie au mélange ? Vous en avez marre des Elfes qui, quand ils pètent ils font des paillettes ? La voie des ombres est faite pour vous (d'ailleurs il n'y a pas d'elfes ici).

Ne vous fiez pas à la couverture de l'édition Milady qui fait plus jeu vidéo, voire roman de gare écrit à la ligne que roman de Fantasy. (Celle de l'édition grand format Bragelonne est nettement mieux).

Nous avons là un roman de qualité, bien écrit (mais point trop n'en faut) avec une histoire dense (quoique parfois un peu confuse) et des personnages travaillés et nuancés. On découvre peu à peu l'univers riche de l'auteur (tout en laissant pas mal de place aux opus suivants je pense).

J'ai particulièrement aimé le Don, sa description, son fonctionnement, sa spécialisation fonction des cultures et des à priori des sociétés.



Un excellent premier tome qui appelle indéniablement à la lecture du suivant, Le choix des ombres.
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Le porteur de lumière, tome 3 : L'oeil brisé

J'avais bien aimé le tome 1 et son mélange "Green Lantern "/ "Magic the Gathering" et j'avais bien aimé le tome 2 avec ses 200 dernières pages pleines de bruit et de fureur lorgnant du côté de la prélogie "Star Wars", mais avec ce tome 3 intitulé "L'Oeil brisé" je suis obligé d'endosser le rôle ingrat du pisse-froid...



A l'image du réalisateur Ridley Scott, l'auteur Brent Weeks assume le fait de sacrifier son histoire à son rythme : ici on perd carrément de vue l'intrigue principale pour conserver un rythme feuilletonnant qui foisonne d'intrigues secondaires riches en complots, en twists et en cliffhanger des familles qui tombent toujours à point nommé pour relancer ledit rythme feuilletonnant... Alors c'est facile, c'est fluide et on ne s'ennuie jamais, mais il reste la désagréable impression d'être toujours au milieu de quelque chose qui ne se conclue jamais, bref d'un tome pour rien, en l'occurrence d'un tome de transition qui succède à un tome de transition et qui précède un tome de transition : les tireurs à la ligne yankees continuent donc de transformer des trilogies en machinlogies (syndrome Robert Jordan ou syndrome GRR Martin ???), et ici on n'est pas loin des méthodes des écrivains professionnels spécialisés dans les livres pour casual readers...



Alors si cela ne manque pas de fun et de coolitude, cela manque vraiment d'efficacité !

- après la bataille de Ru et le déicide d'Atirat, Kip retourne à la Chromérie pour poursuivre son double apprentissage de magicien et de guerrier au sein de la Garde Noire, tout en continuant à jouer au poker menteur avec son grand-père manipulateur élu Promachos de la nouvelle guerre civile, et tout en continuant à chercher à percer les mystères de la mer céruléenne au sein de la grande bibliothèque en compagnie du jeune prêtre Quentin Naheed....

- à ses côtés l'affranchie adolescente Teia (de son vrai nom Adrasteia qui signifie « destinée » en grec ancien ^^) qui continue sa formation de guerrière au sein de la Garde Noire et de créatrice paryl aux côtés de Meurtre Shlak, l'assassin dont tout le monde loue les services mais qui réserve la préséance à société secrète de l'Oeil Brisé que Teia est censé infiltrer...

- on suit toujours Karris Blanc-Chêne qui doit passer d'agente de terrain à chef de réseau sous les ordres du Blanc, qui compte bien lui confier les clés des services secrets de la Chromérie...

- on suit toujours Gavin / Dazen Guile devenu esclave et qui passe de mains en mains (héritage Raymond Feist qui adorait faire découvrir les affres de la servitude à ses personnages principaux) : on suit sa descente aux enfers, mais même au bord du gouffre il refuse de passer du Côté Obscur et de faire appel à la luxine noire...

- de temps en temps, l'auteur se rappelle à son histoire et insère quelques POVs pour nous raconter ce qui se passe dans l'autre camp de la guerre civile et on retrouve le temps de quelques pages Liv, Corvan ou Samiya Sayeh... Mais comme tout le reste c'est noyé dans 850 pages d'intrigues secondaires pleines de dialogues et d'introspection qui rallongent l'ensemble, voire n'en finissent plus même s'ils sont bien faits !

Malheureusement au bout de 850 pages c'est presque le statu quo ante !





Bon, on a les sécessionnistes du Prince des Couleurs (qui se déclarent égalitariste alors qu'en fait il est suprématiste : on t'as reconnu Magnéto des X-Men / Joseph Staline IRL), et les complotistes d'Andros Guile qui veulent prendre le pouvoir à la Chromérie alors qu'ils le possèdent déjà (du coup ils passent plus de temps à pourrir voire trahir leurs alliés qu'à combattre leurs ennemis), mais on a aussi





Alors le double épilogue truffé de cliffhangers relance tout mais c'est loin d'être suffisant pour rattraper le coup...

Car les faiblesses de son cycle précédent réapparaissent : on passe sans prévenir du softcore au hardcore, et toujours sans prévenir on passe des adolescents aux adultes, et après des pages et des pages à construire l'évolution de ses personnages certains d'entre eux retournent leurs vestes d'un coup sans préparation et/ou explication...

Car on oublie surtout la règle d'or : Show, Don't Tell ! La guerre entre nordistes et sudistes on nous la montrait dans les tomes 1 et 2, et c'était très cool même si l'auteur prenait son temps avant de nous y amener... Dans ce tome 3 on en parle ici ou là et on attrape quelques brides d'informations à travers les dialogues des personnages, mais on ne nous la montre jamais : on se croirait dans tous ces les ventres mous du "Trône de Fer" où GRR Martin nous racontait son détournement de la Guerre des Deux Roses par tous les POVs possibles et imaginables mais en faisant absolument tout pour éviter ceux des personnages qui aurait pu nous la montrer... Soupirs...

Alors je ne pas resté de marbre pour autant hein : il y a les détournements de "Moby Dick" et de "Guillaume Tell", les hommages à Aristote, à Rabelais et à Cervantès, les piques contre le darwinisme social, le financiarisme à outrance, le néo- esclavagisme / le néo-féodalisme, l'eugémisme et le suprématisme revendiqués des classes dirigeantes et tutti quanti (les auteurs SFFF s'attaquent aux maux du passé pour mieux dézinguer les maux du présent, et ils sont nombreux !), ce fabuleux chapitre que certains pourraient qualifier d'inventaire à la Prévert mais qui s'avère être un condensé d'humanité dans ce qu'elle a de plus noble et de plus vil, toutes les descriptions de Ruthgar qui mettent en scène une chouette Égypte entre Antiquité et Flintlock, et on nous offre un détournement de la Sédition Nika avec un couple haut en couleur qui nous refait le coup de Justinien et de Théodora ! ^^
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Le porteur de lumière, tome 1 : Le prisme noir

Concernant le tome 1 : La Menace fantôme



Des chapitres sont courts donc cela se lit vite et bien malgré l’alternance des POV. Un univers plus cohérent car au patchwork de Midcyru qui mélangeait des peuples de cultures et de technologie très différents succède celui des 7 satrapies centré sur la Mer Céruléenne. Moins d’incohérences, d’oublis et pas de prophéties qui viennent pourrir la trame du récit. On sent que l’auteur poursuit dans sa voie, et cela c’est bien !



* Les personnages :

"Gavin" et Karis font écho à Durzo Blint et Mama K version haute société.

"Dazen" en mode Château d’If nous rappelle Logan au fond du Trou.

Kip et Liv sont les correspondants plus soft d’Azoth et Viridiana (ouf exit Poupée la cruche ultime).

Rask Garadul, associé au Prince des Couleurs et Seigneur Omnichrome, rappelle Garoth Ursuul en moins trash.

Andros Guile se pose bien aussi en père manipulateur qui utilise sa famille pour gagner encore plus de pouvoir.



* Le magicbuilding :

Dans "L’Ange de la Nuit", on avait les ka’karis chacun associé à une couleur et des mages rouges, verts (les soigneurs) et bleus (les créateurs, terme que l’auteur réutilise) dont la puissance dépendait de leur capacité à absorber la lumière (par exemple guerriers shamans de Friaku combattaient nus pour que leurs corps absorbent mieux la lumière et être ainsi plus puissant).

Dans "Le Porteur de lumière" il bâtit tout une magiocratie où les magiciens sont des Green Lanterns capables de transformer la lumière en matière (la luxine) en fonction leurs capacités visuelles : ils peuvent créer différents sortes de matière selon qu’ils soient monochrome, bichrome ou polychrome

A chaque couleur est associé 1 matière, 1 défaut et 1 qualité car les créateurs obligés de tirer leur énergie de la couleur à laquelle ils sont affilié doivent porter des lunettes colorées pour agir indépendamment de leur environnement, du coup leur personnalité se déforme au fil du temps jusqu’à briser le halo (sombrer dans la folie).

Seul le Prisme peut décomposer la lumière pour produire n’importe quel type de matière à partir de n’importe quel type de couleur : Infrarouge, Rouge, Orange, Jaune, Vert, Bleu, Ultraviolet.



* Le worldbuilding :

Le Prisme est censément être l’Empereur de son monde, mais il est sous surveillance du Blanc et de ses Gardes Noirs, du Noir qui gère le fonctionnement du territoire (formé de 2 îles, le Grand Japse et le Petit Jaspe) et de l’administration de la Chromérie, et du Spectre (conseil formé d’un mage de chaque couleur, chacun d’entre qui représentent la satrapie dont ils sont issus).

Bref la Chromérie est plus construite que le mystérieux sa’kagé et nettement plus aboutie et plus intéressante que la soporifique magiocratie du Chantry, avec un passage de Kip à l’école de magie qui sait omettre une harrypotterisation que même Patrick Rothfuss n’avait pas su éviter dans "Le Nom du vent".





Pas mal de défauts on été gommés depuis la trilogie de "L’Ange de la nuit", mais des lacunes persistent :

- au niveau de l’univers on est encore le derrière entre 2 chaises avec une ambiance plutôt antiquisante (satrapie, satrape, promachos…) et une ambiance capes & épées (canons, mortiers, obusiers, mousquets, pistolets…)

- si Kip (le gros lard qui a toujours un truc à dire mais jamais le bon) est plus supportable que l’insouciant Azoth/Kylar et si Liv (qui joue à la femme fatale mais qui peine déjà un peu à être une adulte) est moins caricaturale que Vi la tueuse midinette, ils restent des adolescents dont le récit pourrait se passer finalement.

Dans leur personnalité et dans leur traitement, ils souffrent cruellement de la comparaison avec le trio "Gavin" / "Dazen" / Karis ou même de personnages un peu plus en retrait comme Poing d’Acier ou le général Corvan.

C’est d’autant plus dommage que ces adolescents, pénibles parfois ou souvent (cela dépend du niveau de tolérance) semblent être un passage obligé incorporé à l’imaginaire de Brent Weeks qui se moquent d’eux régulièrement en versant dans l’autodérision.

- l’auteur se donne du mal à nous présenter son système magie chromatique mais il faut attendre le dernier ¼ du roman pour bien comprendre ce que sont exactement les spirites alors qu’ils interviennent dès le 1er chapitre :

ce sont les créateurs qui ont brisé leur halo et sont devenus de plus en plus inhumains en appliquant leurs talents sur leur corps et leur métabolisme : comme ils ont remplacés leur chair par de la luxine, ils sont considérés comme des déments ou pire comme des monstruosités

- l’auteur se donne bien du mal pour mettre en scène des actions épiques, mais dans le même genre il souffre de la comparaison avec certaines plumes plus chevronnées (citons le Paul Kearney des "Monarchies Divines")

- l’auteur se donne bien du mal pour donner un côté sombre aux personnages ou aux situations, mais là aussi dans le même genre il souffre de la comparaison avec certaines plumes plus chevronnées (citons le Glen Cook de "La Compagnie Noire")



Je suis un tout peu déçu par rapport aux attentes que j’avais mis dans l’auteur mais rassuré de voir l’auteur s’améliorer. Je sais maintenant que j’aime ce que fait Brent Weeks, donc je le suivrai assurément à l’avenir, mais je sais aussi qu’il ne faudra pas non plus en attendre monts et merveilles (même si les cliffhangers de fin donnent furieusement envie d’avoir sous la main le 2e tome intitulé "Le Couteau aveuglant").

Au final sans doute un très bon divertissement, mais on attendra la suite du cycle avant de lui accorder plus de qualités.
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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Azoth est un jeune garçon, rat de guilde qui tente de survivre comme il peut dans les quartiers défavorisés de Cenaria. Sa rencontre avec Durzo Blint, un assassin professionnel, va changer le cours de sa vie. Dès lors, il fera tout pour devenir son apprenti.



Lorsque j'ai acheté ce premier tome, je venais de finir Gagner la Guerre de Jean-Philippe JAWORSKI. Inconsciemment ou pas, j'avais envie de poursuivre dans le même esprit avec un roman qui mettrait encore une fois en scène un assassin professionnel. Et puis, après la critique enthousiaste de Fnitter au sujet de ce premier opus, je n'ai pas été difficile à convaincre!



Oui, mais voilà, il m'a fallu deux mois pour le lire! Ce ne sont pourtant pas les 700 pages qui m'ont rebuté : j'ai l'habitude de lire des pavés. Pourtant, en soit, le roman est loin d'être mauvais, bien au contraire. L'univers imaginé par l'auteur est très travaillé et bien étoffé. On a une myriade de personnages dont la psychologie est assez bien détaillée et retranscrite. Le scénario a beaucoup de ressources et ponctué de rebondissements. Quant au style d'écriture, il est très agréable et fluide.



Alors, qu'est-ce qui a bien pu ralentir ma lecture? J'ai eu beaucoup de mal à rentrer au départ dans l'histoire à cause justement de la complexité de l'univers imaginé par l'auteur. Je dois bien avouer qu'il m'a parfois un peu perdu. De plus, le récit est ponctué de beaucoup de noirceur et de violence : j'ai eu du mal à m'y habituer. Il ne vaut mieux pas d'ailleurs être en pleine dépression car lire ce livre ne va pas vous aider à en sortir! Ensuite, les personnages comme Durzo Blint ou Azoth étaient tellement froids que j'ai eu peu d'empathie pour eux, de prime abord. Enfin, le rythme du roman me semble assez inégal (après ce n'est que mon avis), mais je pense que le livre aurait été beaucoup plus efficace avec 200 pages de moins. Entre les pages 250 et 450, j'ai failli abandonner plusieurs fois car j'avais l'impression de ne pas avancer alors que j'ai dévoré les 250 dernières pages, beaucoup plus efficaces. Au final, je reste tellement partagée sur ce roman que je n'ai pas encore décidé si je vais investir dans le second tome...
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Le porteur de lumière, tome 1 : Le prisme noir

Wouch !

Je pensais mettre beaucoup de temps à le lire... Et puis hier soir, je suis "tombée dedans" et je l'ai fini ! Oo



J'avoue qu'au début je me suis demandé où j'allais. L'histoire rebattue de l'adolescent appelé à "plus grand que lui", ça n'a plus rien de très original.

En fait, avec Brent Weeks, si !



Le truc de fou. L'avantage de l'auteur étant qu'il commence très très fort, donc ça accroche, forcément.



Ensuite, et bien on reste accroché. Encore un traitement de la magie original, j'ai beaucoup aimé, il approfondit leur "magie lumineuse". Il y a un twist énorme, en plein milieu du livre... Et à la fin on est carrément dans le flou quant à l'avenir de tout ce petit monde.



Les personnages sont ultra-attachants, Poings-de-fer, Gavin (sisi, même lui), Corvan, Liv, Karris (personnages féminins à égalité avec les masculins, c'est pas si souvent), tout en niveaux de gris, donc très humains, ils sont formidablement traités. le fait que Kip soit ce qu'il est en fait un être de contradictions, qui ne sait pas trop ni où il va, ni qui il est, ni ce qu'il doit faire, mais, pour une fois, ça ne m'a pas agacée, preuve s'il en est que l'écriture est au top. Les méchants sont très méchants, semble-t-il, et si on ne comprend pas trop d'où sort le "Seigneur Omnichrome", je pense qu'on en saura plus dans la suite.



C'est donc bien écrit, très bien traduit, il y a des dialogues formidables, et même la mère et le père de Gavin, qu'on ne voit pas beaucoup, laissent une empreinte indélébile sur le lecteur, de la même façon qu'ils marquent leur fils.



Bref, j'ai sauté sur la suite, forcément.
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L'Ange de la nuit, tome 3 : Au-delà des ombres

Un troisième tome à la hauteur des deux autres et qui clôt une excellente trilogie !

Les intrigues se poursuivent ,la guerre approche et va réunir tous les personnages dans un final mouvementé.

Ils vont me manquer ,j'ai vraiment été conquise par cette trilogie de fantasy et je ne peux que la conseiller à tous ceux qui aiment le genre .
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Le porteur de lumière, tome 3 : L'oeil brisé

C'est en 5 tomes, c'est ça ?

ça va être rude d'attendre le 5ème, je sens. Non parce que avec des rebondissements et des twists aussi énormes, c'est difficile de s'arrêter en si bon chemin, flûte alors !



J'avoue ne pas comprendre les avis qui sous-notent ce tome. Même si il y a moins d'action que dans les tomes précédents, les intrigues politiques qui se tissent sont tellement fines que ça reste excellent de mon point de vue. On est bel et bien dans de la dark fantasy, même si tout ça parle beaucoup de lumière ! arfeu !



Kip gagne en maturité (bien qu'il se passe finalement peu de temps dans ces bouquins), tout au long du tome, c'est un personnage très intéressant. Les mésaventures de Gavin à qui tout réussissait sont un vrai crève-coeur, pour moi, en tous les cas. Pour tout dire, je me serais bien passée de l'épilogue 2. Karris la courageuse, le Blanc retors, Cruxer le pur, Poing-de-fer le taciturne, Poing-d'acier le dur, Eirene la rusée, la Nuqaba foldingue, Bois-sinistre l'anguille, Tisis l'otage, Teia la battante, Andross le fourbe, tous les personnages sont tellement complexes, tellement bien brossés, tellement impliqués jusqu'au trognon dans des affaires beaucoup plus grandes qu'eux que ça en donne le tournis.



J'en suis à attendre la sortie du tome 4 en juin avec impatience, et que dire de la future sortie du tome 5 ? c'est trop loiiiiiiiiiiin, snif !
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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Un vrai coup de coeur pour ce roman fantasy.



Je ne connaissais pas cet auteur et je l'ai découvert en furetant dans les allées d'une librairie et je dois avouer avoir dévoré ce livre en l'espace de quelques jours... Bon, j'étais à la plage, ça aide considérablement.



Mais ce livre est un petit bijou : il allie à la fois une histoire comme on les aime entre un maître et son apprenti, une histoire d'amitié, d'amour évidemment, de l'aventure en veux-tu, en voilà, de la magie et des objets surnaturels suffisamment intéressants pour titiller notre curiosité.



L'auteur a, par ailleurs, une superbe écriture, fluide et riche, qui se lit sans se fatiguer.



On suit avec intérêt la vie de cet apprenti assassin, ce pisse-culotte issu des bas-fonds de la ville, malin et courageux, qui se retrouve confronté au dessous sordide de la politique, qu'elle soit née des quartiers malfamés de la cité ou qu'elle vienne des couloirs dorés des palais.



Je le conseille vivement pour les amateurs du genre. Vous ne perdrez pas votre temps.



Ah, et j'ajouterai, pour finir, que l'auteur a su créer de superbes personnages. Le héros n'est pas le seul à être intéressant, et les personnages secondaires déploient le grand jeu.



Bonne lecture, chers Babelios.
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L'Ange de la nuit, Tome 2 : Le Choix des om..

Un second tome qui se dévore autant que le premier ! Les intrigues politiques et les rebondissements continuent ,les personnages se croisent et d'étranges associations naissent . kylar lutte entre son devoir et sa famille et pour de nombreux personnages ,le destin est en marche et on ne sait pas du tout comment tout ça finira .

Ce deuxième tome se termine sur un cliffhanger qui présage encore beaucoup de surprises.
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Le Porteur de lumière, tome 2 : Le couteau av..

Concernant le tome 2 : L'Empire contre-attaque

Avec Brent Weeks on en a toujours pour son argent. On ne peut en dire autant de tous ses confrères. C'est toujours moins foutraque que "L’Ange de la Nuit" mais un chouia moins fun et un chouai moins épique. Il a parfaitement compris ce que devait être une lecture loisir : on s’évade, on s’éclate… bref on s’amuse ! Plus de 700 pages très denses et très bien remplies : c’est bavard mais on ne s’ennuie pas une seconde.Ajoutons 40 pages d’appendices très utiles qui corrigent très bien le tir par rapport aux flous du tome 1.

1er bémol, la couverture moyenne d’un Miguel Coimbra en petite forme. La couverture VO dévoilait tout en ne spoilant absolument rien tout en respectant le background du roman. 2e bémol, on change de traducteur en passant d’Emmanuel Pailler à Emmanuelle Casse-Castric. C’est si compliqué de garder le même traducteur pour le même auteur ou au moins sur le même cycle ? Il me semble qu’ici on a sans doute gagné au change… Qui vivra verra pour les tomes suivants !

Et puis certains pourraient râler à raison sur la qualité du papier. Bragelonne nous a habitués à mieux.



Brent Weeks est sincère : il aime les cultures populaires et cela se sent immensément. Toutefois au vu de la qualité de certaines descriptions, on sent que l’auteur peut et doit mieux faire.

Le worldbuilding continue d’emprunter aux pepla, aux capes & épées, aux pirates et aux flibustiers. Les combats pour la cité du Ru constituent un joli mélange des genres qui sent le fer et la poudre ! Les clins d'œil antiques sont sympas, loin des private jokes pour érudits de Gene Wolfe : le promachaos Xander, le cupide Crassos, la belle Helane Troas, le soldat Cothurne, les mines argentifères du Laurion…

C’est un patchwork certes, mais un patchwork plaisant à l’image des univers de Magic the Gathering. Les thématiques religieuses sont encore un peu floues mais avec cette histoire de messie qu’on ne sait pas s’il est déjà venu ou s’il reste encore à venir, et cette dualité entre anciennes religions officieuses et nouvelle religion officielle on pourrait retrouver les oppositions entre Païens, Juifs et Chrétiens. C’est à confirmer ou à infirmer.



Concernant la magie, on étoffe un système qui transpose le comic "Green Lantern" dans un univers fantasy très fun. Et contrairement à ce que certains soi-disant connaisseurs ont pu écrire, il est assez peu répétitif au delà de l’emploi du mot luxine car il n’a pour limite que l’imagination / la volonté du créateur (et donc du lecteur). Après il faut faire un effort pour se représenter les raseurs, les chars d’eau et autre Grand Condor. C’est cool.

Mais il nous refait le coup du concept clé qui se dévoile au fur et à mesure du roman. Dans le tome 1, il fallait attendre la fin pour comprendre ce qu’était les spirites. Dans le tome 2, il faut attendre la fin pour comprendre ce que sont les banes. Du coup le chapitre du bane bleu à mi-roman constitue un immense WTF ! Disons qu’on est entre les géants de "Shadow of the Colossus" et des entités primordiales à la DC / Marvel (encore que cette forme n’est qu’une étape du processus de résurrection des anciennes divinités païennes).



Les personnages continuent à prendre de l’épaisseur au fil des pages. C’est un bon point. Le Seigneur Omnichrome multiplie les discours sur la liberté, l’égalité et la tolérance tout en privilégiant la loi du plus fort / malin au profit de ses compères magos (et il compte bien être le plus fort / plus malin de tous !). L’évolution du personnage de Liv est ainsi l’illustration même des méthodes d’endoctrinement MICE :

Money, Ideology, Compromise / Coercion, and Ego. Nous sommes donc dans la grande tradition des Bouchers Rouges : apprenti Staline ou apprenti Magnéto ? On nous offre un affrontement à grande échelle entre une rébellion magiocratique qui emprunte au bolchévisme à une magiocratie ploucratique qui emprunte au libéro-féodalisme : esclavagisme, exploitation et ségrégation compétitives font vivre dans l’opulence la plus scandaleuse un Richistan parasite (les luxseigneurs).

On assiste ainsi à un festival de connards prétentieux ! C’est la foire aux têtes à claques détestables.

Je ne sais pas si l’auteur possède un don ou si cela sent gravement le vécu : tyranneaux de cours de récré, poufinettes qui se la pètent grave, sales gosses égocentriques, cougars sadiques, pervers narcissiques… bref des crevards pathologiques en veux-tu en voilà ! Qu’ils crèvent tous !!!

On adore les haïr et on attend avec le moment où ils vont se faire latter la tronche (cf. la série "Spartacus"). Et certains finissent même par être attachants (également comme dans la série "Spartacus"). Mais là on souvent on reste dans le soap nobiliaire ou les réflexions bourgeoises, Brent Weeks inclus intelligemment les points de vue et les pensées de personnages d’en bas comme l’esclave Teia par exemple (après tout c’est peut-être la bâtard d’une putain qui va sauver le monde et pas un prince né dans la pourpre !).



Après une introduction blockbusterienne, on attend près de 300 pages que les enjeux développés à la fin du 1er tome 1 aillent vraiment de l’avant, histoire que l’intrigue principale progresse réellement.

On suit en parallèle les POV de Kip / Teia (majoritairement), Gavin (régulièrement) et Liv (irrégulièrement).

Sauf qu’ils n’ont pas la même temporalité : il s’écoule plusieurs jours/semaines entre les chapitre de Kip / Teia et Liv alors qu’il s’écoule quelques minutes/heures entre la très grande majorité des chapitres consacrés. Ce problème de temporalité sabote même quelques chapitres où il s’écoule beaucoup de temps d’un paragraphe à l’autre sans que cela soit vraiment signalé ou indiqué. Et en plus entre le Canonnier cinglé et Dazen le psychotique les interludes flirtent avec le WTF ! Mais parmi eux Brent Weeks nous offre l’émouvant épisode de la spirite bleue qui glisse dans la folie.



On pourrait croire à un tome de transition dans toutes sa splendeur. Pas du tout du fait. Le gros du roman c’est Kip qui doit urgemment gagner en maturité pour intégrer la Garde Noire. Encore des intrigues adolescentes, entre des aventures initiatiques me direz-vous.

Oui mais c’est bien au-dessus de la moyenne et l’alternance avec les intrigues adultes est bien gérées. Ainsi on finit par s’attacher à certains camarades de Kip : Teia, Lucia, Cruxer et quelques autres…

Kip est un Ender new look qui alterne les cours harrypotterien, les entraînements de Johnnie Rico et les parties de "Magic The Gathering" avec son grand-père sociopathe atteint de melonite aiguë (un accro des complots qui comme l’ignoble JR Ewing adore contrôler ou pourrir la vie des inférieurs, c.a.d tout le monde sauf lui !). Et dans le même temps cela complote / psychote à qui mieux mieux dans tous les sens et à tous les niveaux. En raison de quelques maladresses, ce n’est pas aussi intéressant et immersif que cela pourrait / devrait l’être. On pourrait croire au tirage à la ligne, mais pas du tout : si on se prête au jeu cela devient un page turner !

Car c’est plutôt très agréable à lire : humour pince sans rire rafraîchissant (les pensées autocritiques de Kip et l’arrogance flamboyante de Gavin Guile font mouches), recours bien dosé à noirceur et à la violence mieux équilibrées que dans son cycle précédent, des scènes de cul explicites mais pas voyeuristes à mille lieues de la pornographie qui sévit parfois en bit-lit (il y a des chapitres avec des dialogues lourds de tensions sexuelles qui trouvent leur aboutissement… ou pas !).

Peu à peu on est accroché, on tourne les pages de plus en plus vite et cela monte de plus en plus en puissance. Ce n’est pas exceptionnel certes, mais pourquoi le rechercher à tout prix quand l’agréable suffit très largement ? Si l’auteur avait épuré tout cela, on aurait vite retrouvé le plaisir de la ligne droite pulpienne !



Dans le dernier tiers Brent Weeks envoit du bois avec de GROS rebondissements. Et on ne lésine pas ! Au moins avec lui l’action n’attend pas les 50 dernières pour démarrer. Les feux de guerre s’étendent. Dans les 50 dernières cela fait déjà longtemps qu’on a passé la vitesse supérieure et on accélère encore ! Les twists de ouf du dénouement redistribuent totalement les cartes pour une suite qui s’annonce sombre. Et pourquoi cela marche aussi bien ? Parce que tout cela est fait dans un chouette esprit "Star Wars" sur le fond et sur la forme sans avoir une seconde l’impression que l’auteur ait recouru au recyclage de quoi que se soit.

Lumière = Force, Jedis = Créateurs, Siths = spirites (banes = dieux siths ?), Chromérie = Ancienne République, rebelles = dupes de Palpatine

Guerre du Faux Prisme = Guerre des Clones, Seigneur Omnichrome = Comte Dookhu / Général Grievous, Andros Guile = Palpatine, Kip = Luke Skywalker, Gavin & Karris = Han Solo & Leia (pour les caractères et la romance)... Sauf qu’à la place du « je suis ton père », on attend impatiemment le « je ne suis pas ton père »



Un bon cycle néoclassique avec écriture télévisuelle, scènes d'action blockbusteriennes et gros emprunts à l'univers des comics. Faisons simple, si vous aimez Brent Weeks vous allez aimer ce nouvel opus. Si vous n’aimez pas Brent Weeks… et bien passez votre chemin braves gens. Dans tous les cas un roman qui méritait mieux que la critique froide et paresseuse torché à la va-vite du site fantasy de référence, à savoir Elbakin.net.
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Le Porteur de lumière, tome 2 : Le couteau av..

Argh...

Obligée de sauter sur le tome 3 à la fin de ce tome, ma vie de lectrice est difficile ! Mdr !



C'est toujours bien écrit, avec des personnages superbes, même si Kip m'agace. Oui il m'agace. Il est toujours dans l'auto-dénigrement alors qu'il se débrouille bien pour un ado. Certes, son histoire est cohérente et c'est logique, mais ça m'agace quand même, voilà !

Je trouve l'ensemble des personnages (tous ceux dont on adopte les points de vue, il y en a pas mal, Gavin, Karris, Teia, Kip, vraiment bien travaillés, intéressants, et ce qui leur arrive est passionnant, même Liv qui se fait embobiner, c'est fait avec talent, je suis presque sûre que ça ressemble de très près à ce que pratiquent les gourous des sectes, ce que fait Koios avec elle.

Les personnages secondaires dont on n'a pas les pensées mais qu'on voit à travers les autres, comme Poings-de-fer, Le Blanc, etc, sont aussi formidablement décrits dans leurs forces et leurs faiblesses.

Il y a un gars, non, deux, que je ne citerai pas, que j'ai envie de trucider à chaque fois qu'ils apparaissent. Mes amis qui l'ont lu sauront de qui je parle. Et pourtant il n'y a pas que 2 méchants dans l'histoire. Mais ces deux-là, ils me filent de l'urticaire ! (et il y en a un troisième qui apparait à la fin du tome, ouille) Mdr !



Il y a des côtés obscurs (de la force) que j'ai du mal à appréhender, avec les "bane", ça franchement j'ai un peu de mal avec, à visualiser et imaginer, et j'aimerais bien savoir d'où ça vient et ce que c'est exactement. Je sais pas si c'est clair dans l'esprit de l'auteur et si on aura des explications approfondies... Pendant la bataille du Ru, si les actions des hommes sont superbement décrites, j'ai vraiment eu du mal avec le bane. (et que Liv m'a énervée, mais quelle gourdasse celle-là...)



A part ça les retournements de situations et les rebondissements sont toujours très accrocheur, c'est le genre de livres qu'à peine refermé j'ai envie de rouvrir pour connaître la suite, et que bien sûr je rouvre à la moindre occasion, lol !



Pour tout le fond, religions, problèmes politiques, rebellions, allez donc lire l'avis d'Alfaric qui en parle en détail, avec son talent habituel ! :)



Bref, je suis dans le tome 3. Vite que le tome 4 sorte, je suis contente de ne l'avoir attaquée que maintenant, cette série, du coup ! Mdr !



Edit : aussi, les gens, l'étiquette "pornographie" n'a rien à faire sur ces livres. Allez donc un peu réviser votre vocabulaire... Il y a des trucs qui m'énervent sur babelio parfois. Re-edit : ah ben elle a disparu, l'étiquette en question. ça alors ! Mdr !

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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Et voilà, un tome 1 de plié en assez peu de temps pour sa taille... Je suis sidérée de voir que c'est un premier livre, d'ailleurs, je l'aurais jamais pensé à sa lecture.

Dans ce premier tome, on se retrouve donc au cœur d'une énorme machination, et d'entrée de jeu, on plonge dans l'histoire. C'est noir, très noir, très très très noir, ça dégomme à tours de bras. Normal me direz-vous, on a des histoires d'assassins. Oui mais pas que ! Et ça va beaucoup plus loin que ça et beaucoup plus vite ! ça n'arrête pas une seconde !

Bon, il faut croire que je finis par m'habituer, vu ce que ça dégomme dans ce bouquin, je crois que c'est un des livres où il y a le plus de morts que j'ai lu, il y en a même plus en un tome que dans 3 de GoT, je suis sûre !

Mais bon, j'ai vaillamment et courageusement continué ma lecture !

C'est une histoire compliquée, à multiples protagonistes, mais les personnages secondaires sont si bien développés qu'on pourrait presque dire qu'ils ne le sont pas, secondaires. De plus, c'est si bien écrit qu'on ne s'y perd à aucun moment, on sait très exactement qui est qui et je n'ai jamais eu de mal à remettre les personnages et les événements à leur place, même si on a de nombreux flash-backs... Les combats sont très visuels, et même si la magie est un peu lente à arriver, quand elle arrive, bonjour, on en prend plein la tête !

Vous qui aimez les assassins (pardon, les pisse-culottes), les complots, les trahisons, les complications, les surprises, ben lisez ce livre, ça m'étonnerait que vous soyez déçus !

Je ne l'ai pas été, c'est un bien beau (mais noir) coup de cœur que j'ai là, paf ! Et je saute donc sur le tome 2...



J'ajoute que ça n'a strictement rien à voir avec "l'assassin royal", qui fait vraiment "fantasy pour fillette" à côté de ce massacre en continu... (j'ai quand même lu 6 tomes de ce dernier, je sais de quoi je cause).



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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Ce roman relève de la pure Fantasy à capuche avec un jeune mendiant qui veut sortir de sa bien médiocre vie en devenant l'apprenti du plus redoutable assassin de Cénaria. Mais dans le nid d'intrigue d'un royaume fragile, il va découvrir qu'il y a parfois des problèmes plus graves que simplement réussir à se nourrir et que chaque décision peut devenir un véritable calvaire.



Malgré cette histoire à la trame très classique j'ai vraiment apprécié ce premier tome. Les personnages sont torturés à souhait, les intrigues loin d'être évidentes et l'auteur joue parfaitement de tout ces éléments pour nous harponner sans que l'on arrive à se libérer de ce livre avant la dernière page. Comme en plus l'univers est riche et que l'on en a découvert qu'une toute petite partie autant dire que les suites ont du potentiel.



En conclusion, le classique, quand c'est bien fait, ça reste un vrai plaisir !
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Le porteur de lumière, tome 3 : L'oeil brisé

75 % bof, 24 % trépidant, 1% transcendant



Après des tomes 1 et 2 globalement très réussis et très prenants, et l’énorme cliffhanger de la fin de ce dernier, ce tome 3 part sur des bases beaucoup plus molles, n’offrant pas la constante montée en rythme de ses prédécesseurs pour s’enfermer dans une narration globalement trop plate durant ses trois premiers quarts (sur 1080 pages…). Verbeuse, perdant la focalisation sur l’intrigue principale au profit (notamment) de nombreuses intrigues secondaires, cette partie déçoit, sans jamais tout à fait ennuyer cependant. Et puis… tout se débloque brutalement au début du dernier quart, extrêmement nerveux et riche en scènes d’envergure, avant une fin explosive, dotée d’une énorme révélation qui remet bien des choses en cause et change, comme c’est la coutume avec Brent Weeks, le statut des antagonistes ou protagonistes. L’évolution constante des personnages reste d’ailleurs toujours aussi intéressante.



Au final, si ce tome 3 ne se hisse pas à la hauteur (vertigineuse) des deux autres, il reste globalement (et j’insiste sur ce terme) intéressant, mais n’en déçoit pas moins. La fin est néanmoins une puissante incitation à lire le tome 4, qui paraît en français fin juin.



Retrouvez l'argumentaire complet sur mon blog.


Lien : https://lecultedapophis.word..
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L'Ange de la nuit, Tome 2 : Le Choix des om..

Et un second tome dévoré en un temps record... Dans la série "je ne peux pas lâcher ce livre", je veux "l'Ange de la nuit", svp !



Bien que les 200 premières pages de ce tome m'aient agacée un max, la suite reste vraiment au top. C'est bien écrit, bien amené, et vraiment bien géré.





Par contre, à partir du moment où l'action repart, grâce à Vi Sovari, bénie soit-elle même si Kylar la voue aux gémonies, là ça recommence à dépoter sévère et Kylar retrouve toute l'ampleur qu'il avait perdue. On a là une sorte de super-héros de fantasy, c'est vraiment un personnage magnifique.



On retrouve également Logan qui a vécu des avatars peu enviables dans la fin du premier tome et au début de ce second, mais qui finit par s'en sortir "honorablement", et Mamma K. qui fait de ses "filles" des rebelles très attachantes. Tous ces personnages qui n'ont, finalement, rien de secondaires et sont aussi nécessaires à l'histoire que Brent Weeks nous narre avec brio que Durzo, Vi ou Hu Gibbet (gnerk gnerk... Non j'ai rien spoilé !!)









J'ai lu ailleurs que certains trouvaient que c'était trop "rapide" et que les choses n'étaient pas assez détaillées... Je trouve au contraire les raccourcis judicieux parce que ce bouquin fait déjà 690 pages et si l'auteur avait détaillé, on en serait à 10 tomes et j'aurais abandonné en cours de route, car ce qui me plaît dans tout ça, c'est l'action quasi-ininterrompue. Pour le genre "si détaillé qu'on s'endort sur les tomes", il y a "la roue du temps" ou "l'épée de vérité"... Et heureusement qu'il y en a pour tous les goûts, finalement ! :-)

Et la fin de ce tome fait qu'on a envie de sauter sur le tome 3, ce que j'ai fait sans tarder...

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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Salut les Babelionautes

Au début de ce roman de Brent Weeks j'ai pensé "Voila encore une Histoire avec un apprenti Assassin" mais très vite l'Auteur est arrivé a me captiver avec L Univers qu'il a imaginé.

Nous faisons la connaissance d'Azoth, orphelin sans avenir, vivant dans le cloaque des quartiers pauvres de Cénaria, une ville sur le déclin bâtie sur des terres marécageuses.

Pour survivre il doit payer une dime au Rat, caïd de la guilde des dragons noirs dont il fait parti, tout en conservant une partie de ses larcins pour trouver de la nourriture pour lui et ses deux amis Poupée et Jarl.

Azot sait qu'il ne fera pas de vieux os si il n'échappe pas a la cruauté du Rat, son seul espoir est de devenir l'apprenti de Durzo Blint une Légende parmi les Pisses Culotes, surnom que porte les maitres Assassins, mais il est loin d'avoir imaginé par ou il devra passé pour devenir lui aussi un Pisse culote.

Dans le récit de Brent Weeks il n'y a pas vraiment de personnages secondaires, tous on leur place dans l'Histoire, si ce n'est dans ce tome se sera dans les suivants.

Mais l'Auteur n'est pas tendre avec eux! Car la Faucheuse en fait une terrible moisson, dans certains cas c'était trop tôt pour moi.

De plus, certaines révélations sur leur passé, vous les ferons voir sous un angle plus sombre.

Il me tarde de lire la suite pour connaitre le Destin d'Azoth, que l'on surnomme a la fin de ce tome

l'Ange de la Nuit.

Merci a Frédéric Perrin qui a réalisé les superbes illustrations en grand format des couvertures des trois tomes de "l'Ange de la Nuit" et a Olivier Debernard qui en a assuré la Traduction.

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Le Porteur de lumière, tome 4 : Le Miroir de ..

Où B. Weeks me scie...



D'une part par les twists invraisemblables mais passionnants de son histoire. D'autre part par son engagement, la note de fin de tome est juste... Formidable. Et je sais de quoi je cause.

Une merveille qu'un homme soit aussi attentif aux soucis des femmes ! C'est tellement rare…



C'est toujours aussi bien écrit. Les développements des personnages sont intéressants, rien n'est tout noir, rien n'est tout blanc, malgré ce qu'on pourrait croire au départ dans cette histoire.

Andross reste et demeure l'affreux détestable de service, mais on se pose pas mal de questions sur lui au terme de ce tome 4. Karris est formidable, avec Teia, bien sûr. Gavin pathétique, Kip…

Alors Kip est juste incroyablement charismatique, objectif réussi ! le couple qu'il forme avec Tisis est touchant et tout sonne si juste. Psychologiquement, ses personnages sont vraiment aboutis.



Les batailles diverses où Kip se transmute en seigneur de guerre sont formidables, avec là aussi l'apparition de personnages superbes, comme « L'Ours » ou Sibéal. Et les Cruxer et autres invincibles restent égaux à eux-mêmes, et apportent par moments une bouffée d'humour et d'air frais salutaires, car l'ensemble est tout de même bien sombre.



Pour moi, Brent Weeks écrit de la fantasy "page-turner", ce qui n'est pas si fréquent, je ne vois que Gemmell, Barclay et Abercrombie qui soient au même niveau, de mon point de vue, qui ne reste que mon point de vue. (et dans ceux que je connais, vu qu'il y a des tas, mais alors des TAS d'auteurs que je ne connais pas encore...).



Bref, j'avais adoré "l'ange de la nuit". Mais le "porteur de lumière", par sa complexité et la densité de son univers, est encore un cran au dessus, selon moi.
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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Un pt'it coup de cœur pour ce premier tome !

De la fantasy comme je l'aime ,des personnages assez sombres ,pleins de secrets ,des rebondissements à foison, de la magie et aucune idée de comment tout ça va se terminer avant d'être à la fin . Ça faisait un moment que je n'avais pas été happée comme ça par une série fantasy et je suis donc bien contente d'en avoir trouvé une qui correspond à ce que j'aime .

Heureusement que j'ai lu une critique enthousiaste dessus parce que la couverture ne me disait rien qui vaille le coup . Et pourtant....
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Le Porteur de lumière, tome 4 : Le Miroir de ..

Un complet changement de paradigme



Je ne suis pas de ceux qui, comme certains anglo-saxons, vous conseillent de faire l’impasse sur ce tome 4 et de n’en lire qu’un résumé. Certes, il a des points faibles (Kip, qui alterne entre un chef de guerre sans pitié et un ado à peine digne d’American Pie, sa relation avec Tisis -et le changement assez incompréhensible de ce personnage en Sainte Tisis-), certes, certaines révélations sur Gavin vont laisser certains d’entre vous sur le bord de la route, mais je ne vois pas comment on peut dire qu’il ne fait pas avancer l’intrigue principale. Au contraire, on a enfin de l’action militaire, menée par les Invincibles, qui commencent à rendre coup pour coup et plus encore au Prince des couleurs (devenu le Roi Blanc). De plus, la situation de Karris et de Teia évolue également, et celle de Poing-de-Fer change radicalement. Bref, ce tome 4 est très intéressant, à la fois plus court, plus rythmé et plus nerveux que le précédent, et riche en scènes d’envergure (notamment à Paria, ainsi que plusieurs scènes militaires). Et quel changement de paradigme concernant Gavin ! Donc, malgré ses défauts objectifs ou les points de crispation qui pourront affecter certains lecteurs tout en passant très bien chez d’autres, je pense pour ma part qu’il s’agit d’une lecture tout aussi valable, globalement, que le tome 3, sinon plus.



Ceci n'est qu'un maigre résumé : l'argumentaire complet se trouve sur mon blog.
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Le porteur de lumière, tome 1 : Le prisme noir

Malgré une mise en place longue et assez terne, ce roman monte en puissance de façon vertigineuse et se termine par un dernier quart flamboyant



Le Prisme noir laisse une impression très dichotomique : d'un côté, le long début est un peu terne, tandis que de l'autre, l'intérêt / l'intrigue monte en puissance et termine en apothéose ; d'un côté il y a un personnage adolescent horripilant et plutôt mauvais (Kip), de l'autre certains des autres protagonistes sont très intéressants, avec une psychologie et un passé commun très développés (Gavin, Daze, Karris, etc) ; enfin, d'un côté l'univers (sur l'aspect magique et technologique) est extrêmement riche et cohérent, tandis que de l'autre, c'est un patchwork assez maladroit et improbable d'influences historiques diverses. Quoi qu'il en soit, globalement, ce roman se révèle extrêmement intéressant, notamment sur l'aspect magique très détaillé (presque trop, parfois) et le tonitruant mélange entre poudre à canon et constructs magiques type Green Lantern dans la plus pure tradition de la Flintlock Fantasy. La fin est équilibrée, réglant certaines questions cruciales et en laissant d'autres en suspens pour la suite du cycle.



Vous trouverez la version complète de cette critique sur mon blog.
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