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3.55/5 (sur 8927 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Los Angeles , le 07/03/1964
Biographie :

Bret Easton Ellis est un écrivain américain.

C'est l'un des auteurs principaux du mouvement Génération X, classé parfois parmi les romanciers d'Anticipation sociale.

Il passe son enfance à Sherman Oaks, dans la vallée de San Fernando. Il est le fils de Robert Martin Ellis (1941-1992), promoteur immobilier, et de Dale Ellis, femme au foyer, qui divorcent en 1982. Après des études secondaires dans une école privée, The Buckley School, il suit un cursus musical à Bennington College (l'université qui inspire le Camden Arts College dans "Les Lois de l'attraction"). Parallèlement à ses études, il joue dans divers groupes musicaux, dont "The Parents". Il est toujours étudiant à la sortie de son premier livre, "Moins que zéro" ("Less Than Zero", 1985). Bien reçu par la critique, il s'en vend 50 000 exemplaires dès la première année.

En 1987, il s'installe à New York pour sortir son deuxième roman "Les Lois de l'attraction" ("The Rules of Attraction"). Ce roman est adapté au cinéma en 2001 par Roger Avary. C'est notamment dans ce livre que l'on voit apparaître un personnage nommé Bateman, que l'on retrouvera dans son roman suivant.

Son ouvrage le plus controversé est sans doute "American Psycho" (1991). Son éditeur Simon & Schuster lui avait versé une avance de 300 000 dollars pour qu'il écrive une histoire à propos d'un serial killer. Suite aux nombreuses protestations, l'éditeur refuse de publier le roman. En effet, le roman est notamment considéré comme dangereusement misogyne. Il sort finalement en 1991, édité par Vintage. Certains voient dans ce livre, dont le protagoniste Patrick Bateman est une caricature de yuppie matérialiste et un tueur en série, un exemple d'art transgressif. "American Psycho" est porté à l'écran en 2000 par Mary Harron avec Christian Bale.

En 2012, Bret Easton Ellis a ouvertement affirmé son homosexualité. Son roman "Lunar Park", le Meilleur livre de l'année 2005 selon le magazine français "Lire", est dédié à son père et à son amant, Michael Wade Kaplan (1974-2004), mort avant la conclusion de l'écriture du livre.

En 2013, Bret Easton Ellis crée un podcast dans lequel il analyse l'industrie du cinéma et reçoit des invités. "Les Éclats" ("The Shards", 2023) est diffusé sous forme de roman audio entre 2020 et 2021 en vingt-sept parties. Il marque le retour de l’auteur culte à la fiction depuis "Suite(s) impériale(s)" ("Imperial Bedrooms", 2010).

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À travers ses romans, Bret Easton Ellis offre une plongée vertigineuse dans les abysses de la société de consommation américaine, explorant les excès d'une génération avide de luxe et de privilèges, tout en dévoilant les fissures béantes de cette façade dorée. Pour en parler, Tiphaine de Rocquigny reçoit deux invités : Alexia Blin, maîtresse de Conférences en Histoire et Civilisation des États-Unis Pierre Guglielmina, écrivain et traducteur de Bret Easton Ellis #breteastonellis #economie #luxe ___________ Découvrez les précédentes émissions ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqogc4cP5KsCHIFIryY2f1h ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/entendez-vous-l-eco Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture

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Citations et extraits (355) Voir plus Ajouter une citation
Je ne veux pas de l'amour. Si je me mets à aimer des trucs, je sais que ça va être pire, que ce sera encore une chose qui me causera du souci. Tout est moins douloureux quand on n'aime pas.
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- Moi, je viendrais à la cérémonie avec un fusil d'assaut Harrison AK-47, dis-je, épuisé, à bout de patience, avec un magasin de trente balles, si bien qu'après avoir fait éclater la tête de ta truie de mère, je pourrais continuer avec ta tantouze de frère. (P164)
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Je possédais tous les attributs d'un être humain - la chair, le sang, la peau, les cheveux - , mais ma dépersonnalisation était si profonde, avait été menée si loin, que ma capacité normale à ressentir de la compassion avait été annihilée, lentement, consciencieusement effacée. Je n'étais qu'une imitation, la grossière contrefaçon d'un être humain.
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Mon allégresse macabre a fait place à de l'amertume, et je pleure sur moi-même, sans parvenir à trouver la moindre consolation dans tout cela, je pleure, je sanglote "Je veux juste être aimé", maudissant la terre, et tout ce qu'on m'a enseigné : les principes, les différences, les choix, la morale, le compromis, le savoir, l'unité, la prière - tout cela était erroné, tout cela était en vain. Tout cela se résumait à : adapte-toi, ou crève.
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Il existe une idée de Patrick Bateman, une espèce d'abstraction, mais il n'existe pas de moi réel, juste une entité, une chose illusoire et, bien que je puisse dissimuler mon regard glacé, mon regard fixe, bien que vous puissiez me serrer la main et sentir une chair qui étreint la votre, et peut-être même considérer que nous avons des styles de vie comparables, je ne suis tout simplement pas là. Signifier quelque chose : Voilà ce qui est difficile pour moi, à quelque niveau que ce soit. Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, ma pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé. Je n'ai plus de barrière à sauter. Tout ce qui me relie à la folie, à l'incontrôlable, au vice, au mal, toutes les violences commises dans la plus totale indifférence, tout cela est à présent loin derrière moi. Il me reste une seule, une sombre vérité : personne n'est à l'abri de rien, et rien n'est racheté. Je suis innocent, pourtant. Chaque type d'être humain doit bien avoir une certaine valeur. Le mal, est-ce une chose que l'on est ? Ou bien est-ce une chose que l'on fait ? Ma douleur est constante, aigüe, je n'ai plus d'espoir en un monde meilleur. En réalité, je veux que ma douleur rejaillisse sur les autres. Je veux que personne n'y échappe. Mais une fois ceci avoué - ce que j'ai fait des milliers de fois, presque à chaque crime -, une fois face à face avec cette vérité, aucune rédemption pour moi. Aucune connaissance plus profonde de moi-même, aucune compréhension nouvelle à tirer de cet aveu. Je n'avais aucune raison de vous raconter tout cela. Cette confession ne veut rien dire.
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Comment pourrait-elle donc comprendre que rien ne pourrait jamais me décevoir, puisque je n'attends plus rien ?
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Où était la nature et la terre, l'eau et la vie, je vis un désert sans fin, semblable à quelque cratère, si dépourvu de raison, d'âme et de lumière que l'esprit ne pouvait le concevoir, à quelque niveau de conscience que ce fût et que, si l'on en approchait, l'esprit reculait, pris de vertige. C'était là une vision si claire, si réelle, si essentielle, qu'elle en était presque abstraite dans sa pureté. C'était là une chose que je comprenais, c'était ainsi que je menais ma vie, ce que je bâtissais avec mes moindres gestes, c'était ma façon d'aborder le tangible. C'était la géographie autour de laquelle gravitait ma réalité : il ne m'était jamais, jamais venu à l'esprit que les gens pussent être bons, ou qu'un homme pût changer, ou que le monde pût être meilleur au travers de ce plaisir que l'on prend à tel sentiment, telle apparence ou tel geste, à recevoir l'amour ou l'amitié de son prochain. Rien n'était affirmatif, le terme de "bonté d'âme" ne correspondait à rien, c'était un cliché vide de sens, une sorte de mauvaise plaisanterie. Le sexe, c'est la mathématique. L'individualité n'a plus lieu d'être. Que signifie l'intelligence? Définissez ce qu'est la raison. Le désir... un non-sens. L'intellect n'est pas un remède. La justice, morte. La peur, le reproche, l'innocence, la compassion, le remords, le gaspillage, l'échec, le deuil, toutes choses, toutes émotions que plus personne ne ressent vraiment. La pensée est vaine, le monde dépourvu de sens. Dieu ne vit pas. On ne peut croire en l'amour. La surface, la surface, la surface, voilà ce dans quoi on trouve une signification... C'est ainsi que vis la civilisation, un colosse déchiqueté...
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Bien que je ne puisse cacher mon regard froid et que vous puissiez serrer ma main et sentir ma chair et même que vous puissiez penser que nos modes de vie sont probablement comparables : je ne suis tout simplement pas là
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La civilisation ne peut exister sans quelques contraintes. Si nous suivions toutes nos impulsions, nous nous entretuerions.
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- Il disait : "Quand je vois une jolie fille passer dans la rue, je pense à deux choses. Une partie de moi voudrait sortir avec elle, parler avec elle, être vraiment gentil, tendre, correct avec elle... Je m'interrompt et vide mon J&B d'une traite."
- Et que voudrait l'autre partie de lui ? demande Hamlin d'une voix hésitante.
- Elle voudrait voir de quoi sa tête aurait l'air, plantée au bout d'une pique.
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