Vous savez qu’il y a des gardiens, mais vous ne pouvez pas les concevoir à partir de la main fugitive, parfois pâle, parfois non, que vous voyez deux fois par jour par la fente qui se trouve en bas de votre porte. Il doit y avoir un gardien au bout de cette main, ou plusieurs, bien que cela aussi me semble désormais sujet à caution : il s’agit peut-être d’une fausse main fixée à l’extrémité d’un bâton. Ou d’une vraie main appartenant à un prisonnier, qui lui a été tranchée avant d’être enfoncée sur un bâton pour être manipulée par quelque morbide système de marionnettes. Et non une main de gardien. (« Un rapport »)