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Critiques de Brian Jacques (32)
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Martin le guerrier, tome 1 : La reine aux y..

Dans ce premier tome de le trilogie "Martin le guerrier", le lecteur retrouve une partie des personnages qui appartiennent à la série "Rougemuraille".



La contrée de Mousseray est en proie aux tribus que les habitants sont obligés de verser chaque jour au tyran de Castelfélix, le terrifiant chat Verdelet et à sa progéniture, sa machiavélique fille Tsarmina et son fils, qui, lui, est plus clément, Cajolin. C'est en venant au secours des plus faibles que Martin le Guerrier (qui n'est autres qu'un souriceau, entendons-nous bien) se retrouve emprisonné par les sbires du tyran. C'est au cours de sa captivité qu'il fera alors la connaissance de Brigandal le voleur et que tous deux sympathisent et mettent au point une stratégie afin de s'échapper de cette maudite forteresse. Martin rejoint ainsi une troupe de résistants composé entre autres de la présidente blaireau Bella, d'écureuils, de loutres, de hérissons et de taupes qui refusent de céder au caprice du despote de Castelfélix et à sa fille qui est encore plus cruelle que lui.



Une histoire d'aventures dans laquelle Martin, son nouvel ami Brigandal et Taupin (ai-je besoin de vous préciser qu'il s'agit d'une taupe) s'engagent afin de retrouver le royaume de Salamandastron où le père de Bella, Biso le héros est peut-être encore en vie et pourrait mettre un terme à tous leurs malheurs mais arriveront-ils à trouver cette cité légendaire et à délivrer tous leurs comparses de cette terreur qui les habite chaque jour ?



Un livre pour enfants, certes, mais assez cruel par moments. Une série où les seuls héros sont des animaux et où l'on se rend compte que ceux-ci peuvent parfois être aussi cruels que l'homme mais également faire preuve de fraternité, d'aide et de courage. A découvrir !
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Martin le guerrier, tome 3 : Le Retour trio..

Dans ce dernier tome, beaucoup de péripéties attendent encore Martin et ses trois fidèles compagnons avant de pouvoir prendre le chemin du retour afin de pouvoir prêter patte forte aux leurs et délivrer enfin Mousseray de la terrible emprise qu'exerce Tsarmina, la chatte maléfique sur notre gentil peuple de Forestiers.

Depuis que Tsarmona a conclus une alliance avec le renard Pestiférus, ses troupes se sont agrandies mais sa méfiance envers ce dernier ne cesse de s'accroître de jours en jours car qui lui garantit qu'en réalité, celui-ci ne serait pas aussi fourbe qu'elle ?

Tandis qu'ils se déchirent entre eux, Bella et les siens, à savoir la troupe de l'Antifélis, a élaboré un plan afin de détruire la cité de Castelfélis mais, bien que leur plan soit ingénieux, y parviendront-ils sans l'aide de leur brave Héros Martin le guerrier ?

De leur côté, après avoir trouvé le montagne de de Salamandrastron et rencontré Biso le Héros, Marin et ses amis, doivent faire face à un ennemi tout aussi néfaste et cruel que Tsarmina : Sanguinarius, le rat des mers et sa puissante armée.

Martin et les siens arriveront-ils à la fois à se débarrasser de cet immonde rat et à délivrer Mousseray ?



Dernier tome de la série de "Martin le guerrier", celui-ci est encore plus rempli d'action que les précédents puisque le dénouement final approche è grand pas, sanglant également (du moins pou des enfants de dix ans car n'oublions pas qu'il s'agit avant tout d'un ouvrage pour enfants) et rempli de surprises. Toujours aussi bien écrit (il faut néanmoins s'adapter au langage assez particulier employé par les taupes), cet ouvrage est agréable à lire et se lit très vite. A découvrir et à faire découvrir !
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Martin le guerrier, tome 2 : La montagne de..

Dans ce deuxième tome de la trilogie "Martin le guerrier", les membres de l'Antifélis (une union assez particulière composé entre autres de la présidente blaireau Bella, de son amie, l'abbesse Germina accompagnée des fidèles souris venues d'une lointaine contrée du nom de Loumèges, d'écureuils, de hérissons, de loutres et de taupes) résistent toujours et encore à la tyrannie de Tsarmina, la Reine-aux-Yeux-Multiples et qui n'est rien d'autre qu'une chatte machiavélique et sournoise.

Grâce à l'aide de leur fidèle espion Picolo et surtout de celui qui se fait appeler "le Masque" en raison de sa prodigieuse habileté lui permettant de se déguiser en de nombreux animaux et de se faire passer comme telle, les deux petits hérissons Ludvic et Pierric sont enfin libérés de l'immense forteresse sur laquelle règne Tsarmina. Cependant, si l'Antifélis a remporté une victoire, ils sont loin d'avoir remporté la guerre et c'est pour cette raison que Bella envoie ses compagnons les plus forts et rusés à savoir Martin le guerrier, Brigandal, le souriceau roi des voleurs et Taupin en mission afin de découvrir l'endroit du nom de Salamandastron, surnommé "La montagne de feu" afin d'y retrouver son père, Biso le Héros, seul être capable de les délivrer de la tyrannie de Tsarmina. Leur parcours sera semé d'embûches et ils y rencontreront toutes sortes d'animaux dont certaines se révéleront être des alliés et notamment Dugudule la musaraigne qui complétera à merveille dorénavant leur bande d'explorateurs. Mais nos fidèles guerriers arriveront-ils à trouver ou est enfoui le lieu mythique de Salamandastron et surtout, parviendront-ils à persuader Biso le Héros de les accompagner afin d'exaucer le voeu de sa fille Bella et délivrer Castelfélis de l'emprise de Tsarmina ?



Une intrigue toujours aussi intéressante mais une nouvelle fois, un livre que j'ai trouvé assez sanglant pour des enfants et très triste également.

En tous cas, une écriture très fluide avec des chapitres courts, ce qui ne rend la lecture que plus rapide. Un livre agréable à découvrir autant pour les jeunes que pour les moins jeunes !
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Mattiméo, tome 1 : Salik le Barbare

C'est mon mari qui m'a fait découvrir cette série qui, apparemment fait sensation chez les enfants (dix ans et plus), ou devrais-dire faisait sensation jusqu'à la sortie de la célèbre série des "Harry Potter" mais je pense que cette saga-là est encore très lu car, l'avantage contrairement aux oeuvres de J.K. Rowling, est que celle-ci contient de nombreuses aventures, réparties chacune en différents tomes.



Ici, dans ce premier tome des histoires de Mattiméo, il s'agit d'une histoire d'aventures. L'histoire se déroule dans le comté de Mousseray où habitent les habitants de Rougemuraille, qui a d'ailleurs donné son nom à l'ensemble de cette collection. Mattiméo, le héros principal est une petite souris, de sang noble puisqu'il est le fils du très estimé guerrier Mathieu qui règne en quelque sorte en maître dans le village mais, malgré son origine, cela n'empêche pas Mattiméo d'être un enfant comme les autres et de faire les quatre cents coups avec ses camarades de jeux, Ben et Béa, également souris, Sol l'écureuil, Cécile le campagnol et Aimée le blaireau. Comme vous pouvez le constater, toutes races d'animaux vivent en paix et en harmonie jusqu'au jour où une bande de faux saltimbanques réussit à sa faire inviter dans les remparts de la ville et en profite pour kidnapper les enfants. A la tête de cette troupe se trouve Salik le renard qui, par le passé, à été défiguré par les habitants de Rougemuraille et en tient Mathieu le guerrier pour seul responsable.



Ainsi s'engage une folle course poursuite à travers la forêt entre quelques habitants de Rougemuraille bien aguerris pour retrouver leurs précieuses progénitures et cette bande de malfrats sans lois et sans scrupules.



Une première aventure qui m'a permis de me familiariser avec les personnages et que j'ai trouvé très distrayante, bien écrite et très agréable à lire. Des romans pour les enfants certes mais également pour ceux qui sont encore restés un peu enfants et, en ce qui me concerne, je n'ai pas honte de le dire, je crois que j'en relirai probablement d'autres mais issus de diverses aventures pour voir un petit peu de tout !
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Salamandastron, tome 4 : Mara de Rougemurai..

Bon, j'avais dit que j'essaierai à nouveau cette série qui m'avait l'air bien sympathique et qui l'est, je dois l'admettre. La médiathèque dans laquelle je m'approvisionne n'ayant plus les trois premiers volets de cette série, j'ai donc commencé par la fin mais je me suis vite intégrée dans l'histoire grâce au résumé des trois premiers tomes en guise de préface.



J'avoue que j'ai moins accroché avec cette série qu'avec la précédente parce que je l'ai trouvé horriblement triste et assez sanglante (peut-être est aussi dû au fait que j'ai commencé par le dénouement final de l'histoire, il n'y a qu'à voir avec la série des "Harry Potter"). Bref, pour vous donner un aperçu, l'histoire se déroule en grande partie ici dans la montagne de Salamandastron où le seigneur des lieux, Terzébré le blaireau, affronte l'impitoyable renard Ferrago l'Assassin et son fils Éclair. Dans cet ouvrage, deux peuples très hétéroclites puisque tous deux constitués d'animaux de la forêt aussi divers que variés vont se rencontrer, d'un côté les habitants de Salamandastron et de l'autre, ceux de Rougemuraille.



Un livre très bien écrit, même si certaines phrases sont parfois difficiles à comprendre, en raison du langage déformé employé par certains personnages, mais qui entraîne une nouvelle fois le lecteur dans une aventure épique et saisissante. A découvrir !
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Rougemuraille, tome 1 : La Forteresse en péril

La paix régnait depuis des années sur la montagne-forteresse de Salamandastron et ses environs, gouvernés par le sage et honorable seigneur-blaireau Pattedepierre. Mais un jour, Tranchkol Perceboyaux, cruel chat sauvage assoiffé de conquêtes surgit avec ses hordes innombrables de vermines (rats, furets, hermines...) au pelage teint en bleu, et son conseiller-magicien, un renard estropié et ratatiné.



Malheureusement, la contrée étant un peu trop tranquille à leur goût, tous les jeunes et robustes lièvres sont allés chercher l'aventure aux quatre coins du pays, et il ne reste plus pour défendre la place forte que quelques fidèles - mais vieux - lièvres bagarreurs. Par conséquent, malgré une résistance héroïque, Pattedepierre et ses trop maigres troupes sont submergés par le nombre, et la forteresse tombe aux mains de l'ennemi.



Une poignée de lièvres sont faits prisonniers tandis que Pattedepierre et ses plus proches guerriers - qui sont également ses amis dévoués - se réfugient dans les sous-sols de la montagne, creusés de grottes.



Mais, avant le début des hostilités, Pattedepierre avait eu le temps d'envoyer en mission son plus vieil ami Vifagile (qui lui servait également de conseiller et majordome personnel), l'implorant de trouver du renfort, de retrouver les jeunes lièvres et de ramener le plus de monde possible pour organiser la défense. Vifagile part donc à la recherche de troupes de secours et dans sa quête, il va effectivement rencontrer et réussir à entraîner à sa suite beaucoup de monde .



De l'autre côté du pays, Blairfeuillus, le fils de Pattedepierre, se dirige vers Salamandastron, sans se douter de la situation désespérée dans laquelle se trouve son père. Il rencontre sur son chemin Finette, une jeune et belle hase, qui va aussi à la forteresse rejoindre sa tante, qui y est cuisinière.

Se liant tout de suite d'amitié, ils décident de cheminer ensemble. Plus tard, ils apprendront ce qu'il s'est passé sur la montagne de Pattedepierre, et Blairfeuillus aura encore plus hâte d'y arriver pour reprendre la forteresse au chat sauvage. Se joindront petit à petit à eux une foule de sympathiques personnages hauts en couleurs.



Dans ce récit, nous allons donc suivre les péripéties de quatre groupes de personnages : Pattedepierre et ses fidèles lièvres, Vifagile dans sa recherche de renforts, Blairfeuillus et Finette dans leurs aventures sur la route vers Salamandastron, et les "méchants", les envahisseurs, qui veulent rester maître de la montagne coûte que coûte.





Je dois dire tout de suite que j'ai été très agréablement surprise par ce tome, qui est, pour moi, bien supérieur à Cluny le Fléau, sur plusieurs points.



Le premier point étant la maturité du style. Honnêtement, j'ai été sidérée par le changement qui s'est opéré entre les deux volumes. Mais quand on y pense, c'est assez logique, car même si, chronologiquement parlant, La Forteresse en péril est le 1er tome de la série, ce n'est en fait que le 13e a avoir été écrit, 14 ans après le premier livre (qui est Cluny le Fléau) et ça se ressent!



Dans Cluny le Fléau, on ne peut pas oublier que c'est un livre "jeunesse", car le style est assez simple et naïf.

Ici, le lecteur adulte y trouve son compte et parvient à se laisser embarquer complètement par les rebondissements et les péripéties.



De même, les passages sombres ou graves sont beaucoup plus nombreux et l'auteur n'hésite pas à faire mourir ses personnages quand c'est nécessaire.

Pour autant, ce n'est pas du tout un roman triste ni désenchanté. Bien au contraire! Il y a énormément de joie, d'humour, de rires, de chants, de danses...



Le deuxième point fort de ce roman, ce sont les personnages. Malgré la multitude de protagonistes ayant un rôle important dans ce récit, chacun a une personnalité bien à lui, qui se démarque nettement des autres, ce qui fait qu'on ne peut pas les confondre.



Mieux encore : l'auteur (et les traducteurs, à qui je tire mon chapeau sur ce coup-là) arrive à faire parler chaque espèce d'animaux avec leur propre accent, leurs propres tics de langage et à faire ressortir tout ça par l'écriture, ce qui n'a pas dû être une mince affaire!



De même, chaque espèce a des traits de caractère, des qualités, des défauts, des comportements spécifiques différents des autres et décrits en détails, mais toujours au sein du récit, imbriqués dans l'action, presque sans jamais de descriptions pures.



Et pourtant, elles sont nombreuses, ces espèces! Du côté des méchants : des rats, des furets, des hermines et des renards. Sans parler du chat sauvage!



Du côté des gentils, il y a les blaireaux, les lièvres, les écureuils, les hérissons, les taupes, les musaraignes, les loutres (de mer et d'eau douce) et un héron.



Et ce qui est vraiment frappant et formidable, dans le camp des alliés du blaireau, c'est les liens d'amitié et de solidarité qui se nouent entre tous ces animaux unis pour une juste cause. On ressent très fortement la camaraderie, l'entraide, le sens de l'hospitalité, la générosité, l'altruisme, qui peut même aller jusqu'au sacrifice de sa vie si cela peut sauver celle de ses amis. L'ambiance qui règne est réellement chaleureuse et bon-enfant, malgré quelques querelles sans gravité inévitables quand tant de personnes issues de milieux très différents voyagent et vivent ensemble pendant plusieurs semaines.

Ce point-là est une vraie force dans ce roman, car il nous rend les personnages très attachants, condition nécessaire pour ressentir de l'empathie et donc se sentir impliqué.

De plus, cela va être déterminant pour le dénouement de l'histoire, donc je pense que l'auteur a appuyé volontairement cet aspect-là.



Quand on parle d'hospitalité, on pense forcément aux repas et là, on touche à un thème cher à l'auteur, car les passages où il est question de nourriture, de victuailles, de préparation de repas, de festins, etc, sont innombrables. Non seulement ces animaux adorent manger - surtout les lièvres, qui sont décrits comme de vrais ventres à pattes, quasiment insatiables - mais ils prennent aussi un plaisir immense à cuisiner, et l'on assiste à un défilé de plats et de pâtisseries tous plus appétissants les uns que les autres. Un vrai régal! Ou une torture si l'on a faim...



Et justement, c'est le cas des hordes bleues, les assaillants qui se retrouvent rapidement assiégés et affamés dans la forteresse et qui rêvent de se mettre quelque chose sous la dent.



Par ce contraste qui est très net, nous avons ici un des principes fondamentaux de l'art de la guerre, tant il est vrai que les privations ou la satisfaction digestives influent grandement sur le moral et la motivation des troupes.

En cela aussi, ce roman est très bien pensé et construit.



A ce sujet, je soulignerai d'ailleurs le talent de l'auteur pour la façon dont il a orchestré son histoire, car malgré une apparente joyeuse pagaille et plusieurs fils rouges qui s'entrecroisent, tout finit par s'imbriquer parfaitement pour arriver à l'aboutissement logique de l'aventure.



Enfin, le dernier mais peut-être le plus important point qui rend ce récit si captivant, c'est que l'on ne s'ennuie pas une seule seconde! L'action est omniprésente, les dialogues sont nombreux et très vivants, les scènes de bagarre ou de bataille extrêmement précises et visuelles.





En ce qui concerne les points négatifs, je n'en ai trouvé que deux minuscules, et qui sont plus des erreurs d'inattention (que les correcteurs auraient dû réparer).

En effet, à plusieurs reprises, le nom de Blairfeuillus a été mis à la place de celui de son père, Pattedepierre, alors qu'ils étaient séparés par la moitié du pays et que Blairfeuillus ne pouvait absolument pas se trouver à cet endroit à ce moment-là. Cela s'est produit suffisamment de fois pour que je le relève.

Ensuite, il y a un moment où un personnage assez important est tué, et où il est dit très clairement qu'il meurt et tombe même dans le vide, et trois lignes plus loin, il est là, bien vivant, continuant à se battre auprès de ses camarades, et reste vivant jusqu'à la fin du livre.

Pour moi, ce genre d'incohérence est inadmissible dans un livre qui a été non seulement traduit, mais a dû en principe être corrigé.



Je tenais à signaler ces deux défauts, mais ils restent néanmoins des détails par rapport à l'ensemble de l'ouvrage qui est plus que satisfaisant.





Conclusion : Un très bon roman jeunesse, captivant, palpitant, attachant, qui fait passer du rire aux larmes. En un mot : passionnant! Et qui peut plaire à tout âge!

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Cluny le Fléau, tome 3 : La vipère géante

Un 3e tome qui clôture parfaitement cette petite trilogie, qui au départ n'est qu'un seul volume, le premier de la série, si l'on prend l'ordre de parution, le neuvième, si l'on veut suivre l'ordre chronologique de l'histoire.



A la fin du tome précédent, L'épée légendaire, Mathieu apprend que c'est la terrible vipère Asmodeus qui détient l'épée légendaire de Martin le Guerrier, et il sait qu'il en aura besoin pour vaincre l'abominable Cluny.



Malgré sa blessure à l'épaule, séquelle de sa chute du toit de l'abbaye, il se met en route pour la trouver, muni des précieux conseils de Basile le lièvre, qui lui a révélé que seul le Capitaine Neige, un hiboux irascible et mangeur de souris, sait où se terre la vipère.



En chemin, il sera aidé par l'armée entière du peuple des musaraignes et par un chat végétarien de noble naissance et aux manières raffinées.



Pendant ce temps, les combats et la résistance continuent à l'abbaye, pour empêcher les troupes de Cluny de pénétrer dans la forteresse.



Dans ce tome, on retrouve un Mathieu beaucoup plus sûr de lui et confiant dans ses capacités qu'au début de l'histoire. Il est également plus déterminé que jamais, car la perte d'êtres qui lui étaient chers, dans le tome précédent, l'a énormément touchée et pour lui, il est hors de question que Cluny remporte la victoire finale.



On retrouve également tous les personnages des deux précédents tomes, toujours aussi sympathiques, drôles, pleins de vie, courageux et généreux.



Le fait que ce soient des animaux les rend hyper attendrissants, même s'ils ont des comportements et sentiments humains. Et puis ils restent avant tout des animaux, donc avec les spécificités et talents propres à chaque espèces : les écureuils sont agiles et peuvent grimper et se faufiler partout, les taupes savent creuser des tunnels comme personne, le lièvre n'a pas son pareil pour sauter partout et déstabiliser ainsi ses ennemis, tout en restant un incorrigible gourmand, etc...



On prend vraiment un grand plaisir à les voir agir, et à lire les nombreux dialogues savoureux présents tout au long de l'histoire.



Comme dans les autres tomes, l'alimentation et la gourmandise sont des éléments très importants et même au plus fort des batailles pour protéger l'abbaye, les souris continuent de cuisiner pour ravitailler les troupes et remplir les ventres.



L'esprit est à la camaraderie et à l'entraide chez les défenseurs, alors que chez les assaillants, c'est exactement le contraire. Les troupes de l'horrible Cluny sont motivées soit par la peur soit par l'appât du gain, chacun essaye d'entrer dans les bonnes grâces de leur chef, quitte à écraser ses camarades, et en cas de défaite, c'est chacun pour soi et sauve qui peut.



Avec une telle différence d'état d'esprit entre les deux camps, pas étonnant que la balance penche finalement du côté des gentils.



Bien sûr, le fait que l'on soit dans de la littérature jeunesse y contribue aussi : il est tout simplement impossible de faire triompher les méchants dans un roman de ce style, ce serait une hérésie ! Mais cela ne m'a pas empêchée de vivre intensément cette histoire, de trembler quand les personnages étaient en danger, de bouillir sur place quand les méchants étaient sur le point d'atteindre leur but ou quand ils mettaient au point une de leurs ruses... Bref, d'y croire à fond ! Et c'est là que réside tout le talent de l'auteur.



De même, c'est très manichéen (les gentils sont vraiment gentils et les méchants vraiment méchants), mais c'est tellement bien fait, que mon côté enfantin a vraiment apprécié.



Et puis, lors de la lecture de ce dernier tome, j'ai remarqué que le style, l'intrigue et les réactions des personnages ne sont jamais niaises ni puériles, malgré le genre "jeunesse". Et ça, j'ai trouvé que c'était vraiment agréable, car cela montre que l'auteur prend soin de maintenir une certaine dose de crédibilité, ne faisant pas trop de "miracles" ou d'actions improbables, prouvant en cela qu'il respecte son lectorat, jeune ou moins jeune, ne le prenant pas pour plus naïf qu'il n'est.



Il y avait de l'action, du suspense, des rires, de l'amitié, de la solidarité, du courage, quelques moments de tristesse, aussi, car malgré leur bravoure, certains personnages ne s'en sortent pas, mais le bien triomphe à la fin et c'est le principal.



Franchement, c'est vraiment une série qui fait du bien, et j'ai hâte de lire un autre tome.



Conclusion : A l'instar des autres tomes de cette merveilleuse série, Cluny le Fléau est une vraie lecture de divertissement, qui véhicule des valeurs saines et positives, et qui se laisse lire avec un réel bonheur. Je la recommande à tous ceux qui ont gardé la capacité de s'émerveiller de petites choses simples et qui aiment les aventures rocambolesques pleines de rires et d'amitié.

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Cluny le Fléau, tome 2 : L'épée légendaire

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé tous les personnages de cette série, les gentils comme les méchants. Et j'en ai été la première étonnée, car le premier tome ne m'avait pas laissé un souvenir exceptionnel.



Mais ce second tome est un cran au-dessus. Peut-être parce que l'histoire étant bien mise en place, l'auteur a pu passer directement aux choses sérieuses...



On résout des énigmes, il y a de l'action, du suspens, des moments de tristesse aussi, car des choses graves se produisent...



On apprend à mieux connaître et apprécier les personnages principaux. Les relations qu'ils nouent entre eux sont hyper attendrissantes et cela les rend très attachants. Il y a de la solidarité, de l'amitié... C'est assez enfantin et naïf, comme vision, mais ça fait du bien, aussi, parfois...



Et par ailleurs, de nouvelles races d'animaux apparaissent : écureuils agiles et dévoués à la cause de l'abbaye, renards guérisseurs mais perfides, voleurs et traîtres, le peuple des moineaux, qui considère tous les autres animaux comme des ennemis et dont le roi est complètement fou...



Du côté des méchants, Cluny est toujours aussi diabolique et cruel et ses acolytes toujours aussi pathétiques dans leurs tentatives de gagner les bonnes grâces de leur chef suprême.

Ils se jalousent entre eux et son prêts à toutes les bassesses pour monter en grade.



C'est un tome différent du 1er, aussi, dans le sens où il n'y a pas de bataille. C'est un répit entre deux offensives de la bande de rats, mais pendant lequel il se passe une foule de choses passionnantes! Moi qui ne suis pas très fan des scènes de batailles, c'est peut-être pour ça que j'ai plus apprécié ce tome que le précédent...





Conclusion : Un 2e tome beaucoup plus intéressant! Je commence à vraiment aimer cet univers extrêmement riche et foisonnant, rempli de personnages hauts en couleurs et très attachants...
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Rougemuraille, tome 9 : Cluny le Fléau

Saga passionnante, je la recommande absolument aux jeunes lecteurs. Une abbaye soudée face aux danger du monde extérieur. Des combattants farouches et loyaux, des ennemis perfides et cruels. De belles histoires d'amitié et de camaraderie autours de buffets plus gourmands les uns que les autres!
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Cluny le Fléau, tome 1 : Le seigneur de la gu..

J’ai relu ce classique de la littérature jeunesse que j’avais adoré plus jeune. Les péripéties s’enchaînent, les personnages ne manquent pas de caractère, l’univers est sympathique. Pourtant, je n’ai jamais vraiment réussi à rentrer dans ce livre à cause de la personnalité du héros que j’ai trouvé désagréable.



Le point fort du bouquin, c’est incontestablement cet univers. On est dans une sorte de Moyen-Âge, mais à l’échelle de notre jardin. Ici, les chevaliers, les moines et les nobles dames sont des souriceaux, des blaireaux et des campagnols. L’auteur a su donner un souffle à la fois épique et mignon à ce monde miniature. Qui plus est, ce monde est animé par des personnages à fort caractère. S’ils sont souvent un peu simplistes et caractérisés par un seul trait de personnalité (on est dans un bouquin pour enfants, en même temps), les personnages du livre, haut en couleurs, sont attachants et facilement reconnaissables. Petit bravo aux noms également, notamment ceux des méchants, qui sont amusants et évocateurs : Dent-rouge, Griffenoire, Pique-fromage, Rageur, Tête-de-mort… Même Mathusalem, le très vieux moine de Rougemuraille, est chouette et pertinent.



J’ai été assez surpris par le nombre de péripéties. Pourtant, la trame du bouquin est simple : pour avoir une chance de vaincre le grand méchant Cluny, le jeune héros Matthieu part à la recherche d’une épée légendaire. Pour avoir celle-ci, il a besoin d’un élément x. Pour avoir cet élément x, il lui faut un bidule y. Pour avoir ce bidule y, il lui faut le truc w… Vous avez compris le principe. Je caricature, mais on est dans une sorte de scénario façon poupée russe, simpliste lui aussi, mais qui a l’avantage de créer du rythme et une succession d’aventures.



Le point négatif, c’est le héros principal. Souvent, les héros vivent une quête d’initiation. Ils sont jeunes, inexpérimentés, et vont être transformés par leur voyage. Si on a ici quelques éléments de ce schéma (Matthieu est un jeune souriceau qui part à l’aventure), la grosse différence est que le héros ne se transforme pas. Probablement parce que l’auteur fait de Matthieu une réincarnation d’un guerrier de légende, le souriceau est dès le départ sur de lui, courageux, autoritaire… assez insupportable, en fait. Dommage, car c’est lui qu’on suit du début à la fin. Les autres personnages sont pleins de charme, ce n’est pas le cas de Matthieu.



Je mets 3/5.
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Rougemuraille, tome 9 : Cluny le Fléau

Balade en forêt au travers de ce roman de fantasy jeunesse des plus sympathiques. Certains protagonistes animaux étaient attachants (vive Dame Blaireau) et l'univers mêlant forêts et châteaux était attrayant. On est plongé dans une ambiance "Les animaux du bois de Quat'sous" à la sauce fantasy pour ceux qui ont connu !



Mais, il y a un petit "mais".



J'émets une petite réserve sur le manque de peps et d'originalité dans ce récit. Bien sûr, il est avant tout destiné aux enfants qui découvrent la fantasy et c'est un récit sympa à mettre dans leurs mains pour faire découvrir ce type de littérature ! Mais je ne suis pas certaine de le recommander à un adulte, déjà habitué du genre, qui risque d'attendre un peu plus de rebondissements et d'aventure. Et un peu plus de surprise.



Sympathique donc, mais sans plus ! Par contre, je le recommanderais totalement à des enfants/jeunes ados pour se lancer dans ce genre littéraire !
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Cluny le Fléau, tome 1 : Le seigneur de la gu..

Ce livre étant très court et écrit assez gros, il se lit très vite, et je n'ai donc pas eu le temps de vraiment m'immerger dans ce monde.



Néanmoins, malgré un côté "enfantin" qui est logique puisque c'est une série Jeunesse, il est très plaisant à lire et les péripéties et les rebondissements s'enchaînent à un bon rythme, et certains passages plus graves laissent présager que la suite sera peut-être moins innocente, plus sombre.



J'ai trouvé un peu rapide la transformation de Mathieu, qui est un novice discret et timide dans les premières pages et devient en une nuit courageux, plein de ressources, combatif et charismatique.

Mais il n'empêche que c'est un personnage très sympathique et attachant. L'image de la couverture qui le représente mignon à croquer m'a peut-être influencé, mais ce n'est pas sûr. :-)



Parmi les "gentils", il y a d'autres personnages que j'ai bien aimé : le frère Mathusalem (qui porte bien son nom vu qu'il doit avoir au moins 200 ans!), la jeune et jolie Florine, qui ne laisse pas Mathieu indifférent, Dame Blaireau, qui est d'une fidélité sans faille à l'Abbaye et aide énormément les moines-souris grâce à sa taille imposante (par rapport aux souris et aux rats), le lièvre Basile, qui est de loin le personnage le plus drôle de ce 1er tome...



Du côté des méchants, ils sont tous plus laids, sales, hargneux, vicieux et bêtes les uns que les autres! Enfin, sauf Cluny, qui est tout cela, la bêtise en moins. Il est même très rusé, mais met toute son intelligence au service du Mal. Mais pas du mal, dans le sens "le Diable", etc... Non, le Mal pour le Mal. Il aime commander, régner, être obéi et surtout... craint. Il est complètement sans coeur et n'hésite pas à tuer ou abandonner ses plus fidèles comparses quand ils ne lui servent plus.

Ce qui ne l'empêche pas d'être complètement adulé par ceux-ci!



Je tiens ici à saluer l'auteur (et le traducteur!) pour les noms des rats. Parce que Dent-rouge, Griffenoire, Pique-fromage, Rageur, Tête-de-mort, Sanffroid, Musopourri, Brûlot, Demi-queue et j'en passe, ça m'a beaucoup amusée!



Ce premier tome se termine sur plusieurs questions posées par l'auteur, livre pour enfants oblige, dans le genre : "Mais que va-t-il se passer dans le prochain tome?" , "Les héros arriveront-ils à se sortir de cette situation?"...



Conclusion : J'ai vraiment apprécié cette lecture malgré le côté "jeunesse" indéniable. Je lirai les deux tomes suivants très bientôt, je pense.
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Rougemuraille, tome 9 : Cluny le Fléau

Une saga de la littérature d'heroic fantasy animalière outre-manche, pour petits et grands, malheureusement méconnue chez nous (peut être car elle n'a pas bénéficié d'une solide adaptation cinématographique ?). Du Walt Disney mais pas seulement car il y a dans ces livres de la poésie, un éloge de l'amitié et de l'action dans la lignée du Seigneur des Anneaux. A découvrir d'urgence !
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Cluny le Fléau, tome 1 : Le seigneur de la gu..

Voici un livre qui a marqué mon adolescence. Il est un concentré de tout ce qui peut plaire à un enfant dans la littérature (et aux adultes également) : des animaux personnifiés, une aventure bien ficelée, l'époque médiévale, un méchant très méchant, des rebondissements et du suspens à volonté, des légendes et une écriture passionnante.
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Rougemuraille, tome 1 : La Forteresse en péril

Je n'ai pas aimé ce livre. L'histoire m'a paru au début interessante puis très vite de plus en plus assomante ! Les personnages ne sont pas creusés, ils se contente en général de manger, de marcher et de manger encore. Les méchants sont pathétiques. Beaucoup de longueurs pour rien. Bref que de déception ! Je me suis quand même accrochée pour le finir au cas où la fin vaudrait le coup mais non pas du tout. Prévisible à souhait ! Je vous déconseille donc ce roman !!
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Rougemuraille, tome 9 : Cluny le Fléau

J'ai lu ce livre en anglais il y a quelques années.

Vraiment excellent.

Mathieu défendant l'Abbaye de Rougemuraille contre l'invasion de Cluny.

Personnages bien fort attachants.

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Rougemuraille, tome 9 : Cluny le Fléau

J'ai dévoré toute cette série Rougemuraille étant plus jeune et j'en garde un très bon souvenir. Un classique de la littérature fantasy jeunesse !
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Cluny le Fléau, tome 1 : Le seigneur de la gu..

Relecture d’un roman que j’avais dévoré dans mon enfance et dont j’avais adoré le dessin animé.

Mes souvenirs étaient plutôt vagues concernant l’intrigue. Je me souvenais simplement que l’histoire prenait place dans un monde moyenâgeux semblable au nôtre mais où les protagonistes sont des animaux de la forêt (souris, blaireau, loutre, écureuil...). Une souris moine du nom de Mathieu doit trouver une ancienne épée ayant appartenu à un guerrier légendaire, pour vaincre le sanguinaire rat Cluny.



Bon... mes goûts ont un peu changé depuis l’enfance. Je me suis ennuyée au cours de cette lecture, l’action étant longue à démarrer, les événements se répétant pendant les 3/4 du roman. Cluny élabore un plan machiavélique pour envahir l’abbaye de Rougemuraille, mais les gentils réussissent à le contrer avec une facilité déconcertante, entraînant la mort des sous fifres de Cluny les uns après les autres. Il faut attendre le dernier quart du roman pour que les choses bougent réellement et la fin arrive très rapidement, comme si l’auteur voulait s’en débarrasser.

Ajouter à cela un héros antipathique et commençant son aventure avec un ego surdimensionné et vous comprendrez pourquoi j’ai mis longtemps à en venir à bout.



Pourtant ce roman a des qualités : une plume agréable à lire, un univers enchanteur et bien décrit et des personnages secondaires très attachants (Dame Blaireau en tête).



Une relecture en demi-teinte donc et un roman qui retrouvera sa place avec les souvenirs de mon enfance.
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Rougemuraille, un conte d'hiver : Le géant de..

Le charme a opéré dès les premières pages. Tout en poésie, ce livre nous raconte l’arrivée de la « Compagnie des Musambules amuseurs » à l’abbaye de Rougemuraille. Emmenée par Florentin Romarin le lièvre, cette troupe offre aux habitants de l’abbaye un spectacle sans pareil : danses, chants, pirouettes, cabrioles, voltiges, … C’est incroyable ! Après tant d’émotions, les plus jeunes ne veulent pas aller se coucher. D’une voix basse et chaleureuse, Zébraris, le colosse, leur conte alors la célèbre légende du Géant des neiges.



Cet album nous a totalement émerveillées tant par son texte, d’une très grande délicatesse, que par ses superbes illustrations. On s’attarde sur chaque image pour savourer chacun de leurs détails. Inspiré du Moyen-Age, l’album nous propose un univers où les souris, campagnols, blaireaux, lièvres et autres espèces ont des proportions totalement différentes que celles nous connaissons. Ces animaux anthropomorphes sont très attachants.



Une histoire mêlant légende et mystère, un conte de Noël sur l’amitié.

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Rougemuraille, tome 9 : Cluny le Fléau

Impossible de le trouver...Même sur Amazon. J'aimerais qu'il réimprime ces livres jeunesse...
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