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3.64/5 (sur 35 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Casablanca, Maroc , le 11/09/1924
Mort(e) à : Nice , le 17/10/2004
Biographie :

Brice Pelman, de son vrai nom Pierre Ponsart, est un écrivain français.

Il a dix-neuf ans quand il s'engage dans la 2e. DB du Général Leclerc. Il participe au débarquement de Normandie, à la libération de Paris, puis à celle de Strasbourg.

Après la guerre, il fait des études de droit et travaille pendant dix ans pour une compagnie pétrolière.

Au moment de l'indépendance du Maroc, il rentre en France et fonde à Nice le Club des lecteurs.

Sous le pseudonyme de Pierre Darcis, il traduit avec sa femme Nicolette, professeur d'anglais, une vingtaine de romans anglo-saxons ainsi que plusieurs centaines de nouvelles. Il conservera son pseudonyme entre 1964 et 1967, période où il écrira 4 romans pour les Éditions du Masque. En 1968, enfin, il entre au Fleuve Noir où il écrira sous le nom de Brice Pelman. Il va y signer plusieurs dizaines de romans.

Pendant huit ans, il assure à Mystère Magazine la rubrique Télé-Radio et celle des mots croisés, collabore avec Radio Lausanne, écrit de nombreuses nouvelles pour Le Figaro, Mystère Magazine, Nice Matin... Il est aussi l'auteur de plusieurs scénarios de télévision, notamment pour la série de l'Inspecteur Leclerc.

Il a publié plus de 60 romans traduits dans 12 langues, principalement au Fleuve Noir.


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Source : sf.emse.fr
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Hommage au romancier français Brice Pelman (dit aussi Pierre Darcis).


Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Serena et Patrice dévisagèrent le petit homme qui se tenait devant eux. Ils le voyaient l'un et l'autre pour la première fois, mais ils devinaient que c'était Alfred, le compagnon de Tante Ursuline. Son costume noir étriqué était lustré ; le pantalon, trop court, trop ajusté, soulignait la maigreur de ses jambes. Le Seigneur, en le créant, avait dû s'embrouiller dans ses mesures. La tête était ridiculement petite, juchée sur un long cou décharné ; l'appendice nasal mangeait tout le visage, et les yeux, sous des sourcils exubérants, n'étaient manifestement pas du même gabarit.
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Les U.D.R. manquent de voix ? Qu'on leur envoie Mireille Mathieu ! Elle en a, elle.
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Ils dormaient encore, à 8 heures du matin, quand ils furent éveillés en sursaut par des cris en provenance du couloir. Avant qu'ils n'eussent le temps de se concerter, leur porte s'ouvrit comme sous l'effet d'une bombe.
Gilberte fit irruption dans la chambre. Échevelée, blême, hagarde, elle tendait un doigt en direction du vestibule :
- C'est Madame, répétait-elle, c'est Madame...
Puis elle tituba, pivota sur elle-même, et s'effondra sur la descente de lit, sans connaissance.
Ursuline, malgré son poids, fut la première levée :
- Allons, bon, v'là autre chose, maintenant !
Elle se pencha sur Gilberte, la secoua, lui tapota les mains. A son tour, Alfred s'approcha :
- Elle a bouzé...
De fait, Gilberte revenait à elle. Son regard se fixa lentement sur Ursuline. D'une voix tremblante, elle dit :
- C'est Madame...dans sa baignoire...morte.
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Gilberte était là, qui l'attendait. Ses yeux étaient rouges ; elle tenait un mouchoir en boule sous son nez.
- Un grand malheur, chevrota-t-elle.
Patrice était tout le contraire d'un intuitif. Un grand malheur, cela pouvait être un ennui de plomberie, une fuite de gaz, une réprimande de Serena, le rôti carbonisé, une lettre de la tante Ursuline, allez donc savoir !
- Qu'est-ce qu'il y a ?
Elle baissa les yeux, renifla, se tamponna le nez :
- Votre père.
- Quoi, mon père ?
Réunissant tout son courage, Gilberte releva la tête, le regarda en face. Des larmes ruisselaient sur ses joues.
- Monsieur a fait une hémorragie cérébrale.
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Quand j'ai épousé Jean, voilà huit ans, je n'étais pas la petite oie blanche qu'il s'imaginait. J'avais eu des amants, plusieurs amants, mais je n'étais pas faite pour ce rôle de femme facile. Dans les bras de tous ceux qui m'avaient étreinte. J'avais voulu voir un éventuel mari et ce n'était pas ma faute si l'un après l'autre ils s'étaient récusés pour les motifs les plus divers. Chaque fois que j'ai dit à un homme que je l'aimais, chaque fois que je me suis donnée à lui, je puis me vanter d'avoir été sincère.
(Incipit)
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- Je ne vois rien là d'extraordinaire.
- Non ? Eh bien ! il est temps que je vous dise qui est Camille.
C'est une grenouille ! Oui ! parfaitement, une grenouille verte que j'avais apprivoisée dans ma baignoire. Robert tenait essentiellement à la marier et passait le plus clair de ses loisirs à lui trouver un mâle.
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Le silence, ça m'a flanqué un coup, j'ai cru qu'elle m'avait repéré derrière la fenêtre, je me suis ratatiné sur mes talons, je les avais à zéro. Mais non, rien. Je l'ai entendue qui marchait dans la pièce, elle se souciait de moi comme d'une guigne. Alors, tout doucement, tout doucement, je me suis redressé...Et qu'est-ce que je vois ? La voilà qui retire son jean. Une jambe puis l'autre, pas pressée. D'un seul coup, ma gorge est devenue comme un buvard. Est-ce qu'elle allait se mettre nue ? Pour de bon ?
J'ai seize ans et je dois avouer que je suis pas très avancé pour mon âge. La seule aventure que j'ai eue, c'était avec Jeanine l'été dernier. Et encore ! je l'ai jamais vu déshabillée, Jeanine. Elle avait quatorze ans et elle portait des culottes Petit Bateau, mes mains n'ont jamais franchi leurs élastiques. On se contentait de s'embrasser sur la bouche avec la sensation de faire un vache de péché. Alors, autant vous dire que mon expérience des femmes...bon.
[.....................]
La femme, elle, tranquille comme Baptiste. En petite culotte - vraiment petite, alors, et transparente que ses fesses étaient pour ainsi dire à l'air libre - elle s'est mise à déborder la couverture du lit à baldaquin. Elle avait de longues jambes, bien bronzées, pas maigres comme celles de Jeanine, non, bien en chair au contraire, lisses comme de l'ivoire. Il me semblait qu'en tendant les mains, j'aurais pu les toucher, mais j'avais bien trop peur d'être découvert pour faire le moindre geste. Et puis j'avais conscience que j'en étais encore qu'au prélude, j'allais pas tout gâcher.
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A vingt-huit ans, ses seins auraient soutenu la comparaison avec ceux des jeunes filles de dix ans plus jeunes qu'elle. Quand il referma ses mains sur eux, elle se dégagea prestement et fit glisser sa jupe le long de ses cuisses. Le collant de nylon qui gainait ses jambes était de la même teinte que sa peau, à laquelle la lampe à bronzer conservait le même hâle cuivré qu'en été. Dessous, elle ne portait rien. Il en allait toujours de même quand elle s'habillait de jersey, ceci afin que les élastiques de son slip ne transparaissent pas sous le tissu moulant de la jupe.
A ce stade de son strip-tease, Serena se jeta sur le lit, qui gémit comme un moribond, et, se roulant sur le ventre, cacha sa tête dans l'oreiller. Darbois ne mit pas trente secondes à se déshabiller. Quand il la rejoignit sur le lit, Sabine et l'homme à la sacoche étaient loin de ses pensées. Serena se souleva sur les coudes afin que Darbois pût lui retirer son collant.
Réchauffe-moi, dit-elle. J'ai froid.
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- L'enterrement est fixé à demain, 10 heures. Il faut que tu viennes, je t'attends. J'ai retenu une chambre pour toi ici. Tu n'auras même pas besoin de sortir dans le couloir pour venir me voir ; elle communique avec la mienne.
- Tu crois vraiment...
- Mon lit est grand, trop grand pour moi toute seule. Tiens, tu veux savoir ? Je suis toute nue, je t'attends déjà.
- J'avais des rendez-vous, mon chou, mais c'est promis, j'annulerai tout.
- Le patron est mort, tu leur diras, cas de force majeure, hein ?
- Attends-moi pour dîner. Je prendrai l'avion de 17h45.
- Je vais m'acheter une robe noire. Je ne mettrai rien en-dessous, j'te promets.
- C'est comme si j'étais déjà là. Je ne penserai plus qu'à ça. A ce soir, je t'embrasse.
- Non. Mieux que ça. Fais le bruit.
Elle accueillit la succion de ses lèvres avec un sourire ravi, posa le récepteur sur son sein gauche, puis sur le droit, râla de plaisir et raccrocha.
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Son mari l'avait abandonnée quatorze mois après son mariage pour suivre une allumeuse de boîte de nuit, ce qui ne manquait d'ailleurs pas de piquant lorsqu'on savait que le mari en question faisait partie du corps des sapeurs-pompiers.
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