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Citations de Brigitte Aubert (288)


Si on cherche à épingler un maniaque en lui imaginant un mobile « raisonnable », on fait fausse route. Mais si l’on croit qu’il agit au hasard, pour le simple plaisir de tuer, on fait encore fausse route. S’il était irrationnel, ses victimes seraient diverses. Or c’est très rare. Dans 99 % des cas, le tueur psychopathe s’attaque toujours au même genre de victimes. Il poursuit obstinément un but et ne se sent gratifié qu’en tuant certaines personnes d’une certaine manière.
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Les gens, de nos jours, ils ne vous aiment que si vous leur êtes utile.
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Tout le monde s’entretue sans raison apparente.
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Il valait mieux opter pour un coin de rue tranquille. Et observer.
Guetter et anticiper. C’était le credo de Joe. Un exécutant doit planifier sa mission comme un joueur d’échecs, en prévoyant les mouvements de l’adversaire. La partie était dangereuse, mais stimulante.
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Une carte de crédit suffisait à vous ouvrir toutes les portes.
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— Non. C’est toi qui as mis un CD dans la chapelle ?
— Un CD ? Oui, bien sûr. Je me suis dit : « Tiens, on n’a rien à faire, pourquoi ne pas s’écouter tranquilles le dernier Manu Chao ? »
— Quelqu’un a mis un CD. Bach.
— Et alors ?
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— Doucement ! Je crois qu’il est temps d’aller interroger Annabelle, ajouta Blanche en laissant traîner ses doigts sur le verre.
— Elle va mentir ! Elle ment tout le temps ! jeta Charles.
— Ça suffit ! Vous êtes insupportables en ce moment !
Mais à peine avait-elle dit cela qu’elle rougissait et se mordait les lèvres, provoquant chez Chib un désir quasi irrépressible de la prendre dans ses bras et de l’emporter loin d’ici. Là où l’herbe est plus verte, dans le Pays Enchanté qui n’existe pas.
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— Où tu vas, mec ? lança Greg en finissant de mâcher une bouchée gargantuesque, je croyais qu’on devait enquêter, tout ça… style trouver qui a violé Blanche-Neige et dégommé les chatons, etc.
— Je reviens, je crève de soif, je vous ramène un coca ?
— Ouais, super, et une bière, s’t’plaît.
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Rares sont les livres que je peux qualifier d'horreur. Or, ici, avec ténèbres sur Jacksonville, c'est exactement le cas. Les images fortes et précises de ce roman, de même que le rythme fou, nous plongent directement en plein cauchemar. On a réellement l'impression d'être au beau milieu d'un bon film d'épouvante. Tout y est! Par moment, ça me faisait penser à Stephen King (petite ville perdue au États-Unis, 2 enfants débrouillards, le shérif qui connait tout le monde etc...) J'ai même rêvé à des zombis à deux reprises haha.
Bref, j'ai passé un super moment.
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Simone a été une femme solide, efficace, sur laquelle il a pu s'appuyer pendant toutes ces longues années de solitude professionnelle. Une partenaire, une vraie. Ils ont formé un bon team tous les deux. À présent, il affronte seul les derniers kilomètres. Le couloir de la mort. Certains y restaient quatre ans, d'autres vingt. Combien de temps a mr Bob avant que le juge suprême rende sa sentence?
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Brigitte Aubert
On est toujours seul quand ça va mal.
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Une respiration haletante. Non, deux respirations haletantes. Saccadées. Des petits cons qui plaisantaient. Il allait raccrocher quand la femme gémit. Un jet d'acide, lui inonda l'oesophage. Nouveau gémissement. Long. Le souffle rauque de l'homme. Cadencé. Chib avait l'impression qu'il allait broyer le téléphone. La femme cria, légèrement, ce cri retenu, étouffé, qu'il avait entendu la nuit, chez elle. Puis le froissement des draps. Le glissement des peaux en sueur l'une sur l'autre. Le grésillement caractéristique d'une cigarette qu'on allume. Et le silence.
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Le monde entier avait besoin d'armes, encore plus que d'eau ou de nourriture.
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Samuel McDaniel vint lui serrer la main et ne put s'empêcher de dire que Limona père lui manquait.
- A moi aussi il me manque, lui répondit Vince machinalement.
Son père lui manquait , oui, vieille douleur en arrière-plan. La vie nous élague comme un arbre, coupant un tas de branches sans pitié.
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Daddy les observait. Les écoutait. Présence discrète et silencieuse dont personne n'avait conscience. Il avait souvent l'impression d'être l'alien métamorphe du film de John Carpenter, The Thing, et d'habiter son hôte officiel manipulant son visage, ses membres, voyant à travers ses yeux. A la fois présent et absent.
Invisible.
Daddy n'avait pas peur des mots. Il savait comment la société qualifiait se goûts particulier. Cela lui était indifférent. Il ne ressentait aucune honte à se voir étiqueté comme « pédophile » ou « tueur en série ». Daddy n'avait pas peur des mots, parce que les mots n'étaient que des mots. Contrairement à la plupart de ses congénères, Daddy, lui, ne se contentait pas de paroles. Il passait aux actes. 
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Ah, oui. La croisière- la nuit polaire, le cap Nord, la lumière des fjords, le restaurant typique. Je l'ai gagnée. Parfaitement. Il fallait renvoyer des bons à découper sur les cartons de jus de pamplemousse. J'adore le jus de pamplemousse. Il fallait envoyer dix bons et répondre à des questions, genre : "Avec quel fruit 100% naturel et savoureux obtient-on le 100% pur jus de pamplemousse Fructidor : a) le citron d'Argentine, b) le raisin de Malaga, c) le pamplemousse de Floride ?"
J'ai dû répondre dans les premières, en tout cas, j'ai gagné. Une semaine de croisière en Norvège en novembre. Tant mieux, je n'aime pas qu'on me touche, je n'aurais pas aimé gagné la Thaïlande.
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"Je suis jeune, belle, riche et intelligente."
Voilà le genre de phrases que j'aimerais pouvoir prononcer.
Mais être vieille, laide, pauvre et sénile ne me dérange pas vraiment.
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Avec un bonnet et des lunettes, tout le monde peut être n'importe qui et vice versa.
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[...] ... Claquements de portières. Les flics remontent en voiture. Le Pasteur [= Paul Luther, inspecteur de police] est resté un peu en arrière pour allumer une cigarette. Il lève la tête, aspire la fumée, balaie la place du regard et me voit. Il cligne des paupières, puis s'avance.

- "J'ai failli ne pas te reconnaître," lance-t-il en posant son pied sur la chaise à côté de moi.

Je ne réponds pas.

- "Je suppose que tu es au courant," reprend-il. "Bull [= voisin de Johnny] a été assassiné. On l'a cogné à mort avec un objet contondant. Vu l'absence de tisonnier dans la piaule, je pencherais pour la batte de base-ball. Elle était à lui ?"

Je fais signe que oui.

- "T'es pas bavard ... de (il hésite, se rattrape) ce soir."

Je ne réponds pas.

- "T'as une idée sur ce qui a pu se passer ?"

Je le sens mal à l'aise. En fait, il ne m'a presque jamais vu en femme, en tous cas il ne m'a jamais parlé quand je suis comme ça, et ça le déstabilise. Je laisse tomber :

- "Bull fréquentait des tas de gens que je ne connais pas."

Pourquoi ne pas lui dire la vérité ? Pourquoi ne pas lui dire l'assassinat de Bull et celui de Maeva [= autre travesti et ami de Bo'] sont liés à ceux des prostituées ? Il inhale lentement, la fumée ressort par ses narines. Il a un beau nez busqué de baron prussien.

- "Le type qui a tué les putes ne va pas s'arrêter," dit-il. "Je te conseille de faire gaffe. Il pourrait croire que tu es vraiment une femme."

Est-ce un compliment ? Je proteste avec véhémence : "Hé, je ne travaille plus !" et je vois Johnny sortir et tourner à droite. Oh ! non, il faut que je le rejoigne ! Mais le Pasteur ne bouge pas. Au contraire, il se penche vers moi, odeur de Gitanes et de cuir ciré.

- "Ecoute, Ancelin. Mossa t'aime bien et je fais confiance à Mossa. Si tu as quelque chose à me dire, tu peux me joindre à n'importe quel moment à ce numéro."

Il est déjà parti que je suis encore en train de déchiffrer le numéro gravé sur sa carte de visite. Décidément, c'est ma soirée mondaine. ... [...]
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Il n'y avait pas de portillon électronique à l'entrée.Ils avaient pu donc rentrer enfouraillés. Pas avec les fusils ayant servi au massacre, certes, mais ils pouvaient avoir leur artillerie perso sur eux. Plus personne ne dit "enfouraillé", ma vieille, ça date. Tu es bonne pour faire du strip intégral aux Noëls des maisons de retraite.
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