AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.44/5 (sur 130 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Reims , 1936
Biographie :

Brigitte Le Varlet est une écrivaine, auteure de roman historique.

Elle est issue d'une vieille famille périgourdine, dont une branche est établie depuis le XVIe siècle dans la région de Sarlat.

Elle eut la chance de suivre, grâce à de la famille en Égypte, ses études au Lycée français du Caire. Parfaitement bilingue français/anglais, elle devient ensuite secrétaire d'une maison de champagne, puis d'une agence de publicité anglaise.

Alors qu'elle rêve d'un permis de travail aux États-Unis, elle est en 1963 recrutée, sur petite annonce, comme secrétaire aux Nations Unies à New York. Et, de 1963 à 1966, elle participe, pour la division des droits de l'homme de l'ONU, à de missions au Togo, à Moscou, en Mongolie et au Sénégal.

Elle continue ensuite de voyager. De 1966 à 1992, au secteur culture de l'Unesco à Paris, elle vit d'autres missions en Afrique, au Mexique, en Finlande, à Moscou, en Égypte ou en Indonésie.

Dans le même temps, de 1969 à 1972, elle prépare une licence de sociologie à la faculté de Vincennes.

C'est du triangle Le Bugue, Rouffignac, Sainte-Alvère, berceau de sa famille, qu'elle s'est inspirée pour écrire ses deux premiers livres à succès, "Fontbrune" (1984) et "Puynègre" (1985).

+ Voir plus
Source : www.sudouest.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de Brigitte Le Varlet   (6)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Brigitte Le Varlet
Fabre, déterminé à m' épouser la tête haute, avait dédaigné de sz venger, ce
qui aurait confirmé les soupçons. Il n' aurait pas toléré, cependant, la moin-
-dre atteinte à mon honneur après notre mariage .
Commenter  J’apprécie          130
Laurence aimait les inconnus. Croisés dans un train, aperçus dans un café, à un feu rouge. Ceux qui, amoureux de la rue, de la foule, même pressés, gardent l'appétit et la curiosité en éveil.
Pour cela, rien ne vaut Paris. Chasse ouverte toute l'année. Anonymat garanti, plus encore pour elle qui y venait rarement.
Sa besace, à l'épaule, débordait d'objets inutiles, mais dont elle aimait sentir la proximité. C'étaient la carapace de l'escargot et le balluchon du voyageur. Domaine inviolable et promesse d'évasion. Elle n'y cherchait pourtant que ses cachous.
Sans talons, sans bijoux, sans maquillage, trotte-menu et insouciante, elle jetait un regard preste sur les boutiques, lumineux sur les hommes.
Commenter  J’apprécie          100
Le destin ne peut que rapprocher ces deux êtres au caractè-
-tère pareillement brûlant et opiniâtre, dont le comporte-
-ment tranche sur le bon ton de la société provinciale qui
les entoure .
Commenter  J’apprécie          110
Un soupir s'acheva dans le sifflement d'une respiration embarrassée. Il toussa.
- Et toi, mon seul amour, tu me dédaignes.
Après un dîner de sardines, de pain et de fromage, il rangea le coin de la pièce qui servait de cuisine, déposa des restes par terre, dans une écuelle en émail, y ajouta du pain trempé dans du lait. Puis il revint à son fauteuil. Quand sa respiration se fut calmée, il musa :
- Les humains sécrètent le bruit et la fureur. Ils ne peuvent comprendre le recueillement où nous vivons.
Une chatte émergea de la chambre à pas comptés, comme une danseuse sort des coulisses et gagne le milieu de la scène avant de se lancer dans des entrechats. Elle contourna la natte de paille étendue sous la table, s'étira sur ses pattes arrière, gagna le carré de tapis qui lui était réservé dans un angle de la pièce.
- Canaille, souffla le vieil homme. Traîtresse. Toutes, vous finissez par vous repentir quand vous êtes prises. Trop tard, souviens-t'en.
Commenter  J’apprécie          90
C 'est ce que dit Théophile Gautier , précisa Gavarni .Vous autres journalistes et les
filles exercez le même négoce .Vous vivez du public , cherchez à capter sa faveur , à l 'attirer dans votre lupanar , à lui pomper son argent.
Commenter  J’apprécie          70
...Le cortège avançait au pas des boeufs, je m'appuyais contre lui, non parce que la tristesse m'accablait mais parce que j'exultais de bonheur à me sentir vivante, à aimer et être aimée. On suivait l'avenue en descendant vers le bourg. J'aimais ma famille, avec ses petitesses et ses désaccords, j'aimais ces liens qu'on ne peut défaire, qui amènent la jalousie, les rancunes, les mesquineries, ces sentiments qui ont leur poids de chair et de sang. Avoir marché les uns derrière les autres à des mariages, à des enterrements, à des processions, avoir fixé devant soi une nuque à bourrelets quel'on déteste ou un chignon tassé sous un triste chapeau, se dire que ceux-là sont les vôtres et qu'on en est solidaire quoi qu'on fasse, voilà ce qui fait la famille. Je n'aime pas les sentiments exaltés, ils sont éphémères. Ils ne sont rien devant la pesante acceptation d'une incompatibilité qui vous mène cependant côte à côte jusqu'à la tombe avec des gens dont on n'aurait voulu être ni l'ami ni l'associé, si on avait eu le choix. J'aurais pu raisonner ainsi dans l'euphorie des premières années d'un mariage heureux. Mais mon opinion sur la famille n'a pas varié et je la soutiens encore aujourd'hui....
Commenter  J’apprécie          50
(...) se dire que ceux-là sont les vôtres et qu'on en est solidaire quoi qu'on fasse, voilà ce qui fait la famille. Je n'aime pas les sentiments exaltés, ils sont éphémères. Ils ne sont rien devant la pesante acceptation d'une incompatibilité qui vous mène cependant côte à côte jusqu'à la tombe avec des gens dont on n'aurait voulu être ni l'ami ni l'associé, si on avait eu le choix.
Commenter  J’apprécie          60
Que l' on appelle comme on veut ce que nous ressentions . A mes yeux ,
ce n' était ni de l' amour ni de la passion . M.de Céré était revenu trop
durement de l' un comme de l' autre pour y retomber. Quant à moi, j' ai aimé
Fabre et j' en avais été aimée . Personne d' autre ne me mènerait aux
extrêmes et ne susciterait chez-moi une confiance et un attachement absolus . Ce chapitre de ma vie étais clos .
Commenter  J’apprécie          40
Si Paris satisfait les deux extrêmes — la tête et le sexe —, la province gonfle les joues, dilate les poitrines, ravit les estomacs, et il n’y a rien de déshonorant à préférer ces satisfactions-là.
Commenter  J’apprécie          40
Je flottais dans un autre monde .J 'aurais désespérément souhaité en cet instant
être seule avec Edouard pour n 'avoir pas à cacher mon émotion .Cette musique
, ce chant étaient d 'une beauté si déchirante que j 'en avais les larmes aux yeux ,
mais personne ne s' en aperçut .
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Brigitte Le Varlet (205)Voir plus

Quiz Voir plus

Amoureux célèbres (1)

Ariane et Solal

Michel Cohen
Albert Cohen
Michel del Castillo
Amélie Nothomb

20 questions
809 lecteurs ont répondu
Thèmes : couple , coup de foudreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..